vendredi 12 novembre 2010

Here is something for you and me...


Bonjour! Bonsoir! Cette semaine j'écris à propos du rétablissement et ce que ça veux dire pour moi et ou j'en suis rendu. Oui rétablissement croyez le croyez le pas je me rétablis même si parfois j'ai de court recul avec des voix qui dénigrent me traitent de tapette de fif, disent que je me promène avec ma sacoche parce que je traîne un sacà dos c'est très souffrant mais je me rétablis quand même, un très cher ami me disait que ma personnalité c'étais mon affaire et l'affaire de la personne qui m'aime pour le reste ça regarde personne. Je regrette parfois d'avoir dévoilé des choses dans mes écrits, là j'ai une voix qui dis que je sniffe de la colle, mais l'enjeux que je me suis donné est celui là allez au plus profond de soi par l'écriture, ça aussi ça fait partis de mon rétablissement, c'est peut être pas beau, ça plait peut être pas à beaucoup de gens mais je crois que c'est la seule littérature valable. Rétablis oui mais aussi en perpétuel changement, je souffre beaucoup moins qu'avant et ce qui reste de souffrance je l'exprime et de plus je vois l'hôpital d'un autre oeil, je comprend que le rétablissement pour certains, le mot apparait comme une mode, mais pour moi c'est une question de survie. Je me rétablis ou je meurs... Dans mon intervention d'hier je parlais de collaborateur comme au temps des nazi je crois que ça n'a pas plus mais j'ai bien ris quand le docteur Roleandt nous a dis "au revoir les résistants". Je sais pas si résilience et rétablissement vont de pair mais la douleur est moins grande. Je vous ai pas parlé de Dieu de mes prières quand je suis plongé dans le plus profond désespoir mais ça m'aide ça m'aide vraiment, essayez-le ça marche!!! Y'a toute l'angoisse de l'inconnus aussi quand on fait un pas en avant on sait jamais ou ça va nous mener. Je vais peut être me péter le nez dans le mur mais je le longerai plutôt le mur, une main sur le mur de la maladie, un bras d'écart, pas avec ni dedans. Je pense a vous les amis qui avez la générosité de me lire. Je m'aperçois que j'ai pas dis grand chose que j'ai pas parlé de la psychiatrie citoyenne un concept éclairant qui mêle politique et rétablissement puisqu'on ne parle plus de maladie. Je pense aussi au jeune homme seul isolé que la maladie mentale dévore et lui fait perdre ses plus belles années... Y'a aussi qu'a vouloir plaire à tout le monde on ne plait a personne, c'est la journée des maximes. Je crois que je vais m'arrêter ici. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Sikie Bernie

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