Bonsoir!
Bonjour! J’attends le versement d’une petite somme, j’espère que je suis pas
responsable de l’absence de l’intervenante. Dans deux semaines je participe à l’enregistrement
de l’émission Folie Douce… On va discuter de la nouvelle édition du livre Les fous crient au secours, de sa pertinence
aujourd’hui… Je crois que la mafia est après moi, c’est de la paranoïa. Mardi
soir, je pense tout de même à mon voyage. Je revise mon guide National Geographic
de San Francisco. Y’a des quartiers à ne pas fréquenter la nuit, je suis pas
tellement sorteux le soir. Je vais être prudent. Encore un peu moins de quatre
mois avant de partir… Je vous en aurai causé de ce voyage… Ce soir j’essaye la
poésie comme le funambule sur son fil, le vertige de la douleur m’habite, j’ai
rien pour la transcendée, écoute et vois l’absence de lumière dans mes vers, je
suis seul et cherche à vous dire, y’a pas de permis pour les flâneurs, la nuit
me tue tranquillement et je m’oppose au changement je ne sais pas ce que je
veux dire loin du silence herméneutique, des grands mots, je ne sais pas ce qu’ils
veulent dire… Encore une fois c’est la limite, je m’accroche au virgule c’est
pas la poésie du gouverneur général, attends-moi, attends-moi toi là-bas, je
veux être de retour avant de partir… C’est juste des mots de malade mental
avant la poésie. Une fine fleur m’oublie, le train de la douleur s’écrit en
sanscrit. Rien n’arrive… J’ai la peine de l’esprit, de l’obscur désir de poésie,
les gars croyait écrire n’importe quoi inconscient… J’étais jeune et je ne
savais pas. Toujours à me demander pourquoi, sans grand talent juste quelque
pas. Je me fais des accroire de mauvais poète, de ceux des mauvais mots qu’on
ne glisserait pas dans une lettre. Je scande comme dans les récoltes de coton,
esclave courbé à la tâche… Rien moins que rien, incapable d’être nègre pendant
la récolte, d’un blanc laid au mal de doigts. La foi est partie, je me nourris
de désespoir halieutique parce que ça ne mord pas… Le fish and chips… J’ai
jamais osé pêcher d’autre que vous, c’est moi le poisson, l’appât, le vers tout
à l’envers, sans bon sens… Fidèle je vous dis et je ressens votre
incompréhension devant cette mauvaise versification. J’étale mon ignorance
incapable de lire la portée musicale des mots. Faire mieux, toujours faire mieux
malgré tout, la censure que je m’impose c’est pas de l’audace… Vous y voyez n’importe
quoi, je réussis pas précisément à dire mon senti, je laisse aller, couler… Y’a
pas de génie là- dedans, j’aimerais vous faire comprendre… Un peu de liberté
voilà ce que c’est, je vous aurai donné à la première personne du singulier.
Pas d’interdit pour le poète simplet. J’en suis à la chute, je termine comme à
l’habitude j’ai pas cherché. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore
quelques mots avant de vous quitter pour un prochain je l’espère!!! Au
revoir!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire