jeudi 27 juin 2024

 

Bonjour ! J’espère que vous passez un beau matin. Je rêve encore et toujours de voyage, je partirai au bon moment. C’est toujours la même tentative de nommer mon monde intérieur d’exactement et précisément écrire ce qui se passe en moi. Hier j’ai écouté des extraits des œuvres de Miron, Godin, et Duguay. J’ai à écrire beaucoup pour égaler ces maîtres. Je crois qu’on ne deviens pas poète on l’est et souvent la folie règne dans notre tête. Les seules institutions qui ont voulus de moi c’est celles qui donnaient des soins de santé mentale on est loin du conservatoire. Ces jours ci ils, ils étant les médias, ont beaucoup parlé des transfuges de classes, moi j’ai pas réussis cet exercice je suis resté de la classe des pauvres c’est pas faute d’avoir essayé, au travers de mes dérives j’ai essayé de « créer » rien de tout ça n’est resté autour de moi personne n’avait cette sensibilité, du moins c’est ce que je crois. Parfois je crois avoir été un lumpen prolétaire mais pas tout à fait un voyou. Je suis pas Jean Genet ni Denis Vanier pas plus un rocker sanctifié de Francoeur je suis moi Saulnier. Un pauvre cabot à lunettes, pour plusieurs la poésie c’est les fleurs on cherche a faire rimer les vers avec Baudelaire. Cette semaine j’ai pensé au poète assassin Jack Henry Abbott, Mailer trouvait qu’il avait une belle plume mais c’était un meurtrier. Comme vous voyez j’ai toujours la même marotte. L’orgueil voilà ce qui me ronge, je lis comme une éponge… et je vous écris pas songe. C’est assez terrible la dégaine qu’on avait dans les années soixante dix comme si on cultivait les cheveux longs et la laideur. Ce matin dehors le ciel est bleu y’a une belle lumière. C’est étrange je me sent comme en voyage en Europe, je suis détendus… Je regarde passés les voiture, les motos, les scooters, comme une femme accotée sur le bord de sa fenêtre. En attendant que les camps de jour ouvrent les enfants jouent dehors. Moi je participais pas au camp on jouait avec les copains. C’est comme ça que j’ai appris a m’ennuyer. J’avais la tête dans les nuages jusqu’au moment où la folle du logis s’est emballée depuis ce temps ça n’a pas arrêté. Mais oui c’est l’été. Le temps de la crème glacée. Voilà c’est terminé bonne journée.

27/06/2024


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