Bonsoir !
Bonjour ! Ce soir ça va pas très bien, j’ai le vertige la tête me tourne
peut-être à cause du monologue que j’ai écris aujourd’hui… Je dors très mal, me
questionne sur ces écritures… Cet après-midi j’ai essayé de manger une pomme
mais je l’ai régurgité. Je pensais à quelques ateliers d’écriture où j’ai
participé, je finissait toujours par me faire voler mes textes… Y’a ce cours de
français discours poétique auquel j’ai participé y’a longtemps, une jeune fille
m’a demandé où je prenais mon inspiration, dans ma vie que je lui ai répondu,
dans ma vie… Je suis certain d’avoir écrit ça ailleurs … Ce soir le parc est
pas éclairé, le voisin bavard du dessus se promène sur la passerelle… Je sais
pas ce que deviens le poète José Acquelin, il a mon âge… C’est un poète
universitaire… Ai regardé le porte parole du Refuge des jeunes, je sais pas
pourquoi je l’aime pas ce gars là peut-être parce que nos chemins se sont
croisés y’a un peu plus de trente ans rue Saint-Denis… Il commence à être un
peu vieux pour aider les jeunes hommes de toute façon je crois pas que ce sois
encore son public. Moi je sais bien que maintenant je suis un bonhomme et j’essaye
à ma façon d’aider en santé mentale… Je reste triste au bout des mots, j’écris
parce que je veux plus retourner là où j’étais dans la junk. Je suis pas
toujours intéressant je coure après le temps… À l’hôpital on me conseillait le
refuge je suis jamais allé j’avais trop peur paranoïaque un peu comme l’écrivain
malheureusement décédé ami du porte parole… Je pense à ceux qui sont partis y’en
a plusieurs heureusement on peut les lire l’œuvre survis… Y’a un slammeur qui
est devenus le poète de sa génération je le trouve très bon lui aussi je l’ai
croisé… Je veux pas vous conter des histoires de gars chaud, je ne bois plus, j’essaye
encore la poésie
D’emmanchure
en amanchure
Au bas du
mur
On me
croyait pur
C’était l’enflure
Lacrymale les
sanglots
D’un matin
pas beau
Voilà c’est
juste un petit poème pas trop travaillé. Je sais pas où j’irai malmené… Aujourd’hui
je préfère la vie à la nuit, la lumière à la noirceur, de pauvre vers d’hiver…
À l’époque où j’étais dehors j’étais toujours entouré d’artistes et je pensait
pas à « travailler » mon « œuvre ». Les autres créaient moi
j’écoutais je regardais… Maintenant j’écris je sais pas ce que ça vous dis
comme produit. C’est l’ennuis… Quelques mots encore avec un avion qui survole
Montréal, l’impatience de recevoir le vaccin et qu’on ouvre les frontières pour
partir loin un moment… C’est terminé pour ce soir j’en ai assez écris, la
conclusion est toujours difficile, souvenir d’un gars en costume qui portais un
masque et qui m’avais quêté une cigarette je sais pas ce qu’il cachait. Voilà
comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère
!!!
Bernard