lundi 9 mai 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Voilà le beau temps mais attendez un peu pour mettre vos gougounes, en face de chez moi c'est l'éclosion des bourgeons, de jolies petites feuilles, dans la rue les motos qui ronronnent et les voitures la capote baissée. Ils ont ligné le terrain de soccer et les pompiers comme toujours à l'heure du souper vont s'occuper d'un feu de frites. Avez vous sentis un changement avec l'élection des néo-démocrates moi pas tout le monde prépare ses vacances et j'en connais même qui préparent la retraite... C'est le vrai printemps mais ça passe vite, les voyeurs sont assis au terrasses de la rue Saint-Denis, les ours sont sortis et mattent les ourses écourtichés qui défilent sur le trottoir. Un bon cornet de crème glacée molle voilà le signe avant-coureur et moi je garde la fenêtre ouverte même si j'ai vu des mouches. Celles là elles ne nous oublient jamais. C'est très superficiel ce que j'écris aujourd'hui, je préfère me réjouïr que pleurer n'empêche les cent milles chansons de Frida Boccara c'est très beau. Je sort toujours de l'hiver comme si j'avais mené le combat le plus important, nos amis de l'outaouais vont surement sortir la roulotte pour une virée à la campagne. Ici dans la ruelle les petits gars jouent au hockey, le printemps c'est la vie qui se réveille, les cris les rires les chiens qui jappent et l'espoir du plus bel été avec la plus belle fille dans les balançoires. Bientôt aussi la piscine les gars et les filles en speedo, bronzé tanné. La piscine Laurier l'acapulco du plateau!!! Hola amigo!!! Je parlerai pas trop des inondations ça me rend malheureux. Je suis de tout coeur avec ces gens. Ha oui!!! Depuis que je fume plus je réalise comment ça pue un fumeur quand on est dedans on le sent pas. Pour finir je pense à ces malades qui n'ont pas de printemps qui ne voient le soleil que par une fenêtre grillagée, seul dans une solitude innommable oublié de tous et oublié de soi qui n'existent plus pour eux mêmes, seul d'une mort vivante de caveau, de charnier que même un rayon de soleil désespère. Je veux juste dire à ceux là qui peut être me lisent, il y a une fin à tout ça il y a un bonheur possible au XXI siècles. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!!
À la semaine prochaine je l'espère!!!

Leafie Bernie

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