Bonsoir !
Bonjour ! Ce soir je suis ému, je prend conscience que les réunions familiales
me manquent. Je crois que dans quelques semaines ce seras possible. C’est
toujours mon journal du confinement. Parfois j’écris des choses dures je dirais
même qui font dur. C’est quand on cherche l’inspiration quelle est pas là. Y’a
quelques minutes j’ai écouté et regardé la tête en gigue de Jim et Bertrand sur
les archives de Radio-Canada là aussi j’étais ému souvenir de pleins de choses.
J’avais vingt ans comme chantais Fernand c’étais pas de ma génération mais je m’en
souviens quand même … Le temps a filé je croyais pas me rendre là… J’ai eu mon
époques grano hippies, je m’habillais en ouvrier bottes de travail, jeans à
pattes évasées, chemises carreautées et manteau de l’armée je me promenais avec
un sac de toile de la défense civile, ouvrier je savais pas ce que ça voulais
dire … Souvent quand je cherchais une job et qu’on me demandais quoi je
marquais journalier c’étais général je me disait qu’une fois les pieds dans la
place j’apprendrais trente six métiers trente six misères. Ce soir je suis
triste, souvenir encore de la gang qui décide de se raser les cheveux, ça été
notre période punk plus tard on écoutais Laurie Anderson … J’étais un gars de
banlieue, les foufounes électriques étaient loin, dans le vieux-Terrebonne y’avait
une boîte à chanson où je suis jamais allé, y’avait aussi quelques terrasses c’étais
sympathique… Maintenant tout ça s’est changé il voudrais continuer le
confinement le permettrais pas… Toujours boire de la bière dans une brasserie
où l’autre du voisinage parfois on en visitait plusieurs. J’ai quand même eu du
plaisir. Parfois j’allais à l’Hôtel Central je portais mes bottes de
cow-boy Levis ils trouvaient ça quétaine
… Je réalise que c’est remplis de nostalgie tout ça. Je vous raconte pas les
poings et les tapes sur la gueule. Est-venus un moment où on allais plus au
parc c’étais une où une autre brasserie, y’avait ce sculpteur qui gueulait
parce qu’il voulait voir du vrai monde il se rendait pas à la brasserie. Je sais
pas si il voulait faire de la sculpture populaire. Autre senti la mélancolie se
rappelé comme ça fait mal. Je pense au cinquantième anniversaire de l’école
secondaire. que de mauvaises expériences…
Finalement je comprenais pas, j’ai tenté de reprendre mais j’en étais
incapable … Déjà à seize dix sept ans j’étais perdus, parfois je travaillais et
j’attendais la paye pour aller boire, je savais pas quoi faire de ma vie. Voilà
c’est encore une histoire d’alcool. Je sais pas si les gars se sont rangés moi
ça fait des années que je ne bois plus, je ne m’en porte que mieux j’en profite
ici pour saluer l’ami disc-jockey. J’aimais bien la musique y’en avait partout.
Quelques mots encore pour conclure, la chute, l’épilogue … Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Vous y êtes presque, à la prochaine je l’espère
!!!
Bernard
De bons et moins bons souvenirs de ta jeunesse enfuie...J'ai pu voir Richard et Marie-Claire Seguin à La clé, je n'avais pas l'âge mais bon...Le grand et vieux sculpteur aura une oeuvre pour les 50 ans du saccage des terres à Mirabel, info de notre cousine. Contente de t'avoir vu et parlé un peu. Bonne journée 🥰
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