mardi 8 novembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! C'est le milieu de la nuit, j'ai dormis tout mon saoul. Le téléphone a sonné je ne l'ai pas entendu. Encore une fois je compose, je sais pas si je peux dire que je compose ma vie. Hier je suis monté dans un autobus avec un conducteur irascible. J'ai fait mes deux lectures à HLHL ça s'est bien passé. J'ai hate de voir quel bord vont prendre les indignés. J'ai vu à la télé que maintenant ils batissent des cabanes. Je pense à l'Europe et à l'Euro qui sont dans le trou... Ici aussi ça va pas fort me semble que de mon vivant on a jamais été autrement qu'en crise. Faudrait recommencer tout ça sur une planète neuve avec l'expérience de la terre en tête, l'expérience humaine aussi... J'entend des pas dans le corridor, des portes qui grincent. Je pense au rétablissement, aux avancées aux reculs. Je crois que je me porte mieux. Quoi que quand je suis fatigué je me prend pour un déchet une loque, un pauvre type... Je me rappelle quand j'habitais un sous-sol, une cave, comment c'étais pénible, humide et sombre. On peux toujours faire de la romance mais la vie est dure parfois elle nous donne de bonne leçon, ça prend de l'humilité. Les feuilles ont changées de couleur, elles tombent aidées par le vent. Le froid s'en viens heureusement pas aujourd'hui. Je recommence chaque jour dans ma quête de perfection sachant que je ne l'atteindrai jamais. Je sais pas pourquoi je pense à Zachary Richard... Travailler c'est trop dur? Bon on va prendre ça un jour à la fois, c'est ce qu'il y a de mieux. Je pense à l'ami qui m'a envoyé des publicités de Viagra en solde, j'ai pas compris le message et de toute façon j'en ai pas besoin ça marche tout seul... Ce soir on fait un brainstorming pour les vingt ans et la six centième émissions de Folie Douce, le temps passe vite. Je dois vous dire que ces temps ci je rencontre des gens sympathiques. C'est toujours la nuit, tout est calme ça permet de méditer de faire un peu d'introspection, d'éclairer les zones d'ombres, d'allumer un autre lampadaire. Il est cinq heure et tout va bien voilà ce que le crieur des temps anciens prononçait, ça devait être rassurant. Aujourd'hui on peux toujours écouter la radio y'a toujours des voix apaisantes même si les actualités sont rarement réjouissantes. J'ai ouvert la radio c'est la chronique du linguiste, c'est intéressant mais il nous met parfois les mots dans la bouche. Je reviens sur HLHL aux stigmates rattachés à cet institut, à Montréal je crois que c'est le dernier endroit ou on veux aller, ça questionne notre étât mental... Pourtant la psychose... Je vous avouerai que la folie je trouve ça beaucoup moins poétique que dans mon adolescense, les poètes c'est souvent les derniers résistants ceux qui mettent en mots le désespoir, le vide, la souffrance, ceux qui nous forcent a regarder notre maudit pays d'un oeil circonspect, le regard sur Montréal avec le doute... Moi je fait pas toujours attention à ce que j'écris. J'essais de vous pondre une finale digne de ce nom. J'espère que vous lirez ceci au saut du lit avant d'être contaminé par la radio, là je pense à mes lecteurs de l'Outaouais et même de partout dans le monde, qui n'ont pas les mêmes émissions ou ne sont pas dans le même fuseau horaire. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Sketchy Berny

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire