lundi 10 décembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai installé l’arbre de Noël, lentement l’après-midi passe. Le président français a fait son discours, ça semble pas avoir calmé la grogne… J’essaye de trouver quelque chose à écrire… Le soleil se couche déjà, les journées sont de plus en plus courtes. Souvenir d’un temps où un disque, un record trente trois tours meublait la journée… Y’avait aussi à Radio-Canada l’excellente émission Bouchées Double avec les regrettés Chantal Joli et Jean-François Doré. J’étais jeune ma folie étais légère, j’aimais beaucoup les écouter, ils en ont fait connaitre d’excellent artistes français… J’étais dans la vingtaine encore heureux… Voilà encore de la nostalgie, j’avais pas commencé à courir les hôpitaux à consulter pour cette saloperie de maladie mentale, tout s’est brisé… Quand même aujourd’hui je me rétablis, le temps a passé il ne me reste plus beaucoup de temps. J’ai peur de la mort pourtant ça va mieux… J’ai plus de psychose, plus de dépression alcoolique… Je pense que les enfants vont recevoir le recueil  Spirou bientôt, je vie moins le poids de la solitude, l’angoisse d’être seul et la peur de devenir ce que je ne veux pas… Devenir, voilà un mot exigeant, je suis pas grand-chose, juste un homme qui a vécu… Noël qui arrive déjà dans quelques jours, ceux qui se sont fait des familles sont certainement heureux. Je vous écris ça et je me sens triste pourtant le bonheur est là.  Le jour de l’an où pépère nous bénissait et nous souhaitait du succès dans nos études et dans nos entreprises. J’étais trop jeune pour comprendre… J’en ai pas eu de succès, la seule chose que j’ai réussis c’est d’écrire et encore… J’étais un grand bum… On aimait bien ces chansonniers aux histoires alcoolisées. Quand j’ai commencé à consulter, je me suis intéressé au monde de la psychiatrie à ses icônes, de Nelligan à Camille Claudel, de Claude Gauvreau au Docteur Ferron, sans parler de Lacan Freud et Foucault, Deleuze aussi j’y ai pas compris grand-chose mais ce sont des hommes et des femmes qui créaient. Je peux pas vous écrire sur mon inconscient sinon il ne le serait plus et je deviendrais encore plus fou… J’ai pas de génie, j’aurais bien aimé, j’ai cessé de m’intoxiquer c’est à ça que sers mon écriture… J’ai survécu jusqu’à aujourd’hui, je mène plus une vie de chien. Je pense quand même à ma peur de la psychanalyse. J’en ai pas fait, je consultais en racontant mon désespoir, le psy me prescrivait un antipsychotique et j’allais vivre ma peur dans mon studio accompagné des coquerelles. Les lampadaires viennent d’allumer, j’aurai encore écris quelques mots pour ceux qui veulent savoir avec quoi c’est illustré c’est la statut de Pinel à Paris… L’hôpital Pinel à Montréal voilà un endroit que j’ai heureusement évité. Je suis rendu maintenant à la chute, quelques mots encore pour dire… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer y’en a plus pour long, parfois je termine comme ça. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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