mardi 30 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Parfois je suis un somnambule virtuel, je fais des choses endormies devant l’écran. Je me réveille et je sais pas pourquoi j’étais sur ce site là… Cet après-midi c’est la répétition au Théâtre du Nouveau Monde. J’ai réinitialisé un mot de passe, j’essaye de vous écrire, la tête me tourne mes mots tiennent à rien… Je me sent toujours comme un preneur de son quand j’entends les voitures et les klaxons, je vous illustre ça avec une photo d’un arrangement floral prise sur les quais de San Francisco en éternel pessimiste ça ressemble à un arrangement funéraire pour le mouvement hippies. Ces jours ci je vais être pas mal occupé, ça va se terminer fin mai avec la création collective inspirée par Clémence Desrochers la grande poétesse… J’aime bien la nuit quand je suis seul, j’ai pas besoin de vérifier d’où viennent les mots dégradants, ça vient de moi, ce sont les voix… Je sais pas pour vous mais moi ma boîte à poux est toujours à faire du vacarme, c’est la folle du logis parfois ça m’ennuis, j’aimerais bien quelles  prenne des vacances… Ça fait un bail que c’est comme ça, elle aurais pu loger ailleurs mais non c’est chez moi dans ce que j’ai de plus intime ma matière grise, cette nuit encore chanceux de pas avoir de ver d’oreille. Moi aussi je suis un agité du ciboulot… C’est assez terrible de constater tout ce que contiens cette tête et que ça ne se repose seulement en superposant une lecture par-dessus tout ce bruit… Je pense à un autre voyage pour le printemps prochain, je sais pas si je vais pouvoir le faire je vais avoir d’autre responsabilité dont je vous parlerai bientôt, le temps que ça soit officiel… La cohue dans ma tête ça fait longtemps qu’elle m’accompagne, semble que les gens ordinaires entendent pas cet éternel babillage, quand j’en ai eu conscience j’ai eu très peur mais maintenant je l’apprivoise. Les fous comme moi on les laisse vivant mais parfois je crois qu’on serait mieux mort quoi que cet espèce d’esprit volubile qui m’habite on l’emmène peut être avec soi pour l’éternité. Premier mai fête des travailleurs, les français vont faire de la casse, je crois qu’ils aiment ça… Ici c’est même pas férié je crois que c’est une fête qui est trop à gauche… Bon! On va dire malgré les inondations qu’on est vraiment le printemps, que bientôt ce seras vraiment beau temps, je pense à Biz du groupe Loco Locass, je sais pas si il écrit toujours j’ai hâte de le lire… Ça vous prend que quelques secondes pour me lire et moi je mets des heures à vous écrire, j’aime beaucoup faire ça… Le succès il est d’estime et c’est aussi bien comme ça faut pas que ça soit trop gros. Voilà c’est la chute pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Un peu de patience encore quelques mots. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me suis préparé un café, aujourd’hui j’ai pas envie d’être mauvais ni méchant, dehors il fait beau… Y’a des bonnes choses qui m’arrivent. Je vous en écrirai un peu plus cet été… Je sais pas trop quoi vous écrire, je veux pas me déranger j’y vais un jour à la fois. Parfois la schizophrénie me laisse une pause, je suis moins halluciné moins anxieux, je pense aux amis malades… Je pense encore à mon voyage à San Francisco, je vais vous illustrer ça avec la très belle église Saint-Peters and Saint-Paul qui donne sur le Washington square, semble que c’est l’église la plus italienne d’Amérique. Quand je suis calme comme ça on dirais que mon senti est disparue, ça vous apparait peut-être farfelu mais pour moi c’est un signe de rétablissement… Toujours une prière et une pensée pour mes lecteurs de Deux-Montagnes… Demain j’ai une répétition au théâtre, c’est pas facile j’en ai raté un grand bout… Je sais pas pourquoi je pense à Jacques Brel, à ceux qui se sont approprié son répertoire, ça prend beaucoup de talent, il était unique… Aujourd’hui je suis pas sortis j’ai rédigé le compte rendu de la réunion de mon groupe d’entraide… Quelqu’un m’a avoué fumer du pot, depuis que c’est légal y’a pas de mal mais quand t’est inconscient que c’est ça qui t’amène à l’hôpital c’est autre chose… Tu fume y’a rien qui marche, tu fume encore ça marche encore moins… La psychose on a pas besoin de courir après… Mais non cet après-midi je me dénigrerai pas, je fais de mon mieux, si c’est pas suffisant adieux! Je me retrouve devant mon écran et derrière mon clavier, vous le savez j’aime beaucoup écrire pourtant je continue à prier… Ce seras jamais assez… Peut-être que vous méditez? C’est permis… «  Sunshine on my shoulders makes me happy, sunshine in my eyes can make me cry » une très jolie chanson  de John Denver qui me fait pleurer. Le soleil y’en a jamais trop on en souhaite à tous ces gens ravagés par les inondations. Je me repasse les mots, cherche les bons, y’a un parfum d’ail ça sent bon… Parfois ça démarre un peu poétiquement mais j’y arrive pas, c’est toujours le discours de mon senti, je sais pas pourquoi… La matriarche viens de me téléphoner on a parlé bouffe et légumes… Encore une fois ce seras un autre vingt-quatre heure sans consommer, sobre, à jeun! J’approche de la finale de ce texte, y’a bien des façons de dire qu’on termine. Chaque fois pour moi c’est un défi de vous écrire. J’y arrive mon senti se laisse faire, se laisse écrire et dire… Je pense à tous ces mauvais poèmes que j’ai écrit, pourtant… Je vous laisse là-dessus pour aujourd’hui, cette vieille façon d’écrire. C’est presque la chute, quelques mots encore qui tiennent lieu d’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé à la prochaine je l’espère!!! C’était très difficile aujourd’hui. Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

lundi 29 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai le senti de travers, j’ai une pensée spéciale pour mes lecteurs de Deux-Montagnes. Pendant que je vous écris dehors y’a un gars qui gueule. C’est la fin du mois, y’a plus de souffrant, les gens n’ont plus de ressources plus d’argent… Je crois que je vous la fait à tous les mois cette chronique… Je rêve encore de voyage, je pense à la fontaine de Trevi, au colisée de Rome, je vais voir, économisé et laisser passer le temps. J’ai toute une année pour me préparer… Je vous mentirai pas j’ai pensé aussi à Jérusalem, Israël mais j’ai peur… C’est la soirée de lundi à mardi, je pense encore aux avions aux aéroports je raffole de ça… Je crois que mercredi soir je vais aller voir la pièce du théâtre aphasique, ce même mercredi j’ai une répétition au Théâtre du Nouveau Monde, ça me fait penser de regarder les notes de mise en scène que j’ai prise… Ce soir j’ai essayé de dormir mais j’y suis pas arrivé, aussitôt que le sommeil me gagne je me réveille en panique. Je crois que c’est de l’angoisse, la peur de ne plus jamais me réveiller… Le sommeil me gagne, je mange des biscuits Oreo… Je trouve plus, je trouve pas y’a que de l’angoisse dans mon senti. J’aimerais écrire, composer une phrase neuve que je n’ai jamais utilisé… Vous allez dire tout a été écris, Oui! Mais pas par moi… Encore des niaiseries… Rêve, j’étais avec une gang dans un parc qui étais sur une rue Bernard imaginaire quelques un avaient des relations sexuelles, je me suis réveillé. Encore une journée et l’argent seras là en attendant on va laisser des bijoux à la pawn shop, c’est le monotone ordinaire tout ça pour une petite bière… Voilà! J’ai la chanson « le blues du business man » de Starmania  dans la tête, j’ai dormis un peu ça m’a fait du bien…Aujourd’hui je suis pas occupé je vais l’être plus en milieu de semaine… Je vous tiens trop éloigné de moi, je vais y aller avec mon senti de proximité… J’ai longtemps cru qu’on voulait avoir ma peau, paranoïa? Je fréquentais pas de bonnes personnes. Parfois je pense trop à ce que j’écris, la regrettée poétesse serais pas d’accord avec moi, elle disait qu’il faut tout écrire… Je m’arrête je réfléchis et je perds l’idée première… Je suis finalement bien réveillé ce seras moins difficile de terminer, on manque de poètes mythiques, d’écrivains vivants légendaires, je vois que Desbiens qui reste… La nuit est avancée, à la fin c’est toujours la même difficulté, je crois qu’ils veulent laisser la poésie aux enfants c’est pas des choses assez sérieuses pour les adultes pourtant… Lentement je termine loin de mon senti suicidaire écrire m’auras peut-être aidé à éviter ça et encore… Y’en a plusieurs qui sont partis l’autre bord. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 28 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai de la peine pour les sinistrés des inondations, heureusement ça semble tenir bon chez mes lecteurs de Deux-Montagnes… Ce soir je pense à la poésie, c’est un peu gênant quand tous ces gens souffrent du réel… On a dérangé la nature, on paye pour, certain disent nos future et moi je pense à l’amour, aux hollandais au pays bas à tous ces murs… J’ose pas ce ne sont que murmures. L’inondation c’est pas ma pointure… Ce soir je vous illustre ça avec une murale en hommage à un activistes de San Francisco, j’y ajoute un court texte que vous pourrez agrandir pour mieux le lire… Je bosse, je bosse faute de talent… Cette semaine on va rassasier les marginaux, quelqu’un me disait au téléphone que la cause était toute entendue, selon lui y’avait plus de combat à faire la maladie mentale était acceptée, je suis pas d’accord il voit pas les choses du même bout que moi le combat de la maladie mentale est pas le même que celui des LGBT+, ce que j’en pense c’est qu’il faut-être de tous les combats contre la stigmatisation et l’aliénation… Je ne manifeste plus, les émeutiers casseurs prennent trop de place, je me contente d’écrire à mon âge c’est suffisant… Le poète disait il n’y a plus de cause, pourtant depuis son décès y’a jamais eu autant de problème… Souvenir de ce commis à la boutique d’appareil électronique qui me traitait de bôf ça me faisait pas trop mal dans la mesure où on est toujours celui de quelqu’un… J’y vais encore avec mon senti, c’est la nuit et les camions de la compagnie de gaz sont très bruyant… Y’a aussi ces espèces d’engins qui réparent les nids de poules… Entendus à la radio, je crois que la rue Sainte-Catherine dans le village est fermée à la circulation automobile encore cette année. Ce matin j’ai une réunion du groupe d’entraide, j’ai invité un gars avec qui j’avais discuté la semaine passée, je sais pas si il va se présenter… Je pense que le printemps prochain je vais aller à Rome y’a de l’histoire à voir, sans parler du Vatican, ce serait bien d’aller dire une prière là-bas… Je pense aussi à la Bretagne et à la Normandie, mon idée est pas faite… J’aimerais bien partir accompagné cette fois ci sinon je ferai comme à l’habitude je me débrouillerai… Voilà! J’y suis presque encore quelques mots, pour moi c’est toujours étonnant de vivre dans le rétablissement, l’anxiété schizophrénique diminué… J’espère que mes écritures combattent le stigmate, que vous dites pas encore un autre malade. Et encore ce serait vrai! Lentement j’arrive à l’épilogue, à la chute, quelques dernier mots avant d’aller me coucher comme toujours je termine de la même sempiternelle manière… Finir c’est toujours une difficulté mais je vais y arriver… On y va pour les remerciements. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous inquiétez pas vous êtes presque à la finale. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de lire une sorte de farce plate, semble que tout le monde écris sa vie sur les réseaux sociaux et se plaint que personne ne lit… Le soleil est revenus c’est un dimanche magnifique, j’espère que les inondés vont avoir une pause. Ce matin j’ai marché pour revenir de chez l’ami qui à la sclérose en plaques, c’est malheureux il en perd de plus en plus, c’est assez terrible de voir la maladie qui s’acharne sur une personne comme ça… Je vais vous illustrer ça avec une photo de Tiffany qui tiens le temps. Ça fait pas l’affaire de certaines personnes qu’on s’exprime avec un blog, l’outil est là je vois pas pourquoi je m’en servirais pas… Là aussi le stigmate est grand, parce qu’on écris on vous prends pour une sorte de déséquilibrés, en rajoute à la maladie mentale… Ouais! On veut pas d’exception, prend ta boite à lunch fait ton boulot et ferme ta gueule, voilà ce qu’on veut des psychiatrisés… Moi je crois à l’expression dans la pleine citoyenneté qui amène au rétablissement. Je me rétablis un peu chaque jour parfois j’ai des reculs mais j’avance quand même vers le mieux… Je vais encore vers mon senti, je sais personne liras jamais tout ça, l’entièreté de l’œuvre mais c’est pas une raison pour arrêter… J’ai ouvert la porte, le chauffage est fermé j’entends les merles… Faut y aller avec minutie et parcimonie en gardant une réserve, c’est le genre d’écrivain qu’on a au Québec. Je reviens avec cette interdiction, on a pas droit au titre d’écrivain, on manque de nuance et d’intelligence, faut acheter leurs livres par exemple mais pas se permettre d’écrire… Je gagnerai pas de concours c’est souvent ça qui « lance » l’écrivain, j’ai pas un format fin, fin, fin… Le gars passe sur la passerelle, il pue la fumée de cigarettes… Souvenir d’une soirée passée à jeun sur la rue Saint-Laurent l’angoisse s’est emparée de moi, j’ai eu peur et j’ai téléphoné à un ami qui m’a dit de revenir dans l’est… Je pense encore à mon dernier voyage, ma rencontre avec San Francisco a été sympathique, parfois je pense aux gens du voyage que je croise, commis d’hôtel, concierge, chauffeur de taxi, gardien de sécurité, ils sont tous très aimables… Je reste un étranger c’est difficile d’échanger. Les voyageurs en solo sont rares, couples, familles, mais personne de seul. De retour à Montréal dans l’autobus j’ai cédé ma place à un jeune couple qui à les entendre croyait que je sortais de prison et que j’allais me rapporter quelque part en ville, voilà un autre stigmate pas moyen d’être gentil on vous place tout de suite dans une case… J’aimerais bien avoir l’apparence de quelqu’un de normal semble que c’est pas le cas pourtant j’ai aucune difficulté à passer la sécurité à l’aéroport… Voilà pour cet après-midi, j’espère que ça vous a fait plaisir de me lire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

samedi 27 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Parfois je déprime… Je remercie l’ami praticien ressource à la retraite pour le support. Aujourd’hui je vous illustre ça avec une œuvre de Julie Mehretu une artiste plasticienne américaine née à Addis- Abeba en Éthiopie le vingt-huit novembre mille neuf cent soixante dix . Ce sont deux peintures abstraites intitulées Howl eon l-ll de vingt-sept pieds par trente-deux pieds. Il y a eu beaucoup de discussion sur le prix et l’emplacement de cette œuvre dans le hall d’entrée du Museum of Modern art de San Francisco. Ce fut beaucoup de travail pour monter les canvas avec six assistants et quatre mois d’ouvrage. L’artiste indique qu’en montant l’escalier fallait avoir l’impression d’entré dans la peinture. Y’a tout un discours politiques autour de cette œuvre, de ces peintures, une exploration de l’ouest américain. Howl est une œuvre de deux mille  dix-sept qui avec son titre nous amène  dans le monde poétique du poète Allen Ginsberg et de son poème du même nom. J’aime bien lire et voir les œuvres des autres, la beauté me fascine, chez Ginsberg ça me provoque et dans l’art plastique souvent ça me stimule et me détend. Howl l-ll me fascine par l’espace qui lui est alloué, une magnifique porte d’entrée vers l’art d’aujourd’hui… J’aime beaucoup vous écrire à ce propos l’art, j’ai toujours rêvé d’être artiste, un peu poète je reviens à mon senti, la douleur à diminué… Je continue en appréciant  vos commentaires je me sens supporté… J’essais de vous écrire quelques choses de plus heureux, le ciel laisse tomber toutes ses larmes on a pas besoin des miennes… Je me questionne en ces années de changement climatiques sur la présence de l’art du beau en général qui ne peut que donner du courage. Je sais c’est suggestif on trouve pas tous les mêmes œuvres belles  mais ce que je veux faire c’est provoquer une réflexion avec mon blog pas tout à fait trash… J’aime pas l’art cruel, pas plus la taxidermie… Je pense à l’émission Saturday Night Live dont j’ai raté la belle époque, j’étais pas câblé, j’aurais aimé voir en direct tous ces bands de musique mythique… Me suis ouvert une SANPELLEGRINO à l’orange, ça fait du bien ça désaltère… Quand j’écris, j’emprunte ma « motion » à un lanceur de baseball, j’aimerais bien avoir quelques prises mais c’est plus souvent des balles, je pense que je vais devenir un écrivain de relève. La nuit est calme, il ne pleut plus, j’espère encore pour mes lecteurs de Deux-Montagnes … Je suis presque à la chute, quelques mots encore, vous aurez lu ça en quelque minutes et après « bonsoir on passe à un autre appel!!! ». Je pense à la controverse comment parfois l’art s’en nourris parfois c’est des niaiseries, je crois vous avoir déjà écrit ça, je termine lentement sans savoir trop comment… C’est l’épilogue, comme toujours et tout le temps je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On y arrive en souhaitant vous voir à une prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais pas pourquoi cet après-midi je pense à la bière, pas en boire mais juste la place que ça prend dans la société… Quoi écrire? J’ai ce souvenir d’avoir pris une bière dans la caisse de mon père dans la chambre froide. Je me l’étais fait dire pourtant c’était une sorte d’appel à l’aide incompris… Le patriarche aujourd’hui est disparus, je crois qu’il ne m’a jamais compris, la maladie mentale de son fils ça semblait pas l’intéressé, comme beaucoup pour lui dans la vie suffisait d’avoir une job… C’est de la nostalgie tout ça pour cette génération quand on travaillais pas on était des bons à rien, mais moi je cherchais, je cherchais d’une job à l’autre de plus en plus malheureux et pas toujours aimables. J’hésite à vous écrire ça je pense à tous ceux que j’ai blessé, je voudrais juste leurs dire que j’ai changé. Maintenant je sais que ma place est ici, devant cet écran à vous écrire… J’ai la saveur de réglisse dans la bouche, je sais pas si je suis le seul à avoir fait des erreurs dans la vie en tout cas je vais y aller avec mon senti du moment… Il pleut encore, plusieurs sont inondés et moi je pense abandonner, les écrivains qui ont pas fréquenté l’université n’arrivent à rien même pas un travail de réviseur… La lecture, l’écriture c’est une grande partie de ma vie, j’y ai vécu une sorte de rédemption… Je sais pas pourquoi je me concentre sur ceux qui n’aiment pas ce que je fais… Ça me rend triste, j’ai pas toujours été honnête mais j’essaye de réparer, je sais vous voulez pas vous adresser à un raté… Y’a quand même des gens qui m’encouragent, me soutiennent, je les remercie. C’est un samedi après-midi drabe… Je voudrais que ça arrête cette mésestime que j’ai de moi. Je m’en veux, je me cache chez moi, je dénigrerai personne… Tout ce qui m’arrive j’en suis responsable. Comment faire pour fuir vers et avec les autres… Le pauvre ignare que je suis veux plus travailler en atelier… De toute façon il est trop tard je retournerais au même endroit qu’au début avec la chaudière et la moppe. Bientôt je vais faire une présentation sur le théâtre et le rétablissement… C’est important de signaler que je me rétablis de la psychose, de la schizophrénie. Ça excuse rien… J’oublie le moment présent c’est le plus important, je peux rien changer au passé, juste m’améliorer pour le futur… Je vais vous illustrer ça avec une photo d’Union square à San Francisco, j’ai mal de vous avoir écrit ça aujourd’hui… C’est mon senti printanier, j’arrive pas à vous dire mes regrets, comment je désire resté caché, je reviens trop souvent en arrière, je dois regarder en avant… Voilà! J’en suis presque à la chute, vous jugerez quand vous aurez fait quelques pas dans mes bottines. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


vendredi 26 avril 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit de vendredi à samedi. Je suis dans la méconnaissance totale, ce matin j’irai à la librairie… J’essais de rester éveillé, étrangement parfois je m’ennuis d’une dent creuse pourtant ça faisait si mal, je sais pas pourquoi on m’emmenait pas à l’hôpital, ne serait-ce que pour avoir des antibiotique, souvenir de ces longues nuits où je m’intoxiquais… pour chasser la douleur. Samedi c’est la journée du cahier voyage, je reste toujours en alerte pour trouver une prochaine destination, l’amie agent de voyage m’a parlée du sud des Indes, j’y pense. Je crois que l’an passé j’avais réservé mon voyage à l’automne pendant tout ce temps-là je vous ai déliré ça sur mon amour des aéroports et des avions… Je vais faire d’autre économie pour partir… C’est presque la fin avril, je pense à une lectrice dont c’est l’anniversaire fin mai, la pluie arrête pas de tomber tout est inondée c’est une atmosphère de déluge, de fin du monde… Ça me fait penser au film Blade Runner, cette planète déréglé on y est, c’est affolant… Les amis voyagent, je veux pas être en reste moi aussi j’aime partir… Les villes américaines c’est bien mais y’a aussi des villes européennes que je veux visiter… Je suis heureux de pas être sous mandat du gouverneur, je peux voyager et aller n’importe où… À mon départ de San Francisco tout s’est bien déroulé ça été rapide et efficace… Ce soir j’ai dormis un peu, j’aimerais bien voir Rome et le Vatican peut-être y faire une petite prière, visiter les célèbres studio Cinecittà à Rome, je crois , je sais pas trop mais ce sont les studios des célèbres réalisateurs italiens… La fontaine de Trevi vaux aussi le détour… Je vois que j’ai toujours des lecteurs fidèles, je suis toujours heureux de le savoir. J’essaye d’éviter le chemin de l’autodénigrement, tout à coup y’a un parfum de crème hydratante… J’ai pas eu la chance de photographier l’aéroport de San Francisco j’y étais la nuit ça semble énorme comme aéroport… Je suis pas trop dans mon senti… Je sais pas si je vais arriver à quelque chose avec ces écritures, c’est peut-être le doute de « l’écrivain » y’a différent parfum qui me passent dans le nez, en ce moment c’est un parfum d’Europe, de France que je ne saurais nommer mais j’aime bien cette sensation olfactive… Je suis toujours à mon clavier devant mon écran, je viens de manger un pouding  chômeur, cette nuit les bars sont plein, la pègre empoche, la bière les drinks c’est toujours payer cash on se demande où ça va. Je crois toujours, anxieux, que je vais mourir d’écrire… Voilà! C’est l’épilogue, quelques mots encore… J’espère que ça vous plait ce que j’écris, l’ami dis toujours tu vas être connus à ta mort, c’est guère intéressant quoi que je veux pas être enterré vivant… J’utilise toujours la même formule pour terminer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai été heureux d’apprendre que mes lecteurs de Deux Montagnes étaient épargnés des eaux. San Francisco disparais pas facilement que de beaux souvenirs, j’irais encore me promener là-bas… Si jamais vous avez une destination et que vous cherchez un partenaire n’hésitez pas à me contacter, je suis pas difficile, je pense au printemps prochain… Je prends le temps d’économiser après je verrai… Il fait un monotone temps pluvieux, je me rappelle toujours cette époque de ma vie où tout étais triste… Ces longues batailles contre rien qui en vaillent la peine… Des après-midi passées au bistro où pour se débarrassé de moi on m’envoyait à la salle de billard… J’étais un grand bum souffrant, ça fait des chansons de Plume Latraverse mais dans la réalité c’est pas très drôle… Je me souviens on l’aimait bien l’alcoolique  Plume on se reconnaissait dans ce qu’il chantait et les années ont passées toujours à retarder le rétablissement… Y’a un parfum de pizza aux tomates, longtemps on a été un trio qui passait ses soirées du vendredi à manger et boire du vin italien chez Mama Leone… Je suis pas nostalgique c’était ça et les copains ont chacun pris leurs bord… J’ai tant cherché dans la solitude schizophrénique, je me suis jamais rangé avant de vraiment m’attaquer à mon problème de consommation. Parfois je suis envieux de ceux qui ont réussis à bâtir quelque chose, maintenant je suis plus vieux et ce qui compte c’est ma sobriété… Partir aussi, les aéroports les avions, les villes étrangères c’est bon… Ces maladies mentales je les avait pas demandé, des années j’ai consulté et je suis toujours tombé, j’ai dû avouer et cesser. Parfois je rie quand on me dis que je suis intelligent, l’intelligence c’est une chose mais faut savoir quoi faire avec. Le Tenderloin à San Francisco c’est pas si terrible que ça, du moins pas à ce que j’en ai vu… J’ai beaucoup aimé le Union Square au centre-ville, je pense aux snowbirds qui sont de retour à la maison…Étrangement la solitude me pèse plus, quand je voyage on m’embête pas avec mon statut, je suis simplement retraité et j’essaye d’aider. Je veux pas devenir un vieil homme triste et rancis pour pas dire pourris, quand j’étais jeune on nous disait de pas parler aux gens de plus de vingt-cinq ans, maintenant c’est à mon tour de me faire servir cette médecine. Souvent je le crois pas que j’ai dépassé la soixantaine, j’ai encore les pensées d’un jeune homme… Le corps crie un peu, mais je marche quand même. Bon! Quelques mots encore avant la chute. Je crois que je vais peut-être me rendre à la librairie pour m’acheter de la lecture, je sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral qui me racontais ne pas lire dans ses périodes d’écriture pour pas que ça déteigne sur ce qu’il écris… Comme toujours mon épilogue à la même forme. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 25 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour pour d’autre écritures cette nuit. Nuit de jeudi à vendredi à l’époque elle était très populaire pour les sorties épiques, mardi midi un poète a dit un ver de Patrice Desbiens le poète franco-ontarien… Il est ce que je ne suis pas, perdus dans un univers de mots j’arrive pas à capter la poésie. Je dirais que Desbiens à pris la place des Miron, Giguère, Godin si c’est humainement possible  pendant ce temps-là je délire en espérant combattre le stigmate. Cette semaine j’ai eu l’impression de commettre un crime en osant prendre des notes dans mon carnet sur le site d’Hyppolite Lafontaine, l’endroit où ont vécu plusieurs poètes et écrivains mythique, mon combat il commence là arrêter de me détruire et dire deux-milles dix-neuf dans ce parfum de fin du monde, les pâtes et papier c’est plus ce que c’était, adieu les grands journaux… Montréal c’est quand même loin des épinettes ont n’est pas à Thurso et son moulin… Quand je serai décidé je m’éditerai à compte d’auteur, c’est toujours ça le début et la fin d’un poète… Cette nuit mon senti retiens mon âme qui veux s’enfuir, on vois pas le travail dans la mise en place des mots que j’espère poétique. Je suis un goon de la poésie j’attends les tapes sur la gueule avec ma sensiblerie… L’éthyl me tuais, adieu les beaux vers, pour moi cette époque-là est finis je regrette un peu d’avoir utilisé ces vers en ette que j’ai écris y’a plus de vingt-cinq ans, ça valait pas grand-chose, là metteur en scène à pas aimé mon jeu… Mais je les assumes mes vers idiots… On arrive à vendredi, je suis toujours étonné de pas être sourd après avoir passé tout ce temps dans ces bars à la musique tonitruante… Au sein de ma minorité, les poètes schizophrènes si on veut, on m’a disqualifié. Je suis trop fou pour dire l’ordinaire avec panache, je me vois dans la fenêtre de la maison de chambres à regarder les ruines de ce vieil hôtel du dix-neuvième siècle… Je pleure et j’essais de dire en pensant aux contes de la folie ordinaire de Bukowsky, souvent les lecteurs de poésie aime bien que ce sois déjanté que ça donne l’image de monde sordide et glauque… Je me débat trop avec les mots j’y met trop d’espoir quand c’est le désespoir que ça demande, j’ai envie de prendre toute la quincaillerie et de jeter tout ça dehors par-dessus la passerelle. Tout à coup je pense à la mort c’est pas un jeu d’enfant… Les grands poètes vivent pas les émotions verrouillées par la médication, encore cette nuit je vous aurai écris… Les snowbirds sont de retour chez eux on les espère heureux… J’ai presque terminé, en suis presque à la chute pense à cet immense sentiment de solitude qui m’habitais, à ce propriétaire de bistro qui me dénigrait. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive, fatigué, du salon des ressources. J’y ai fait de maudite belles rencontres et j’ai parlé de mon groupe d’entraide. Les gens étaient intéressés. Je leurs ai expliqué notre façon de fonctionner. Je crois qu’il y en avait une qui voulait plus m’entendre elle m’a parlé de programme et de reddition de compte… Un commandant de police est venus me serrer la main, j’ai pleuré en pensant à mes expériences précédentes avec des policiers, j’ai pas de dossier criminel, j’ai jamais été arrêté les policiers m’envoyait plutôt à l’hôpital…Maintenant je me rétablis, c’est un peu grâce à eux… C’était vraiment un beau salon remplis d’humanité, je suis un peu désolé de pas avoir retenu le nom et l’organisme de certaines personnes… À
 tous les ans c’est la même chose j’oublie. Je m’en tire quand même pas mal… J’y vais maintenant avec mon senti, j’ai pas tout dis… Je pense qu’il y avait des travailleuses sociales qui étaient d’accord avec mon idée du dédommagement, je le répète le Québec c’est pas un pays pauvre et je vois pas ce qu’il y a de mal à revendiquer sa part du gâteau, les béesses ont leurs coupe toujours l’herbe sous le pied. Rien d’étonnant à vouloir mourir quand ça fait dix ans que tu mange du macaroni au fromage. Je sais, je sais y’a les banques alimentaires mais c’est très humiliant de dire le montant de ton petit revenus. Moi je dis toujours c’est depuis que je travaille plus que j’ai bien de l’ouvrage… En ce moment je pense à cet ami le philosophe de génie qui a vécu comme il dis dans les cellules de l’institut Pinel. Tout à l’heure je vous écrivais que j’avais pas de dossier, que ça me permettais de voyager ce que je ne me prive pas de faire. J’espère que mes lecteurs de Deux-Montagnes sont pas inondé, je fais une courte prière… Je veux pas être le problème, je veux faire partie de la solution. Je comprends celui qui dans sa paranoïa abandonne son logement parce qu’ils se sent persécuté, chez lui on déplace de petits objets juste pour lui faire mal, il préfère la rue pour un temps c’est moins dérangeant, il veut surtout pas être un psychiatrisé plutôt mourir que ça… Présentement le temps s’adoucis on peut rester dehors sans geler, je dis ça je l’ai pas essayé… Ce matin j’écoutais l’ancien footballeur qui disais, je suis d’accord avec lui, que c’était impossible de s’en sortir seul… Souvent y’a de ça, on se ferme comme une huitre et on souffre en se disant qu’on va réussir, que ça va passer… Tu marche, tu marche, ça fait des jours que tu parle plus à personne sauf pour l’essentiel encore l’essentiel pour toi c’est souvent illégal, ça tue quand même le mal, et voilà c’est le cercle vicieux. Comment on va te retrouver je le sais pas. Cet après-midi la chute c’est ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

mercredi 24 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’était la répétition au Théâtre du Nouveau Monde, y’a quelqu’un qui saisissait pas qu’on était un groupe et qui ne pensait qu’à sa petite personne qu’il voulait mettre en avant c’était vraiment irritant en plus ce qu’il voulait présenter, un moonwalk c’était vraiment pas très original, il a quand même eux sa minute en avant. Aujourd’hui c’est le salon des ressources en santé mentale, une excellente occasion de savoir vers qui se tourner si on a des problèmes...  Y’en a peut-être d’entre vous qui se demande ce que le théâtre fait là-dedans, c’est une excellente occasion d’apprentissage pour le travail en groupe, aujourd’hui pour ma première répétition depuis mon retour de voyage, je me sentais reposé, je me sentais prêt on a donc répéter un segment de la pièce… Dans deux semaines  c’est les journées annuelles de santé mentale, on y présente un atelier sur la création théâtrale et la santé mentale, je vais parler en tant que personne en rétablissement qui veux combattre les stigmates mortifères liés à la santé mentale dans mon cas la schizophrénie, essayer de faire mieux de faire bien et d’aider ceux qui en ont besoin… Aujourd’hui je vous illustre ça avec une photo de l’hôtel de ville de San Francisco, j’étais dans Tenderloin et j’ai pas eu peur une minute… C’était place du marché, fruits et légumes frais, en y pensant bien je réalise que c’est un quartier quand même désert… J’ai vu les efforts qu’on fait pour le revitaliser à partir de la rue Market… Sur un autre temps je me demande si un jour je vais publier un livre, tout le monde semble le faire y’a que moi qui y arrive pas, c’est désolant. Je vais quand même continuer à vous écrire ici… J’aimerais bien l’avoir mon bouquin… Hier dans le métro un gars m’a abordé pour que je lui échange mon sac-à-dos contre une paire d’écouteur wi-fi ça m’intéressais pas ça sentais l’arnaque, le gars semblait connaitre la valeur de mon sac, il a pas trop insisté c’est tant mieux… Je reviens au quartier Tenderloin à San Francisco, je trouve ça bien que les autorités essaient d’y développer une activité économique tout commence par là… Peut-être qu’on va parler de gentrification, mais plusieurs quartier sont passé par là et ça leurs a donné vie, développant chacun leurs personnalités. Je me suis pas renseigné sur les programmes qu’on offre aux défavorisés, j’allais là en touriste et pour me reposer… Hier une collègue m’a demandé si j’étais un touriste je lui ai répondu que oui, que j’avais fait la paix avec ça je crois qu’on ne voyage toujours qu’en touriste… Le train de vie est rapide à San Francisco, j’allais pas là pour m’expatrier… Voilà!!! J’en suis presque à la chute, j’espère que ça vous plait… Pour le théâtre j’ai encore beaucoup de travail à faire je vais lire mes notes… Bon! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


mardi 23 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai un peu dormis, je suis somnambule je rêve éveillé… Mauvais signe pour les riverains la pluie a recommencé, on parle de changement climatique d’inondation qui vont revenir à tous les ans . Aujourd’hui ce sont les répétitions au Théâtre du Nouveau Monde qui reprennent ce seras pas facile de rattraper le retard. J’ai toute sorte de mélodie qui me passent dans la tête, parfois mes souvenirs sont comme des rêves déjà vécu… Je remercie les lecteurs qui ont commenté le dernier texte, c’est pas encore la nuit plutôt la soirée, Ce soir je vous illustre ça avec la photo d’une œuvre de Dan Flavin 1933-1996 tiré de sept cent œuvres avec des fixtures et des ampoules fluorescentes, son utilisation de la quincaillerie ordinaire le place au côté des Donals Jodd et Carl Andre qui sont parmis les premiers à être associé au minimaliste. Flavin aimait pas beaucoup cette qualification, il faut bien regarder son utilisation des couleurs et de la lumière avec du matériel de tous les jours et le résultat une solide œuvre artistique qui appartiens a une série de cinquante sculptures dédié au constructiviste russe Vladimir Tatin, c’est Untitle « in honor of Leo at the 30th anniversary of his gallery » c’est aussi un hommage a l’inimitable Leo Castelli le marchand d’art qui a mis de l’avant l’œuvre de Flavin pour au-delà de trente ans. Quand j’écris des choses pareilles « de mauvaise traduction »  Ça me tiens éloigné de mon senti, le néon ça me fait beaucoup pensés à l’éclairage des centre-ville populaire dans les années cinquante, pour le jeune homme que j’étais y’avait quelques choses de fascinant dans ces nuits multicolores, ces enseignes au message criant, fallait entré dans ces cabarets aux noms parfois exotique, ces enseignes-là ont tendance à disparaitre, la dernière en date le magasin de musique Archambault, maintenant ont à affaire à des éclairages plus sobre moins criard. Je savais pas que j’irais vers ça cette nuit, la lumière la nuit c’est comme une promesse qu’on va rester vivant malgré la noirceur, un éclairage où les choses et les gens se métamorphosent, tiens celui-là c’est un homme? Où une femme? C’est étrange je pense au Midnight Cowboy… J’ai longtemps vécu dans ces lieux nocturnes… Quand on est privé de lumière on déprime et souvent on se soigne avec de l’alcool, pour un moment ça nous donne un peu de pep mais bien vite on en arrive aux nuits tristes et cyniques. Je sais pas ce que disait les gens en haut de l’affiche comme le chantait  le regretté Aznavour… Malgré tout faut se calmer et toujours se rappeler qu’il y a beaucoup d’appelé mais peu d’élu. Les amis idolâtrait souvent les artistes mort d’overdose, d’excès de toute sorte… Une fois que t’a vue les néons t’a tout vu tu passe au laser… À l’éclairage mural… Voilà c’est la chute c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je croyais avoir une réunion du conseil d’administration du comité des usagers mais c’est le vingt-trois Mai pas Avril, j’ai rencontré un jeune homme qui se demandait comment j’avais fait pour voyager et être présent dans les médias. J’ai pas pu faire autrement que lui dire que les communications de l’institut m’aidait et que je m’impliquais dans le groupe Reprendre Pouvoir. Cet après-midi j’ai peur ça sent les rodeurs… C’était pas facile de raconter au jeune homme ce que je faisais… Parfois je suis tout près de la psychose, je crois qu’on me harcèle pour que j’en fasse une religieuse, Dieu et le psychotique un mélange explosif… J’ai discuté un peu avec l’adjointe à la direction santé mentale et dépendance dans sa présentation elle a mentionné deux fois mon prénom à propos des bibliothèques vivantes… Je croyais avoir perdus tous les écrits qui précèdent, j’ai donné un nom au fichier… Je suis fatigué, ça va péter, ça va exploser cette écriture, toute ma difficulté à être dehors, je voudrais pas être en prison, j’illustre ça avec une cellule d’Alcatraz autant mourir que finir là… Pourquoi chu t’icitte… Je me suis toujours dis que rendre la société responsable de ce qu’on est c’est pas bon, pourtant le mépris, le dénigrement c’est l’autre qui le fait, faut passer là-dedans la tête haute en écoutant pas, n’empêche c’est difficile j’ai pas envie de me ramasser dans une maison de correction… Demain c’est la répétition de la pièce d’après les textes de Clémence Desrochers… C’était bien ce midi de se faire lire une partie de l’œuvre de chaque écrivain, quatre, qui étais là certain m’ont vraiment étonné par leurs justesse, j’y arrive pas à ça, je reste toujours pris avec mon senti… Enfin chose plus importante qu’il n’y parait je serai sortis de chez moi… Je suis quand même à boutte mais à boutte, je vous écris avec cette douleur nerveuse comme un sursaut de schizophrénie… Je vous donne tout ce que j’ai de mon senti, malheureusement c’est pas de la poésie j’en suis incapable… Je vous écris et j’aurai tout raté j’en serai jamais arrivé à l’apogée hypocrite apocryphe, pourtant c’est moi qui compose qui écris en essayant de ne pas vous mentir… Ma rencontre avec ce jeune étranger cet après-midi m’a ramené soixante ans en arrière, l’étranger m’avait fait fumer du hash et ensuite la direction du collège m’avait mis à la porte, tout ça pour vous dire que je le trust pas le gars… Je suis presque rendu à la chute, je sens une menace, on m’en veux j’ai pas suivis le parcours des pairs-aidants moi je suis une personne en rétablissement. J’attends quand même des nouvelles du Recovery College…  Quelques mots encore avant de cesser de vous dire ma fatigue. Je suis brûlé, veuillez m’excuser les artistes ce sont tous les autres mais pas moi. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est pas terminé les mots sont comptés. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 22 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je recommence j’ai perdus le document. C’est la nuit de lundi à mardi mais ça ressemble à celle du dimanche à lundi. J’arrivais pas à dormir, j’avais que le tournis et malgré tout je me suis préparé un café. Si j’ai bien compris les snowbirds sont sur le chemin du retour… Je pense que je vais vous illustrer ça avec l’emblématique Castro de San Francisco juste pour montrer aux sceptiques que j’y suis bien allé. Le Capitaine Bonhomme disait « les sceptiques seront confondus », je sais vous vous le diriez pas que vous êtes allé dans le quartier gay, mais étant gay friendly j’ose souligner ma visite. Dans le journal hier un gars écrivait que les gays c’était son peuple, je sais pas, je crois que les gays doivent s’inscrire comme citoyen de la grande communauté humaine… Je sais pas pourquoi je pense encore à ceux qui couchent dehors à Frisco, pour en être rendu là on a dù les malmener avec des mots très blessant, quand on choisis l’itinérance et le retrait de la société c’est pas parce que les gens ont été bienveillant, la blessure est profonde et on est dans la folie du mode survie. Aujourd’hui c’était une bonne journée pour moi, j’ai pris une belle grande marche jusque chez un ami. Je sens que ça reviens la marche avec un nouveau rythme mais ça reviens… Encore une semaine et on sera au mois de mai avec l’espoir que la cru des eaux seras terminée. C’est terrible de vivre comme ça aux mois, c’est de la vrai folie pourtant mes comptes sont tous payé reste que le loyer le premier… Je me souviens plus qui disait « l’aventure elle est dehors quand tu ouvres la porte et y met un pied » c’était surement mieux dis que ça mais l’idée est là… La série d’émission Des Racines et Des Ailes reviens en onde au mois de Mai avec de nouvelles émissions, j’adore ça je vais me régaler, c’est toujours l’idée du départ en voyage qui reviens… Je pense au jeune commis du magasin La Source qui m’a traitée de bôf c’est pas désagréable, ça pourrait être pire… Mais non! Quand je suis dans le vide comme ça je pense à m’auto-dénigrer  mais je le ferai pas je vaux autant que n’importe qui. J’essais de me calmer de réfléchir et de vous dire mon senti ici… Voilà que le sommeil revient, je rédige ça et je retourne me coucher. Je mange des biscuits soda c’est comme ça qu’on appelait les biscuits salés dans mon enfance, si j’y pense je vais m’acheter des langues dans le vinaigre… Et lentement je vais arriver à terminer ça. Quelques mots encore comme toujours pour la chute… Les langues c’est pas une très bonne idée ça pourrais me mener à la rechute, chute et rechute on en finis plus de tomber. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis désemparé, je viens d’écouter une émission sur l’anxiété, la façon de combattre les troubles anxieux… Ça questionne ce dont je souffre, la schizophrénie, je suis en rétablissement pourtant parfois je doute de cette maladie mais il semble que c’est un symptôme, je dois accepter le traitement… Ce matin j’ai pris une longue marche me suis rendus chez un copain, ça m’a fait du bien… Je lui ai parlé de mon voyage et montré une photo. L’avion me rend pas anxieux, je suis confortable… Ils sont de retour avec ce qu’ils appellent la douance, une façon de vivre mon senti… Ai préparé un café, j’ai sommeil j’espère me tenir éveillé… Dehors il fait un temps superbe, semble que dans certaine région c’est pas bon la neige fond trop vite… Les vélos, les motos, les scooters sont tous dehors, ça roule!!!  Ces jours ci mon senti tourne autour du sommeil… Pour ce qui est d’être un artiste, comme on dis « nul n’est prophète en son pays ». Je regrette de pas avoir acheté le livre de Bukowsky illustré par Robert Crumb, c’était à la librairie City Lights de Ferlinghetti … Le café me réveille, je suis content d’être sortis ce matin, avant d’écrire j’aurais peut-être dù travailler dans une librairie mais je sais pas si je connais assez la littérature… Ce que je vois, ce que j’entends partout c’est la controverse et ça me fatigue… On crie à la fin du monde pendant que malheureusement les policiers français se suicident… Je sais pas quoi faire ni ce que je fais là-dedans… C’est loin de mon senti tout ça c’est la télévision, parfois j’ai envie de m’auto-flageller… O.K. d’abord! C’est-ce que la matriarche dit quand elle veut terminer une conversation, je perçois ça comme très maritime une façon d’aborder son bateau. Dabord ça peut aussi être une façon de commencer, comme on dit en anglais first thing first…  Tout est clair dehors, j’espère toujours pour mes lecteurs de Deux-Montagnes… Souvenir encore de ces journées passées à la brasserie, toutes ces heures auraient été impossible sans boire… Je vois ces gars abandonné par leurs femmes et qui tournent en rond dans leurs voitures ne sachant que faire de leur désespoir. Si j’ai bien compris elle a dit être en compagnonnage, je sais pas ce que ça veut dire pour une personne qui souffre d’une maladie mentale, tout à coup ça sent le parfum d’eau de toilette masculine… Voilà la journée qui passe, je prends du vieux, je vais peut-être me rendre à la librairie anglophone du centre-ville pour voir si ils ont le Bukowsky illustré Crumb… Demain tout ça, à cette heure-ci le métro commence à être bondé mais j’ai oublié que lundi de Pâques c’est congé… J’aurais aimé vous écrire quelque chose de solide mais tout est chambranlant… Je crois que les installateurs de portes et fenêtres vont se remettre au travail avec le beau temps. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

dimanche 21 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de dormir une couple d’heure et là je vous rédige quelque chose, ce soir y’a quelqu’un qui cuisine y’a un parfum de bouffe. J’avais des démangeaisons aux mains je me suis mis une petite crème cortisone… Ce soir la vie va être moins difficile pour les sans-logis qui demandent pas d’aide, le temps est doux. Je vais me préparer un café… Je pense à ces difficiles moments où je croyais être victime d’un complot je sais pas si c’est parce que j’avais de mauvaises habitudes sexuelles de ça aussi je me rétablis… Je cherchais dans mon enquête qui avait mis le feu à l’hôtel, c’était un accident… Tout ça se sont de vieux souvenirs alcoolique, de vieilles obsessions maladive c’ était y’a trente-cinq ans ma schizophrénie commençait là… Je crois qu’on aurais bien aimé que je mette fin à mes jours… C’était Pâques, la matriarche m’a téléphoné elle est revenues chez elle, moi un monsieur dans la salle de lavage m’a demandé ça faisait combien de temps que j’habitais là, il a eu l’air impressionné quand je lui ai répondu plus de vingt ans. Je croyais avoir perdu mon document, mais non! Je crois que c’est parce que j’aborde un sujet sensible… Soixante-deux ans! Les années passent faut pas que je manque un voyage, je pensais à Saint-Jacques-de-Compostelle, le pélérinage… Je crois qu’il y a des groupes organisés mais moi j’aimerais le faire au complet, je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes avec sa douce m’accompagnerais, une idée comme ça? Le seul désagrément que je peux avoir pour Compostelle c’est que ce sont des pays de vin… Je vais vous illustrer ça avec une maison en rénovation que j’ai trouvé pas pire, mon lecteur de Brossard pourrait peut-être me dire si il s’agit d’une victorienne? La Bretagne m’intéressais aussi et la Normandie… La mer j’ai passé plusieurs années de ma vie sans la voir et maintenant j’ai vu l’Atlantique, le Pacifique et l’Adriatique… Les Caraïbes aussi… Ce soir tout le monde dors même si demain pour plusieurs c’est congé. Parfois j’ai le souvenir de l’époque où je bossais en atelier, comme l’écrirais le psy un euphémisme pour parler d’une shop… Enfin j’en suis sortis, je suis presque vieux, on a vu que la secrétaire à la retraite du collège  d’enseignement général et professionnel de l’Outaouais, s’adonne à la peinture ça lui réussis j’ai jamais vu quelqu’un avec autant de talents. Je suis presque rendus à la chute y’a longtemps déjà la maladie me déprimais dans les jours pascals… Dehors on entends une moto… Au bout des mots c’est pas comme au bout du quai on risque pas de se noyer… On va laisser passer la glace pour l’ouverture de la pêche, j’en connais qui sont impatient… Je souhaite que ça s’arrête là cette crue des eaux, mais mes souhaits ça vaux ce que ça vaux. Voilà c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le beau temps reviens, je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes vont s’en tirer… Dimanche de Pâques, c’est tranquille bientôt on aura des tulipes… Je fais de la lessive, ce matin je pleurais un peu j’avais ces souvenirs de voyage qui remontais, c’est peu vous dire que j’aime partir, hier soir aux actualités de TV5 y’avait un excellent reportage sur l’entretien mécanique des avions. Je vais me calmer un peu et pensés au prochain départ en avion quelle destination? Je regarde le ciel je vois pas ni n’entends d’appareils… J’ai plié et rangé les vêtements, je suis encore dans la chronique ménagère… On s’y attendait pas mais le ciel est superbe… Je pense encore un peu à San Francisco c’est moins intense mais c’était beau… J’aime beaucoup les photos des enfants de mes nièces qui cherchent des cocos de Pâques…  On parle déjà de climatiseur, je vais attendre un peu pour l’installer, c’est que la fin avril. Je pense aux concours littéraire, mon écriture est trop enfantine pour y participer, enfantine dans la forme pas dans le fond du moins je crois. C’est pas évident de mettre des mots sur mon senti. J’ai un répit le dimanche de Pâques… Mes snowbirds sont à Nashville si y’a une ville où je croyais me rendre avant eux c’est bien celle-là… C’est impressionnant le long bar et les quelques clients, je vais dire comme mon lecteur ils sont de bonne heure sur la booze… Je croyais voir un avion c’était une mouette… Faut pas que j’oublie que je suis libre je suis pas sous mandat du gouverneur, je peux me rendre où je veux… Tout à coup je suis encore triste… Vous allez surement me dire c’est de l’apitoiement, mais j’ai le droit de vivre toute la palette des émotions de mon senti… Semble qu’il faut toujours être reconnaissant, c’est vrai je suis content d’être sobre, je le dis comme ça même si vous aimez pas ça. Ouais! C’est un beau dimanche de Pâques, ici du moins, j’ai pas envie de parler des horreurs… Je sais pas pourquoi je pense au groupe de rock Canadien les Guess Who et leurs hit American Woman… Dire c’est difficile, on y arrive jamais tout à fait… C’est congé demain aussi, quand j’ai plus rien je veux juste me dénigrer pourtant ça me rappelle de faire de mon mieux, les adultes pensent à ça? Je suis heureux pour mon lecteur de Deux-Montagnes qu’il s’en soit tiré sans trop de misère… Ici on vois déjà des gens en T-Shirt qui passent sur la rue, je crois que les terrasses attendent les clients j’aime plus beaucoup  ça pour moi c’est synonymes de consommation… Cette semaine je reprends les répétitions au théâtre, j’ai hâte… C’est une semaine occupé avec mardi les libraires à domicile, un C.A. du comité des usagers, mercredi la répétition et jeudi le salon des ressources en santé mentale… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


samedi 20 avril 2019

Au présent


Bonsoir Bonjour! J’étais au lit, me suis réveillé en plein cauchemar dont je me souviens plus… Mon écriture est surement pourrie y’a pas un  salaud d’éditeur qui me contacte. Je sais c’est pas comme ça que ça marche mais souvent les éditeurs s’annoncent comme des espaces de liberté, pourtant ils restent engoncé dans leurs éternelles et traditionnelles façon de faire… J’ai pris une douche et me suis parfumé… Je vais vous illustrer ça avec le multicolore espace piéton du quartier gay à San Francisco, vos jokes plates garder les pour vous autre, moi les gay me disent que je le suis pas et les hétéros disent le contraire, je suis ce qu’ils appellent gay friendly… J’en ai déjà trop écris, je reviens à mon senti à mon hypersensibilité, ça sent le burger ce soir… Votre humble serviteur est très très fatigué, j’entends les avions qui rentrent à Montréal. Les vacances sont pris pour cette année, les prochaines semaines s’annoncent occupées. Non! Je cèderai pas à l’envie de me dénigrer. J’ai lavé la vaisselle dans de l’eau trop chaude j’ai les mains sèches et irritées… Prière pour les lecteurs de Deux-Montagnes avec l’espoir qu’ils soient pas inondés… Dans un peu plus d’une heure ce seras Pâques, la chasse au lapin de Pâques et la traditionnelle eau de Pâques qui guéris tout… Dans mon enfance et celle de mes frères et sœurs on avait cette chance-là d’avoir du chocolat, on avait même de vrai poussins et de vrai lapins qu’on gardait dans un petit poulailler dans la cour et dans un clapier pour les lapins parfois aussi on avait un petit chat pour les chiens Micky le chien qui marchais sur trois pattes est resté là longtemps parfois il partait se promener seul mais il revenait toujours. J’ai toujours cru que c’était un chien très intelligent… C’était l’orgie de chocolat et à moins que je me trompe on avait aussi des magazines pour les jeunes, quand je vous dis qu’on était privilégié c’est pas rien… Dans ces temps d’ inondation c’est un peu ironique de parler d’eau de Pâques, à l’arrière de chez le patriarche sur les flancs du côteau y’avait une source parfois on allait y chercher de l’eau… Oui! Oui! On avait des livres, des bandes dessinées en cadeau y’en avait jamais trop c’était la matriarche qui faisait la fée de Pâques, on avait tout ça en revenant de la messe, y’étais pas question qu’on se bourre dans le chocolat avant le diner. Parfois Pâques était chaud et assez tard pour qu’on tonde le gazon, les inondations c’est pas nouveau le vieux Terrebonne était souvent inondés, je pense que le problème s’est régler quand ils ont refait la digue de l’île Saint-Jean… Dimanche de Pâques une petite prière pour qu’il y ait pas trop de sinistré. Autant le dire tout de suite j’en suis à la chute pas à la résurrection Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! Arrivederci!!!

Bernard



  


Au présent


Bonjour! Bonsoir! La pluie a cessé mais y’a encore des risques d’inondations. Samedi de Pâques mais ça a du sens que pour le congé. Je pense encore au voyage au plaisir que j’ai de prendre l’avion, aujourd’hui dans le journal une empêcheuse de tourner rond disait qu’il fallait prendre l’avion moins souvent pour diminuer la pollution, si on écoutait tous ces diktats on pourrait plus rien faire. Je trouve qu’ils m’en demandent pas mal, j’ai pas de voiture je marche où prend l’autobus essais de recycler les sacs pour les courses, recycle les emballages et on m’en demande toujours plus, wô là! Minutes! Je suis d’accord pour pas boire de l’eau en bouteille mais me semble que c’est toujours les mêmes qui font un effort… Je sais pas si maintenant y’a de l’écologie dans les cours d’art ménager. Si vous saviez comme je suis fatigué de les entendre ces écologistes, je sauverai pas la planète à moi seul… On se sent tous coupable on en parle pas de ce qu’on nous demande, j’irai pas manifester au jour de la terre, je pense à tous ceux qui ont des voitures… Je veux bien en faire plus mais c’est difficile, je pense aux contenants recyclables… Pour bien faire faudrait être végan et manger vous savez quoi… Y’a un temps déjà j’étais très écolo, je m’approvisionnait dans les banques alimentaires. Je mangeais ce qu’on me donnait c’était aussi économique, nous les pauvres on peut plus vivre pendant ce temps-là les Costco et les Walmart dérougissent pas… N’empêche je suis pas certain que ces écolos utilisent leurs méthodes de voyage, je vais vous illustrer ça avec une photo d’avion, je voyage léger pas beaucoup de bagages. Bein oui! Je suis schizo ce serait beaucoup plus simple pour moi de rester chez moi, de sortir que pour aller marcher dans mon quartier et de regarder la vie passé… Je pense à ma jeunesse où j’essayais de nettoyer la planète en remplissant des sacs poubelles dans les terrains vagues et aussi quand je ramassais le papier pour le recyclage et que je le trillais… J’aurai fait ça, semble que c’est pas suffisant d’avoir travaillé dans un plan de triage… Je trouve plus quoi dire, vous dites que je suis un gros goujat, c’est possible mais parfois j’ai envie d’arrêter là… Je l’écouterai pas cette passionara de l’écologie, un jour je vais repartir en avion oui madame! Plus moyen de vivre, ma trace écologique, mon empreinte est pas si grave du moins je le pense pas… Pourtant on vie dans le royaume de la consommation, je sais pas comment faire… Je veux bien avoir de la bonne volonté mais je suis pas écologique à tout crin… Nous autre les pauvres on mange des hot-dogs des frites pis des hamburgers, c’est la culture du mal-amanché…  J’en suis presque rendu à la chute, quelques mots encore pour vous dire mon désespoir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 19 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vingt-deux heure dix-sept et je vous écris. Toujours une pensée en arrière-plan pour le dernier voyage. Je m’en fait pas je suis certain qu’il y en auras d’autre… Je sais pas si aux États-Unis d’Amérique y’a une ville plus belle que San Francisco, je crois pas, j’ai visité sans crainte… Ici ce soir c’est la grosse pluie… Je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes j’espère qu’ils vont s’en sauver… Me suis fait un café, je prends mon temps pour vous écrire, au retour du voyage j’ai bien aimé la vitesse à laquelle ça s’est passé pour l’enregistrement et la sécurité, j’étais arrivé avec à peine deux heure d’avance mais ça s’est bien déroulé, très rapidement… Lentement je recommence avec mes pensées aéronautiques. Je crois que je l’avais pas mentionné mais le guide Ulysse offert par mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a été très utile, je l’avais accompagné d’une carte du National Geographic, je faisais très ancien pas de GPS ni de téléphone intelligent, j’étais à l’ancienne mode je crois que c’est mieux comme ça il faut réfléchir et trouver le nord, merci encore, j’aime bien marcher comme ça le nez en l’air… Je vous le raconte et je pense à cette promenade le long de la baie, comment je me suis enregistré sans problème pour la très populaire visite d’Alcatraz… Si vous avez un voyage à me suggérer pour le printemps prochain n’hésitez pas… On pourrais peut-être partir ensemble. Je suis encore tout enchanté du dernier, des images et des gens étonnants sont dans ma tête. N’oubliez pas de lire Schizophrénique à San Francisco ça en dis beaucoup sur une partie de mon état d’esprit… C’est le week-end pascal, y’en a qui vont manger du chocolat, ce soir je suis content d’être debout et de vous écrire. Je pense à l’ami des https://www.facebook.com/Lesvieuxducentredachats/ quand je dis que j’aime pas l’humour c’est pas de son humour fin qu’il s’agit mais du « dirty talk » de certains et de cette idée que tout le monde peut faire de l’humour. Mais je dis quand même souvent que j’ai pas le sens de l’humour, la maladie m’a fait trop mal m’a blessé, je suis incapable d’en rire… Je me suis perdus dans la solitude et la descente aux enfers y’avait rien de drôle. Ça m’a blessé et rendu difficile de pardonner. Je sais plus trop comment vous débloquer ça… Je vais essayer de revenir avec mon senti et faire abstraction du mauvais rire de certains… Je sais pas comment on fait pour rire de la maladie mentale ça me semble impossible, quand je vois les gars dans la rue je me dis toujours que l’autre à une part de responsabilité pour avoir brisé ces êtres. Y’a eu de l’abus tellement qu’ils se sont retrouvé à la rue sans confiance pour personne. J’en ai vu là-bas des souffrants qui vivent entre les enseignes publicitaires des richissimes. Voilà! C’est terminer pour ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Vendredi saint c’est toujours triste dans mon enfance on allait à la messe et on mangeait du poisson c’était la fin du règne de l’église sur le Québec. Aujourd’hui c’est la laïcité pourtant… Je sais pas si ils vont encore faire un chemin de croix dans les rues de Montréal. J’ai regardé les informations ce n’est qu’inondation… Je réfléchissais pour un prochain départ peut-être à Rome au printemps prochain… Je vais laisser le temps passé… Je sais pas si on va me retenir comme formateur du Recovery College, j’ai hâte de savoir… Aujourd’hui je vous illustre ça avec un monument à San Francisco aux volontaires Californiens, les premiers au front de la guerre d’Espagne et des U.S.A de dix-huit-cent-quatre-vingt-dix-huit. Je reviens avec mon senti, j’espère que mes lecteurs de Deux-Montagnes seront pas inondés, cet après-midi y’a un parfum de frites, je pense à cet énorme hamburger que j’ai mangé en attendant la croisière pour Alcatraz… J’ai quand même encore le désir de partir, début mai je devrais aller parler de mon voyage à la radio. Je sais pas pourquoi on me fait des jokes plates… Souvent ça vient des ignorants. Toute cette façon stupide de tourner les choses en mauvais « humours ». Au Québec si t’est pas drôle t’est rien, c’est de la folie… Faut pas se tromper c’est pas la guerre d’Espagne mais bien la guerre hispano-américaine. La vérité c’est que je trouve pas d’autre information sur ce monument, il est dans un endroit désert de San Francisco. En fait c’est une petite place rue Market… Je trouve plus quoi vous raconter, dehors y’a que la pluie, en voyage y’en avait aussi mais le temps étais doux et de bruine. En face dans le parc Jos Montferrand ça verdis lentement… Je sais pas pourquoi la tristesse monte, je le reprendrai bien un jour l’avion, je m’envolerai pour un pays étranger… J’utilise beaucoup les photos de mon dernier voyage c’est souvent comme ça, ça m’inspire… Il s’agis de nommer mes sentiments c’est difficile, le senti se laisse pas faire… Les vendredis comme celui-ci c’est la crucifixion… Quand j’étais plus jeune les débits d’alcool étaient fermé, on se promenait en voiture avec les copains tout ça un peu déprimé… Je suis désolé c’est toujours les mêmes mots, la même histoire, je repartirais aujourd’hui pour l’inspiration, j’ai gardé la clé de la chambre d’hôtel et la passe de transport en commun de San Francisco… Je doute de mes capacités littéraire, je suis pas encore arriver à publier en format livre exclusivement, j’écris surement très mal… Je continue quand même… Tout est calme, la pluie est plus intense, j’espère que les amis seront protégés. Gris et sombre comme toujours dans ces temps-là… Voilà! Quelques mots encore, je vais y arriver à dire sans trop me mortifier parfois je crois que la religion contribue à la schizophrénie. N’empêche on a besoin parfois de l’esprit et de la prière. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je ne sais pourquoi je voulais prendre une photo, je crois que c’est mon somnambulisme …  J’ai cherché les appareils j’ai pas trouvé. J’ai assez de photos dans mon ordi… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes seras pas inondé. Je vais vous illustrer ça avec une photo panoramique du Golden Gates c’est la meilleure que j’ai, il avait cessé de pleuvoir, la brûme s’était levée… Demain c’est vendredi saint je vais essayer de faire comme dans le temps et jeûner… Les voisins sont réveillé je les entends. Je tape sur mon clavier, je crois pas que je les dérange pour eux je suis un « fucké » une façon bien nationale de dénigrer quelqu’un… Je crois qu’ils font du dénie, ils sont pas prêt à admettre qu’ils sont malades. Je me souviens j’étais comme ça tout le monde était malade sauf moi… À San Francisco j’aimais bien ma petite chambre d’hôtel au centre-ville, toute les fois avant de commencer à écrire je regarde les photos. J’espère faire d’autre voyage, me fabriquer d’autre souvenirs, ne plus avoir besoin d’attendre à l’hôpital… J’y ai gâché ma vie dans ces urgences médicales… Maintenant je vie mieux… Dehors la sirène de la police, je crois que ces injections intramusculaires d’anti –psychotique qu’on me donnait à l’hôpital pouvait aussi servir à me laver les artères, le gras corporels. C’est finis tout ça je vais mieux… C’est difficile de mettre des mots sur la psychose, de se sentir victime d’un complot je ne sais pourquoi… Je suis un peureux et quand la peur augmente je deviens paranoïaque, cette semaine à l’entrevue pour le poste de formateur j’ai réalisés que je pouvais mettre les bons mots sur les choses, les sentiments, les idées, le vécu expérientiel… Une fois que j’ai identifié mon malaise faut que je sache le nommer… J’avais sommeil me suis recouché et je me suis rendormis facilement, mon senti veille c’est vendredi saint. Je pense que plusieurs profitent de ce long congé pour ouvrir le chalet si il n’est pas inondé… C’est le milieu de la nuit… Il fut un temps où le patriarche avait une petite maison à Saint-François-du-Lac je me souviens qu’il me l’avait prêté un week-end, c’était vraiment la campagne y’avait vraiment rien à y faire à part tondre le gazon avec le petit tracteur. C’est loin tout ça y’a plus personne que je connais dans ce coin de pays là… Dehors il pleut à siaux c’est pas bon signe… Souvenir de la pluie chaude de San Francisco. La pluie s’est arrêté en attendant le ferry pour Alcatraz… Mon senti est calme, c’est bien d’écrire comme ça en deux sessions. Quelques mots encore et j’arrive à la chute… Je souhaite à tout le monde de faire un voyage comme j’ai fait de pas attendre la noce… Je me souviens plus si le journal parait le vendredi saint. De toute façon moi j’ai terminé. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 18 avril 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’hésite à vous écrire cet après-midi. Je commence à être revenu de mon voyage, hier le ciel était d’un beau bleu et je regardais les avions passer. C’est fascinant de penser que quelques jours avant j’étais passager dans un vol… Je me cherche une autre destination, je vais faire d’autres économies. J’ai pas mal trippé à San Francisco aujourd’hui je vois que je suis très montréalais et que ça me fait du bien de me dépayser… Cet après-midi je vais marcher avec de la compagnie… En attendant je vous écris, il pleut pas, je pense à la pluie et à la bruine chaude de la Californie. Mon senti me demande beaucoup aujourd’hui, j’ai reçu par la poste mon compte de carte de crédit, j’ai tout remboursé, je sais faut pas parler de ça sur les réseaux sociaux. Je suis calme… Je repartirai le printemps prochain je vais essayer de me trouver une autre destination de rêve, je pense à cette émission de Radio sur France Inter si je me souviens bien, ça s’appelait La bas si j’y suis, je crois que maintenant c’est un site internet politique dirigé par Daniel Mermet… Pour moi il est encore temps de voir le monde sans intermédiaire. Je voyage quand même pas comme un routard, j’ai toujours l’avion et l’hôtel qui m’attend. Y’a mes snowbirds qui vivent toute une aventure aux États-Unis d’Amérique, un beau road trip avec leurs roulotte « La Courailleuse »… L’Amérique et la route c’est quelque chose qui marque tout le monde mais je préfère les avions, les aéroports et les villes… Je vais vous illustrer ça avec une photo de je ne sais plus quel quartier à Frisco. Air Canada c’est quand même bien comme compagnie de transport… Je vous écris et je rêve encore, si jamais y’a quelqu’un qui me lis et qui veux partir avec moi qu’il me fasse signe… Cette semaine pour l’entrevue de formateur en santé mentale, j’ai signalé que ça me conviendrais mieux à l’automne, j’ai quand même hâte d’avoir des nouvelles… Aujourd’hui je suis pas trop paranoïaque ça fait du bien… L’herbe dans le parc semble vouloir verdir… Entre le temps où j’ai acheté mon voyage et celui où je l’ai fait ça a passé vite, trop vite… J’ai déjà recommencé à regarder les avions… Y’a longtemps déjà je partais en voiture pour la Côte Nord et j’étais immensément triste et malade. Je suis heureux d’être partis d’avoir vue la baie. Je vais me préparer un café… Les images me flottent dans la tête ce ne sont que de bons souvenirs. Déjà de retour! J’aime beaucoup me souvenir de ce que j’ai vu, les quartiers où j’ai marché, la rue Powell et les cable cars… J’y suis allé sans trop de craintes ça m’a réussis… Je me trompe je suis pas encore complètement revenus, je vais essayer de me mettre en mode prochain. Je termine c’est là chute pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mercredi 17 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai parlé de mon rétablissement au local du comité des usagers ça s’est bien passé y’a juste qu’à la fin j’ai discuté avec des gens qui ont encore une façon de parler malade, ils disent être en rétablissement mais manquent beaucoup de respect pour un ne serait-ce que par sa façon de m’appeler Berny, à peine si on se connais et sa façon de parler avec un mauvais humour qui n’a pas pris le temps de murir. Quand on m’appelle Berny ça s’impose naturellement après un certain temps, pour cette personne je sens ça comme une façon de se valoriser à mes dépends, une manière vraiment béesse… C’est un peu ma faute j’aurais du lui dire, c’est quelqu’un de très scolarisé avec une formation de mentor du rétablissement mais qui n’a pas pris le temps de réfléchir selon moi. Je crois que je vais m’éloigner de cette personne on est pas rendu au même endroit, il sait pas combien ça m’a couté pour parler devant eux aujourd’hui… Ce soir je suis seul chez moi, je pense à cette semaine sainte rythmé par le chemin de croix, encore une fois vous aller rire mais la passion j’y crois. Pâques ça me fait penser à ma marraine de baptême qui est décédée bien jeune. Je sais pas si vous connaissez l’histoire de l’eau de Pâques qu’on allait chercher à la source la plus proche le matin de Pâques, elle était bénie… Si je me souviens bien chose étrange, j’ai été confirmé le jour de Pâques, ce sont là des choses qui se sont perdues avec la laïcité pourtant les pauvres et les malheureux ont encore la foi, le petit monde comme moi à besoin de ça… Il le disait si bien y’a rien comme le calme et la beauté d’une église, ici je pense à l’incendie de Notre-Dame de Paris… Ça m’a tiré des larmes. Je vais essayer d’être à la hauteur de la confiance que m’ont fait tous ces gens aujourd’hui… J’espère que j’en ai aidé quelques un sur le parcours du rétablissement, je remercie la directrice du comité des usagers, y’avait beaucoup de monde… Je peux dire que ça a été un succès. J’avais rien préparé j’ai juste parlé en pensant au patriarche décédé, qui serait bien étonné je crois de me voir faire ça… C’est un peu là que me mène l’écriture, la semaine prochaine je reprends avec le salon des ressources et ensuite les répétitions théâtrales… Ce soir je vous illustre ça encore avec une vue de la baie de San Francisco, j’ai tellement aimé cette ville… Quand j’arrive comme ça à la fin j’ai tendance à m’auto-stigmatisé, y’a un ami qui me dis de pas fouetter le vieux cheval ça sert à rien… Encore une fois aujourd’hui je crois que j’ai fait de mon mieux, je termine avec un peu de peine et quelques sanglots. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard




mardi 16 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Demain je vais parler de mon rétablissement, hier je suis allé en entrevue pour le poste de formateur. Je crois que ça fonctionneras pas pour le poste ce printemps peut être à l’automne… Hier en fin d’après-midi après l’entrevue j’ai fait une crise de paranoïa dans ces moments-là je veux mourir mais j’en parle et ça s’atténue… Si je vous parlais de la pleine citoyenneté de son importance dans la cité, de comment  il faut faire valoir nos droits et remplir nos devoirs ce qui selon moi aideras à chasser la stigmatisation, de comment ce n’est pas eux et nous, mais un nous inclusif de citoyen responsable je pense que ceux qui ont des soins en santé mentale vivent une sorte d’apartheid, on les tiens à l’écart ils s’organisent donc entre eux mais c’est un faux départ, il faut investir la cité même si cela veut dire donner des coups de coude à son voisin, je vous entends fredonner votre ritournelle assassine mais je ne ferai rien ce serait vous donner raison la sagesse me dit de passer mon chemin, ce seras jamais clair pour moi ce qui tiens de la maladie, de la schizophrénie… Je lisais dans une thèse qu’en santé mentale on tiens rarement l’autre responsable si j’ai bien compris, mais y’a des gens méchants, pathogène oserais-je dire… Je crois que parfois on veut m’abattre, me faire du mal… Là aussi est la difficulté entre la paranoïa et la vérité… Dans ces moments-là je veux en finir… Cette Angoisse omniprésente est peut-être là parce que je fais pas ce que j’ai à faire mais je veux pas m’étourdir… Parfois y’a des voitures qui passent devant l’édifice et klaxonnent une autre manifestation de paranoïa? C’est mon senti et je ne sais pas comment me mettre à l’abri… Comme on dis même les paranoïaque ont des ennemis, souvenir du psychiatre qui me demande si j’ai besoin d’un garde du corps, à l’époque oui mais plus maintenant… Ce soir j’ai le trac je me demande ce que je vais pouvoir leurs raconter sur le rétablissement sans donner de leçon, je vais y aller avec le senti de ma vie… Le voyage à Frisco est déjà derrière moi ça passe tellement vite, la semaine prochaine je reprends les répétitions de théâtre, j’espère que ce seras pas trop difficile… Je suis conscient que mon écriture peut déranger mais quoi que je fasse y’a toujours quelqu’un d’irrité… Faute d’un meilleur nom j’appelle ça des défis, y’auras toujours des petits criminels pour déranger… Pour illustrer tout ça j’ai choisi une photo de maisons victoriennes entre les arbres à San Francisco… Je m’auto-dénigrerai pas ce soir bien que l’envie sois présente, je fais de mon mieux plus je suis pas capable… Voilà! J’ai presque terminer j’arrive à cette partie difficile qu’est la conclusion, la chute… J’espère que les ennemis sont partis dormir qu’ils ne veillent pas tard bien qu’on  puisse lire ce texte à toute heure. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

lundi 15 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je vous illustre ça avec une pièce de Robert Therrien, un sculpteur américain une œuvre exposé au Muséum of Modern Art de San Francisco, un relief dont Therrien encourage plusieurs interprétation et qui est sans nom. Therrien est né en mille neuf cent quarante-sept et sur une note plus personnelle j’ai des Therrien dans ma famille je me demandais si c’était parent? Ce qui est difficile avec les œuvres contemporaines c’est de trouver l’émotion qui s’y rattache pour moi c’est le fameux senti, parfois les œuvres sont tellement statiques on en deviens désemparé jusqu’au désarrois… En ce moment j’ai une pièce de Fauré dans la tête ça compense pour mon senti vide, la peinture est un émail laquée à la cire… Bientôt je devrai me remettre à l’intensité du théâtre, j’ai hâte… Je vous écris dans la nuit de lundi à mardi, comme j’ai pas de « vrai » livre publié je me sent comme un usurpateur, ce serait assez simple pour moi de publier à compte d’auteur mais je crois que ma prose vaux plus que ça… Je dois rester collé à mon émotion à mon senti, jusqu’à temps que ça fasse mal que ça m’entre dans la chair, un stigmate physique… Le rouge de l’œuvre que je vous présente me rappelle le sang. Je sais pas si l’écriture peut être une lame de rasoir… La douleur me fait me sentir plus vivant comme si on jouait avec une calotte de mon crâne arraché et qu’on cisaillait le cerveau j’aurais mal partout sauf là où je me blesse… Ce soir c’est pas de la poésie c’est de la charcuterie, le regretté libraire du Chercheur de Trésor publiais une revue du nom de Steak Haché tout ce qu’il y a de plus underground, de la poésie tartare plus que barbare… Je pense encore aux rues de San Francisco lentement mon voyage se décante… Mardi je passe une entrevue pour devenir formateur du Recovery College, une façon de se rétablir inspiré du royaume unis… Encore ce soir, cette nuit je vous aurai écris mon sentis douloureux… Ce soir j’ai mangé du foie qui n’étais plus très frais c’est pas qu’il était pas bon mais il puait… Dans ces moments-là je me rappelle quand j’avais rien à manger, c’était difficile je pense aussi à ceux qui sont dans la famine qui donnerais cher pour un morceau de viande même pas très frais… Quelques mots encore avant la chute, j’ai fermé le sac de déchet, je fait mon Ti-Mé, les vidanges je les gardes en dedans pour pas me les faire voler… Hier j’ai parlé de l’immense solitude de la maladie, je pouvais pas rester comme ça je serais mort. Voilà je suis dans la nuit de mardi, j’essais de terminer avec quelque chose qui a du bon sens faute d’en avoir. Comme toujours c’est le même épilogue, j’ai plus de mot. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Rien à dire Notre Dame flambe, ça fait mal de voir l’histoire s’envoler, on à tous un souvenir de la cathédrale parfois on est désolé de pas avoir pris le temps d’y entrer, maintenant on prie mais il est un peu tard, Paris qui fait encore les manchettes pas pour les bonnes raisons. Le patrimoine de l’humanité qui s’envole en fumée, je suis certain qu’on a tous une photo dans sa grandeur… J’ai souvenir d’une visite pendant la semaine des étudiants j’avais pas voulu rester pour la messe c’était y’a longtemps plus de trente ans, comme temps à côté d’elle c’est pas grand-chose. Les français là rebâtiront mais ce seras plus la même chose, les même vieilles pierres et tout ce temps que ça a pris pour la bâtir, on la croyait increvable… Je suis triste ici il pleut, ce matin j’ai discuté stigmatisation avec un collègue… Y’avait une étudiante française je sais pas si c’est à la maitrise où au doctorat en travail social, elle doit être peinée de voir ça de loin encore une fois la France est éprouvée… Un appel téléphonique frauduleux d’un partenaire Desjardins spécialisé dans le patrimoine, je crois pas qu’il téléphonerait d’aussi loin…  J’y vais encore avec mon senti… La semaine passée j’étais à San Francisco, y’a pas eu de tremblement de terre et il faisait beau, au téléphone y’a toujours des crooked qui s’essayent, ils ont rien à perdre… Lundi après-midi, la semaine commence sur des images difficiles, comme si une force supérieure nous avait abandonné, dans ces moments-là on se crois damné… La Vieille gardait depuis longtemps et moi j’arrive pas à vous écrire quelques chose d’émouvant… Vous allez me dire ce ne sont que des pierres mais c’est l’Histoire avec un grand h… C’est vraiment désolant, plus de bénédiction dans la cathédrale. Je crois que les français sont à chaque jour de plus en plus éprouvé. Va falloir les écouter nos cousins français ils vont en avoir les larmes aux yeux même ici c’est triste on aime bien Paris. Je pense à ma nièce designer qui en a mal au cœur… Je vais vous placer une photo de Notre-Dame y’a pas longtemps à mon dernier voyage à Paris. Je veux pas être niais moi aussi ça me fait mal, les choses ne seront plus jamais pareilles… J’essais d’écrire un hommage à ce magnifique édifice qui avait traversé l’histoire. Pardonnez-moi je sais qu’il y a des moments où il vaut mieux se taire, heureusement je crois qu’il n’y a pas de perte de vie… Notre-Dame je crois que c’était l’âme de Paris. L’histoire et l’architecture en prennent un coup… Notre-Dame c’était une résistante… Une grande église pour un grand peuple. Enfin justement je veux pas finir, la cathédrale resteras toujours vivante ses siècles sont une histoire, la France… Voilà! Je termine là-dessus j’espère que j’ai blessé personne. Je vais dire une prière. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Elle vivra encore. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Berna