lundi 30 novembre 2020

Spanglish

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir ça va pas très bien, j’ai le vertige la tête me tourne peut-être à cause du monologue que j’ai écris aujourd’hui… Je dors très mal, me questionne sur ces écritures… Cet après-midi j’ai essayé de manger une pomme mais je l’ai régurgité. Je pensais à quelques ateliers d’écriture où j’ai participé, je finissait toujours par me faire voler mes textes… Y’a ce cours de français discours poétique auquel j’ai participé y’a longtemps, une jeune fille m’a demandé où je prenais mon inspiration, dans ma vie que je lui ai répondu, dans ma vie… Je suis certain d’avoir écrit ça ailleurs … Ce soir le parc est pas éclairé, le voisin bavard du dessus se promène sur la passerelle… Je sais pas ce que deviens le poète José Acquelin, il a mon âge… C’est un poète universitaire… Ai regardé le porte parole du Refuge des jeunes, je sais pas pourquoi je l’aime pas ce gars là peut-être parce que nos chemins se sont croisés y’a un peu plus de trente ans rue Saint-Denis… Il commence à être un peu vieux pour aider les jeunes hommes de toute façon je crois pas que ce sois encore son public. Moi je sais bien que maintenant je suis un bonhomme et j’essaye à ma façon d’aider en santé mentale… Je reste triste au bout des mots, j’écris parce que je veux plus retourner là où j’étais dans la junk. Je suis pas toujours intéressant je coure après le temps… À l’hôpital on me conseillait le refuge je suis jamais allé j’avais trop peur paranoïaque un peu comme l’écrivain malheureusement décédé ami du porte parole… Je pense à ceux qui sont partis y’en a plusieurs heureusement on peut les lire l’œuvre survis… Y’a un slammeur qui est devenus le poète de sa génération je le trouve très bon lui aussi je l’ai croisé… Je veux pas vous conter des histoires de gars chaud, je ne bois plus, j’essaye encore la poésie

 

D’emmanchure en amanchure

Au bas du mur

On me croyait pur

C’était l’enflure

Lacrymale les sanglots

D’un matin pas beau

 

Voilà c’est juste un petit poème pas trop travaillé. Je sais pas où j’irai malmené… Aujourd’hui je préfère la vie à la nuit, la lumière à la noirceur, de pauvre vers d’hiver… À l’époque où j’étais dehors j’étais toujours entouré d’artistes et je pensait pas à « travailler » mon « œuvre ». Les autres créaient moi j’écoutais je regardais… Maintenant j’écris je sais pas ce que ça vous dis comme produit. C’est l’ennuis… Quelques mots encore avec un avion qui survole Montréal, l’impatience de recevoir le vaccin et qu’on ouvre les frontières pour partir loin un moment… C’est terminé pour ce soir j’en ai assez écris, la conclusion est toujours difficile, souvenir d’un gars en costume qui portais un masque et qui m’avais quêté une cigarette je sais pas ce qu’il cachait. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

 


dimanche 29 novembre 2020

Crèmage


 

Bonsoir! Bonjour ! Toute mes excuses à ma lectrice privilégiée parfois je pète les plombs. Viens de regarder un match de football, j’ai commandé un chandail aux couleurs, le bleu, des Rams de Los Angeles. Je suis tellement paranoïaque je crois que le coach veut pas que je le porte, ça prend du temps avant de le recevoir… J’ai fermé la télé, ouvert la fenêtre… Ce matin j’ai regardé la grande librairie c’était très intéressant ils discutaient de poésie et de littérature, la peur qu’on doit avoir quand on écrit de tomber dans le narcissisme égocentrique… Je comprends qu’il faut creuser comme si c’était un puit et offrir au lecteur ce qui en sort… Le grand auteur Charles Juliet nous expliquait pourquoi il fallait tenir un journal ça fait des dizaines d’années qu’il le fait… Je vois pas pourquoi mon journal du confinement sur un blog ça serait plus mal… Au départ je crois toujours que j’y arriverai jamais… La voix musicale de l’écriture je la trouve plus, je vous laisse entrer chez moi comme ce parfum de friture … Monsieur Juliet a lu un de ses poèmes pour moi c’est un grand moment de télévision il y avait de la beauté dans ses vers. Je pense aux épreuves qu’ont vécu, que vivent les français… Je ne dirai rien c’est quand même le pays de la liberté francophone… Je retourne à mon monde intérieur vous allez rire mais je trouve de la joie à écrire, je suis peut-être superficiel ce soir mais j’ai toujours admiré les hommes de lettres… Ce dimanche j’ai trouvé le temps de lire c’est important, avant de voyager concrètement j’ai voyagé dans les livres… Demain matin j’ai une réunion virtuelle du groupe d’entraide et cette semaine je prépare la formation que je donne avec un collègue jeudi. J’ai quand même un peu de sérénité… Je sais pas si c’est une bonne idée d’écrire avec humilité la tentation c’est toujours l’emphase disait un copain… Je sais pas trop, je sais pas quoi ci ce sont des voix qui disaient Hache succinctement dans une émission de radio littéraire. Mais c’est déjà vieux tout ça je me répète et je radote… J’y vais encore avec les tripes autant que faire se peut, je m’arrache le senti avec une grande difficulté à nommer… Pourtant il s’agis toujours de rétablissement je veux pas être le grand poète fou j’ai pas ce talent. Lentement on arrive en décembre, je pense au lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord c’est son anniversaire bientôt… Pour écrire pas besoin de grand-chose un crayon du papier on peut-être plus moderne avec un ordi mais c’est la même chose… J’aime bien savoir que vous me lisez, n’hésitez pas à m’écrire … Voilà! J’en suis presque à la conclusion de celui-là, c’est toujours très difficile de terminer, j’espère que ça vous plait, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est un court épilogue, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!aHHHHHhhh

Bernard

samedi 28 novembre 2020

Fêtes

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis un peu ai rêvé que je marchais et que je me faisait dépasser par Gilles Duceppe qui lui se faisait engueuler par un électeur impatient… J’ai finalement reçu ma bouilloire c’est rien qui vous décris mes sentiments mes émotions. Je fait tout en mon pouvoir pour éviter l’hospitalisation certains disent que la prochaine vague seras celle de la santé mentale, je crois pas on auras pas des centaines de milliers de psychotiques c’est certain qu’il vas y avoir quelques personnes de désemparé mais le commun des mortels va trouver le moyen de résister… Faut laisser la place à l’expression aux pleurs, téléphoner à ses proches où à une ligne d’aide et ne surtout pas s’automédicamenter avec de l’alcool… J’essais d’être simple je part de mon expérience, ne jamais oublier qu’une bonne marche dehors peut parfois être efficace, je dis parfois parce que des fois quand on a un suivis médical ça s’avère important de consulter et de faire ajuster sa médication… De grâce si vous vous sentez bien n’arrêtez pas votre traitement… Je sais pour certains c’est difficile on aimerais bien être dans un état « normal » mais y’a pas de mal à se soigner… Si quelqu’un de bienveillant vous conseille de consulter faites le ça va vous éviter de gros ennuis. Je sais l’urgence de l’hôpital en santé mentale c’est long et ça ne répond pas toujours aux attentes mais vous pouvez consulter un centre de crise de votre région… Parfois avec les fêtes, l’avent, on deviens mélancolique la saison s’y prête bien, y’a plusieurs personnes qui souffrent de solitude mais pourquoi ne pas essayer d’entrer en contact avec des proches renouer connaissances. J’en profite pour dire merci à tous ceux qui m’entourent, la matriarche, les snowbirds, mon lecteur de Deux-Montagnes et son épouse, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce tout mes neveux et nièces qui me lisent et tout ceux et celles avec qui j’entre en contact avec ce blog. Je me rétablis mon vécu à déjà été lourd, la solitude pesante mais ça va mieux… Je me suis relevé de ces longues années de dérive mélancolique, neurasthénique c’est bien… La solitude c’est aussi le manque de spiritualité quelques choses que j’ai de la difficulté à expliquer mais qui m’aide vraiment … Noël c’est beaucoup ça une fête de la spiritualité peut importe en qui où quoi vous croyez. Samedi et bientôt c’est décembre, j’ai hâte que tout le monde se rétablisse de la Covid-19… Voilà je me suis inspiré de l’air du temps, je crois pas beaucoup au magasinage j’en ai jamais fait, j’aime bien acheter en ligne… J’ai jamais passé Noël loin de chez moi, je pense à tout ces chers qui sont partis j’espère qu’une prière leurs fait plaisir. Bon ! Je termine en pensant au bonheur quelques mots encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao.

Bernard


Toujours

 

Bonjour ! Bonsoir !  J’ai changé mon heure de rédaction il est treize heure quarante deux. Je devrais recevoir ma nouvelle bouilloire aujourd’hui pour le chandail on m’a envoyé qu’à cause de la pandémie ce serait plus long… Aujourd’hui j’ai pas à sortir c’est encore mon journal de confinement comme ils prévoient que tout le monde serait vacciné en septembre deux mille vingt et un ça risque de durer… J’ai dormis un peu ça fait moins mal, la solitude la nuit est plus tolérable…. La  neige est toute fondue il fait doux. C’est le week-end, je retourne dans mon sentis mon monde intérieure y’a pas des centaines de mots pour désigner le mal émotif, je vous enverrais bien la douleur pour que vous puissiez constater mais l’âme cette saudite âme est insaisissable…   Vous pouvez pas avoir mal pour moi juste avoir un peu d’empathie. Je sais pas pourquoi je me plaint quand je pense au très cher ami qui souffre le martyr de la sclérose en plaque,,, J’aimerais bien qu’un miracle se produise et qu’un jour il laisse sa chaise à l’oratoire Saint-Joseph mais il semble que ce ne sois plus de notre temps que le frère André ne fait plus de miracle, on laisse tout à la science qui est souvent bien impuissante… Je suis quand même content qu’on est trouvé un vaccin contre la Covid-19 bientôt je vais pouvoir recommencer à voyager, j’aimerais beaucoup aller marcher dans les Pyrénées passé la nuit dans un refuge en altitude pour récupéré du dénivelé… Encore au moins un an pour partir en sécurité… Je rêve encore, ce matin c’est l’espace voyage dans LaPresse+ je me gave de tout ce qui est départ, lis les chroniques sur les avions… Je cherche quelqu’un qui partirais avec moi si jamais ça vous dis n’hésitez pas à me contacter on pourrais planifier ça ensemble. La France m’obsède mais elle est bien violente ces jours ci la France de toute façon on peux pas y aller. Je sais pas comment ils vont nous recevoir quand tout seras redevenus « normal », mais oui décembre arrive déjà je pense à ma pension bientôt, j’espère que je vais pouvoir en profiter et pas crever tout de suite… Je suis tranquille c’est le week-end je prépare la formation du centre d’apprentissage santé et rétablissement que mercredi prochain, deux rencontres encore parfois la paranoïa me dis que tout ce monde là est là pour m’observer, et après ! Bon! Quelques mots encore partez pas tout de suite, j’essais de respirer par le nez et me calmer, je sais pas si ce texte est très différent des précédents… Je pense au temps gris du Royaume Unis et du nord de la France, l’ami kabyle rencontré dans le train de retour de Lille, il étais sympathique, pas le train l’ami ! Voilà! La conclusion je veux au moins que ce sois un peu décent, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 


jeudi 26 novembre 2020

Errant

 

Bonsoir ! Bonjour ! La nuit est là, je ne sais qu’écrire, quoi écrire ? Le vingt et unième siècle protège pas ses fous. J’aimerais voir comment on traite la maladie mentale chez les voisins américains je crois qu’on se sert beaucoup des programmes en douze étapes… Je sais pas où je vais… Demain j’ai un atelier de création. C’est toujours mon journal du confinement, je tiens pas à décompenser à devenir psychotique… Aujourd’hui dans la formation du centre d’apprentissage santé et rétablissement on a laissé les gens s’exprimer c’étais bien, j’ai fait de mon mieux c’est quand même du travail… Le mois de novembre se termine, je sais pas si il y a beaucoup de gens qui vont faire des achats de Noël. Je pense à mon adolescence à la vieille de Noël je partageais la chambre avec mon lecteur maintenant technicien à la Rolls-Royce j’arrivais pas à dormir c’est beaucoup plus tard que j’ai appris que les cadeaux c’est pas important, j’étais un enfant gâté… Je pense toujours à ces albums de bandes dessinées à ces romans graphique j’adorais ça… Je lisais même ceux de la fratrie beaucoup plus jeune que moi, de gros défaut j’ai de gros défaut que j’essais de corriger… J’écris comme ça le soir comme si je vous avais devant moi a lire, vous me suivez mot à mot… Bientôt le vaccin pour la Covid-19 je sais pas quand on va pouvoir recommencer à voyager aussitôt que c’est possible je retourne à Paris, je crois qu’ils vont être content de me voir… Mon lecteur de Deux-Montagnes  pourras malheureusement pas partir cet hiver trop de quarantaine… J’attend du courrier, je me suis acheté un chandail de coach de le Ligue Nationale de Football, un beau bleu des Chargers de Los Angeles… Chez le patriarche j’aimais bien chauffer le poêle à bois… Ce soir c’est tranquille dans l’édifice les gens écoutent pas la télé elle leur parle trop personnellement du moins c’est ce qu’ils croient je me souviens j’étais comme ça … Encore deux formations et c’est terminer y’a des gens qui auraient préféré que ce soit plus structuré mais ils doivent trouver en eux les fondements de la stigmatisation et pourquoi c’est pas bon, c’est difficile à corriger, à en prendre conscience même c’est pas le temps de dire qu’ils fassent comme moi et tout va bien aller faut respecter la différence … Je sais pas si je suis déjà dans mes vieux jours. Ce soir j’ai abandonné mon monde intérieur, je suis pas trop désemparé, je sais que tant que je suis solitaire chez moi il ne peux rien m’arriver… Y’a un parfum de grillade, il pleut… Je sais pas si je vous ai déjà parlé de la rue Mouffetard a Paris c’est là que je veux aller un bon moment quand les choses seront rétablis … Voilà !!! Je termine comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  Abandonnez pas tout de suite !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard


mercredi 25 novembre 2020

Cloche

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense aux cloches de Noël, à l’église de Normandin la première église dont je me souviens pépère était bedeau je crois, il habitait une petite maison en face de l’église avec la matriarche on avait pris l’autobus à partir de Dolbeau papa était dans le bois. Souvenir aussi des cousines et des cousins à Roberval, j’ai fait ma vie en banlieue et à Montréal dans le temps des fêtes à l’époque y’avait beaucoup de monde sur Sainte-Catherine un copain me laissait dans sa voiture stationnée en double pendant qu’il allait dans les grands magasins acheté un cadeau à sa femme… Le parc en face est toujours tout blanc ça été long avant que je m’invente une vie à la maison paternelle le patriarche nous parlait souvent du temps où il travaillait dans le bois ça rendait mon expérience à la shop moins valable j’étais malheureux… Mêlé j’étais tellement mêlé ma génération a grandis sans trop savoir comment faire en ville… Sans métier j’étais juste un journalier qui pensait pas avoir les moyens de bâtir une famille… Je lisais le petit livre rouge de Mao que dans ma culpabilité j’ai vite brûlé… Seul j’ai longtemps été seul à Noël comment vous dire que j’ai passé plusieurs années avec une femme que j’aimais pas sans être Don Juan j’ai changé souvent… Je vous écris ça et je suis ému, on parle souvent de la famille et des fêtes j’embrasse tout le monde à l’avance… Cette année Covid-19 oblige y’a pas de guignolé des médias, je suis triste quand je pense à tout ça à tout ceux qui comme moi on pas su se faire une vie… La nouvelle année arrive et son lot de bonnes résolutions… J’écoutais une interview d’une autrice à la radio elle disait qu’un écrivain une écrivaine tourne toujours autour de deux ou trois thèmes je crois qu’elle a raison… À la fin comme ça que faire d’autre qu’écrire, je marquerai pas mon temps humblement… Mais non ! C’est pas si mal ma vie maintenant j’ai encore souvenir de ce gars qui s’attendait de vivre dans un château, il m’avait avoué être incapable de vivre une journée sans avoir cinq dollars dans ses poches, il souffrait beaucoup, il est disparus… Dans le parc l’éclairage du terrain de basket est fermé, je vous illustre ça avec une photo d’hier, Je pense aussi au Noël dans Villeray chez mon parrain de baptême c’étais bien avec tante Gisèle. La chanson de Beau Dommage va être malmené cette année les vacances scolaires vont être différentes… Ces jours ci malgré tout je crois être à la bonne place. Bon ! Quelques mots encore confus à cause de la pandémie… Et on rêve à ce que n’a jamais été Noël une fête païenne, c’est plutôt le petit Jésus je me plait bien maintenant à y croire… Juste une petite prière. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 

 

 


mardi 24 novembre 2020

Cantique

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis et j’ai rêvé cet après-midi, j’étais sur la main, la rue Saint-Laurent dans le temps, devant un bar où la musique jouait au deuxième étage, on parlait de moi comme d’un écrivain, j’étais en moto grosses cylindrées. Un jeune garçon en planche à roulette s’est accroché derrière la moto je me suis arrêté pour le faire déguerpir… C’est tout ce dont je me rappelle n’oubliez pas c’est un rêve ça ressemblait aux années cinquante… Je vous illustre ça avec la photo d’une boîte dans le quartier chaud d’aujourd’hui. Je peux pas vraiment fouiller mon état intérieur plus profond que le rêve, quand je me suis réveillé j’étais mal j’étais triste… C’est pas vraiment le moment de s’amuser bientôt le vaccin, j’espère que ce seras efficace… J’ai pris une photo du parc sous la neige cette semaine il devrait en tomber plus, ce soir j’ai mangé un sandwich bacon et viande fumée, ça sent le gras pourtant j’ai lavé la vaisselle avec ça je suis tellement loin de mon monde intérieur, du gouffre dans lequel je plonge quand je veux vraiment écrire… Je réfléchissais à ceux qui me veulent du mal, j’ai jamais réussis à faire les choses tranquillement sans me faire haïr… Partout y’a des empêcheurs qui ne vivent que de ressentiment… Je vais l’arracher cette boule d’émotion et la découper pour en faire un tartare d’illusion, l’âme a une histoire je ne savais pas, j’ai toujours cru qu’elle était présente depuis la nuit des temps, depuis que l’homme est homme… Ce qui définis la mienne c’est le malaise et le malheur. Je cherche toujours à m’élever mais je tombe dans la paranoïa et la schizophrénie, le fond j’y met le pied mais c’est toujours long avant de remonter ça prend du souffle. Quand j’essaye de nommer j’ai toujours en tête les mots pour le dire de Marie Cardinal. Je pourrai jamais faire mieux je ne peux qu’évoquer ce sentiment d’abus vécu dans mon enfance ça a jamais été clair parfois je crois que ce n’est qu’illusion… Je m’excuse c’est pas le temps de vous parler de ça, les fêtes c’est la lumière la renaissance quelques jours encore… Ça puait, j’ai pris une douche et je me suis parfumé… Cette semaine l’écrivain Cristian Mistral est décédé c’est un autre avec la regretté Josée Yvon pour qui il fallait tout dire, Mistral m’a accompagné dans les années quatre vingt dans mon monde d’alcoolique, je l’ai lu bien lu me souviens dans une hospitalisation je l’avais vus jouer au pool à la télévision je crois qu’il étais avec Bigras… L’infirmière m’avait conseillé de lui écrire ce que j’ai fait un peu plus tard pour me faire répondre qu’il ne lisait pas en période d’écriture ça l’influençait trop… Toujours le souvenir de mes virées je cherchais quelqu’un à qui parler dans les bars on discute pas. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


lundi 23 novembre 2020

Forte

 

Bonsoir ! Bonjour ! La neige, je sais pas si y’en a tombé assez pour skier ? Ça dois pas être confortable pour les campeurs de la rue Notre-Dame, je sais pas si y’en a qui sont allé prendre une douche à l’hôtel Gamelin où au moins y passés une nuit… Ça dois pas être terrible pour faire la manche y’a personne dehors… Métro Papineau y’a une toilette publique c’est pratique… Je pense à tous ces jeunes hommes qui sont dehors qui n’arrivent pas à étudier… Tiens on m’a dit que pas loin de chez la super-maman à Cantley y’avait des pistes de ski, j’espère qu’elle va en profiter. En ce moment c’est Sainte-Nuit que j’entends… Y’a un parfum d’après-rasage c’est agréable… Mon blog commence a faire « old school »,  de ce temps là j’attends du courrier il arrive pas, c’est pas grave même si la poste ça a toujours été important pour moi mais vous le savez… Encore neuf mois et si je tombe pas malade et ne décède pas j’aurai droit à ma pension de retraite du Fédéral, je vais officiellement être un vrai petit vieux… C’est important que je garde mon logis… J’aime bien regarder les actualités, le journal de TV5, ça me rappelle des endroits où je suis allé. Je pense à la triste routine de ceux qui rentrent du boulot s’assoient avec une bière et regardent la télé en déprimant Voilà une toune de Springsteen, fifty seven channels and nothin on https://www.youtube.com/watch?v=tm9gSrOy0-4 . C’est un peu ça la télé, je pense à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes qui ne la regarde plus… C’est un peu l’avantage des réseaux sociaux on peux produire des choses et communiquer… Pourtant la machine peut aussi être déprimante c’est l’écran des insomniaques. Moi à part ce que j’écris et mes photos je partage pas grand-chose… Avec la neige et l’éclairage en face le parc est tout blanc c’est clair… Vous êtes toujours sur mon journal du confinement, ma bouilloire est brisée pour le moment je fais bouillir de l’eau sur le rond, encore des insignifiances, je retourne dans mon monde intérieur c’est tellement difficile de trouver les mots justes qui disent l’éternelle douleur émotive et sentimentale, je pense à l’Arrache-cœur de Boris Vian, plus qu’une blessure un rejet comme si j’avais été greffé… Je sais pas comment ils font ceux qui sont heureux en permanence ils cachent des choses? Personne n’est jamais revenus pour nous dire la douleur de mourir à coups de poignard, j’ai peur de la mort ce soir. Mon discours change… Non! Je me dénigrerai pas, le soir je suis d’une drôle d’humeur. Je crois qu’il y en a beaucoup qui souffrent de ne pouvoir se rendre dans leurs bistro préféré… Parfois en marchant on remarque des cannettes de bière vides, c’est de l’artificiel, je pense aux Paradis Artificiels de Baudelaire… Je termine c’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 


dimanche 22 novembre 2020

Vrai

 

Bonsoir ! Bonjour ! Première bordée de neige beau temps pour chercher ce que j’ai en moi ce que je pourrais vous raconter, semble qu’un vrai écrivain ça commence pas par son journal. Je sais pas pourquoi je pourrais pas vous raconter mon confinement, aujourd’hui je l’ai passé devant la télé rien de bien enrichissant émotivement. Je me souviens y’a longtemps le week-end j’allais écouter la télé chez le patriarche, du sport parfois de la boxe… Mais j’ai toujours eu de la difficulté à parler avec le patriarche. Ce soir j’ai ouvert la fenêtre je vous écris même si j’ai envie de tout abandonner… Lentement je me calme en pensant à une lectrice qui m’appuie dans ma démarche « littéraire ». C’est tout blanc ça rappelle dans quel pays on vie… Quand je vois des publicités de motoneige je pense aux nombreux accidents qui arrivent avec ces machines, ceux qui risquent leurs vies sur la glace trop mince, je suis quand même certain qu’il est trop tôt… J’aimerais beaucoup avoir le vocabulaire pour vous nommer mes émotions, ma tristesse mon vide intérieur qui me pique comme un poignard, la douleur intrinsèque… Aujourd’hui y’a pas eu l’émission la grande librairie, à la radio un écrivain racontait qu’il aimait pas les narcissiques égocentriques, tout tourne vers moi… J’essayais de me souvenir d’une époque il y a longtemps où j’étais bien ça a pas duré comme si j’y avais pas droit… La maladie a commencé avec l’angoisse la peur de la mort, la folie… Je me vois en hiver à moins vingt sur le bord de l’autoroute à attendre qu’une voiture arrête… J’ai toujours eu peur de l’étranger… Ce soir je suis désemparé, j’essais d’être persévérant même si écrire ça me rapporte qu’un soulagement temporaire. La neige assourdis le bruit, c’est comme un tapis… Tout à coup je suis bien il fait frais, y’a longtemps que j’ai pas été victime de mon syndrome de l’envahisseur personne n’entre chez moi quand je suis pas là… Je vivrai toujours comme un écarté sentimental au bout des derniers espoirs de la foi qui reste… Cette semaine j’ai encore plusieurs rencontres Zoom malheureusement le temps passe trop vite, je vais donner une autre fois une co-construction sur la stigmatisation… Je pense à l’ami qui est disparus décédé, il avait passé beaucoup de temps à l’hôpital Pinel, lui disait que c’était une prison, il était très intelligent mais la maladie mentale lui avais pas laissé de chance… Ce soir j’étais pas certain que j’allais réussir à vous écrire mais rendus ici j’éprouve une certaine satisfaction… Cette semaine avec mon collègue je vais réviser la formation. Je sais pas pourquoi je pense à Montréal-Nord un quartier chaud que j’ai habité dans mon enfance, je crois que je vais vous laisser là-dessus que ce seras l’épilogue la conclusion… Je vais un peu vite en affaire quelques mots encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


samedi 21 novembre 2020

Graphie


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je me questionne sur ma façon d’écrire, l’idée que je peux blesser des gens avec mes fautes de conjugaison. Dans ces moments-là je pense abandonner, comment dire ses émotions si on ne maitrise pas sa langue… L’ami m’a conseillé d’acheter un Bescherelle mais il irait du tirage, ce serait beaucoup moins qu’un texte par soir et l’émotion ça s’écrit ça se vie dans le moment… Ça m’emmène vers le silence y’a ces blessures, cette douleur… Encore une fois mon écriture est indiscrète et manque de respect. Je vais essayer de vous emmener ailleurs pour vous distraire… Ce soir j’ai bien mangé côtelette de porc, carotte, pomme de terre, chou-fleur et brocoli pour terminer au dessert avec un mille-feuilles… Je suis présentement dans la lecture de la quatrième partie d’un roman de Ken Follett, Une colonne de feu, pas très bon selon moi remplis d’anachronismes , chez les nobles on sert les repas comme dans une famille de banlieue du vingtième siècle ça colle pas mais c’est quand même plus érudit que ma petite personne… Je le terminerai  tout ce travail, presque un millier de pages, mérite qu’on les lise… Vous vous ne trompez pas c’est toujours mon journal du confinement. Je reste chez moi je veux pas être infecté… Ce que j’écris ce soir c’est pas très intéressant dites vous que c’est virtuel. J’ai mal d’avoir écrit ce qui précède c’est toujours trop personnel… Toujours la littérature, je veux m’arracher le cœur en pensant que ce serait meilleure lecture, ça mène à rien j’ai l’âme douloureuse, je me planterais un poignard dans l’estomac j’en suis là avec l’estime de moi… Pauvre type si je créais vraiment je vous dirais que c’est pas moi, que c’est de l’invention, de l’imagination voèyons! Voèyons! Je travaille pas assez je serai jamais écrivain, juste un scribouillard pourtant je devrais vous laisser me qualifier, quand je vais pas bien c’est ça que ça donne… Je vais terminer sur un autre ton, demain dimanche le matin à la télé y’a la grande librairie, j’aime beaucoup cette émission parfois je lis ce qu’ils conseillent ça m’aide un peu à écrire, je sais pas où je l’ai pris cette idée d’écriture, c’est comme l’argent si j’avais eu à en avoir beaucoup y’a longtemps que ce serait fait pourtant… Écrire c’est comme le père Noël ça existe pas mais on y crois pareil, je pense que c’est mon plus gros défaut… Il fait noir dans le parc, y’a que le terrain de basket éclairé demain y’auras de la neige. Semble qu’il y a maintenant plus de vols pour l’étranger. Je vais attendre le vaccin et je partirai. J’ai lu qu’il y avait une assurance qui couvrais la covid-19 mais il faut s’isoler quatorze jours au retour… Ils font brailler les gens avec la solitude à Noël, j’ai pas envie d’aller infecter la matriarche. Je termine là-dessus comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

vendredi 20 novembre 2020

Par exemple

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis un peu pris une douche et me voilà près à vous écrire, ça fait du bien… J’écoute les mots qui me viennent c’est pas toujours joli… J’ai hâte que la covid-19 sois de l’histoire ancienne, je me suis arrangé pour qu’une assemblée générale sois sur zoom. Je reste confiné toujours plus, j’essais de faire un effort… Hier pendant une intervention dans l’atelier monologue quelqu’un s’est mis à crier ça m’a grandement dérangé, la médiatrice m’a rassuré… Je crois pas devoir sortir demain, je me prépare un café je suis incapable d’écrire l’histoire que vous voulez entendre… Je savais pas que ça se faisait encore cruisez dans sa voiture les fenêtres baissées et la musique dans le plafond… Ces temps ci je vous le mentionne à tout les jours pour pas qu’il y ais de confusion c’est mon journal du confinement, si ça peut vous aider à rester chez vous ce seras ça… Souvenir de l’adolescence où voulant réparer de l’électronique je brisais tout vraiment pas de talent pour ça… J’avais eu un des premiers magnétophones à cassette, un Philips ça pas été long que je l’ai brisé je m’en servais comme amplificateur de guitare… C’était toujours différent chez les copains parfois j’empruntais un disque trente trois tours pour l’écouter. L’ami semblait avoir tout ce qu’il y avait d’intéressant dans le catalogue Distribution aux consommateurs, de nos jours c’est internet et une carte de crédit… J’étais un enfant perturbé je sais pas pourquoi, autiste peut-être ? Toujours le souvenir de ces vagues dans ma vie la dernière où tout s’est brisé. Je sais pas pourquoi la médiatrice culturelle semble me mettre de côté pourtant hier à l’atelier quelqu’un a dis Bernard c’est le meilleur faut pas que je m’enfle la tête avec ça … Je vais essayer un peu plus tard de rédiger un texte sur le personnage que j’ai choisis, c’est pas facile pour écrire je n’accepte que les contraintes que je m’impose quand ça viens d’ailleurs je perçois ça comme un carcan mais c’est un bel exercice … Y’a pas d’âge pour commencer à écrire… Parfois j’ai envie de tout sacrer ça la pour faire je ne sais quoi… Je me souviens y’a quelques années j’avais raté quelques ateliers j’étais partis en voyage on m’avait accepté comme ça c’est pas rien.. Je crois que mon affaire c’est craft comme on dis en anglais de l’artisanat… C’est la soirée de vendredi les buveurs doivent trouver ça difficile de rester à la maison… La météo annonce cinq centimètres de neige pour dimanche ça me rappelle tout le plaisir que j’avais à faire du ski de fond… Je sais pas si le praticien ressource à la retraite me lis toujours je le salut… Voilà! C’est presque terminé pour ce soir, je me sent moins épave, c’est rien de grandiose juste une petite prose comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! On va essayer de rester en santé pour vous en écrire d’autre. À la prochaine!

Bernard


étoile

 

Bonsoir ! Bonjour !  C’est la nuit je suis réveillé plutôt que de me questionner sur ces agaçantes insomnie je vous écris, déjà la lumière de l’écran me réveille… J’ai beaucoup de difficulté à garder le rythme. Cet après midi j’ai un atelier création monologue c’est grâce à eux et è la directrice du Théâtre du Nouveau Monde que je peut dire hésitant que je suis un auteur, c’est pas rien… Je continus d’écrire pour m’affirmer me rétablir… Hier j’écoutais un écrivain dire qu’il était toujours étonné de voir ce que vingt six lettres  peuvent faire, j’ai encore beaucoup à écrire si je veux y arriver, parfois je me sent disqualifier parce que j’ai pas fait de prison. Souvenir d’atelier d’écriture de la Fédération des loisirs littéraire du Québec. Je voyais bien que je réussissais à toucher c’est y’a longtemps… Au fil des années j’ai écris, je sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral qu’on ne vois plus il a du faire une grosse bévue, je le voyais dans l’écran distordue de la télévision de la salle commune de l’aile psychiatrique. J’aurais aimé lui parler une infirmière m’a conseillé de lui écrire je l’ai jamais fait, je crois que c’est un type violent mais faut pas enlever de la valeur à son œuvre… Je suis déjà vieux je crois pas qu’il y ais beaucoup de carrière littéraire qui ont vu le jour en psychiatrie, les psychiatres nous soignent et nous gardent dans des activités humble pour nous rappeler que c’est eux qui écrivent… Je connais des gens qui ont cessé de se faire soigner quand leur psychiatre a pris sa retraite quand à moi y’a des années que je ne consulte plus, la médecine familiale faisant toujours bon office… Et y’a toujours l’éternel Émile qu’on ne peut éviter c’est l’hôpital pas une classe de lettres… Je vois les gars à l’institut abrutis par les médicaments quelques un vont mourir avec le désir d’être poète, moi je me sent toujours envahis chez moi par des êtres qui veulent me déstabiliser me faire décompenser c’est ce qu’il y a de plus horribles dans la maladie je crois pas l’avoir mérité… Ça fait quelques jours que je suis pas sortis, on me répète que je suis insomniaque pourtant aucun homme ne mérite ce que je subis, j’aime pas me pauser comme victime… Faut que je me rappelle le domicile est inviolable. Souvenir d’il y a longtemps d’avoir signé des papiers sans les lires pour les soins psy la clé de l’énigme elle est peut-être là… En temps de pandémie la santé mentale prends un dur coup maintenant je suis plus qu’un vieux fou qui essais de rattraper ses jeunes années. Quelques mots encore heureusement j’ai toujours été en liberté ces derniers temps j’ai voyagé, j’aurai vue… Voilà !!! C’est la conclusion pas besoin de consulter cette nuit je suis chez moi. Quelques mots encore pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 


jeudi 19 novembre 2020

Renard

 

Bonsoir ! Bonjour ! Parfois je le trouve difficile mon combat contre la stigmatisation. Je reste honnête même si la psychose me guette… Ce soir je suis fatigué mais je vous écris quand même, cet après-midi y’avait une entrevue très intéressante avec un écrivain que j’ai croisé une couple de fois. Je suis toujours étonné d’entendre son parcours. L’animatrice a parlée du pays avec son cinquante pour cent des hommes qui ne savent pas lire encore moins écrire. Je me souviens que les enfants traitaient de maniaque un homme avec un livre… La lecture c’est ce qui m’a sauvé, ce qui me sauve… Voilà si tu a des commentaires tu peux me les écrire, je te donnerai mon numéro de téléphone pour te répondre de vive voix je laisse là ma paranoïa… Toujours mais toujours les mêmes folies, je ne peux plus partir semble que les choses vont revenir à la normale à la fin de deux milles vingt et un… Ce matin y’avait de bons articles dans le journal sur le Boeing sept trente sept Max,  je trouve toujours les françaises charmantes mais je veux pas de troubles… Je devrais pas me confesser comme ça, les psychiatres aiment pas ça… Demain c’est vendredi la semaine est finis … J’étais content de parler avec la matriarche aujourd’hui… Parfois je perd le cours des jours… Je ne bouge pas je reste chez moi, je travaille dans un univers virtuel, j’ai encore quelques formations à faire… Encore aujourd’hui j’aurai fait de mon mieux, quand même l’autodénigrement se manifeste c’est difficile… Souvenir du russe qui étais venus changer les robinets chez moi, j’avais brisé tous les filets. Ce seras un Noël sans messe de minuit quand même y’a longtemps que j’ai abandonné cette tradition… Ce seras un Noël radiophonique décembre arrive avec la nostalgie. Je pense que mon expérience peut profiter à d’autre quoi que j’ai peur qu’on harcèle mes proches quand je me raconte… C’est toujours mon journal du confinement je ne bouge pas, je reste chez moi seul c’est mieux comme ça… Ce soir c’est le silence j’ai beaucoup parlé peut-être pas au bon moment… J’aurai connus que la ville je suis un urbain, les ambulances passent souvent. J’essais de rester loin de l’hôpital, je réfléchis à ce que j’ai appris aujourd’hui à ce que j’ai construit avec les collègues, j’essais de garder ça simple… Demain c’est l’atelier de monologue, j’ai écris cinq lignes que j’ai déposé sur le site… Je sais pas où ça me mène tout ça j’ai presque envie de dire que c’est ma prison, vous voyez bien que je suis incapable de vous raconter des histoires, le narratif me manque. J’ai souper et je m’y suis mis voilà ce que ça donne… Je sais pas comment faire pour bien terminer, si vous êtes pas content vous l’écrirez, la machine est là pour composer. C’est l’épilogue, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

 


mercredi 18 novembre 2020

Mirliton

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’aime beaucoup recevoir ces textes sur monsieur Jacques Ferron son univers on y lis des choses éclairantes… Cette nuit je me sent comme  à la veille d’un départ pour les vieux pays pourtant je pars pas. Aux États-Unis d’Amérique ils ont réhabilité le Boeing 737 Max… De toute façon et c’est désolant y’a pas de départ possible, j’ai une mélodie d’Éric Satie qui me trotte dans la tête, j’aimerais bien savoir faire de beaux vers… Parfois je me dis qu’après la pandémie j’irai m’installer à l’étranger j’oublie toujours les soins que je reçois du Centre Local de Service Communautaire. Je vous illustre ça avec le local où il est situé. Ça faisait un moment que j’avais écrit la nuit, je cherche toujours la métaphore mes cordes sont pas accordées écrire ça fait les nuits d’insomnie moins longues. Je crois que plusieurs hommes de lettre ont fait leurs œuvres la nuit, c’est pas automatique ça fait pas de moi l’un d’eux… Je pense souvent aux copains qui ont étudié aux arts graphiques je crois qu’ils avaient pas la passion des livres c’était y’a longtemps plusieurs ont fait un autre métier… Hier j’ai complété la formation en co-construction du centre d’apprentissage santé et rétablissement je la donne cette après-midi…  Je tourne autour du pot avec mon affaire l’idée c’est d’essayer de faire « littéraire ». Je suis même pas digne d’un bulletin paroissial la seule chose que je lisait à la sortie de la messe le dimanche.  Pourtant j’avais des jobs mais j’étais trop désorganisé, la jeune fille française voulait savoir ce que ça veux dire c’est vrai que c’est un peu poétique  pour dire décompensé, psychotique… Quand je vous écris ça m’aide beaucoup à prendre la parole à structurer ce que je vais dire. À la radio ils parlent encore de Sartre et de Simone De Beauvoir ils auront fait le siècle et plus… Y’a toujours cette idée de lire et d’écrire qu’ils m’avaient vendus à l’école et un peu par dépit je trouve que ça a pas donné grand-chose, si je regarde bien ça me donne un peu plus d’équilibre mais malheureusement j’ai pas réussis à étudier de façon formelle. Je sais pas pourquoi viens toujours un moment dans mon écriture où je pense
à mon beauf, un artiste… Dans ma penderie, la bien nommée, y’a des cartons remplis de manuscrit que j’ai jamais relu, j’écrivais toujours avec le désir de me pendre d’en finir pourtant… Je pense à la regretté Nelly Arcan à tout ces artistes qui ont mis fin à leurs jours, moi j’ai pas assez de talent pour faire ça. Y’a aussi ce psychiatre que j’ai rencontré il admirais l’écriture de Bizz des Loco Locass, c’est vrai que c’est fin. J’ai toujours cette difficulté à me pauser comme artiste certains le font sans gêne même si ils ont créé qu’une œuvre mineure. Voilà! C’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard  

 


Dos

 

Bonjour ! Bonsoir ! En direct de mon après-midi, il fait un petit temps gris. J’attend le facteur comme toujours. J’ai regardé un épisode de la série Narco, le gars qui joue Pablo Escobar est pas mal bon. J’ai vu ce qu’il avait l’air à la ville toute une métamorphose. J’ai une douleur dans le dos c’est pas très grave… Ce soir je prépare la dernière formation stigmatisation pour le premier groupe…Me semble que le centre-sud a déjà été plus joyeux c’était à l’époque où je marchais beaucoup où y’avait pas de Covid-19… Ce midi j’ai mangé un clam-chowder ça me rappelle San Francisco. Ce seras pas long il va faire noir à la radio ils discutent déjà de Noël… Je vais essayer la poésie

 

J’ai hâte au soleil qui tape

À m’en démancher les orbites

Criss que c’est plate

Les aventures de bites

Cassé dans le coin

Plumé dans le foin

Mots agricoles

L’homme picole

Désir de force

Poème faible en patente

Planté là en attente

Sans désir burlesque

 

Voilà! J’aurai essayé, Je sais pas, je crois pas que ce seras fort. « Travailler » comme ça dans le vide aussi utile qu’une fosse septique, bein oui! Chu dans marde !!! La scatologie c’est pas beau mais ça dis bien l’état… Ça le fait exprès je trouve jamais le bon mot… Pendant ce temps là dans le goulag on respire le CO2 ça abrègeras mon désir de vie poétique, j’étoufferai, je tousserai m’évanouirai … On s’en sort pas on est toujours intoxiqué. Dans le temps y’avait les baptistes qui parlaient en langues influencés qu’ils étaient par les fidèles présents à l’église… Un charabia d’une autre époque. La peur encore la peur d’être pervers tout ça c’est pas pour les enfants, je préfère la super-maman … C’est filial je crois, non plutôt l’inverse… Lentement le soleil se couche, les gens portent leurs tuques il fait froid. J’ai discuté un moment avec mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes, il a vite trouvé mon problème sur Facebook… Je suis toujours étonné de voir toute la circulation automobile c’est pas désert comme au confinement du printemps passés… Aujourd’hui l’angoisse et la paranoïa m’ont laissé en paix, y’a plus du tout de feuilles dans les arbres… Je sais pas pourquoi je pense aux chasseurs d’orignal. Sur la rive sud ils font toute une histoire avec les chevreuils, si c’étais des crocodiles ils feraient pas la même chose… Je pense qu’on peut parler d’anthropomorphisme, c’est si joli un chevreuil, y’a des chasseurs qui dépensent des milliers de dollars pour ces bêtes là… Je vous aurai pas beaucoup parlé de mes sentiments, rien n’y fait parfois mon sentis fuis et j’arrive pas à le rattraper l’âme gelée… Voilà! J’arrive à l’épilogue, j’ai changé d’horaire ça va comme ça, je finis et je me prépare à souper… Je vous laisse juger vos commentaires sont bienvenus. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt

Bernard

 


mardi 17 novembre 2020

Mur


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vais essayer de vous écrire mon monde intérieur… Je vous écris toujours après les actualités télévisées française de TV5… Le traffic aérien devrais revenir à la normale en deux mille vingt quatre je vais avoir pris de l’âge… Aujourd’hui je suis allé faire des courses au supermarché… Je répète un mot silence, ça fait pas un texte riche… Souvenir du Labyrinthe un endroit où je travaillais tous les gars voulaient me casser la gueule, le patron voulait que j’emménage avec lui j’étais pas capable c’était un pédéraste… Ça fait presque cinquante ans de ça, j’ai survécu… Parfois je pense à mes grands-parents maternels ils étaient humble, j’aimais bien les voir dans le temps des fêtes, j’ai toujours le souvenir de ces réveillons que le regretté patriarche organisait, y’avait du monde !!! Avec la Covid-19 y’a plus personne qui peut faire ça... Cette année y’auras pas de souper des fêtes des soupes populaires, des groupes communautaires, c’est impossible de se regrouper on peux pas suivre les consignes… Cette semaine nous présentons la dernière de quatre formations sur la stigmatisation ensuite on va la présenter à un autre groupe… J’aimerais ça qu’il neige la ville blanche est jolie… Je sais pas pourquoi dans mes périodes de crise les balades en auto me calmait y’a longtemps que j’en ai pas eu besoin c’est bon signe… Parfois j’ai de la difficulté à croire que j’ai soixante quatre ans, la jeunesse me semble que c’était hier… Pendant la formation que je donne je parle du temps où la schizophrénie était virulente, je sais pas si on peut dire ça, je viens de regarder une vidéo sur les masques encore un autre qui met en doute son utilité. Je sais pas ce qu’il dirais si le chirurgien l’opérait pas de masque et bavait dans sa plaie… Pour les voyages je sais que je pourrais partir mais le gouvernement conseille que les voyages essentiels, l’ami toujours un peu délinquant partirais quand même lui… Je sais pas si c’est parce que je suis vieux mais je suis tanné de ces révoltes inutiles de la façon de penser populaire, ils font trop simple ça les intéresse pas de regarder les actualités mais ils sont les premiers à brailler quand ça va pas à leur gout, ça les intéresse pas de savoir que la courbe, la ligne baisse… Ce soir moi aussi j’ai une opinion, une montée de lait, je retourne et deviens plus introspectif. Encore quelques mots ce que j’écris ce soir c’est pas très bon je me dénigre c’est mon indicateur de la qualité… Finalement la machine nous empêche de parler, on pose une question et on nous dis va voir sur internet. Ce soir je vais dormir, un repos bien mérité, tout ça c’est bientôt terminé… J’en ai terminé avec l’angoisse ce soir et toute la difficulté de savoir que je suis pas parfait mais perfectible. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

lundi 16 novembre 2020

Vent

 

Bonsoir ! Bonjour !  Aujourd’hui il faisait grand vent, temps de bateau de voilier. Le Vendée Globe a débuté le tour du monde sans équipier sur un vaisseau de soixante pieds je crois… C’est dangereux je pense à Gerry Rouf qui y est disparus, Tabarly aussi je crois, y’a des hommes comme ça qui n’ont pas pu se passez de la mer et qu’elle a avalée. J’ai un copain qui l’an dernier est partis en équipe d’ici pour aller jusqu’aux Açores. Je crois qu’il a réalisé un rêve et sa passion de la voile est disparue, Je pense aussi au génie de Jacques Brel sa passion qui l’avait menées aux Maldives un grand solitaire… Pour nous les continentaux la mer s’est beaucoup La Calypso du commandant Cousteau on a grandis avec ça à la télé y’a aussi l’animateur de radio Le Bigot qui est un grand marin toujours heureux de partager sa passion nautique… Pour moi ça été long avant que je me rende à la mer c’est à peine depuis quelques années que j’ai découvert Cape Cod avec ma copine de l’époque. Pour les bateaux j’ai été rat de cale sur les navires des Simard, je nettoyais les réservoirs et remplaçait quelques tuyaux, quelques valves à quai au port de Montréal… Je suis jamais devenus marin un copain essayait de s’embarquer il a pas réussis. C’est assez épeurant cette écoutille qu’on franchissait la nuit pour descendre à fond de cale… La mer pour moi c’est aussi la Guadeloupe et les Antilles quelle beauté… J’ai pas été marin je sais pas nager… Je survivrais pas à une tempête en mer… J’aimais quand même bien la navigation de plaisance avec un copain sur le lac Saint-François je crois à Salaberry-de-Valleyfield… Après les avions je vous emmène en bateau, y’a une expression comme ça qui dis « monter un bateau » c’est raconter un gros mensonge… N’en  reste pas moins que dans le langage courant on parle de grand vent de petit crique le vocabulaire nautique des ancêtres est pas complètement disparus… Je suis incapable de faire des nœuds et de barrer comme on dis j’ai pas le pied marin… Nos ancêtres ils ont traversés la mer dans des conditions difficiles je crois que plusieurs sont arrivés au Nouveau-Brunswick et d’autre dans le bas du fleuve qui est presque la mer. Dans les provinces maritimes y’a même une ville qui s’appelle Saulnierville. J’ai un copain malheureusement décédé qui m’appelait monsieur Salière à cause de mon patronyme qui désigne à l’origine ceux qui ramassent le sel, il partait de sel pour aller à Saliéri et terminer avec salière, une sorte d’étymologie vulgaire… Y’a plus de croisière touristique sur ces énormes bateaux, j’aurais peur là aussi… Je termine avec une magnifique chanson de Michel Rivard   https://www.youtube.com/watch?v=4BhZm4Eevm4 c’est très touchant… J’ai de la difficulté à finir, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas je souhaite vous revoir dans une prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao

Bernard


dimanche 15 novembre 2020

Dimanche soir


 

Bonsoir ! Bonjour ! Le week-end se termine, il pleut y’a pas mal de circulation automobile devant chez moi. Ce matin je suis sortis, j’ai fait le tour du parc… Je dis bravo à ma lectrice de Deux-Montagnes qui a maintenant son permis de conduire je crois. Ici comme toujours dehors un gars crie… J’ai un court texte à écrire pour l’atelier monologue je devrai faire preuve d’imagination, je me répète, voilà pourquoi j’aime voyager. Je me souviens de la dame qui s’occupais du restaurant à l’hôtel où j’étais descendus à Washington elle était très sympathique. Je crois qu’elle m’avait dis en anglais que j’étais une bonne personne… J’ai tellement hâte de repartir… Je pense à l’amie agent de voyage qui n’a plus de travail comme tout ceux qui travaillent dans cette industrie. Y’a plus d’avions qui s’envolent, plus de touristes les hôtels sont vides partout dans le monde… Quand on repartiras ce seras vraiment la fête … Lentement l’hiver arrive on va pouvoir marcher mais y’auras pas d’endroit pour prendre un café et se réchauffer… À cause de la Covid-19 maintenant quand on rencontre quelqu’un on peux plus lui serrer la main. Je vous avouerai que pour certaines personnes ça fait mon affaire… Pour ceux qui se questionnent c’est toujours mon journal du confinement. Hier j’ai trop mangé de biscuit au beurre Danois, j’en ai eu mal à l’estomac… C’est des bêtises j’écris que des bêtises contre productive.  Demain j’ai une réunion de mon groupe d’entraide qui est supposé être par et pour mais qui a toujours accueillis un agent de planification de programmation et de recherche, c’est pas plus mal ça nous aide à participer à des comités en tant que personne en rétablissement, utilisatrice de services. J’en ai assez dis là-dessus, je vais maintenant fouiller mon monde intérieur, un retour sur moi-même un peu égotique…Le ressentiment, heureusement ces jours ci il se fait rare il prend pas toute la place, ça me fait pas mal mais je réalise bien le défaut que j’ai d’être toujours dans ma tête, un long babil sur mon état comme je vous ai déjà dis. Ce soir la fenêtre est ouverte et y’a un parfum de menthe… Combien de fois j’aurai à répéter le mot silence pour qu’il arrive… Tranquillement en respirant par le nez ça m’apaise, c’est un peu du bricolage cette écriture, ces quelques mots… Dire toujours dire sans ici oser parler de sexualité parce que je sais pas ce qui est moi. J’ai plus de désir et c’est tant mieux j’ai pas mal… Je crois être trop vieux pour une édition format livre, les éditeurs ont besoin de jeunes auteurs autrices et j’ose le dire de chair fraîche. Les petits vieux ça vend pas de livre et ça bouffe les subventions… Je compte quand même sur vous pour me lire et commenter … Voilà c’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

samedi 14 novembre 2020

Chant

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’était un samedi télévision… Les manifestations Trump m’énervent, ils sont violent ces gens là et lui… J’en dis pas plus ils le méritent pas, vous êtes toujours sur mon journal de confinement. Je voudrais écrire quelque chose de beau mais mon nom c’est pas Garneau… Je me sonde l’intérieur essais de passés au travers du mal, de la douleur qui pour certain est inutile pourtant mes premières années de schizophrénie étaient très douloureuses j’y ai quand même appris des choses ne serait-ce que de respecter mon prochain malgré la stigmatisation qui se présentais avec des tremblements de la maladie de Parkinson. J’aimerais vous décrire les soins que j’avais à l’époque j’en bavais j’étais irresponsable, je me souviens plus… Je passait mes nuits à trainer dehors avant d’aller consulter à l’urgence psychiatrique heureusement on m’y a jamais fait la morale, j’ai du avoir une prise de conscience seul… Je regrette parfois je me présentais en ambulance au bord du suicide… On parle pas de ces choses là c’est tabou pourtant si y’a un moment où il faut s’exprimer c’est bien là, j’appelle ça se donner une chance… Cet état psychotique où le monde se défait se décompose dans les voix, la douleur encore avec la peur, je vous l’ai déjà raconté mais ça m’a marqué… Je pense à ces brutes qui m’accompagnaient certain disaient que j’étais leur « serin »… C’est loin tout ça, j’ai bien aimé quand mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est venus chez moi chercher mon ordinateur pour le réparer et qu’il a trouvé que ça sentais bon chez moi… J’aimerais ça que mon écriture sonne comme un chant tout le temps avant pourtant le vent le sang l’accord de temps souvent distant… J’ai essayé ça fonctionne pas la musique… Je viens de laver la vaisselle en pensant au stigmate, à cette peur dans ma jeunesse après une soirée de me retrouver seul quand les copains partaient, je sais c’est difficile de dire mais ont aurais pus m’inviter, l’angoisse… Le temps à passé je me suis bien débâtis… Parfois quelqu’un passait me chercher pour la nuit aujourd’hui je réalise qu’il cherchait de l’argent pour la dope. Ce profond sentiment de solitude est disparus, je devais vivre c’étais le remède. Je pense aux amis, amies à comment maintenant ils sont gentils gentilles, c’est la soirée de samedi dans le temps les gens restaient chez eux et regardaient le hockey maintenant je sais pas ce qu’ils font y’a plus de hockey et ils sortent pas plus les bars sont fermés… Tra la li, tra la la où je vais où je và à écrire ça… C’est presque la fin pour ce soir, l’épilogue la conclusion, après je vais lire. Comme toujours je remercie en particulier mes lectrices d’avoir lu jusque-là, mes lecteurs aussi. Lâchez pas j’achève pendant que mon corps crie… À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!! Salut !!!

Bernard


vendredi 13 novembre 2020

Rousse

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’était l’atelier monologue. J’aime bien les exercices physique qu’on fait avant de débuter. Faut pas se mentir jouer c’est très physique, cet après-midi j’ai joué le technicien de son qui a des problèmes avec  les micros avec la salle. La gentille médiatrice culturelle nous a indiqué que c’étais plus facile de jouer la colère… Quand je participe à mes activités je pense au regretté patriarche qui à sa retraite était impliqué dans la chorale et au conseil d’administration du Centre Local de Services Communautaires, sans le vouloir je lui ressemble un peu là dedans… Je pense à ma lectrice snowbird qui rêve d’aller à Londres, je lui conseillerais le petit Musée Courtauld une très belle collection d’impressionnistes et de postimpressionnistes français, c’est quand même bien Londres, Big Ben, la grande roue et les ponts. Je vous résume ça mais c’est une grande ville où c’est agréable de marcher j’y suis pas resté assez longtemps… J’utilise peut-être trop souvent le verbe penser pourtant je suis pas tellement philosophe. La photo qui illustre mon texte est au Tate Museum c’est magnifique, peut-être que mon lecteur historien de l’art pourrais me dire elle est de qui j’ai oublié. Toute mes excuses pour l’ignorance. Je crois que je vais mettre plus de cœur dans ce que j’écris, c’est difficile je l’arrache morceaux par morceaux de l’artère à l’aorte mais il bat quand même pour les mots, pour tout ça… Je sais les réunions Zoom sont difficiles, je les fait parce que je veux mettre de l’humain, de l’humanité dans la machine, comme ce que j’écris il est pas question de devenir immortel… Cet après-midi j’ai pleuré en pensant à la photographe de Premiers jours, parfois je m’ennuis d’eux et de leurs enfants en fait parfois je m’ennuis de tout mes neveux et nièces… J’ai pas eu la chance d’avoir une famille à moi, pas de femmes et j’étais trop perturbé… Ça coupe comme ça parfois en manque d’inspiration je prends un verre d’eau… Ce matin j’ai raconté toutes mes activités à la travailleuse sociale comment ça m’aidais a chasser les pensées mortifères, ça fait partie de la maladie mentale. À la radio la journaliste judicière parlait d’un schizophrène paranoïde qui avait passés à l’acte, un meurtre et tout ses démêlés avec la justice pour toujours. C’est rien pour m’aider dans mon combat contre la stigmatisation c’est pour ça que j’écris pour montrer que la maladie rend pas nécessairement assassin. Souvent la personne à qui on fait le plus de mal c’est à soi… Je sais c’est choquant vous préférez qu’on se taise pourtant… Bon ! il est temps que j’arrête avant de m’auto-stigmatiser ce soir, ce que j’écris ça peut être de l’ordre de la manie mais j’aime ça… J’ai reçu un courriel dérangeant… Voilà! Quelques mots encore, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est l’épilogue la conclusion toujours difficile. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Ciao

Bernard

 


jeudi 12 novembre 2020

Déco


Bonsoir ! Bonjour ! C’est encore moi je suis toujours là , le temps passe Noël s’en viens mais malgré tout c’est surtout la neige que j’ai hâte de voir… La Covid-19 est toujours là faut rester prudent même si un vaccin s’en viens… Pendant ce temps là le voisin parle à son chat. Je crois que le temps froid arrive… Aujourd’hui j’ai donné la formation sur la stigmatisation, j’ai été honnête, les apprenants ont apprécié je crois. Je raconte toujours des passages de ma vie je peux pas changer c’étais ça… Je veux toujours me battre contre la stigmatisation et rester loin de l’hôpital. Je devrais arrêter y’a personne pour me guider dans cette écriture. Je me souviens on voulait que le patriarche regretté écrive sa vie, il a jamais rien fait de ça, il est partis avec ses souvenirs je crois qu’il y a des choses dont il étais pas fier, je sais qu’il aurais aimé être riche. Je laisse ça la et je retourne à mon sentis, dire toujours dire même si on échoue deviens une épave en pompant le malheur de la cale… Mais non je suis pas idiot… Je raconte souvent que si j’avais eu à faire de l’argent y’a longtemps que ça serait fait… J’ai un copain qui est dans une mauvaise passe son bonheur auras pas résister à la Covid-19. J’espère juste qu’il iras pas noyer ça dans l’alcool c’est pas une solution. Cet après-midi je crois que j’étais branché avec des gens de Trois-Rivières ceux de l’Institut étaient pas là. Je sais plus si je vous ai raconté qu’il y a longtemps on me traitais avec un antipsychotique retard, une injection intra-musculaire à toute les trois semaines ça fait plus de vingt-cinq ans tout ça mais j’ai quand même encore mal aux fesses. Je pouvais vraiment pas devenir autre chose que psychotique, multi poqué pendant ce parcours de perdant j’ai appris des choses… C’est un peu ce que je raconte dans la formation du centre d’apprentissage santé et rétablissement pour y revenir. Je fais tremper la vaisselle ce soir j’ai mangé un beefsteak au poivre accompagné de pommes de terre, carottes et brocoli comme dessert c’était des biscuits au beurre danois… Je pense à cette femme obèse qui trouvais un texte bon seulement si on y parlais de bouffe… et c’étais pas nécessairement des livres de recettes. Demain c’est l’atelier de création collective monologue toujours sur zoom… Je vais peut-être parler aux infirmiers de l’institut mon collègue m’a dis qu’il penserait à moi y’a aussi Folie-Douce l’émission de radio où dans quelques mois je vais parler de santé mentale et confinement… Je pense à ce « wet shelter » qu’ils installent à Montréal, ils veulent contrôler la consommation d’alcool des sans domicile fixe une idée controversée. J’ai qu’à pensé aux alcooliques actifs leurs façons d’être me fait peur. Voilà!!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao.

Bernard 

mercredi 11 novembre 2020

Doux

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ouais je suis tard à soir. Je suis revenus d’une réunion avec un copain, on a pris le métro et discuter sport, football américain surtout c’est un grand fan des Vikings du Minnesota moi j’aime bien les Steelers de Pittsburgh surtout l’équipe des années soixante-dix… J’ai ouvert la fenêtre ça reste mon journal du confinement. Je vais essayer encore une fois de vous raconter mon monde intérieur, mon âme grise… J’ai raconté aux gars que j’étais presque en croisade contre la stigmatisation… Je suis toujours étonné d’entendre n’importe quel bozo dire qu’il travaille quand il pousse deux notes… Moi je travaille pas je sais pas comment nommer ça. J’ai décidé de rester gentil la vie est trop courte pour blesser les gens. Demain je donne une formation du Centre d’Apprentissage Santé et rétablissement, j’ai le trac… À la réunion on a mangé du fast-food je m’y attendais pas… Coca-Cola cheeseburger et poutine… C’est étrange chez moi ce soir ça sent bon l’Europe. J’aime ça. Je m’arrête pour écouter, entendre les émotions, les vibrations, les sentiments… C’est vraiment la nuit, il est presque minuit à date j’aime bien ma semaine, les réunions zoom font pas l’unanimité pour tout le monde. Je comprends que les gens préfèrent le présentiel comme on dit aujourd’hui… J’ai envoyé un texte à la gentille médiatrice culturelle nous allons « travailler » avec elle vendredi… Il fait frais je suis bien, je vous raconte pas tout je veux m’arracher le cœur et dire longtemps faire une espèce de conte avec ce que je ressent, le difficile c’est de trouver le mot juste qui déchire et emporte dans le gouffre innommable. Parfois j’écoute des émissions où on me dit quoi lire d’une façon que je ne sais qualifier mais que j’aime pas, pédante c’est peut-être ça le qualificatif… Ce sont des écrits nocturnes, des écrits avant d’aller dormir et être prêt au matin à entamer une journée… J’entend des gens dehors je sais pas d’où ils viennent les restaurants et les bars sont fermés, ils partent peut-être de chez l’un pour aller chez l’autre. Les idées se bousculent dans ma tête je veux pas tout vous raconter. Je pense à cette personne qui m’a dit que j’abandonnais vite quand je réussissais pas tout de suite, c’est pour ça que j’utilise ce blog et que j’écris à toute les nuits, je sais pas où je vais mais j’y arriverai, c’est un peu surréaliste…  Tant de mots et pas beaucoup d’histoire… Je pense à L’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal, j’y met plus les pieds souvent, j’aime pas beaucoup rencontrer les gens guéris d’une maladie mentale, j’y crois pas… Je sais pas pourquoi quand j’évoque l’Institut à la fin je pense à Émile. Pourtant chez les fous c’est pas un salon littéraire bien que j’ai eu la chance d’y lire quelques textes dans l’auditorium devant public. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard

 


mardi 10 novembre 2020

Corde

 

 Bonsoir ! Bonjour !  Ce soir j’entends le train c’est bien. Je pense au « Burning train » de Springsteen… Le train c’est aussi Woody Guthrie à l’époque de la grande crise de vingt neuf, les gars qui jumpaient… Il fait doux c’est bon a prendre avant le dur hiver, la frontière est fermée les snowbirds pourront pas descendre au sud… J’ai peur du président américain sortant je souhaite que la démocratie sois plus forte que lui. Aujourd’hui ils ont annoncé un vaccin contre la Covid-19 pour bientôt… Je me répète c’est toujours mon journal du confinement. Y’a longtemps que la rue est plus rock mais rap aussi bein me fermer la trappe y’a plus de stock je suis rien sur la mappe tu te moque… Y’a beaucoup de gens qui écrivent mais est-ce nécessaire de prendre une place dans le monde littéraire? Des idées de fou je devrais m’écraser devant ma tévé et regarder, pas écrire ça donne rien j’ai pas de tribune je pense au cousin qui me suggérait d’écrire pour la revue L’Itinéraire, je préfère mon blog… L’an passé ces temps ci y’avait de la neige… Demain j’ai une réunion en présentiel ça fait longtemps que j’ai assisté… J’ai peur d’une guerre civile aux États-Unis d’Amérique qui me forcerait a m’exiler en France… Je suis au Québec Canada quand même, je commencerai pas avec les complots… Pourtant c’est le propre du paranoïaque… Ce soir c’est difficile faut que je reste conscient, ici au sud y’a le fleuve et les bateaux à l’est la gare de triage et les trains tout ça près des grands boulevards et les camions. Un port une grande ville je décroche un peu des avions… Ça me rappelle tout ces jeux d’enfants on rêvais de grandes villes. Dehors ça crie, je pense à Emmet Grogan et son Ringolevio mon lecteur de Deux-Montagnes s’en souviens certainement… Y’a un grand bout du livre qui se passe à San Francisco où j’ai fait mon dernier voyage. J’espère que le nouveau président va mettre au point le système de santé américain. Quoi que parfois il faut rester loin des hôpitaux. Je sais plus trop quoi vous raconter j’ai oublié de rappeler l’ami, il est un peu tard… Cette semaine je continue la formation sur la stigmatisation comment un diagnostic contribue à ça… Je vous délirerai  pas ça sur les fonctionnaires pour terminer, je connais pas ça…   Voilà! Je suis presque à la conclusion une centaine de mots c’est pas en faisant le décompte de ce qu’on écris que ça fait de la bonne littérature… Autant rester silencieux faut avouer que l’écriture pour moi se fait dans le silence, j’ai déjà entendu parler d’un écrivain qui travaillais au son de la grosse musique rock. J’ai remarqué que plus j’écris mieux je parle, est-ce possible? Je termine, j’y suis l’épilogue la partie la plus difficile pourtant c’est toujours la même. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

lundi 9 novembre 2020

Chaud

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est mon journal du confinement pas celui des actualités, il fait chaud pour novembre, j’ai fermé la télé… C’est toujours la difficulté d’écrire en même temps à plus d’un lecteur… J’ai  hâte de pouvoir prendre l’avion, de voyager, parfois le matin je me sent comme si j’étais à l’étranger, mon sens olfactif est bon y’a plein d’excellents parfums. Je suis pas inquiet pour Noël y’a des années que je le passe seul, les familles de mes sœurs ont grandis elles sont maintenant grand-mères… J’ai vue la nouvelle scie à onglet de mon beauf, ça m’a rappelé le temps où je travaillais à faire des portes et que j’installais des carreaux dans ces portes avec des moulures et des coupes à quarante-cinq degrés… Je me débrouillais pas mal… Y’a longtemps que je bricole plus de toute façon j’ai pas de place, pas d’atelier, je préfère écrire bien qu’un jour je devrai prendre une décision sur cette  « littérature » mon idée est pas encore faite, je peux difficilement me contenter de lire… Je dois y croire même si je suis le seul. Je vais maintenant essayer de me diriger vers mon sentis, ce soir je suis calme pas trop paranoïaque, ce matin un ami parlait des renseignements que le gouvernement avait sur nous, ils en ont probablement autant que dans mon dossier d’hôpital de toute façon personne ne lis ça… J’ai enlevé mes chaussures lavé la vaisselle et je pense  à cet intervenant qui me demandais comment je rangeais mes chaussettes le soir, qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre? Je  vous raconte ce médecin qui m’observais debout en sous-vêtements, je sais pas ce qu’il pensait avec ce regard sur mon intimité… Je pense à vous qui me lisez parfois je vous confie des choses qui vont se transformer en algo-rythme… Finalement les campeurs de la rue Notre-Dame vont avoir eu raison pour un moment, ils vont pouvoir dormir avec cette température, les nuits sont pas froides… C’est encore assez doux pour pouvoir trainer dehors la nuit… Je reviens sur Noël que nos dirigeants veulent sauver, je sais pas… Il est un peu tôt pour écrire là-dessus. Je pense à plein de monde que j’aime bien même si je suis pas ami avec eux sur Facebook…Je sais qu’il y en a et y’en auras toujours, qui se paient ma gueule avec mon écriture, je fait ce que j’ai à faire… Quand j’arrive là je me sous-estime et je me mé-estime, c’est pas agréable, je regrette mais je peux rien faire avec le passé… C’est dans ces moments là que je comprends les itinérants qui ne veulent vivre que dans la solitude, ne plus parler à personne… Bon! Pour un gars qui veux se taire j’écris beaucoup, parfois j’essaye de rester dans l’enfance de l’art. Les journées filent et je vois rien. Je termine comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

 


dimanche 8 novembre 2020

Choix

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui j’avais pas envie de me faire à manger, j’ai ouvert une grosse canne de soupe aux pois Habitant avec des biscuits Ritz et du beure pour dessert c’étais des biscuits feuilles d’érable. C’est mieux que rien je m’étais dis que j’arrêtais de manger… Ce soir y’a une fenêtre d’ouverte, il fait très doux, c’est mon journal du confinement mon idée d’acheter un nouveau téléviseur étais pas mauvaise… Dans mon courriel je reçois des mails de concours qui disent que je peux gagner des millions de dollars, des conneries… Je vous écris de la fin du week-end… Demain j’ai une rencontre virtuelle avec mon groupe reprendre pouvoir, semble que ces temps de confinements nous font vivre de mauvaises émotions, parfois j’ai envie de pleurer mais j’y arrive pas… Ce matin j’ai regardé sur TV5 la grande Librairie, ils étaient eux aussi en entrevues virtuelles, y’avait un grand intellectuel qui a écris l’histoire de l’ignorance. Je crois pas être dans son livre pourtant on m’ignore… Cette semaine je suis très occupé mardi une rencontre de préparation pour la formation du Centre d’apprentissage santé et rétablissement, mercredi une réunion du conseil d’administration d’Antenne Communication le groupe communautaire qui produit l’émission de radio Folie Douce, jeudi la formation du Recovery College et vendredi la création collective virtuelle pour les monologues… J’en fait trop je peux pas travailler, je calcule pas mes écritures dans tout ça, j’abandonne pas même si je sais pas où ça va me mener. Ce matin je cherchais une photo de moi à Trieste en Italie avec la statue de James Joyce. Parfois quand je cesse de chercher je trouve plus facilement, Joyce il a mis quinze ans à écrire son Ulysse et à refaire son langage malheureusement j’ai lu une traduction française et j’ai compris qu’il étais question de Rythme, Victor Lévi Beaulieu pourrait m’en parler mais franchement j’ai plus de musique, plus de talent… Mon discours change pas je sais pas combien de fois j’ai écris cette chose là, un perroquet… À l’émission littéraire ce matin on demandait aux écrivains de dire leur auteur préféré, je me suis prêté au jeu et j’ai pas pu faire autrement que de pensés au Docteur Ferron son Ciel de Québec, son Amélanchier, son Désarroi et  Du fond de mon arrière cuisine, tous des livres que j’ai lu plusieurs fois et pour faire le rapprochement avec Joyce, Le salut de L’Irlande… Écrire pour être clair et franc dans ce qu’on dis parfois même se répéter en prenant une autre forme… Je sais pas si c’est vrai mais parais qu’au Québec y’a pas de mythe, de mythologie on est pas assez vieux on prend celle des autres. Je parle sans savoir sans avoir compris. On aime bien les histoires vivantes, les êtres vivants les morts nous écoeurent !!! Voilà pour maintenant c’est l’épilogue la conclusion, quelques mots encore, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

 

 

 


samedi 7 novembre 2020

Double

 

Bonsoir ! Bonjour ! Le nouveau président des États-Unis d’Amérique a été élu… Je félicite ce démocrate, je pouvais pas m’empêcher de pensés à mon court séjour à Washington y’a quelques années. C’est le quarante- sixième président. Il va avoir du boulot la Covid-19 entre autre plus d’américain en décèdent qu’a la guerre. Pour ceux qui arrivent dans mon blog c’est le journal de mon confinement. Je pense à mon ancien concierge musicien  il jouait de l’harmonica dans le parc la nuit c’était un bussboy du Spectrum l’ancienne salle de spectacle qui n’existe plus… Ouais! Par temps de pandémie y’en a plus de salle de spectacle tout est virtuel… Les motards profitent de la belle température, les motos étaient pas encore rangées très loin… Comme journal c’est assez vide j’arrive pas à écrire mon sentis, j’ai sommeil. C’est étrange quand on accepte on a pas grand-chose à dire, malgré tout y’a un groupe qui s’amuse dans le parc… Je suis toujours étonné d’entendre les partisans de Trump répété son discours. Rêve, j’étais avec un copain on avait trouvé dix sous sur le dessus d’un poteau, on l’avait plié avec nos dents, on cherchait quoi faire avec on étais dans un grand champ y’avait un énorme escabeau. Je me suis réveillé maintenant je cherche ce que veux dire ce rêve… Souvent c’est absurde ça ne veux rien dire, je ne dors pas, c’est la nuit de samedi à dimanche, je me suis couché en ayant peur qu’il arrive quelque chose au nouveau président…  Je suis réveillé mais j’ai toujours sommeil, je sais pas ce qu’à raconté le nouveau président dans son discours, on dis que la vice- présidente connait Montréal qu’elle a fait son cours primaire dans une école de Côte-des-Neiges et son secondaire dans une école de Westmount, Westmount High je crois, c’est un monde ça ne peut-être plus éloigné de moi… Je suis loin de mon sentis, il fait chaud, Hé oui dimanche ! Y’a longtemps que je ne vais plus à la messe. Dehors c’est tranquille y’a pas beaucoup de circulation. J’ai mangé un gâteau feuilleté bien sucré… Les américains avaient hâte de voir leur nouveau président… Il est pas encore minuit, je sais pas si Trump va essayer de se la faire cendrillon, il est trop grossier pour ça c’est l’exemple même de celui qui n’accepte pas… Ce journal de confinement ce soir à l’allure d’une chronique américaine, j’observe les voisins… C’est affolant de vivre si près d’une très grande puissance, j’espère qu’ils vont soigner leurs malades… Voilà! N’abandonnez pas c’est presque l’épilogue, je sais pas si l’ancien président a des problèmes de conscience comment il dors… Il est minuit Trump ramasse ton soulier t’a perdus…  Quoi que je sais pas qui veux de toi et tes mensonges. Si ce n’étais que ça mais les gens s’identifie à ce que tu raconte c’est mal. Je termine, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


vendredi 6 novembre 2020

Quart

 

Bonsoir ! Bonjour ! Me voilà encore, dans mon voyage à San Francisco je me souvenait pas qu’on y avait tourné Bullit, les poursuites dans les rues en pente avec Steve McQueen dans la Mustang dont mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures doit se rappeler. C’est toujours mon journal du confinement en ce moment c’est un été des indiens tardif https://www.youtube.com/watch?v=cN-OCHlfRTU  cet après midi j’ai fait quelques exercices pour notre création collective c’est exceptionnel de « travailler » sur Zoom… Les filles nous font bouger c’est bien, quand je fait ça je peux pas m’empêcher de pensés à la pièce Appelez-moi Stéphane de Claude Meunier je le fait quand même j’aime ça… Çà fait du bien de bouger, les voisins doivent me trouver assez fou et se demander à qui je parle… Ouais! Je me demande si je vais me rendre à l’an prochain pour retirer ma pension de vieillesse du fédéral, j’espère… Quand à la pandémie j’espère quelle seras chose du passé. Je visionne présentement la série Narcos, basée sur la vie de Pablo Escobar c’est pas jolie jolie… En ce moment sur le terrain de basket dans le parc on respecte pas trop les directives, c’est pas drôle. Je vais faute de mieux tenter la poésie…

 

Brique dans le front

Délire sous le pont

On est passé grand tronc

Caché dans les joncs

 

Une histoire de mots qui achalent

Qui cherchent le cachalot et exhalent

 

Contrebandier du temps qui passe

Comme marcel et ses as

 

Pour demain sans plus

Tout dire dans un flux

 

Arrête l’ami il est pas encore minuit

J’ai peur de mon sosie

 

C’est en mi je chante

Cui-cui

 

Voilà, je me prononce pas je vous laisse le lire et vous faire une idée. Côté vocabulaire j’en ai encore à apprendre, je lis toujours. Je crois être romantique, j’ai pas conscience de la cruauté des phrases pourtant j’ai jamais été ce qu’on appelle en amour, je vous l’ai déjà écrit j’ai l’affect dérangé. En ce moment je préfère la solitude et son espace de réflexion… Je m’embrouille les pinceaux en essayant de trouver quelques mots pour exprimer mon sentis… C’est toujours la pandémie de la COVID-19 j’essais de respecter les règles, y’a pas de party en vue de toute façon j’aime pas ça… Je suis trop vieux pour essayer de séduire… Les publicités de Noël sont commencées à la télévision, c’est un peu tôt… Voilà! Quelques mots encore pour écrire une chute et une conclusion décente, c’est difficile. Je voudrais vous dire que je vous aime pour vos lectures mais je sais pas, je vois tout ça dans l’écran a essayer de faire de la littérature, vous êtes au bout des fils au bout des fibes, m’entendez vous? Voilà encore une fois je pars en peur mais vaux mieux ça que la paranoïa, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là.  Vous pouvez continuer je termine de la même façon. À la prochaine j’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!!

Bernard