Bonsoir!
Bonjour! Plus que deux nuits avant le jour de l’an. Je sais pas trop quoi vous
raconter. J’ai mal à l’estomac quand j’aurai finis de vous écrire ceci je vais
plonger dans la lecture du guide de San Francisco. Y’a plein d’endroit où je
veux me rendre. Dans le moment je vais y aller avec mon senti. Je dors très
mal, l’estomac me brûle… C’est la nuit de vendredi à samedi chaque bars y va de
son réveillon, il est impossible de dormir sur une table. Y’avait cette
histoire du bonhomme qui buvait au bar de l’hôtel et quand arrivais la
fermeture le staff le ramenais à sa chambre saoul à dormir debout, toute les
nuits étaient pareilles c’était un peu l’hôtel California des Eagles. Les
brûlements d’estomac sont très désagréable, j’en bave. Je vous ramène au goulag
occidental qui cette nuit est désert, une heure quinze avant la fermeture des
bars, les gens se cherchent un endroit pour fumer du cannabis à plus de neuf
mètres d’un édifice… D’ici je vois les psychotiques et leurs souffrances
intérieures pourtant c’est pas assez pour qu’ils arrêtent de fumer… Certains se
croient mystique à la Bob Marley, la ganja est sacrée. Mon lit est tout à côté,
je vous écris je trouve pas le sommeil… La matriarche est à Gatineau chez les
snowbirds, c’est difficile d’écrire dans la douleur… J’ai toujours un bobo
quelque part… À l’ouverture du métro je vais acheter mon titre de transport
pour le mois. Je vais peut-être acheter un roman policier allemand… Vingt-neuf
décembre l’année achève, je vous écris de mon monde intérieur… Mais non je fais
pas d’angine… La dernière fois que je suis allé à l’hôpital pour ça on m’a
couché sur une civière et branché sur une machine après un moment ils ont vu
que ce n’étais pas ça. Je deviens vieux, je bois pas mon café il est pas bon,
pourtant je considère que j’ai mangé sainement au souper. Je fais mes
salutations à la super-maman je crois qu’elle est une nouvelle lectrice… Les « vrais »
écrivains aiment pas la proximité des lecteurs sur le web, moi c’est ce qui me
fascine. J’essais d’amener ma couleur, mes émotions mes sentiments, mettre un
peu de vécu dans la machine. De l’émotion aussi, le monde en manque. Pourquoi je
me servirais pas de ça, de cette machine pour y transposer mon senti… Mon mal d’estomac
semble s’en aller… J’ai regardé en rafale les émissions « avec ou sans
cash » j’ai hâte de partir, trois mois encore, je suis pas tellement dans
mon moment présent. Je suis presque rendu à la chute, à l’épilogue, je vendrai
pas de livre ma « littérature » je vous la donne ici… Aujourd’hui
dans La Presse+ ce sont les chroniques
voyage, j’adore!. Quelques mots encore je suis partout sauf ici. C’est terminé,
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère et je souhaite vous revoir,
les commentaires sont bienvenus la machine sert à ça!!! À la prochaine!!!
Bernard
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