Bonsoir !
Bonjour ! L’équipe locale a gagné son match cet après-midi. C’est un autre défi
de vous écrire toujours mon journal du confinement. J’ai lu quelque part qu’il
fallait pas s’imaginer pouvoir partir le printemps prochain. Dans La Presse +
on nous offre que des sorties plein air, du sport d’hiver moi ça m’intéresse
pas, j’aime visiter les villes où y’a de l’histoire mais maintenant c’est
impossible. Je me rassasie d’images d’aéroports et d’avions à la télévision. Demain
c’est le SuperBowl y’auras que vingt cinq milles personnes pour y assister,
étant donné le confinement je peux pas inviter personne pour le match à la
télévision. J’ai un monologue à apprendre c’est pas facile mais je vais le
faire. Je veux pas procrastiner j’ai commencé
c’est difficile… J’y vais avec mon senti, on est dans le plus difficile de l’hiver,
février c’est un mois qui est court. Dans le bas de la ville à cette heure y’a
beaucoup de circulation. Je cherche à vous écrire ma désolation, mon désert
intérieur. Y’a rien a voir dehors que de la neige, je me planterai pas un
couteau dans l’estomac pour le plaisir de vous dire la douleur et mourir. Je
vais vous illustrer ça avec la statue de mère Gamelin au parc du même nom, c’est
là qu’on arrive quand on prend l’autobus à l’aéroport pour le centre-ville… Ce
soir je dis pas grand-chose pas de grandes pensées philosophique, je m’appelle
pas Wittgeinstein… Je réfléchis comme n’importe quel homme honnête … Pas de rassemblement…
Je viens de regarder les actualités sur TV5 y’a des régions inondées en France c’est
triste… Faut quand même pas se laisser embobiner par la tristesse du monde, il
reste encore des gens heureux, ils promènent leurs chiens … Une tempête de
sable est passée sur la France c’était tout rouge …. Je pense au vaccin je
crois pas être vacciné avant septembre, je devrai garder les consignes. En
septembre l’an prochain si je me rends là je vais avoir soixante-cinq ans, un
bonhomme… Ici dans le bas de la ville y’a des hommes souffrants qui gueulent,
ils ne veulent tien savoir des refuges, je ne sais pas comment ils s’organisent
quand ils sont pas trop vieux ils se prostituent ça leurs donne parfois un toit
pour plus qu’une nuit … Je veux pas écrire sur ce que je connais pas comme le
refuge des jeunes … Je pense à toutes ces années où j’ai voulu arrêter de
consommer, je rechutais et tout était à recommencer. J’avais de la difficulté à
m’identifier à la souffrance de l’autre, je vous ai déjà écris tout ça … Je
cherche les mots pour terminer, la prison est infectée tout les lieux où on rassemble
les gens sont propices à la propagation de la covid-19. Voilà ! C’est l’épilogue
je retourne à mon quotidien banal. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là !!! Abandonnez pas on y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir
!!! À bientôt !!!
Bernard
Pas facile d'apprendre un texte, faire comme si c'était une chanson peut-être...pas pour moi non plus les sports d'hiver, je suis rendue peureuse et frileuse. Je fais la gageure que nous serons vaccinés en juin... à suivre.Bon dimanche💓
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