mardi 11 octobre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Ce soir je suis vide, à la radio The needle and the damage done de Neil Young, ça me rappelle ce monde de fin du monde, every junkie is like a setting sun... Hé oui aujourd'hui c'était ensoleillé, un temps pour jouer dehors. Je crois que je suis lâche j'ose pas affronter le monde du travail mais j'ai quand même décidé de faire de l'écriture ma vie, advienne que pourras je suis mon coeur. Je l'ai trop souvent trahis. Mon père disait dans la vie on ne fait pas toujours ce qu'on veux, mais je ne veux plux aller a l'encontre de mes désirs. Tout à coup je pense à la mort à sa façon impromptue d'arriver, c'est assez définitif la mort on en sait rien sauf peut être qu'on quitte ceux qu'on aime pour l'au delà quel qu'il soit. C'est macabre ce soir, je cherche la joie, le bonheur le fruit d'une bonne vie. Vous me direz ça n'existe pas mais j'y crois. J'ai décidé de vivre avec tout, le mal comme le bien dans une ville de l'amérique du nord, une ville qui hurle à mort son fait français, sa rue St-Laurent qui tranche les univers. Hochelaga Maisonneuve sa paupérisation québéquoise, son lumpen prolétariat mais maintenant vous me connaissez, vous connaissez mes thèmes de prédilections, je vous parlerai pas de prostitutions c'est trop rough... Les filles s'offrent aux plus payants de l'argent vite faite pour se détruire et recommencer... Je pense à toi qui siffle qui chante son angoisse quand tu m'aperçois, je te vois souvent t'ose pas me critiquer de vive voix, t'attend que je sois le premier a frappé mais je ne frapperai pas tu a tes droits et j'ai les miens. Appelle ça paranoïa comme tu voudras je reste dans ma résistance passive. Je m'oppose à la bêtise comme culture je suis contre comme on dis contre-culture qui n'existe plus, contre-culture qui s'est dévorée elle même, se mangeant les bras se mangeant les yeux les oreilles à coup d'hallucination toxique dans un désir, Oui! Oui! Dans un désir de révolte de mutation vers l'utopie, on en parle plus de celle là l'utopie, le politique est à l'abject... À la réalisation de grand projet qui comme toujours détruirons le patrimoine. La cause elle est toute entendue, économique qu'ils disent... C'étais quoi déjà que disait le poête Rimbaud et son dérèglement des sens. Je les ai dérèglé mes sens mais l'univers est resté cruel et sans scrupule faisant de la poétique une maladie casée dans le DSM IV. Y'en a plus de grande folie maternelle, matricielle et surtout n'en appellez pas à la poésie on riras de vous comme on rie de l'idiot du village. Je songe a fonder l'union des idiots de villages en ville on partagerais nos souffrances et demanderais une subvention pour les vivres au dépend des autres. On en veux tous des millions mais les rêves ça s'achète pas à coups de millions, les rêves c'est permis on marche vers sans jamais y arriver c'est ce qui fait la beauté. On rie plus ça se dis poète quand... Justement quand c'est nécessaire de rajouter du rêve avec le grand roller-coaster de la vie, les rêves sont parfois bien banal on se permet pas de rêver grand de rêver beau, on manque de courage en félicitant quand même les protestataires contre Wall-Street. Bon votre bouffon s'arrête là et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Poésie Berny

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