Bonsoir ! Bonjour
! Me voilà encore je vous parviens de la nuit. Hier je me suis allé au théâtre
pour des directives sur la mise en scène. Ça pas été long je crois que je
connais pas assez mon texte. J’ai travaillé ce soir et je travaillerai cet
après midi j’espère avoir des résultats. C’est encore mon journal du
confinement. J’ai rencontré un ami à la place des spectacles on a discuté assis
près d’un aménagement ornemental c’était intéressant. Je lui ai parlé de mon
désir de départ lui aussi veux partir pour la France … En attendant je répète j’ai
hâte au tournage. Maintenant je me tourne vers mon monde intérieur, j’écoute ce
que ça dis, je traduis avec peine mon sentis, les filles m’ont rappelé que pour
les monologues l’idée c’étais d’avoir du plaisir. Y’avait pas mal de monde
dehors, je vais essayer de rester éloigné des rassemblements. Je suis bien dans
la nuit tout est calme j’écris, elles ont beaucoup aimé mon chandail bleu comme
mes yeux. Ce que je fait seras une autre expérience dans mon bagages. J’ai
recommencé à utiliser ma carte de transport en commun, cet après midi j’ai une
réunion zoom … Je pense à la matriarche qui va mieux, elle à ses moments de solitude
et de désespoir elle aussi mais elle s’en sort élégamment. Dehors c’est grand vent un peu angoissant …
Me suis couché tôt ça me permet de vous écrire, après je vais réviser mon
monologue. Me suis servis un verre de jus d’orange, j’entend le tic-tac de l’horloge
comme un toujours jamais. Je crois que mon lecteur collectionneur d’autos de
Deux-Montagnes va faire mon rapport d’impôt la semaine prochaine je l’en
remercie y’a pas beaucoup de sentis là-dedans. L’ami prévois partir dans six
mois je crois que c’est un peu tôt. C’est difficile cette nuit, j’entends que
le babillage ordinaire de l’ « esprit » juste des mots qui se placent
un à la suite de l’autre et qui comme toujours tentent de dire. Parfois j’ai un désir de m’éviscérer pour que
le dis se fasse une place et devienne une réalité charnelle. Mais tout ça ne causerais
que douleur et hurlement les tripes à l’air quoi faire, c’est étrange quand j’écris
ça je pense au regretté Dédé Fortin. Le vent me fait peur, je salut tout les
disparus. Je sais ça vous apparait comme de la romance. Hier j’ai réalisé que
ça faisait des mois que j’étais en virtuel, des mois que j’avait pas rencontré
les personnes en « présentiel » on va quand même finir par faire
quelque chose … Je reviens à mes années de consommation, à toute cette
médisance que je faisait … Voilà on y est presque, déjà la difficulté de la
finale en cherchant une façon originale de conclure, c’est la chute, l’épilogue
je souhaite que ça vous ais plut … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là !!! Lâchez pas vous êtes arrivé. À la prochaine je l’espère.
Bernard
Ces grands vents me font peur aussi,j'ai très mal dormi. Des branches cassées un peu partout. S'en sortir élégamment, voilà ce qu'on doit tous faire, tout comme notre mère. Bon vendredi😍
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