Bonjour !
Bonsoir ! Aujourd’hui c’était la joute théâtrale, j’ai essayé de jouer un de
mes textes c’est pas facile. Je dois « travailler ». Le ciel s’est dégagé
y’a du soleil après la neige … En cette fin d’après-midi j’ai pas envie d’être
le gars troublé pourtant c’est comme toujours la plongée dans mes entrailles
pourtant mes tripes c’est pas un stradivarius. Je suis pas un virtuose de l’émotion
. C’est encore mon journal du confinement j’oublie souvent qu’il faut rester en
dedans après vingt heure , dans le parc les enfants s’amusent et glissent sur
la bute de neige. Y’a une collègue qui rend très bien un texte que je lui ai
écris, je me suis écris un monologue on l’a enregistré j’ai écouté c’est pas
très bon, je dois l’apprendre. J’essais d’être « professionnel », je
crois que je fait trop de choses à la fois … Un peu peur de retomber dans mes
vieilles habitudes là aussi c’est un jour à la fois. Je veux pas descendre
encore une fois faire une chute et me retrouver sans chez moi, itinérant dans
un refuge, c’est trop dur. J’ai lu quelques articles sur les pieds-noirs, les
algériens à qui on a pas fait de cadeau… Je pense à ce kabyle assis à mes côtés
dans le TGV Paris-Lille on a eu une très bonne discussion il étais sympathique …
Je sais pas pourquoi j’aime la France peut-être à cause de mon langage
maternel, le français c’est ma langue même si parfois je m’adonne au joual… Faut
le dire on est perdus dans les Amériques avec notre français, je sais pas si la
génération qui suis la mienne auras un désir francophone … L’ami me disait que
l’Algérie c’est tabou c’est un drame colonial français, on en parle pas c’est
trop loin. Ce week-end c’est la grand messe du Superbowl. Les week-ends suivant
je crois qu’il vas y avoir le vert des matchs de golf, Il est un peu passé dix
sept heures le soleil est pas encore couché c’est bien… Je pense à Hochelaga
Maisonneuve aux enfants qui l’habitent, les rues les ruelles, j’y suis quand
même bien ancré… Aujourd’hui je suis pas sortis, casanier j’ai vieillis. Y’a eu
plusieurs vendredi dans les soirées d’alcool et de débauche, je pense à un
gars, un artiste qui la première fois que je l’ai rencontré se promenait avec
un litre de whisky. Il est disparus je le suis aussi nos mondes ne se croisent
plus … Y’a aussi celui qu’on surnommait Le Boss, il est devenus paranoïaque et
se promenait avec un couteau, il voulait pas se faire soigner et disait
préférer le hachish comme médicament … Voilà les lampadaires sont ouvert, la
nuit tombe, quelques mots encore. Je sais vraiment pas comment terminer après
je vais regarder la télé, c’est la conclusion, la chute, l’épilogue une chose
est certaine y’a pas de rassemblement. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!! Ciao.
Bernard
Bons texte et photo de ton intérieur... ça doit pas être facile ces monologues à parfaire mais tu vas y arriver. Je lis un bon roman de Perrine Leblanc, jeune auteure acadienne. Belle journée pour jouer dehors,les enfants vont en profiter.💜
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