samedi 20 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comment vous écrire encore? Il me semble que je vous ai tout dis. Je m’endors, je suis fatigué et pourtant je vous écris… Je pense au reliure Spirou, je crois que je vais en acheter une avec la carte cadeau que j’ai gagné pour ma participation à un débat. Je mange des menthes comme souvent, c’est samedi j’ai pas envie de sortir. Les yeux me ferment seul, ils clignent, dehors ça fond, le mois de mars s’en viens, l’an passé j’étais allés en Guadeloupe. Un peu plus tard je vais me faire un café, je suis très conscient que je vous raconte  rien, j’ai pas d’histoire pour ça faut regarder les actualités, devant chez moi y’a un camion remplis d’œuf qui passe. Ce soir je suis loin du sentiment, de l’émotion, lentement la nuit arrive que ferais-je de plus constructif, je sais pas et je n’en ai pas envie. J’irai pas tourner des boulettes dans un fast food. J’y arriverai bien a vous conter une histoire après mes longues marches. Je suis quand même pas Mao Ze Dong c’est peut être mieux comme ça qu’il arrive rien que je sois tranquille. Y’a deux semaines j’ai fait deux barbiers coiffeurs sur Sainte-Catherine, un étais trop cher l’autre trop occupé, le lendemain je suis allé chez le barbier de la rue Frontenac j’ai été très satisfait. Semble que le Canadien feras pas les séries, les vendeurs de hot-dogs vont prendre des vacances, en attendant je regarde les passants, c’est calme dans l’édifice, la nuit est arrivé, j’attend que l’eau bouille pour mon café. Je suis vraiment dans le règne de l’insignifiance, un mot le désarroi, un mot de notable désemparé qui ne sait plus à quel saint se vouer qui d’ailleurs ne crois plus aux saints ni à la sainteté. Désemparé de voir que les miracles n’arrivent plus, que personne n’est sauvé et qui ne sait plus comment prier. Quand même plus terre à terre il échange avec ses semblables fait part de ses difficultés biens humaine en prenant conscience qu’il a toujours de la compagnie qu’il n’est pas seul. Cette troisième personne du singulier c’est un peu moi éloigné puisqu’il est question de distance que certains lecteurs n’aiment pas la première personne qu’ils trouvent trop égocentrique. Étrangement j’ai un ¨feeling¨ de Paris au beaux jours. Je pense à tout ces lecteurs que j’oublie souvent de saluer. Je vous oublie pas, j’arrive pas a trouver de mots pour vous. Tout à coup je pense au premier enregistrement solo de Paul McCartney, Ram ça s’appelait je crois, non c’étais plutôt McCartney, il y jouait tout les instruments. Je pense aussi à Dear friend la chanson réponse à Lennon. C’étais la musique des beaux jours de l’insouciance et de l’idolatrie pour les rocks star. Je suis toujours étonné de voir d’où je pars pour arriver à ça. J’en ai assez écris pour aujourd’hui. Je vous laisse en vous disant de pas me lacher et en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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