mardi 14 mai 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ça va pas fort dans le goulag au petit matin. Je suis incapable de brancher la lampe qui éclaire le clavier, je sais que vous préférez que je vous parle de la lourdeur de mon âme en exil. Ce matin j'ai une réunion du groupe d'entraide, je vais essayer de me requinquer ce qui me reste de canadien. Et oui dans l'exil on perd sa nationalité sans parler de son identité, ça reviens toujours a écrire sur le rien que je suis, le devenir annihilé. Là je pense aux adeptes du positivisme qui vont dire qu'il y a quelque chose a aller cherché dans toutes les situations. Je crois qu'ils ne savent pas ce qu'est la défaite, l'humiliation d'un exilé... J'ai fait mon chez moi de l'exil les médias diffusent la même poutine dans tout le pays, on mange le même PFK sous toute les latitudes en essayant de vous faire croire que le royaume est votre, le goulag occidental est pareil à toutes les villes nord-américaine, lentement on s'assimile à la culture, on s'intègre comme disait l'autre, on s'intègre pas pour le mieux on gomme la différence et on deviens citoyen zombie. Je pense à l'oncle SAM tout à côté, ils sont gros et ils pensent que tout le monde devrait l'être, au goulag parfois on suce des cailloux pour calmer la faim... J'ai mis a dégeler un contre-filet, je respecte pas le régime du goulag, la dictature végétarienne, le plat de lentilles... Lentement je pense à mort le plus fort et je pèse pas mes mots en essayant de revenir à ce qui me préoccupe le plus mon âme et comment la sauver, c'est toujours SOS, save our souls, je crois qu'on ne peux plus parler d'exil pour certains ils sont nés ici et s'accommodent très bien de ce pauvre bout de pays quand à l'exil intérieur ils s'en tirent en faisant marquer de la bière au dépanneur. Je sais pas si je vous ai déjà parlé du restaurant kolkoz du quartier, tout ceux qui y travaillent sont très convenus dans leurs différences alternatives. Je pense aux dreads qu'ils portent comme des rastafariens jamaicains, vous voyez pas le rapport avec le goulag, moi non plus. Les prolétaires s'en câlissent du goulag ils veulent du beurre sur le pain voilà!  Je pense que le voisin capote ils joue dans sa porte, il a peur de se faire voler son scooter mais oui parfois l'homme du goulag se sent menacé. Mais oui! Mais oui! On mange dans le goulag sinon comment résister au long exil, exil parce que je me sent pas à ma place près de mes semblables... La voisine trouve ça insignifiant ce que j'écris et moi je trouve sa façon de vivre écologique pas forte comme bien des toxicomanes elle est végétalienne ce qui l'empêche pas de faire livrer des repas du restaurant et je doute que ces repas soient naturistes. D'un bord la dope et de l'autre on crache sur la viande. C'est ça aussi le goulag la misère et la faim sans viandes. Ça me tapoche l'écologie on sauveras pas le goulag empoisonné par le Co2 moi je veux bien recycler mais j'attend qu'on recycle mon âme pour qu'elle soit liberté. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Lenghty Berny

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire