Bonsoir ! Bonjour
! Ce soir j’ai envie de mettre un frein à tout ça. J’ai de la peine pour les
gens de l’Outaouais et de Québec … C’est long cette pandémie pourtant je
connais la vie de solitaire, la maladie a longtemps fait peser la solitude sur
moi, la seule compagnie que j’avais c’étais la vermine les cafards. Je sais c’est
de la folie d’écrire comme ça surtout quand je suis pris avec la paranoïa. Je
me lève je regarde l’heure, c’est pas le moment de se rendre à l’hôpital pour
quoi que ce sois, ils annoncent de la neige cette nuit ensuite ça va monter en
haut de zéro. Je pense à tout ceux qui écrivent bien, qui décrivent le monde bucolique
de leurs enfance moi j’avais des activités de petit gars du baseball et du
sandlot football j’avais beaucoup de plaisir on se jetait l’un sur l’autre pour
prendre le ballon, les grands comptaient les verges en faisant de longs pas. Me
semble que c’était hier j’ai pas oublié, les gars se sont rangés y’a que moi
qui ais vécu comme ça, sex/dope/rock’n’roll. Les vedettes rock sont mortes y’a
que les toxicomanes qui ont gardé ça en mémoire , non! Kurt Cobain c’étais pas
un loser pas plus Dédé Fortin que je croisais parfois au bar G Sharp, même si
ils ont eu du succès je crois qu’ils
étaient trop sensibles, trop fragiles, les abrutis mettent rarement fin à leurs
jours. J’aime bien l’initiative on cause pour la cause de Bell Canada tout un
travail de communication sur tout les réseaux. La matriarche m’a téléphoné ce
matin, elle est en forme, elle a hâte au beau temps … La neige a fondue, cette
nuit il devrais en tomber une bonne bordée. Avec toute les gaffes que j’ai fait
c’est étonnant que je sois pas disparus personne me cherchait, je brossait seul
dans le centre-ville… Y’a toute sortes de parfum qui me montent au nez. Je sais
pas si je suis venus au monde triste, y’a des moments où même accompagné la
bière me faisait pleurer … Pour ce qui est d’être écrivain je suis toujours
seul, j’essais de composer d’inventer. J’aimerais beaucoup écrire quelques
chose qui vous touche me semble que ça fait des jours que je délire la même
chose comme une âme sale, une pensée malheureuse, c’est pas au bistro que je
vais écrire de toute façon il est fermé, la travailleuse sociale qui le
fréquentais m’aimait pas ça m’a pris du temps avant de comprendre que même les
femmes pouvaient être méchantes. Je me rappelle quelques une d’entre elles et j’ai
peur. Je sais j’ai du travail à faire je dois viser la perfection en sachant
que je l’atteindrai jamais, je pense à la gang du bistro dans le temps, j’étais
inconscient. Ce soir j’en profite je suis chez moi et je ne bois pas. Voilà! Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère
!!! Ciao
Bernard