vendredi 27 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi c’est chaleur et grand soleil. Suis allé manger au Nickels Place Versaille avec la charmante personne en charge des communications à l’institut… Dans le métro j’avais l’impression d’être en voyage. Je lui ai raconté comment j’aimais les aéroports et les voyages, vous le savez je vous l’écris souvent… Vendredi, pour plusieurs la semaine est finie et les vacances débutent… Chez moi je suis bien, le climatiseur est bien utile, c’est vraiment n’importe quoi ce que je vous écris quand j’y mets pas mon senti. Va falloir que je l’écrive un jour ce livre quand c’est le blog je brûle toute mes idées. Je devrais espacer ma production, mon senti lui n’attend pas, souvenir de ces journées où j’allais trimer avec pas un sous en poche pour manger. Parfois y’avait un camarade généreux qui me prêtais cinq dollars sans savoir si il le récupérerait. Souvenir de toute la paperasse que j’ai signé pour me faire soigner, ça venais je crois de la régie d’assurance maladie du Québec, c’est vieux presque quarante ans… Je pense à la vision diabolique que certains ont envers les psychiatres, plutôt mourir que se faire soigner… J’étais si perdus aujourd’hui je me reconstruit je suis plus tout jeune mais je peux dire que je connais un peu la vie. Je souffre pas de déficience intellectuelle, ce côté-là je crois qu’il est même un peu trop fort. Je sais pas si ça se peut de trop réfléchir… Tout à coup y’a un parfum d’orange… Je dois le nourrir ce blog, vous avez peut-être une mémoire olfactive, je vais encore vous parler de l’adorable eau de toilette Britt Rythm Burberry , c’est réjouissant. J’ai regardé un peu les boutiques dans le centre d’achat, je trouve ça cher les vêtements, j’en ai pas besoin, j’aime pas beaucoup magasiner d’une boutique à l’autre c’est pas mal les mêmes prix. J’ai le Maintenant je le sais de Jean Gabin dans la tête  https://www.youtube.com/watch?v=orDR4JA91F4 . Bien sûr que je suis ignorant, lentement je cherche un propos. Je crois que c’est toujours plus long de vous écrire que pour vous de me lire. Je racontais comment j’aurais aimé travailler dans un bureau comme le patriarche mais pas contrôleur ni comptable, les chiffres ça jamais été mon fort. Je prends un peu de temps pour vous écrire, c’est pire que dire. Les mots ne se poussent plus dans ma tête, j’essais de construire. Vous l’avez peut-être déjà lu. Je sais pas si ma prose est honorable, je sais pas pourquoi j’ai le sentiment d’être en Europe… J’ai de la difficulté à accepter que ça peut être confortable d’écrire. J’ai plus l’habitude de la souffrance, de la douleur. Je terminerai pas en m’auto-dénigrant. Je suis-je crois une bonne personne. Les mots ça paye pas en argent sonnant, mais ça rapporte un peu de sérénité, l’expression, la rédaction me calme. Voilà! Ce seras ça pour aujourd’hui, j’espère vous avoir fait plaisir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère encore!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je pense aux stigmates cette difficulté que nous avons quand nous décidons d’appeler les choses par leurs noms, dans mon cas la schizophrénie à noter que je ne suis pas un schizophrène mais que je souffre de schizophrénie un état qui peut s’améliorer avec le temps. C’est pas facile ce que j’essais de vous écrire, je suis différent mais en rétablissement. Ça devrais faire la différence, j’aime aussi dire que la force c’est de demander de l’aide ce sont tous mes sujets de prédilection. Y’a ceux aussi qui manquent de respect et appellent les médicaments des peanuts incapables qu’ils sont de nommer les choses par leurs vrai noms et par là entrainent les gens dans de terribles rechutes psychotiques. J’aime bien dire que je suis en rétablissement, que la maladie a pris une pause que j’entends les bonnes femmes qui connaissent tout dire que les médicaments ça sert à rien, que même avec ça je vais faire du mal. Je suis dans le un pour cent des gens qui souffrent, ma pensée elle est pas magique je dois me soigner. C’est mon senti cette nuit, depuis que je me rétablis les choses sont plus pareilles juste dire que l’expression est payante en rétablissement, que j’apprécie tout le monde à mes côtés qui me lisent. J’oublie jamais que j’ai des moments incertains que je vacille parfois mais que je reviens toujours plus fort afin d’être un « exemple » à suivre pour tous mes pairs. C’est mon senti cette nuit avec la difficulté d’écrire de façon sensé la psychose, quand j’y suis pas je me rappelle surtout de la souffrance. Au fond c’est une guerre un peu vaine mais je veux montrer qu’il y a des façons saine de vivre avec la maladie. Aujourd’hui  je rencontre quelqu’un pour lui parler de mon parcours qui va paraitre dans un livre… J’ai un peu peur ça me sort de ce que les gens appellent zone de confort.  Cette nuit comme souvent, c’est pas facile d’écrire mon senti. Quelques pas dans mes bottines pour prendre conscience de ce que je vie, heureusement, je me répète, aujourd’hui ça va mieux. Je pense toujours à la rechute que je vais essayer d’éviter aujourd’hui… Je veux pas donner ce pouvoir-là aux gens, C’est pas qu’une simple névrose c’est la psychose paralysante, le désir d’en finir et la peur de l’autre. Rien de confortable. Je ne bois plus, je ne fume plus et mon entourage est plus sain. Quand je vous écris où que je donne des entrevues le but est toujours d’aider. De montrer qu’il y a rien d’impossible que oui même malade vous pouvez partir en voyage évidemment la maladie est moins virulente. Encore aujourd’hui j’arrive pas à vous décrire mes psychoses, avec le temps j’en perd le souvenir mais pas celui de la folie, de la douleur. Voilà! Je crois que j’ai de bonnes valeurs, je termine avec ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 26 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La journée a passé vite. Je vous écris sans trop savoir, j’ai fait la sieste lentement je me réveille. J’ai une pensée pour des petites cousines et leur regrettée maman. Comment le temps passe, comment de jours en jours j’en ai moins à vivre, on appelle ça vieillir, hier j’ai croisé un gars qui a assisté à la représentation de la création collective Je Veux D’l’amour. Il ne m’a fait que des compliments. C’est vrai que c’était une belle expérience, j’en étais sortis enchanté. Juste me souvenir me fait vivre de belles émotions, le cabaret littéraire et théâtral était bien aussi. Y’a aussi cet ami qui est je crois disparu, comme il était gay il disait ne pas être bon dans les sports c’était un érudit très cultivé qui en connaissait beaucoup sur les arts et le monde artistique. Je m’ennuis des conversations que j’avais avec lui. Un jour il est déménagé, il disait qu’il n’arrivait plus à payer le téléphone, il vivait avec un copain qu’il s’était fait. Je crois qu’il aurait aimé que je lui donne de l’argent, mais son histoire de téléphone avait pas de sens. À l’époque où je l’ai connu j’avais pas encore commencé à voyager, mais on allait au théâtre et on discutais… Le mois de juillet tire à sa fin, hier j’ai raconté des pans de ma vie à un journaliste, j’espère que ça va donner espoir à quelqu’un encore un souvenir du temps où je couchais sur le sofa des copains et où au début du mois je m’achetais une bouteille de vin ça me donnait sur le moment un peu de « courage » pour ensuite me plonger encore plus dans la maladie. Parfois les gars me payaient à manger… J’étais je crois un itinérant, c’étais y’a plus de trente ans. J’ai survécu à la galère, je suis content de me rétablir, maintenant mon logis est une habitation à loyer modique. Je suis heureux, je vois le quartier d’un autre œil… Avec le temps j’aurai vécu beaucoup de choses, beaucoup d’émotions, beaucoup d’amitiés y’en a qui sont disparues mais je reste toujours avec la matriarche mes frères et ma sœur. Mardi une pairs-aidante famille racontais qu’avec la maladie mentale toute la famille étais malade. J’aime bien croire que quand je me rétablis la famille aussi.  J’ai réalisé comment c’était difficile de dire la psychose, cet étau qui vous enserre la pensée, cette douleur sourde et ces voix angoissantes, ce désir de mourir aussi qui est partie de la maladie. Faut que je le dise je vais mieux, les choses se sont arrangées, j’ai du plaisir à vivre, ça a pris du temps mais j’y suis, j’espère que ça va encore s’améliorer. C’est ce qu’on appelle se rétablir, je garde loin l’hôpital, je remarque de moins en moins dans le quartier les multi-poqués. Voilà où j’en suis aujourd’hui. Je suis rendu à la chute de ce texte. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’amorce la rédaction toujours au milieu de la nuit, comme souvent j’ai de la difficulté à démarrer. J’attends que l’amie responsable des communications me contacte pour savoir où on va luncher demain. J’ai bien dormis cette nuit… Je cherche des souvenirs à vous raconter… J’espère que les lecteurs lectrices de Cantley et de Gatineau ont pas été inondés hier… Les thèmes de cet été canicule et inondations… Je pense à ce commis d’épicerie qui se dit victime d’intimidation par un « caïd », c’est à son travail, il a de la difficulté et peur de se faire agresser… Je crois que c’est de la paranoïa de la maladie mentale, il dis avoir contacté des gens, sous entendue la pègre au cas où il lui arriverait quelque chose. Je crois qu’il se sent tellement rien c’est une façon de se donner de l’importance. Schizophrénie? Probablement, sans dire qu’il est toujours de retour à l’institut au prise avec la psychose. Je connais ça, ça m’est arrivé, la peur, l’angoisse, la paranoïa parfois je vie ça… Quand je vous écris la nuit, le temps passe rapidement. J’ai le Clair de Lune de Debussy dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=ruf5I4eQHY8  c’est beau… Me suis fait un sandwich aux tomates, toasté. La paranoïa, je sais pas comment les psychiatres appellent ça ce sentiment qu’on complote contre soi. Selon moi dans la peur y’a toujours quelque chose de vrai… À une époque où je rencontrais le psychiatre à toute les semaines, je me disait qu’il savait que j’allais être vivant la semaine suivante sinon il m’aurais pas donné de rendez-vous. J’étais malheureux mais si malheureux quand je prenais le bus sur le boulevard Rosemont, je croyais que tout le monde savait que je me rendais à l’hôpital. Le bus étais remplis d’étudiant, je crois que j’étais déjà stigmatisé. Y’a longtemps déjà de ça, maintenant les gens m’offrent leurs place dans l’autobus… Ouais! C’était le grand vide, je me débattais quand même dans cette descente, le désespoir me poursuivais, je vivais mal mais je vivais maintenant ça va mieux je me suis inventé un métier d’écrivain. Je dis jamais que je suis autodidacte je crois que c’est pas assez exigeant et j’ai suivis quelque cours. L’écriture, cette chère écriture j’y ai mis tant d’espoir, je risque d’être déçu… Je continue contre vents et marée… Je veux pas me défaire, débâtir mon senti même si mon écriture c’est de la folie. Le climatiseur fonctionne toujours, il s’est pas arrêté cette nuit. J’ai ouvert la porte pour voir le temps qu’il fait c’est encore humide… Tout à coup j’ai plus rien à dire, je pense à quelques crapules qui travaillent en santé mentale. Ils sont supposés nous accompagner pas nous dénigrer. Ils aimeraient beaucoup que je crashe… Pas aujourd’hui, je remets plus ma vie dans les mains des employés d’un hôpital. Le dispositif de santé mentale est là, reste plus qu’à s’en servir décemment. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 25 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le temps est lourd, suis allé faire quelques achats au supermarché. Y’a deux policiers qui ont arrêté un gars sur la rue Dorion. J’ai sommeil pourtant ce n’est que l’après-midi. Il pleut et je crois qu’il vas y avoir un orage, le climatiseur fait du bon travail. Je voulais pas vous le dire mais j’ai donné une entrevue au Journal de Montréal, ça s’est bien passé. Mercredi, la semaine achève y’en a plusieurs qui sont en vacances. Ce matin j’ai lu le recueil Spirou, c’est intéressant, c’est pas que pour les enfants, je voulais aller en Chine mais l’agence de voyage à rabais est sous tutelle. Je fais réchauffer des pommes de terre, des carottes et du brocoli que je vais manger avec un bifteck au poivre intérieur de ronde. J’ai eu quelques petits problèmes avec le clavier mais j’ai réussis à les régler. Je me sens bien aujourd’hui, la pluie c’est un peu désolant pour les gens qui sont en vacances mais c’est quand même mieux que ce qui se passe en Grèce… On a une pensée pour eux. Quand j’ai des petits pépins j’arrive à me calmer avec une prière, ça fait la « job ». On a fait une séance photo avec une jolie photographe qui avait pas l’air née de la dernière pluie. Je vous fait une confidence, je prie à genoux, pas longtemps mais quand-même… Je vais essayer de terminer avant les actualités de dix-sept heure. Les légumes sont prêt je vais faire cuire mon bifteck. Bon! J’ai souper, c’était bon, beaucoup de légumes je crois que c’est santé, la télé diffuse… et moi je suis confus… Le journaliste se faisait pas d’illusion sur la lecture de ses entrevues, ça prend quelque chose d’accrocheur. Bientôt on va me dédommager pour le cabaret littéraire et théâtral. Souvenir des randonnées au Mont-Tremblant sur le site Pimbina à Saint-Donat, ça faisait des pique-nique agréable avec la douce, c’était les bons côtés de cette relation, la dernière fois que j’y suis allé on a faillis frapper un chevreuil. Je sais pas si l’orage s’en viens ici mais au nord le ciel est noir. Je prends mon temps pour vous écrire mon senti à la vue de ce ciel affolant. Ça passe au-dessus, il tonne mais ça se dégage… Parfois à l’intersection y’a des accidents, bon la pluie a repris. J’ai bien fait de sortir cet après-midi. Les agriculteurs vont être content…la pluie… Vous me direz, « il a pas grand-chose à écrire » c’est possible mais mon écriture je la traque dans mon senti et pour le moment il se cache au plus profond de mon âme. Lentement j’y arrive, les mots et les phrases font des sauts. J’ai parlé du regretté Maurice G. Dantec j’aimais bien sa prospective fiction pas toujours simple à comprendre mais ça faisait partie du plaisir. Quelques mots encore pour terminer si vous vous êtes rendu ici vous avez surement un peu aimé. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 24 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis de retour, hier j’étais trop vidé par la chaleur… J’ai eu des nouvelles à propos du dédommagement, ça devrais se faire bientôt. Ce matin je reçois un journaliste… Le climatiseur est arrêté, j’ai dormis, je pense à mon histoire que je vais raconter. La matriarche est revenue elle m’a téléphoné, je crois qu’elle était fatigué ça paraissait dans sa voix. Je travaille à une façon de donner des cours sur le rétablissement… C’est intéressant. C’est la nuit de mardi à mercredi quand je suis occupé je pense moins voyage, présentement y’a un ami qui fait de la marche dans les Alpes, le chanceux, c’est magnifique. Je reviens avec mon senti, je veux pas vous fatiguer mais c’est le fond de mes écritures, j’entends des gens gueuler dehors, lentement je sens l’humidité, j’allais écrire l’humilité, s’installé, le climatiseur devrais démarrer. Je l’ai démarré… Les choses sont revenues dans l’ordre avec Facebook, je vous entends dire arrive! Accouche! Viens en au fait! Comme introduction on a déjà vu mieux, cette nuit j’ai pas mal et je veux pas mettre le feu. Je sais pas si je vous ai dit que j’ai enregistré ma passe d’autobus, si je l’égare j’aurai pas tout perdu, j’aurai juste à acheter une nouvelle carte et signaler une perte à la Société des Transports de Montréal. Jusqu’à maintenant je vous ai rien écris de très sensible, je suis loin du dire de mon senti… Je vais essayer de bien faire aujourd’hui, d’expliquer un peu la schizophrénie et de dire que le rétablissement est possible… Je pense à ce gars décédé aujourd’hui qui croyais qu’on lui devait un château la maladie, sa conscience de la maladie le rendait si important, il s’est tué… Plusieurs comme ça qui sont passé comme des éclairs ont pas survécu incapable d’arriver au rétablissement. Je baille, pourtant je suis bien réveillé, hier l’ami à sortis une liasse de billets de vingt dollars, il m’a dit qu’il avait besoin de ça dans ses poches pour être bien!... Soudain y’a une odeur de bouillon de poulet, qui mange ça la nuit? Cette nuit comme souvent je cherche les mots, l’insomnie ne me fait plus peur, je suis seul dans mon espace et je dérange personne. Souvenir de cette peur de cette paranoïa quand j’ai loué mon premier studio j’ai été incapable de l’habiter, j’ai été incapable de respecter le bail et j’ai payé pour… Cette nuit ça reviens souvent cette incapacité, la folie avait commencé à m’habiter. Je cherche où se loge mon senti cette nuit, je pense à ce statut d’invalide que j’ai, j’essais de pas le laisser m’envahir de continuer à être actif… Ça fait déjà dix ans que le groupe d’entraide existe, y’a beaucoup de monde qui sait comment on fonctionne, y’en a qui nous font des reproches pourtant avec ça je me rétablis. Si j’échoue c’est pas faute d’avoir essayer. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 23 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça semble rentré dans l’ordre avec Facebook mes lectrices et lecteurs peuvent me lire. Cette nuit je me cherche un propos, un dire de mon senti. J’ai dormis quatre heures… Cet après-midi, je crois que je vous l’ai dit précédemment, je participe à une recherche santé mentale… Aujourd’hui je vous illustre ça avec une sculpture qu’on peut voir à Val-David c’est une œuvre de deux mille cinq par Claude Desrosiers qui s’intitule la mère du nord. Tout de suite je retourne à mon senti, je prends mon café, le climatiseur travaille, je crois qu’il fait très chaud dehors. J’écoute j’essais de vous écrire ce qui est de l’ordre de mon senti, j’ai réaffiché mon dernier blog, je crois que vous l’avez lu, je m’en viens avec celui-ci disons que mon écriture elle est à aire ouverte, tout y passe… J’ai réaffiché le premier post, il est disparus on le retrouve que dans les alertes chez moi. J’espère que celui-ci va apparaitre, la machine parfois ne répond pas… Parfois j’écris dans la douleur c’est pas meilleur, je sais pas si à votre tour vous avez du senti… Parfois j’ai peur de toute ces machines à laquelle on est branché. Le doux ronronnement du climatiseur est apaisant. J’ai une pensée pour la famille dans l’Outaouais, elle déménage en fait ils font plus que déménager ils vident la maison, ils doivent vivre toute sortes d’émotions… Moi je ne déménage plus je l’ai trop fait dans une partie de ma vie maintenant après plus de vingt ans je suis installé. Je suis un peu nostalgique de l’époque où mon neveu venait me visiter mais je comprends maintenant il a une blonde et un enfant, les vieux mon’Onk radoteux… Je sais pas comment dire, ça aussi c’est mon senti je vous le dis pas souvent mais parfois je m’ennuie pas comme à l’époque où j’étais très malade c’était pas de l’ennui mais de la torture, de la peur, de l’angoisse de la paranoïa… J’aime ça vous écrire, j’espère que vous aimez me lire. C’est pas nécessaire qu’à tout coup je m’arrache le cœur mais j’aime bien parfois mettre mes tripes sur la table, m’arracher douloureusement la peine rajouter de la souffrance à la souffrance pour ne plus sentir qu’un malaise sourd qui me garde… Là c’est les larmes qui remontent, je regarde ce que je vous écris, je suis ému… Je sais vous avez pas le temps pour les émotions, la peine, les larmes c’est souvent perçu comme quelque chose de négatif… Je viens de me booker autre chose pour la semaine prochaine. Je reste pas longtemps arrêté c’est mieux comme ça. Souvent je me perçois comme une vieille épave au milieu des récifs de corail qui s’accrochent à son étrave. Ce sont les mots qui me gardent et que je regarde, parfois j’y vois une prose à la poésie douteuse. Voilà pour moi cette nuit, blanche mais fertile. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard