jeudi 26 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La journée a passé vite. Je vous écris sans trop savoir, j’ai fait la sieste lentement je me réveille. J’ai une pensée pour des petites cousines et leur regrettée maman. Comment le temps passe, comment de jours en jours j’en ai moins à vivre, on appelle ça vieillir, hier j’ai croisé un gars qui a assisté à la représentation de la création collective Je Veux D’l’amour. Il ne m’a fait que des compliments. C’est vrai que c’était une belle expérience, j’en étais sortis enchanté. Juste me souvenir me fait vivre de belles émotions, le cabaret littéraire et théâtral était bien aussi. Y’a aussi cet ami qui est je crois disparu, comme il était gay il disait ne pas être bon dans les sports c’était un érudit très cultivé qui en connaissait beaucoup sur les arts et le monde artistique. Je m’ennuis des conversations que j’avais avec lui. Un jour il est déménagé, il disait qu’il n’arrivait plus à payer le téléphone, il vivait avec un copain qu’il s’était fait. Je crois qu’il aurait aimé que je lui donne de l’argent, mais son histoire de téléphone avait pas de sens. À l’époque où je l’ai connu j’avais pas encore commencé à voyager, mais on allait au théâtre et on discutais… Le mois de juillet tire à sa fin, hier j’ai raconté des pans de ma vie à un journaliste, j’espère que ça va donner espoir à quelqu’un encore un souvenir du temps où je couchais sur le sofa des copains et où au début du mois je m’achetais une bouteille de vin ça me donnait sur le moment un peu de « courage » pour ensuite me plonger encore plus dans la maladie. Parfois les gars me payaient à manger… J’étais je crois un itinérant, c’étais y’a plus de trente ans. J’ai survécu à la galère, je suis content de me rétablir, maintenant mon logis est une habitation à loyer modique. Je suis heureux, je vois le quartier d’un autre œil… Avec le temps j’aurai vécu beaucoup de choses, beaucoup d’émotions, beaucoup d’amitiés y’en a qui sont disparues mais je reste toujours avec la matriarche mes frères et ma sœur. Mardi une pairs-aidante famille racontais qu’avec la maladie mentale toute la famille étais malade. J’aime bien croire que quand je me rétablis la famille aussi.  J’ai réalisé comment c’était difficile de dire la psychose, cet étau qui vous enserre la pensée, cette douleur sourde et ces voix angoissantes, ce désir de mourir aussi qui est partie de la maladie. Faut que je le dise je vais mieux, les choses se sont arrangées, j’ai du plaisir à vivre, ça a pris du temps mais j’y suis, j’espère que ça va encore s’améliorer. C’est ce qu’on appelle se rétablir, je garde loin l’hôpital, je remarque de moins en moins dans le quartier les multi-poqués. Voilà où j’en suis aujourd’hui. Je suis rendu à la chute de ce texte. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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