vendredi 27 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je pense aux stigmates cette difficulté que nous avons quand nous décidons d’appeler les choses par leurs noms, dans mon cas la schizophrénie à noter que je ne suis pas un schizophrène mais que je souffre de schizophrénie un état qui peut s’améliorer avec le temps. C’est pas facile ce que j’essais de vous écrire, je suis différent mais en rétablissement. Ça devrais faire la différence, j’aime aussi dire que la force c’est de demander de l’aide ce sont tous mes sujets de prédilection. Y’a ceux aussi qui manquent de respect et appellent les médicaments des peanuts incapables qu’ils sont de nommer les choses par leurs vrai noms et par là entrainent les gens dans de terribles rechutes psychotiques. J’aime bien dire que je suis en rétablissement, que la maladie a pris une pause que j’entends les bonnes femmes qui connaissent tout dire que les médicaments ça sert à rien, que même avec ça je vais faire du mal. Je suis dans le un pour cent des gens qui souffrent, ma pensée elle est pas magique je dois me soigner. C’est mon senti cette nuit, depuis que je me rétablis les choses sont plus pareilles juste dire que l’expression est payante en rétablissement, que j’apprécie tout le monde à mes côtés qui me lisent. J’oublie jamais que j’ai des moments incertains que je vacille parfois mais que je reviens toujours plus fort afin d’être un « exemple » à suivre pour tous mes pairs. C’est mon senti cette nuit avec la difficulté d’écrire de façon sensé la psychose, quand j’y suis pas je me rappelle surtout de la souffrance. Au fond c’est une guerre un peu vaine mais je veux montrer qu’il y a des façons saine de vivre avec la maladie. Aujourd’hui  je rencontre quelqu’un pour lui parler de mon parcours qui va paraitre dans un livre… J’ai un peu peur ça me sort de ce que les gens appellent zone de confort.  Cette nuit comme souvent, c’est pas facile d’écrire mon senti. Quelques pas dans mes bottines pour prendre conscience de ce que je vie, heureusement, je me répète, aujourd’hui ça va mieux. Je pense toujours à la rechute que je vais essayer d’éviter aujourd’hui… Je veux pas donner ce pouvoir-là aux gens, C’est pas qu’une simple névrose c’est la psychose paralysante, le désir d’en finir et la peur de l’autre. Rien de confortable. Je ne bois plus, je ne fume plus et mon entourage est plus sain. Quand je vous écris où que je donne des entrevues le but est toujours d’aider. De montrer qu’il y a rien d’impossible que oui même malade vous pouvez partir en voyage évidemment la maladie est moins virulente. Encore aujourd’hui j’arrive pas à vous décrire mes psychoses, avec le temps j’en perd le souvenir mais pas celui de la folie, de la douleur. Voilà! Je crois que j’ai de bonnes valeurs, je termine avec ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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