mardi 11 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé magasiner, j’en ai profité pour marcher une bonne heure je crois. Il neige et j’ai eu une invitation pour Noël. La ville est toujours agitée, les fêtes approchent, j’ai envie d’arrêter d’écrire parce que ça plait pas à l’ami historien de l’art. Pourtant je fais de mon mieux… J’ai acheté un bouquin avec à la première page un poème de Raoul luoar Yaugud Duguay qui m’a beaucoup touché… Je pense aux règles du français comment je suis souvent dans l’erreur et j’écris quand même… Cet après-midi je suis fatigué, je me sent lourd. J’ai payé mes achats… J’arrive pas à économiser… À partir de maintenant j’ai acheté l’essentiel, je crois qu’en janvier j’arriverai à économiser. Les chiffres ça fait pas de la belle poésie. Un  peu plus de trois mois et je m’envole… Moi je suis pas fait de la chair des grands poètes, le feu qui me brûle est celui de l’homme ordinaire au matin, je m’embrase en essayant de vous embrasser, vous demande pardon pour ces mots de malmenés. C’est tout blanc sans être vierge… Vous savez que je peux rien donner… Lentement le froid me brûle comme un tranchant, un fil d’épée. J’aime la culture mais moins les hommes qui la font, avec eux on cite toujours dans l’erreur… Me suis préparé un café, c’est difficile d’être moins ignare je devrais rester dans le silence… Je veux pas faire la guerre pour me mettre à jour dans l’art. Les types comme moi on appelle ça des ringards… J’arrive pas dans mon écriture à être aussi crû que ces peintures artistiques du même nom. Il neige toujours, je suis d’une grande naïveté pour croire que mes mots sous tendent la poésie. Je « travaille » pourtant, vous aurez tout lu… Les pauvres types comme moi finissent pas à l’académie française… Je devrais reprendre le balai et cesser de me casser la tête avec cette foutu écriture, cette damnée poésie… Juste faire mes huit heures de boulot par jour et revenir chez moi pour m’abrutir devant la télé avant d’aller dormir… J’ai envie de sortir dehors et de crier, aimez-moi! Aimez-moi! Comme un abrutis qui sait pas comment s’y prendre pour vivre. J’ai un peu discuté des voix avec un ami, un thérapeute lui a dit que peut-être il en entendais, moi je crois pas il cherche son discours c’est plutôt de l’ordre de la réflexion. J’ai eu très peur quand j’ai compris qu’en moi ce « discours » ne s’arrêterais pas, le seul moyen que j’avais trouvé c’était de m’abrutir avec de l’alcool, mais je savais plus ce que je faisais, je vous l’ai déjà raconté… Voilà les lampadaires viennent de s’allumer, un peu de lumière sur la ville blanche… Je demande rien à personne, juste de lire cette prose décourageante. J’y serai arrivé encore aujourd’hui. Voilà je termine et j’espère que c’est pas d’une manière trop affligeante. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

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