mercredi 2 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’essaye encore, je peux pas faire avec toute la poésie du monde, les poètes saouls les poètes sobres, Garneau aimait dire qu’un collègue avait une précision chirurgicales. Il devait souvent se ramasser à l’hôpital en psychose semble que cet état est une muse fertile mais ça fait mal. La poésie c’est une job de solitaire surtout quand tu fréquente l’asile plutôt que l’université. Les fantaisies de l’homme de lettre dans un milieu qui ne s’y prête pas. Je sais je suis rendus bien bas réduit à ça aux mots!!! Un poignard dans le sternum c’est pas loin du cœur que ça prend pour écrire. Y’a toute ces séries télévisées elles les ont écrites, je les regarde pas ça me coupe l’inspiration, je préfère les séries étrangères. Un grand cri d’un voisin je sais pas lequel, le couteau dans le lard. Je n’irai pas, je n’irai plus sur les mers échevelées boire l’écume en écervelé empoisonné, la vague cette saudite vague une vogue conspué par ceux qui savent naviguer avec les outils verbeux nautique et maritime de salle de bain. Je ne connais pas la terre que le bitume et l’asphalte que j’ai léché stoné comme un cropophile. Faut bein! Faut bein! Quitter parfois le désespoir et construire l’absurde en essayant de donner un sens cour aux mots que j’écris comme la pauvre bête aboie à vue de l’étrange. Ce soir j’écrirais des injures à je ne sais qui à je ne sais qui, écoute chose je sais pas ton nom mais ça fait mal ta façon de me rendre psychotique quand tu crie dehors, c’est pas le temps pour l’hôpital le largactil maintenant y’a mieux mais j’ai quand même peur… Pourtant y’a pas de prix, pas de récompense, le milieu littéraire en connais plus que moi, il ne me veux pas. Déjà y’a longtemps les bonzes d’en haut avaient décidé que je serais une épave toujours entre deux eaux. J’ai pris quelques libertés on appelle ça la licence poétique, j’ai dormis un peu, je termine, la finale c’est toujours difficile … Faut savoir finir en beauté écrire une belle chute. Je pense à l’époque du bistro comment on adorais Bukowsky c’étais que littéraire on étais des petits bourgeois. Je l’ai pas relu, voila je termine à ma façon coutumière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là Vous y êtes presque à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

03/11/2022

 


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