samedi 6 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vingt trois heure trente, je suis debout un peu énervé avec la décision de partir en vacances. J’écoute, j’écoute ce qui se passe à l’intérieur, on est presque dimanche. J’entends les voisins ronfler, c’est la nuit, la neige a cessé, y’avait combien de crapules dehors cette nuit… Je dis ça, j’en étais une de ces crapules, les voisins toussent… Je trouve pas la poésie, le mot qui me colle à la peau c’est schizophrénie, une longue maladie ou les objets apparaissent et disparaissent. Parait que la maladie fait qu’on a une mauvaise perception de soi… Je me demande ce que je serais devenu avant la réforme des asiles, j’aurais cultivé des tomates dans le potager de Saint-Jean-de-Dieu. Là je pense aux magnifiques fougères dans l’hôpital du temps des sœurs. Cette nuit je puais, ai pris une douche, me suis rasé pense à ces deux gars qui se frenchaient pendant le temps de la toilette à l’hôpital de Joliette, j’y passais le temps en lavant la vaisselle et en regardant à travers les barreaux de la fenêtre, j’avais peur très peur… Je réfléchis à ce que je vous écris, y’a quelques temps je partais souvent pour l’hôpital en ambulance, ma vie était une longue attente de soins pour ma folie, ma terrible mélancolie. J’entend Pagliaro chanter « Et j’ai marché pour une nation! ».  Je courre après le temps trouve que ça passe vite, pense à l’auteure Gabrielle Roy malgré qu’hier j’ai acheté deux polars qui se passent à Cuba. Dehors une voiture klaxonne, ai pris deux pastilles contre les brûlements d’estomac. « Love me tender » -Elvis. Les bars sont toujours ouverts pour à peu près trois heures. Trois heures de défonce dans le night life de Montréal. Trois heures à jouer un autre personnage que soi. Trois heures a vraiment se prendre pour un autre, heureusement j’ai quitté ce monde là, je reste moi. J’ai hâte d’être assis dans l’avion. Je pense à un petit logiciel de graphisme qui m’a bien amusé. Ça fait plus de vingt ans. Tout ce temps, tout ce temps qui a passé, je me répète c’est épeurant.  J’ai peur d’écrire que je pense aux pourboires pour les employés de l’hôtel. Je veux aussi dire au lecteur à la retraite de Repentigny. « Inquiète toi pas pour ma quéquette je suis capable d’en prendre soin! ». C’est pas vraiment la fin, je veux vous parler de l’œuvre de Jean-Pierre Morin. Depuis la fin des années 1980 l’artiste a réalisé une trentaine d’œuvres publiques.Né en 1951, Jean-Pierre Morin étudie la scupture à l’École de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli (1968-1971) il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Laval à Québec (1978) et une maîtrise en beaux-arts, option sculpture, de l’Université Concordia à Montréal (1984). Cette sculpture s’intitule Temps d’arrêt elle appartient à la ville de Montréal c’est une commande publique, les matériaux sont acier intempérique, aluminium de dimensions générales 500 x 145 cm les techniques sont, assemblé, coupé, soudé, elle est au parc Molson dans Rosemont-La Petite-Patrie à Montréal. L’œuvre s’inspire de l’esprit du parc comme lieu de rassemblement, de détente et de jeu.Érigée comme un monolithe, l’œuvre répond à la symétrie de ce parc. Le choix de matériaux industriels (acier Corten et aluminium) ainsi que le style tubulaire de la composition sculpturale tranchent radicalement avec la nature environnante. La couleur orangée du Corten, qui se démarque autant de la végétation estivale que de la neige en hiver, crée, à elle seule, un point de repère incontournable. Merci au site art public Montréal. Bon! La nuit avance, les gens plus un sou en poche après avoir veillé, rentrent chez eux à pied, parfois c’est long quand on a bamboché au centre-ville et qu’on dors à Cartierville. J’arrête tout ça là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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