jeudi 4 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Comment vous raconter que je ne dors pas mais que je prends plaisir à écrire. Je salut ici l’ami prof d’histoire de l’art et le remercie pour ses bons mots. Aujourd’hui il fait plus froid, les camions font du bruit quand ils se vident, la portière arrière bat, ça claque… La voisine tousse et moi j’ai sommeil pourtant j’irai pas me coucher c’est l’après-midi. Je veux pas entretenir la confusion pour vous écrire sur mon senti, je pense à cet autre ami peintre toujours en recherche. J’essais de l’accompagner avec mes écris l’œuvre est toujours en devenir. Je sais pas vraiment ce que j’écris, les camions passent et repassent sur la rue. J’ai la tête molle comme les montres de Dali. J’écoute la voix c’est pas un discours très conséquent, j’essais de la suivre de la diriger pourtant c’est comme si elle éclatait, c’est ça la folie toujours vivre avec ce soliloque, un intérieur bavard qui mène je ne sais ou. Toujours seul, j’aime plus vraiment les bistros depuis qu’on m’a volé ma tablette électronique. Soudain une odeur de fritures, des frites… Comme toujours la voisine passe sur la passerelle. Quand t’est hospitalisé pour des problèmes de santé mentale tu entre en contact avec des gens, ça brise la solitude mais pas nécessairement pour le mieux. Là je me pose la question si ça se négocie une relation au contraire de « tomber en amour ». Je reviens donc à mon affect déglingué. Le bonhomme se demandait ou allais toutes ces voitures, « personne travaille » qu’il disait. Je viens d’avoir un court flashback c’est pas souffrant mais c’est déstabilisant. J’aurai écrit la même chose toute ma vie. Je suis assis et j’attend… Juste d’écrire comme ça, ça calme la voix. J’ai un peu peur de devenir alzheimer, ça cogne dans le corridor. Étrangement je me sent comme à la campagne, le goulag occidental m’est rentré dedans… Aujourd’hui la photo c’est un obélisque en hommage à Charles De Gaulle, il est au parc Lafontaine c’est une œuvre de 1992 d’Olivier Debré, une œuvre à mi- chemin entre la figure de la pyramide et de l’obélisque. Debré est une grande figure de l’abstraction française de l’après-guerre, membre de l’académie des beaux-arts, né à Paris en 1920. Il fut avant tout un peintre de grande réputation à l’échelle nationale et internationale. Debré ne compte à sa carrière que très peu de sculpture. L’obélisque a comme fin de production 1992, accession 1er janvier 1992. Les matériaux sont granite;époxy;ciment;peinture d’une dimension de 1780x240x270 cm on peux voir au parc Lafontaine sur la rue Sherbrooke à Montréal. Je me calme un peu pense aux impôts. C’est absurde ce que je fait, je suis pas dans l’ordre de l’urinoir de Duchamp. L’art est rendu, je ne sais comment écrire je pense à ce gars qui faisait gicler son sang dans les musées… Moi c’est plus de l’ordre des Impatients et pourquois pas? Je sais pas si je vous en demande beaucoup pour la lecture, si c’est trop faite moi signe. Je termine et vous dis merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

 

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