lundi 24 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le beau temps ne démord pas. Je crois que ça fait longtemps qu’il a fait beau comme ça à la Saint-Jean-Baptiste… Y’a longtemps déjà j’aimais beaucoup la musique maintenant j’en écoute plus… Je vais peut-être acheter le dernier Springsteen. Comment vous dire qu’à une époque je vivais avec des insensibles qui m’ont enlevé le plaisir d’écouter de la musique. Je pouvais pas dire qu’un air, une chanson était bonne ils tournaient ça au ridicule… Pourtant ça longtemps été un baume sur ma plaie, les paroliers écrivaient souvent ce que je vivais, ce que j’avais vécu… Sans parler des souvenirs reliés à une pièce. Beaucoup d’émotions, maintenant j’ai pris trop de recul, je connais pas les dernières tounes à la mode j’aime quand même bien écouter du blues sur internet. Je savais pas que ce genre musical, le blues, allait m’accompagner si longtemps, souvenirs de ce qui s’est appelé la british invasion, qui a repris les vieux bluesmen noir, des groupes qui s’en sont inspiré… Le blues du delta du Mississipi, de la Louisiane où le blues urbain de Chicago… Le rock’n’roll plus moderne s’est inspiré aussi de tout ça, y’a qu’à pensés aux Rolling Stones… J’aimais aussi beaucoup le jazz fusion, je sais pas trop comment décrire, c’était proche du rock mais avec la touche d’improvisation jazzé… Tout ça pour dire que je connais pas une note de solfège, je pense au Texas blues je crois qu’on peut nommer le blues de Stevie Ray Vaughn comme ça… Elle est loin pour moi la musique d’aujourd’hui ça m’intéresse moins, j’ai eu mal, la tête dans les colonnes de son de la piste de danse, j’entends plus j’écoute plus, souvenir de ce musicien qui n’écoutais plus de musique chez lui après ses trois sets à tous les trois soirs, y’avait aussi ce band qui jouais faux quand je les écoutais… Je sais le blues c’est très américain mais souvenez-vous du « Câline de blues » de Pierre Harel par Offenbach où du « Mes blues passent pu din portes » de Breen Leboeuf, ce sont nos couleurs de francophone d’Amérique… La musique sans ça j’aurais pas vécu aussi longtemps… Parfois on mixait des cassettes, vous vous souvenez de ça les cassettes?, avec différent groupes de blues deux heures non-stop… Je vous parlerai pas des voisins qui capotaient quand j’écoutais à plein volume. Y’avait aussi le « Faut que je me pousse » qui pour moi à toujours été une belle chanson. Bon! Y’a pas beaucoup de senti aujourd’hui, je souhaite que la sensibilité soit présente dans ce que j’écris et que ça vous touche un peu. Je préfère maintenant le silence, il me fait moins mal, les voix sont de beaucoup diminuées, je suis plus calme… Voilà! J’essaye même plus d’écrire de chanson, j’ai trop un vécu de vieux bonhomme… Les jeunes sont dans le bling-bling que je connais pas trop. Donc comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 23 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi, c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais, si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays… Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers et de pont, et y’a aussi  ces grands rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore… Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonsoir! Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi, c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais, si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays… Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers et de pont, et y’a aussi  ces grands rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore… Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonsoir! Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi, c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais, si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays… Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers et de pont, et y’a aussi  ces grands rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore… Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’ai une migraine une espèce de début de grippe… Je laisse le climatiseur sur le mode automatique. Aujourd’hui ça devrais être beau et chaud… Je pense aux gens qui m’écoeurent, je sais pas comment dire autrement, qui m’agressent? Qui m’agacent? Enfin ça arrive plus très souvent. Lentement je me réveille, dimanche je crois qu’il y a beaucoup de monde qui sont partis à la pêche où au chalet c’est un long week-end… J’ai plus envie d’être agressif, je veux juste être doux et tranquille… J’ai très mal dormis… J’écrase la pomme de stress remis par le comité des usagers. Encore une semaine et ce sont les déménagements, je suis heureux  cette année j’ai pas besoin de le faire… Je sais pas pourquoi je pense au cousin de la matriarche venus faire fortune dans la grande ville… J’aurai fait ma vie ici… Avec cette température je crois que plusieurs itinérants sont « heureux ». Je pense à ce gars qui campait sur un quai dans le bas du fleuve… À Montréal on couche sous les ponts et les viaducs c’est pas très confortable mais en attendant… Je pense à ce petit logis que j’avais dans l’ouest dans le ghetto McGill, je réalisais pas que j’étais au bord de la mort… Ça fait longtemps tout ça plus de vingt-cinq ans… J’y suis finalement arrivé un jour à la fois… Lentement la chaleur et l’humidité entrent chez moi… Je croyais avoir perdus tout ce que j’ai écrit qui précède mais je l’ai récupéré… J’écris pour sortir du monotone, la plage est ouverte, y’a pas longtemps on était écoeuré de l’eau les inondations, maintenant on va s’y baigner pour se rafraichir, je sais pas si c’est comme dans le temps la plage avec un petit casse-croûte, hot-dogs, burger et frites… C’est pas très très santé l’idée ce serais d’avoir un snack-bar végan… Blue jeans sur la plage dans un Impala décapotable, petite plage, pas comme chez les américains au bord de la mer…  Hé oui! Maintenant on peut se baigner dans le fleuve à Montréal je parle pas de la plage Doré mais de la plage de Verdun… Une frite et un coke voilà qui fait le bonheur de plusieurs… J’ai pas connu les années cinquante ça semblait une belle époque, le rock qui débutais tout le monde avait son automobile. Ce que j’en sais c’est par la série télévisée Happy Day’s c’était bien, juste de vous l’écrire ça me touche… Dimanche, j’y arrive on mettais nos beaux habits on attendait de la visite, fallait faire attention de pas se salir… De l’autre côté de la rue Saint-Vital y’avait un restaurant où les petits bums venaient niaiser. Y’avait aussi la plage d’OKA qu’on a longtemps snober on disait qu’elle était polluée. Encore une fois c’est la chute, je sais pas trop comment faire la conclusion c’est toujours difficiles. À mon habitude je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 22 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le temps est magnifique aujourd’hui, j’ai marché jusqu’au supermarché… Le climatiseur est démarré tout seul… Quand il fait beau comme ça, ça me rappelle mon voyage à la Guadeloupe, le chic petit hôtel et sa piscine c’était plus que sympathique. On parlais de santé mentale loin de la météo froide de Montréal, c’est des beaux souvenirs… Ça été un de mes beaux voyages avec l’adjoint à la direction de l’époque… Moi qui y’a pas longtemps n’avait jamais vu la mer, je l’ai jamais vue autant ces dernières années. Je suis sensible cet après-midi j’entends une version de True Color de Cindy Lauper les larmes me montent aux yeux… Ce matin j’ai parlé avec la matriarche qui est très en forme… Samedi, la circulation automobile est tranquille, je crois que les gens veulent éviter les cônes orange de Montréal… Ça sent bon chez moi j’aime ça… Ce soir je vais regarder l’enregistrement de Des Racines et des Ailes, faute d’aller dans les vieux pays on les regarde à la télé, hier j’ai un peu parlé de l’Italie avec ma lectrice secrétaire à la retraite… Je reste ouvert pour une autre suggestion de voyage… J’ai pensé un peu à Rio de Janeiro mais je crois que c’est dangereux… À un moment où l’autre je vais surement avoir le coup de foudre pour une destination… Mardi prochain je suis invité particulier à une pièce de théâtre à laquelle j’ai participé, j’ai hâte de voir ça, ça se passe à l’Université du Québec à Montréal je mets pas souvent les pieds là… Je vais à mon senti, j’aime pas parler d’impression ça me fait pensez aux impressionnistes ce que je ne suis pas… Je sens et ressens les choses souvent à partir de certaines blessures… Mais oui c’est l’expression de mon senti, rien de facile à nommer à dénommer… Je suis pas un dur… Je me cache pas pour pleurer… Je suis pas très fier de ce que je suis devenus mais c’est beaucoup mieux maintenant. Y’avait ce copain de l’époque de la dérive qui voulait écrire une pièce de théâtre sans faire appel à ses émotions, je trouvais ça farfelu on a jamais rien écris,  je crois vous l’avoir déjà raconté… Pour le moment j’en ai une émotion, c’est comme si j’étais en voyage, le sentiment d’être loin et seul, c’est bien, je pense à ces endroits où je me suis arrêté… Je repartirai mais pas tout de suite… Je sens l’air frais du climatiseur, pourtant l’été viens juste de commencer… Souvenir encore de la pièce de théâtre tirée des textes de Clémence Desrochers, j’avais essayé de lui parler mais comme ils disent en anglais je me suis mis « a foot in the mouth ». Voilà c’est presque terminé pour tout de suite vous le savez je rédige toujours la même chute, j’essaye toujours d’avoir une conclusion qui a du sens… Enfin comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 21 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Selon mes conseillers c’est pas la première fois que des données d’identification disparaissent ,C’est  pas la première fois mais ma gueule se tranquillise… J’avais une idée de photo pour illustrer mais je crois que je l’ai rêvé…Je sais pas et je l’ai pas voilà mon leitmotiv pour cette nuit,  nuit de vendredi à samedi, je bave, c’est la plus occupée pour les night clubs… On passe devant musique tonitruante porte ouverte et on climatise le trottoir… On se cherche une copine, mais elle se fait assécher la peau sous la pluie, au sec elle est toute crevassée. Y’a beaucoup plus de jeunes homme dehors que de jeunes filles moi je suis maintenant trop vieux pour cette vie-là… Les jeunes filles sont plus sérieuses elles travaillent et angoissée pensent à l’avenir, du moins c’étais comme ça dans le temps, leurs prince charmant était alcoolique et schizophrénique avec un diagnostic directement de la brasserie… Seule la nuit dehors elles avaient peur y’avait pas de monsieur Goodbar, je crois qu’elles avaient un trouble de personnalité limite, en anglais « borderline » les plus célèbres de celle-là se sont suicidée… C’est pas évident de se réveiller le matin avec on sait plus qui et on ne sait plus où, ça fait mal on cherche un couteau dans la cuisine pour en finir mais le courage manque on s’assoit dans la porte et on pleure à gros sanglots pendant que le type ronfle… Chaque fois on sait pas pourquoi on a recommencé on se dit toujours qu’on est pas folle on a déménagé dans la grande ville pour ça trouver des loisirs plus sains que de trainer dans les bars pourtant une force nous y traine c’est pas qu’on bois beaucoup parfois on fait une ligne avec le compagnon d’infortune, il fait trop noir on a pas vu de quoi il a l’air on se met d’accord pour aller chez lui… Parfois on se demande si on va en sortir vivante si le type deviens violent… On peut même plus faire connaissance autour d’une cigarette, à la fermeture je serai le restant celle dont on a pas voulue avant la fin de la soirée, le type viens d’entrer sans rien commander et je pars avec lui je sais pas comment il a fait… Who’s gonna drive you home https://www.youtube.com/watch?v=6GJyP5WwOu0  Voilà la triste chanson que t’écoutais avant  qu’il te ramasse. Je ne sais pas je ne sais plus on rentre à la maison? Où on trouve un autre spot pour boire avant d’aller chez toi? C’est pas la dernière nuit comme ça je le trouverai bien le bon… Tout est fermé on trouve pas d’after hour, de blind pig, on marche on a plus de cigarettes, je te suis, tu veux passé dans la ruelle j’ai peur… J’attends qu’il aille chercher sa voiture, pourtant je suis pas une pute… Je monte, encore la même maudite chanson, je sais quand même pas où il va,,, Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard