Bonsoir !
Bonjour ! Allez on remballe pour une autre semaine. Je suis nerveux je rencontre
la metteur en scène. Une heure avant le couvre-feu ce soir, la rencontre c’est
jeudi pour que les choses soient claires. Aujourd’hui je me disait que le
prochain voyage ce serais en Corse et j’ai aussi pensé à la rue Mouffetard à
Paris. Je pourrais prendre mon temps et passé du temps aux deux endroits. Je
sais bien ce seras pas de si tôt n’empêche je peut rêver. Je me vois assis sur la terrasse d’un bistro
et siroter un café comme j’ai déjà fait, en Corse y’a peut-être des bistros au
bord de la mer… Je sais pas si après la pandémie les français vont être heureux
de revoir des touristes ? Je pensais à une expression pour dire qu’on est pas
content « Ça me fend la face ! » Je l’utilise pas beaucoup, ça viens
surtout de la matriarche. Je suis inquiet j’ai peur de pas être à l’heure jeudi
et d’être incapable de suivre les directives de mise en scène … Comme vous
constatez c’est encore mon journal du confinement y’a un moment où je sais plus
quoi raconter, aujourd’hui j’ai lu l’OBS et j’ai regardé la télé. J’ai vue que
certains psys prescrivaient la marche et la photo y’a longtemps que je savait j’ai
exploré Montréal dans tout les sens et j’ai tenté quelques photos.
Malheureusement tout est fermé on peux pas s’arrêter pour un croissant aux amandes
et un café. J’écris pour me libérer dire la douleur et le mal bien que parfois la joie me rattrape. Le bonheur
ça disparait vite et faut pas trop le crier. Les bars fermés ça me fait pensés
à l’époque de la prohibition aux États-Unis mais je crois que les succursales
de la Société des Alcools sont ouvertes, j’en vois déjà qui prennent des cuites
à la maison. Je crois que les gens « sensés » boivent une shot de gros gin et c’est tout, moi je détestais le
goût et ça me rendais fou à en pleurer. Je crois qu’il y a certaines personnes
qui se promenaient avec un flasque que d’autre appellent un mickey et encore un
dix onces, c’était à l’époque de l’alcool au volant on pouvait conduire ivre
même si c’étais de la folie … Tout le monde trainait sa caisse de douze bières
dans le coffre à bagage de sa voiture. Y’avait aussi, la cigarette la pipe et
le cigare qui étaient permis on écrasait des mégots un peu partout à l’époque
les enfants payaient dix sous pour prendre l’autobus. Je vous dis pas le
salaire minimum. C’est loin tout ça y’a de l’eau sinon de l’alcool qui a coulé
sous les ponts, j’habitais ce qu’on appelait pas encore la couronne nord, l’autoroute
s’arrêtais là, à la radio le gars de la circulation automobile en parlais pas
encore. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là
!!! À la prochaine je l’espère.
Bernard
Tu est maintenant en milieu connu avec ces gens du théâtre, ça va bien aller comme y disent. Les temps ont bien changé mais certaines choses reculent parfois. Juste aller prendre un café sera bien apprécié très bientôt.🌸
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