mercredi 31 mars 2021

Frein

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai envie de mettre un frein à tout ça. J’ai de la peine pour les gens de l’Outaouais et de Québec … C’est long cette pandémie pourtant je connais la vie de solitaire, la maladie a longtemps fait peser la solitude sur moi, la seule compagnie que j’avais c’étais la vermine les cafards. Je sais c’est de la folie d’écrire comme ça surtout quand je suis pris avec la paranoïa. Je me lève je regarde l’heure, c’est pas le moment de se rendre à l’hôpital pour quoi que ce sois, ils annoncent de la neige cette nuit ensuite ça va monter en haut de zéro. Je pense à tout ceux qui écrivent bien, qui décrivent le monde bucolique de leurs enfance moi j’avais des activités de petit gars du baseball et du sandlot football j’avais beaucoup de plaisir on se jetait l’un sur l’autre pour prendre le ballon, les grands comptaient les verges en faisant de longs pas. Me semble que c’était hier j’ai pas oublié, les gars se sont rangés y’a que moi qui ais vécu comme ça, sex/dope/rock’n’roll. Les vedettes rock sont mortes y’a que les toxicomanes qui ont gardé ça en mémoire , non! Kurt Cobain c’étais pas un loser pas plus Dédé Fortin que je croisais parfois au bar G Sharp, même si ils ont eu du succès je crois qu’ils étaient trop sensibles, trop fragiles, les abrutis mettent rarement fin à leurs jours. J’aime bien l’initiative on cause pour la cause de Bell Canada tout un travail de communication sur tout les réseaux. La matriarche m’a téléphoné ce matin, elle est en forme, elle a hâte au beau temps … La neige a fondue, cette nuit il devrais en tomber une bonne bordée. Avec toute les gaffes que j’ai fait c’est étonnant que je sois pas disparus personne me cherchait, je brossait seul dans le centre-ville… Y’a toute sortes de parfum qui me montent au nez. Je sais pas si je suis venus au monde triste, y’a des moments où même accompagné la bière me faisait pleurer … Pour ce qui est d’être écrivain je suis toujours seul, j’essais de composer d’inventer. J’aimerais beaucoup écrire quelques chose qui vous touche me semble que ça fait des jours que je délire la même chose comme une âme sale, une pensée malheureuse, c’est pas au bistro que je vais écrire de toute façon il est fermé, la travailleuse sociale qui le fréquentais m’aimait pas ça m’a pris du temps avant de comprendre que même les femmes pouvaient être méchantes. Je me rappelle quelques une d’entre elles et j’ai peur. Je sais j’ai du travail à faire je dois viser la perfection en sachant que je l’atteindrai jamais, je pense à la gang du bistro dans le temps, j’étais inconscient. Ce soir j’en profite je suis chez moi et je ne bois pas. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard


mardi 30 mars 2021

Game


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir y’a un match la télé est en marche. J’ai ouvert la fenêtre en espérant que l’air feras disparaitre mon mal de tête, dehors les gars jouent au basket dans le parc d’autre au ping-pong. L’équipe locale a compté un but, je suis loin de mon senti,  les soirs de match je suis moins sensible, le soir tombe demain c’est de la pluie. Je peut pas faire deux choses en même temps. Le ciel est en feu, bientôt ce seras le couvre-feu. Le premier ministre a parlé de l’avancée si les consignes étaient pas respectées… Dehors je pense que la police a arrêté un gars qui remontait le sens unique sur Frontenac … J’entend de la musique, j’ai peur de vous parler de ce qui se passe dehors, les policiers ont allumé leurs clignotant … La nuit c’est la peur, l’angoisse… La poétesse disait qu’il fallait tout écrire, j’essaye c’est toujours mon journal du confinement. Je veux pas aller au lit de peur d’avoir mal à la tête. Ce sont pas de belles phrases, c’est terrible d’écrire aussi mal. J’écoute les publicités télévisés c’est intense, y’a beaucoup de scripteur pour la machine télé… « Les gars travaillent fort » L’aube d’un nouveau jour, ça me rappelle la comédie musicale Hair. « Let the sunshine in » ce seras pas le cas demain, « Rain, rain, rainshower » chantait Pagliaro. Ce soir ce serait étonnant que l’équipe locale perde, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce va peut être se payer la tête du gardien si il perd son blanchissage, faut entendre la voix du chanteur qui présente les camions … C’est bête j’ai le nez dans mon écran d’ordinateur et je regarde pas le match … C’est un blanchissage ! L’équipe locale a gagné, dans la soirée y’a toujours un camion citerne d’eau qui fait le plein, y’a pas beaucoup de sensibilités ce soir… J’écris à vide sans rien trouver d’éloquent, je tente de revenir vers mon senti ça m’apparait impossible. Il est vingt deux heures c’est vraiment le couvre-feu, c’est congé pour le vendredi saint, encore deux jours. Ce seras mon texte pour ce soir en attendant les cocos de Pâques, je crois que la télévision nous dicte souvent quoi écrire. J’ai mangé quelques biscottes et j’ai quand même toujours hâte de pouvoir partir. Je suis incapable d’en inventer comme disait la matriarche me semble qu’un voyage ça me ferait du bien. Viens de regarder un reportage sur le Général De Gaulle, j’aimerais bien avoir un pays mais malheureusement je crois qu’il est trop tard, ça devait se faire avant parfois je me surprend à croire que la France est ma deuxième patrie, c’est de la folie… Abandonnez pas là ce soir je vous ai encore donné ce que je peut, c’est la chute la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore quelques mots à la prochaine je l’espère !!! Je termine au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard


lundi 29 mars 2021

Pinson

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’espère que mon mal de tête va disparaitre j’espère que c’est pas une méningite. Semble que les maux de tête c’est courant et que ça va disparaitre. Je crois que ma lectrice privilégiée de Gatineau se faisait vacciner aujourd’hui bravo ! On souhaite un heureux anniversaire au lecteur de Hull, déjà quarante trois ans ça nous rajeunis pas … L’équipe locale de hockey remet ça demain plusieurs matchs en très peu de jours, ça va me distraire. Ce soir c’est sec demain il va faire doux, en temps de pandémie c’est pas évident de faire la cour à une personne qu’on apprécie, j’ai hâte de voir les photos qu’elle a pris de nous une fois maquillé ça devrais être bon. La chargée de projet en médiation culturelle va faire le montage vidéo ça aussi j’ai hâte. Je le mentionne à tout les jours c’est mon journal du confinement, je sais pas trop si je suis battu où abattu mais c’est lourd … Les journées sont plus longues, j’espère qu’à la Saint-Jean-Baptiste ça iras mieux que la covid-19 va avoir diminué, qu’on auras un bel été et que je recommencerai à marcher. Ça m’étonne toujours d’entendre dire que les hommes politique sont cupides comme si y’avait que ça… Comme si ça prenais des miliards de dollars pour être heureux et que se rendre utile s’était pas suffisant. Combien de mots faut il pour dire sa façon de sentir ses soupirs ce regard vers l’avenir et le dire sans délire sans maudire avec plaisir… Parfois je voudrais en finir mais je veux pas vous trahir ni médire sans craindre le pire. On m’a déjà dis que le cerveau était insensible qu’il ne pouvait pas être douloureux je sais pas si c’est vrai, et après c’est toujours le senti musculaire où nerveux, la douleur sensible qui nous amène aux pleurs. Tout à coup ça sent les hot-dogs steamé mais j’ai souper… Ce soir j’ai envie d’abandonner tout ça, les choses se déroulent jamais comme je veux au fond je crois que c’est mon anxiété fondamentale qui fait ça le problème c’est que je me demande pourquoi. Les faits c’est que j’en ai pas tant que ça a dire à écrire. Je cherche le bon mot, je ferai pas fortune avec mon blog, c’est toujours l’expression qui importe… Lundi est presque finis encore une fois je vous aurai écris mon senti. C’est sentimental ce que je vous écris presque romantique et très narcissique. Une histoire que j’arrive pas à raconter, plutôt le désespoir de se savoir sans pouvoir en manquant de courage avec la tête en orage. Voilà ! J’y suis presque, je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes que je vais laisser tranquille pour un moment. Je suis rendus à la chute la conclusion quelques mots encore, soyez patient. Je suis vraiment bien entouré je remercie tout le monde et comme toujours d’avoir lu jusque-là !!! C’est finis à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

 


dimanche 28 mars 2021

Truck

 


Bonsoir ! Bonjour ! Dernier dimanche avant Pâques c’est le carême, y’a longtemps déjà les gens se mortifiaient, ils assistaient à toute les messes de la semaine sainte. J’ai pas confiance en l’église y’a quelques semaines dans l’OBS ils traitaient de la commission Sauvé en France sur les abus sexuels des enfants par des prêtres. Je crois que c’est arrivé ici aussi mais c’est bien caché, les gens osent pas en parler. Pâques pour moi c’est du sucre du chocolat je crois même que les parents nous faisait cadeau de livres, de bande dessinées et parfois de vrais petits chats. Quand c’étais pas trop tôt on portais nos culottes courtes souvent mon parrain et ma marraine nous rendaient visite. Je crois qu’on dinais de jambon. La cabane à sucre c’étais pas vraiment dans nos coutumes au Lac Saint-Jean y’en avait pas, je me souviens d’y être allé à Carillon où à Deux Montagnes je sais plus. Je m’étais écrasé le pouce dans la porte de la voiture et il étais devenus tout collant de tire et de sirop, je le léchais ça faisait mal… Parfois le dimanche j’étais bien habillé mais les chandails et les bas me donnaient des démangeaisons, ça piquais … J’avais remarqué que les monsieur allaient souvent dans le coffre de leurs voitures pour y prendre une bière tablette en écoutant le joueur d’accordéon, c’est étrange cette fois là où je m’étais blessé c’est comme si j’étais seul avec mes parents. Ils m’avaient fait boire de l’eau d’érable et je crois que j’avais attrapé le va-vite… Je portais mes souliers loafers du dimanche et je devais faire attention de pas marcher dans la boue. C’étais pas bon pour mes dents qui étaient déjà très mauvaises cariées avec une dent cassé en avant et une dent creuse … C’est étrange j’ai pas le souvenir d’autres enfants, j’étais trop habillé j’avais chaud et j’étais triste je crois que j’étais resté assis dans la voiture, l’ongle arraché sucré. Cette année de confinement y’en auras pas de cabane à sucre, on peux pas se rassembler. Au cas où je vous aurais égaré vous êtes toujours dans mon journal du confinement, j’ai un peu laissé de côté mon senti… J’aimais pas beaucoup faire des tours de carrioles, j’avais peur des chevaux d’énorme percherons par contre les chiens étaient très gentils des bouviers bernois mélangés. Les acériculteurs avaient déjà commencé à intubé les arbres mail il en  restait quelques un avec un chalumeau, les autres avec le tuyau je crois qu’ils étaient branché sur une pompe… C’étais y’a longtemps maintenant si il y avait des repas des sucres ce serait comme au restaurant. Je me rappelle j’étais tellement timide j’étais déjà fou, Cette fois là j’avais hâte de rentrer à la maison pour me laver les mains et soignés mon pouce déjà que je détestais l’odeur de la voiture. Voilà !!! Comme toujours c’est la conclusion et je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


samedi 27 mars 2021

Vertige

 

Bonsoir ! Bonjour ! Samedi de télé et de lecture. Je cherche une nouvelle thématique, je veux pas qu’elle sois alcoolique, les souvenirs se font rare. Je me vois pédalant à toute vitesse sur mon vélo Saint-Tropez sur le boulevard Des Seigneurs. J’aurai fait du sport maintenant j’ai abandonné. Hier le médecin m’a téléphoné pour me donner les résultats des prélèvements, je suis en santé, y’a longtemps déjà  y’avait pas de piste cyclable. Je pense au camarade potier avec qui un soir avant les olympiques ont avait sauté la clôture vitré du stade pour descendre sur le terrain c’était impressionnant. J’ai toujours aimé faire la fête en groupe pourtant ce ne fut pas long je me suis retrouvé seul avec personne à qui parler la seule idée de me saouler … J’ai beaucoup aimé « jouer » le monologue que j’ai écris, toute l’équipe de tournage, l’esprit de troupe je suis prêt à tenter une autre expérience … Ce soir la solitude me pèse, y’a longtemps que c’étais pas arrivé… Je marchais sur Beaubien pour prendre Saint-Hubert jusqu’à Jean-Talon et la Petite Italie… C’est à cette époque que Tiger Nain le fils de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce est venue au monde. Ce soir je cherche encore à vous écrire mon senti, je pense à ces soirées au bistro à essayer de me faire aimer c’était peine perdue, y’avait une gang mais personne me téléphonait pour quoi que ce sois j’étais tellement désagréable … Je pense que l’écriture ce soir me demande trop, je sais pas pourquoi j’ai le propriétaire du bistro qui jouait du saxophone, j’en ai rien à dire de ce gars là c’était moi qui étais en faute… Avec le couvre-feu et les restaurants fermés plusieurs vont tomber dans la dèche de toute façon les tenanciers ont pas les mêmes valeurs que moi. Non vraiment ce soir j’y arrive pas, j’ai que les gens plus vieux que moi en tête j’essais de voir où ils en sont … Y’a ce bar célèbre qui s’appelait le Lux littérature bouffe et bière jusqu’à minuit y’a des années que c’est fermés, cette nuit la ville est vieille y’a plus vraiment de night life en occident. J’ai vu une mauvaise publicité de la Société des Alcools du Québec qui paye un repas à un itinérant pour tout achat de produit du Québec des conneries celui qui achète c’est souvent celui qui a faim. Tout à coup j’ai de la peine, la larme à l’œil c’est mon journal du confinement. J’ai pleuré longtemps et souvent la tristesse d’une mauvaise expression … Voilà! Maintenant je cherche une façon élégante de finir en mouillant le clavier avec des larmes, vous devriez pleurer en lisant ce texte pathétique. Quand même ce soir malgré tout vous écrire m’a rendus heureux … J’arrête pour mieux cacher la douleur, c’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore quelques mots !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


vendredi 26 mars 2021

Gris


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir c’est gris, je pense à Londres, on ne peux plus partir le Royaume-Uni a sa part de COVID-19. Je suis vacciné je vais m’en tirer. Je reste confiné c’est le journal de ce confinement, y’a des gens qui trainent dehors comme si les visites étaient pas interdites, c’est d’un je m’en foutisme assassin. Ce matin je suis sortis j’ai acheté un roman et L’OBS, je m’en veux un peu je devrais plutôt acheter le journal Le Devoir pourtant le magazine français est très intéressant y’a aussi l’Actualité mais ça me dis pas de le lire. C’est plus le temps de rêver de la France c’est trop loin en distance et en maladie… Je pense à l’ami sclérosé qui a passé des années à Marseille. J’ai démarré avec Londres pour revenir tout de suite à la France, Je vais comme toujours tenter de vous écrire mon senti en pensant à ce gars dans le métro la cheville tordue, péter c’est douloureux, moi j’ai les genoux qui claquent et j’arrive pas à marcher aussi longtemps qu’avant. J’en ai parlé au médecin je devrais m’y remettre mais à cause de la COVID je ne sors que pour l’essentiel. J’entends le train qui passe, je sais pas comment s’appelle sa sonnerie, je pense au train grande vitesse entre Roissy et Lille. J’y retournerai, j’y retournerai regarder la campagne du nord français … La nuit est tombée le couvre-feu approche les adolescents doivent trouver ça difficile, je pense au plus vieux de la super-maman, je me souviens de mes soirées d’adolescence passées devant un café au restaurant El Rancho à Terrebonne, je soupais et je partais tout de suite après comme le grand bum que j’étais. Pas de sport organisé le seul sport que je pratiquais c’étais le vélo. La vie pour moi est vite devenue sérieuse, je ne riais plus, je souffrais y’a longtemps déjà … Mon très aimable lecteur collectionneur de voitures a fait mes rapports d’impôts, je le remercie beaucoup. Dans le bas de la ville y’en a toujours qui crient tout seul, ça été long avant que je me pause que j’arrive à vivre et à atténuer cette douleur de mort, parfois je réalise que ma thématique est toujours la même, un beau grand voyage à l’étranger serait pas de trop, on verras après la pandémie … Voilà le week-end qui commence, je vais lire et écrire comme toujours. J’ai hâte de vous montrer le fruit de notre travail au Théâtre du Nouveau Monde, je félicite tout les collègues. Encore une heure et c’est le couvre-feu comme toujours il y en a qui comprennent pas. Quelques mots encore pour terminer, je sais pas trop quoi vous raconter encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici !!! N’abandonnez pas ça y est presque, j’espère que ça vous plait j’essais de faire remonter l’émotion c’est pas facile, voilà !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Arrivederci !!! Ciao !!!

Bernard


jeudi 25 mars 2021

Mythe

 


Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vais bien, la fenêtre est ouverte j’aime bien cette température. Aujourd’hui je suis allé au supermarché et à la pharmacie, une journée à la saveur d’un vrai printemps. C’est toujours mon journal du confinement avec le souvenir d’un passage par temps gris su la côte nord, j’étais désespéré … Maintenant je me gave d’actualités françaises télé et revue. J’ai hâte de voir la production à laquelle j’ai participé au Théâtre du Nouveau Monde. J’ai pas encore abordé Proust ça me semble une œuvre trop phénoménale qui va me bouffer, je m’y mettrai bien un jour, j’ai quand même lu l’Ulysse de James Joyce je crois vous l’avoir déjà écris Proust est plus méditatif que Joyce tout en mouvement. J’y vais avec mon senti une pensée pour la matriarche et ma lectrice privilégié de Gatineau, j’espère qu’elle va se faire vacciner bientôt. Je crois que demain c’est la dernière journée de tournage après ce seras le montage une étape difficile.  Encore aujourd’hui je suis resté sobre, je pense à l’ami pianiste qui bois de la bière beaucoup de talent que l’alcool va diminuer. Vendredi le mois de mars tire à sa fin encore une semaine. Je plonge, je plonge, je plonge dans mes entrailles innommables, dans mes viscères sans nom que j’arrache pour dire pour écrire, c’est violent je sais mais parfois y’a que la violence sur soi qui est fertile … Cette chose de vingt et un grammes qu’on appelle l’âme et qui ne se laisse pas extraire entre la cage thoracique et la cervelle et puisqu’il le faut, dire à vous tous que je vous aime d’un amour passé, un amour illicite pas permis, j’irai plus jamais me cacher à la brasserie … Hé oui ! Je dansait avec toi gay, homme, femme je prenait du plaisir maintenant heureusement c’est finis. Je suis quand même pas Oscar Wilde. Ce soir je suis parfumé, j’aime ça, j’espère que je suis pas trop kitch, je traine pas l’odeur d’œufs pourris de la brasserie. Ouais! Ça commence à faire longtemps que j’ai posé mes affaires dans le goulag occidental, je pourrais écrire sur les quais tout près avec le fleuve, je crois que les bateaux amènent le sel des îles de la Madeleine. Je sais pas pourquoi quand j’écris j’ai toujours les vers de Lucien Francoeur « Prend une chance avec moé m’en va toute te donné… » Je sais pas à qui je parle, je pense à la jolie libanaise. Je trouve plus les mots c’est le couvre-feu, ce soir les itinérants sont contents. Voilà! C’est presque l’épilogue, j’ai plus mal à la tête, je veux bien être poétique mais c’est tout ce que j’ai j’arrive pas a faire des images, des métaphores je sais pas pourquoi je pense au mot prolégomène pour pas grand-chose. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas ça y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


mercredi 24 mars 2021

Bannière

 

Bonsoir ! Bonjour ! Journée toute tranquille, il fait doux ça a fondue. Je pense à mon séjour à Lille y’a quelques années. Je regarde les actualités à TV5, hier la maquilleuse était une française de Vendée, très sympathique… J’y vais toujours avec mon journal du confinement, j’ai une migraine … Westjet a repris les vols intérieurs c’est bien. Je vais poursuivre avec mon sentis. Je lis les premiers manuscrits D’À la recherche du temps perdus de Marcel Proust … J’écoutais une vieille toune d’au moins cinquante ans « A horse with no name » d’América le monde trippait sur cet air country folk. Ça me rend nostalgique je sais pas pourquoi je pense au gars qui faisait la sécurité dans le bar que je fréquentais. J’ai lu et j’ai survécu, je lirai et je survivrai, ils ne parlent plus beaucoup du couvre-feu ça semble passé dans les mœurs. La nuit est tombé, j’ai plus de douleurs, je suis assis devant l’écran et j’écoute, les gens rentrent à la maison, Montréal est célibataire on mange vite sur le coin de la table… Quand j’étais plus jeune je lisais toujours en mangeant, fourchette d’une main journal dans l’autre parfois j’arrêtais à la brasserie et je téléphonais à la matriarche pour lui dire que je rentrais pas souper. C’est loin  tout ça la brasserie était presque une garderie mon beau-frère disait que c’étais mon bureau à l’époque y’avait de la draught et de la bière des grandes brasseries, je buvais de la cinquante quand même pour moi elles étaient toutes pareilles. Je devrais pas vous écrire ça mais ça me donne pas soif pour aujourd’hui plus tard abrutis et alcoolisé la schizophrénie est venue me chercher. Ce matin avec l’ami on parlait d’aller à La Réunion quand la pandémie serait passé, pourquoi pas ? Une soirée sans douleur, je salue tout les nouveaux lecteurs. J’essais toujours d’écrire sans la peur loin des jugements c’est par l’écriture que je m’accomplis une façon de vous dire merci … Adolescent revenant de la messe on écoutais le disque de Woodstock qu’un ami abonné chez Columbia avait acheté avec les timbres, il avait toute sorte de bébelles, il étais plus vieux quand même on voulait les mêmes … C’était du jeu tout ça la vie m’a emporté sur des sentiers dégradés, je dirai pas lumineux pour pas être confondu avec les révolutionnaires sud-américains communistes Péruviens … J’ai envie d’écrire sur le rétablissement comment ça été difficile avant d’y arriver comment parfois les gens se donnent un diagnostic pour faire du sens avec la souffrance qu’ils ont vécu, mais oui je me rétablis de différentes psychoses ça s’appelle la schizophrénie, j’aime pas quand les gens appellent pas les maladies par leurs noms … J’écris pour dire au plus jeunes que le rétablissement est possible qu’il n’est jamais trop tard… Voilà !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! L’épilogue, la conclusion pour vous souhaiter du bonheur !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard


mardi 23 mars 2021

Pizzicato


 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai finalement  fait mon monologue, aujourd’hui il a fait très beau, le quartier des spectacles était très animé, y’a beaucoup de neige qui a fondue c’est toujours le journal de mon confinement moins difficile au printemps. En face dans le parc les jeunes ont commencé à jouer au ballon … Quand je joue, quand je tourne j’aime bien me faire maquiller, je sais pas si ça se dis, sur le plateau tout le monde étais gentil, gentille. J’ai hâte de voir le résultat final, l’équipe technique m’a dis que j’allais  être content … Parfois j’ai des petits moments de bonheur malgré que la COVID-!9 sois bien là, c’est difficile de vous écrire ce soir, je pense à la stigmatisation à tout ce que je fait pour la combattre et vivre décemment et honorablement. Y’a quelques temps j’ai donné une entrevue à Radio-Canada ça devrais être diffusé bientôt. Je vais me tourner encore ce soir vers mon senti essayer d’écrire avec poésie cette vie que j’aurais pas dis ça avant j’aime tant … J’avance en âge c’est pour ça que j’écris au moins laisser une trace quand je ne serai plus ici … L’amour un mot que j’avais oublier, l’amour et le plaisir de réaliser, parfois j’en ai trop d’amour je sais pas comment vous en donner c’est comme si ma « poésie » étais pas suffisante. C’est un peu mielleux tout ça ce soir mais prenez le je vous le donne c’est pas ce qu’il y a de plus facile pour moi. Je crois que plusieurs d’entre vous vont profiter du beau temps ce soir, les plus hardis vont s’allumer un B.B.Q. le beau temps c’est comme un pansement sur la plaie COVID-19… Les journées ensoleillées c’est du bonheur, lentement le mois de mars s’en va … Je vais essayer une autre poésie

 

De ta pause de prolétaire

Avant d’aller en guerre

Contre tout les propriétaires

De naguère

Tu t’installe en fer

En misère et en faire

Le métal du couteau de l’enfer

Poète qui veux plaire

Comme l’ancien distraire

Serre serre

Comme le ferait un père

 

Je sais y’a de meilleure poésie mais je lui dois bien ça à la poésie surtout la nuit pour faire cesser le bruit. Je dis merci à tout les poètes qui ont nourris ma passion et que j’essaye de suivre avec mes mots … Je vous remercie pour les commentaires, je sais pas si les itinérants avec ce doux temps vont remonter les tentes, les nuits douces comme celle là je sais pas si la rue est plus facile ils s’intoxiquent quand même … Je sais pas pourquoi ça me mène toujours vers ça. J’essais de rester sage pas d’alcool ni de dope c’est mieux pour tout le monde. Encore une heure et c’est le couvre-feu, on reste chez soi, j’essais de pas terminer avec des niaiseries encore une fois je vous dis merci d’avoir lu jusque-là !!!  C’est terminé à la prochaine je l’espère !!! Au revoir.

Bernard

lundi 22 mars 2021

Retaille

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous écris comme la couturière fabrique des retailles et en fait des chiffons aux couleurs des vêtements. C’est toujours mon journal du confinement j’aimerais bien que ce sois un texte savant, mais non, j’ai lu L’Évasion d’Arthur du fils du praticien ressource retraité de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont c’est un bon roman mais pas marquant… Ce midi pour la semaine des travailleurs sociaux y’avait une conférence de David Goudreault sur la littérature et l’écriture comme pratique dans le travail social. J’ai pas pu lui parler, je cherche à lui dire que comme lui je trouve la poésie importante dans le rétablissement mais je me questionne sur l’après en pensant à cette mère de famille à qui on cherchait a faire découvrir l’art et qui relançais avec un appel pour avoir de la nourriture pour ses enfants… J’oserai pas vous écrire sur la prison je connais pas ça mais je suis pas certain que c’est eux qui ont le plus besoin de poésie, en ces temps de pandémie je la cherche la poésie pas nécessairement celle au rythme de vie de rock star, pour ça on a le rocker sanctifié Lucien Francoeur et je me questionne toujours sur ce qu’est devenus Léo Lévesque. Les cols bleu sont pas très poétique dans leurs tracteurs, là aussi consommateur de poèmes on prend pas le temps d’en écrire, monsieur Goudreault disait que la poésie c’est la liberté qu’elle peux prendre toute les formes qu’il n’y a que le désir… N’empêche je doute toujours … Ouais! Écrire des poèmes carcéraux après avoir été condamné pour quelques homicides ça ramène pas les morts, c’est facile de dire qu’il faut pardonner mais la mort c’est assez définitif… Je lis il ne me reste que ça semble que ça aide à changer, j’ai entamé ma carrière de poète un peu tard, ce que j’ai à dire au plus jeune c’est qu’ils peuvent se rétablir de ne pas perdre espoir, la difficulté c’est de ne pas faire de morale. Je pense à tous ces drames qu’il faut survivre malgré tout en cherchant le bonheur sans savoir où il est. Demain c’est le tournage du monologue ce seras pas facile, je vais faire de mon mieux. Ce soir il fait très doux la fenêtre est ouverte, je pense encore à la Corse comme destination de mon prochain départ, je sais c’est pas demain, je peux toujours rêver … Parfois je crois que la poésie c’est pour les solitaires, on ne lis et n’écris bien que seul, le reste c’est des histoires d’égo et de gros volumes. J’ai le souvenir de psychoses et de lecture du dictionnaire Larousse, une chose est importante c’est de rester sobre à partir de là tout peut arriver de bien. Je sais pas si je vais réussir à dormir cette nuit, je vais relire mon texte. Voilà c’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore et ça y est, à la prochaine je l’espère !!!  Bye

Bernard


dimanche 21 mars 2021

D'or

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir c’est délicat, il faut que j’écrive avec les mots justes et clair. Une membre de notre troupe s’est enlevé la vie. Je l’avais oublié cette réalité là à toujours être dans la santé mentale on se dis c’est pour les autres, on prend soin de nous. Je sais pas ce que j’aurais pu faire force est de constater que face à ça je suis impuissant. Je me demande ce que j’aurais pu faire pour lui éviter l’abyme … Encore faut il développer un lien de confiance parfois la maladie mentale empêche ça … Je me souviens avoir eu des pensées de cet ordre mais aujourd’hui je veux vivre, souvent les gens qui partent comme ça sont très intelligent et dans ce que j’appellerai le temps ou tout est permis. Mes pensées sont avec ses proches, je souhaite que là où elle est elle ne souffre plus. Je ne veux blesser personne avec ce texte, je pense à cette profonde douleur à l’âme si difficile, ce grave délire où on ne vois que la mort comme solution. Je sais pas ce qu’elle avait comme maladie peut-être que la vie lui donnait pas de chance où était elle dans un milieu invivable. C’est certain qu’on parle pas de notre désir de mourir au premier plouc qui passe parfois un psychiatre c’est pas suffisant. Au fond je la connaissait pas tellement, je comprenais pas son humour c’est un sens que j’ai pas. C’est toujours mon journal du confinement, il a fait très beau temps plus que deux nuits avant le tournage j’espère que je vais m’en tirer. Y’a longtemps déjà une personne très proche a mis fin à ses jours, j’ai jamais compris pourquoi… La jeune fille tenait ses distances elle avait quand même un gros bagage de vécu, je crois aussi que parfois on ne veux pas vivre la stigmatisation lié au maladie mentale. J’ai pas de réponse personne en a ceux qui reviennent et se sont raté sont pas très fier… C’est la que le normal me déplait quand ça coute la vie des gens de pas l’être.   Je me plait à pensé qu’elle était bien avec notre gang sinon elle serait pas revenue. Le virtuel les réunions zoom lui ont peut-être donné des difficultés. Cet après-midi on s’est réunis pour parler de tout ça, je vous écris pour m’enlever un poids pour dire que j’accepte pas, que personne ne mérite ça. J’ai le cœur trop dur je pleure pas, ça va peut-être se présenter quand je m’y attendrai le moins. J’espère que vous m’en voudrez pas d’avoir écris comme ça, elle a été fauchée dans la fleur de l’âge comme on dis.  Ce seras ça pour ce soir je lirai mon texte en pensant à elle c’était un être charmant partie au printemps c’étais pas le temps. On joueras pour elle et comme toujours je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


samedi 20 mars 2021

Opus


 Bonsoir ! Bonjour ! Le gars m’appelait le Led Zeppelin, je sais pas comment il a fait pour voir que j’adore ce groupe. J’étais heureux de votre présence en si grand nombre hier Aujourd’hui je suis sortis heureusement j’ai pas croisé les manifestants qui ne semblent pas comprendre le bon sens. Je me sent pas brimé ni prisonniers,. Je vois pas où les mesures et le masque attaquent ma liberté, expliquez-moi… Les bonnes femmes qui croient que les premiers ministres vont leurs dire quoi faire avec leurs enfants ce sont elles le danger… Parfois je pense que ces manifestants sont ceux qui ne peuvent pas se rendre à l’abreuvoir du coin, la liberté à bon dos comme on dis, peut-être que la super maman lectrice de Cantley pourrais m’expliquer. Je sais pas si les petits gars regardent le hockey, Théo peut-être … Ma liberté je la perd peut-être parce que je peux pas partir en voyage, ça me dérange pas de me priver aujourd’hui pour en profiter plus tard… Aujourd’hui dans le journal il parlait de voyage au bout du monde j’ai pas vraiment besoin de ça, je pense à mes amis français… Ouais! C’est toujours mon journal du confinement elle est là ma liberté. J’ai acheté l’OBS de la semaine, je serais peut-être mieux avec le magazine Marianne. La nuit est tombée, la neige a fondue quand je vous écris j’oublie le mal du monde c’est ma vie dans une ville d’Amérique du Nord, l’art nous fait oublier que c’est de l’art, c’est aussi d’ écrire en français ce que vous lisez c’est qu’une partie de l’opus, j’aimerais bien écrire en crescendo, une musique. À l’époque on sortais le vendredi soir, le samedi c’était mort parfois j’allais au cinéma de répertoire L’Outremont c’était loin de Terrebonne avec le vieux terminus défraichis d’Ahuntsic, on prenait beaucoup de temps pour aller voir Harold et Maude, à l’époque ça fait plus de quarante ans on pouvais pas acheter ni loader de film encore moins de streaming. Oui des souvenirs à l’époque j’avais pas mal aux os, quand même pas beaucoup d’amour et l’affect déglingué. Je cherchais je ne sais quoi … Le temps a passé j’ai survécu, j’ai finalement arrêté de faire le fou. Cette semaine je vais jouer dans une vidéo c’est difficile, je me répète toujours la même histoire. Je me souviens j’avais rencontré le propriétaire de la Boîte Noire qui savait ne plus en avoir pour longtemps. Y’a plus beaucoup de cinéma de répertoire, parfois j’allais à la maison de la culture, tout à coup je deviens émotif c’est mon senti… Je me permet de vous écrire, dehors il reste une heure avant le couvre-feu, c’est toujours la difficulté de terminer. Je sais pas si ça vous plait comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là !!! Je salut tout le monde, à la prochaine je l’espère !!! Encore quelques mots je termine comme j’ai commencé, bonsoir !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Arrivederci !!! Ciao

Bernard

vendredi 19 mars 2021

Amis

 

Bonsoir ! Bonjour ! À soir je suis à boutte, je sais pas comment vous parler d’amour, on en a tous besoin à tous les jours, j’en ferai jamais le tour… Ce matin j’ai eu le vaccin ça me rassure mais j’ai de la peine. Comment vous dire je t’aime, ça parais simple … Je vais attendre la deuxième injection du vaccin, je sais pas si on va avoir droit à un passeport de vaccination. Je pense à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes je le remercie pour mon rapport d’impôt … J’aime beaucoup vos commentaires ce soir y’a encore un match je sais ça manque de sensibilité, au bulletin de nouvelles y’avait une journaliste qui pleurais je sais pas trop pourquoi. J’ai du texte à apprendre pour la semaine prochaine, j’ai le trac, j’ai peur des techniciens. J’embrasse de mon éloignement tout mes neveux et nièces et les petits enfants. C’est le week-end, je vous illustre ça avec une photo de vaccination de votre humble serviteur. La matriarche dirais j’ai mal au cœur pour signaler sa douleur, je me l’arrache le cœur tente de vous dire comment cette peur me fatigue, peur, angoisse, anxiété je sais jamais comment nommer. C’est la solitude mais j’essais quand même de me créer un peu de bonheur dans l’écriture… Je crois pas être de ceux qui font les grands écrivains pourtant je « travaille », j’aurai connus que des rues de couvre-feu où les gens circulent en vitesse. La nuit est tombée depuis le temps je sais ce que c’est de vivre seul, j’y met un peu de spiritualité… Souvent je vous écris parce que je veux de l’interaction bien que je sache que vous avez autre chose a faire. J’aime regarder apparaitre les caractères typographiques dans l’écran sa lumière me remonte le moral. J’en reçois de l’amour mais ma difficulté c’est d’en donner … J’ai fermé la télé tout les soirs on entend la police qui passe. Je suis de tout cœur avec les Parisiens qui sont confinés, ici aussi c’est comme ça, y’a longtemps que je suis allé au restaurant. J’ai hate de tourner et de vous montrer les monologues vidéo. Je vais faire de mon mieux, plus je peut pas. C’est pour vous que j’écris pour vous donner mon sentis à lire. J’espère que ça vous distrait de la Covid-19, les gars chantaient On va s’en sortir ! On va s’en sortir ! Des fois je pense à mon alma mater, Terrebonne j’y connais plus que la matriarche et mes frères. Y’a longtemps que j’y ai pas mis les pieds. Je sais pas pourquoi toute cette tristesse pourtant c’est le printemps. Normal je l’ai trop entendu ce mot, la santé mentale et le normal longue affaire … on a tous peur d’être fou et la pandémie aide pas n’empêche faut se faire une vie avant de finir au salon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao.

Bernard


jeudi 18 mars 2021

Bastringue

 

Bonsoir ! Bonjour ! On souhaite la bienvenue aux lectrices de retour et on félicite celles qui ont pris le sentier de l’abstinence, bravo ! Aujourd’hui la neige a fondue, j’essais de me réjouir pour vous écrire la semaine est presque finie. Je sais pas si il est trop tôt pour dire que je suis un ainé mais mes neveux et nièces ont de grands enfants. Je pense à eux ici j’espère qu’ils ont pas de problèmes scolaires. Ce soir le coucher de soleil est de toute beauté, j’essais d’écrire humblement. Je suis content d’apprendre que les vaccins sont sans danger, j’attends mon tour pour être vacciné… Les autorités ont allégés le confinement c’est toujours le journal de celui-ci. Je regarde  les actualités françaises je crois qu’on s’en tire mieux qu’eux. La semaine prochaine c’est le tournage au Théâtre du Nouveau Monde on va respecter les consignes, quand je vous écris à cette heure ci en début de soirée je me sent bien, j’essais de réfléchir à ce que j’ai à vous écrire… Je rêve de France, je voyage pas pour montrer que je suis riche mais après la pandémie j’aurai économisé quelques sous de toute façon je crois pas partir de si tôt. Je pense au regretté patriarche qui aurait aimé être riche, moi j’ai toujours été pauvre sans moyens comme je dis souvent si j’avais eu à faire de l’argent y’a longtemps que ça serais fait. J’ai changé une ampoule seul, je vous raconterai pas l’histoire de newfie. S’agis de sonder mon monde intérieur d’observer de voir ce qui allège mon vieux vécu. Parfois la vie passe trop vite, je regarde tout ce que j’ai raté occupé dérangé par l’alcoolisme. Demain y’a une réunion Zoom je vais essayer de jouer mon texte sans trop savoir pourquoi  je suis au bord des larmes. La sensibilité c’est pas un monde masculin pourtant sans ça rien ne se fait. J’ai peur de rater mon monologue… J’ai toujours en souvenir la fois où le patriarche était venus me voir sur scène à l’école secondaire, j’étais monté sans prendre de notes et je m’étais planté… Je dirais que c’est toujours cette scène que je répète que je rejoue. En ce moment je suis dans la peur, je travaille avec un gars qui est orienteur je veux pas y laisser ma pension. J’espère qu’on se planteras pas avec cette formation rétablissement … Ce soir j’aurais besoin d’être rassuré, j’ai téléphoné à l’ami qui m’a dis de pas m’en faire… Voilà! J’ai beaucoup de difficulté a terminer en nommant mon sentis. C’est ce qui fait que je suis vivant, l’émotion voyons ! Aujourd’hui J’ai regardé un film indien intitulé Le tigre blanc, ç’a m’a rappelé l’ami qui voyageait souvent aux Indes, un aventurier … J’arrive jamais à vivre sans angoisse, je pense que c’est typique du schizophrénique. Maintenant j’ai terminé, je me calme. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


mercredi 17 mars 2021

Fondu

 

Bonsoir ! Bonjour ! Dehors y’a un rassemblement, c’est vrai que les autorités ont repoussé le couvre-feu jusqu’à vingt et une heure trente mais je crois pas qu’on accepte les groupes. Je vais être franc avec vous le soir j’ai peur je pense au Clockwork Orange de Kubrick. J’ai terminé la lecture de l’OBS, c’est mon journal de confinement que je vous écris, ça crie dans la nuit. J’ai lu dans LaPresse+ qu’un type qui avait pas soixante cinq ans s’était fait vacciner en faisant valoir qu’il était né en mille neuf cent cinquante six je suis né cette année là mais au mois d’août … Je crois que je vais avoir le vaccin à domicile mais j’attend les soixantes et je m’inscrirai. Les loubards sont rentrés pendant ce temps-là je perds la date de mon abstinence ça fait vingt sept ans un jour à la fois. Si jamais vous me lisez et êtes incapable d’arrêter écrivez moi je peux peut-être vous aider… Pour les boys dehors ils font la même chose que je faisais à leurs âges, ils trainent et discutent parfois ils fument sans trop savoir quoi faire. Moi je rentrais écoutais un peu la télévision je soupais et je m’en allais au parc. Quand je me suis fait mettre à la porte du juvénat le patriarche voulait plus que je sorte seul, il était venu me chercher au snack-bar et après j’ai suivis un moment ça a pas duré la matriarche le savait. Ouais! C’est toujours la même histoire que je vous raconte ça sers à rien de vous raconter mes soirées au bistro je les ennuyait, la folie m’accompagnait… Je fréquentais une ressource alternative en santé mentale j’y étais avec mes semblables ça a pris un moment avant que je réalise que je devais me rétablir sinon j’allais mourir. https://open.spotify.com/episode/4edfyFqOun9cdxEVWdSMfq?fbclid=IwAR3GxFkhhWqJuJFwXz4KMcN0CoAOEMlbslofb7ZzagqyqYFs0ce9WF2Xg7s  Voilà c’est un balado d’une amie et de sa famille une belle histoire de quelqu’un qui se rétablis d’un accident cérébral vasculaire. Ça prend du caractère à côté de ça la schizophrénie … En fait faut pas que je mélange les pommes et les oranges. À soir ça sent la patate frite, l’amie est photographe elle a fait de sacrées bonnes photos de moi. Y’a un match… La télé est dessus, j’écoute c’est loin de mon vécu intérieur. Je pense au publicité Assante du Sénateur Serge Savard, méchante gueule… En fait comme patrimoine j’ai pas grand-chose. Les images télé du hockey sont extraordinaires. Demain déjà jeudi quelques nuits encore et on tourne. J’ai fermé la télé l’équipe locale s’est fait marquer c’est mauvais signe je regarde pas. Ce soir quand j’ai débuté ce texte j’allait pas bien pourtant à toutes les fois que je vous écris je me retrouve et ça va mieux.  J’ai encore de la lecture à faire, j’espère bien réussir à apprendre mon texte. C’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas vous y êtes !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


mardi 16 mars 2021

Trot

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de lire un texte de mon petit cousin. Je suis jaloux, on s’entends je suis pas Gainsbourg y’a un article sur lui dans l’OBS pour dire qu’aujourd’hui son œuvre serait impossible. J’arrive pas à écrire de façon ordonné, mes phrases sont toujours éclatées… Il s’agit toujours de mon journal de confinement, j’attends le vaccin. J’abandonnerais tellement j’ai pas de talent mes narrations sont toutes croches… J’ai pas envie de prendre le plateau comme thématique d’autre l’on fait mieux que moi.. Je pense à ce monument coin Du Parc et Mont-Royal dans le parc Jeanne Mance un hommage juif je crois … Je traque mon monde intérieur, je maîtrise pas l’art de la métaphore je confond avec lapsus à la brasserie les compagnons de boisson essayait de m’apprendre la différence, au bar drôle d’endroit pour des cours de français… Je connais pas le shabbat ni ce qu’est une bar mitzvah  une histoire d’adolescence ? J’en suis jamais sortis pas d’initiation ni de bal des finissants, la seule chose que je me rappelle c’est ma psychose que je confondais avec une initiation des Chevaliers de Colomb. Je crois pas que c’est aussi dur que la schizophrénie. Hier soir l’équipe locale de hockey a gagné son match, y’a plus vraiment de quartier familial typique c’est plutôt multi ethnique … Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce qui en a assez des ethnies qui respectent pas notre mode de vie. Il a pas tort mais c’est difficile d’en faire un discours simple, pour eux on est des mécréants … Au fond tout ça, toutes ces nationalités c’est une espèce de cosmogonie sinon de cosmologie pour pas dire la diaspora qu’on laisse vivre chez nous en bons voisins. On est plus tricoté serré comme dans les années quarante, je crois que ça a changé avec Terre des Hommes l’expo soixante sept  faut rester ouvert à la différence, la difficulté c’est qu’ils veulent imposer leurs façons de vivre en ne respectant pas là notre, tout ça c’est de la sociologie d’ignorant la dernière qui viens de sortir c’est la « gauche-musulmane » faut le faire … Moi j’ai pas appris à pensé à me faire une tête. Souvenir de ce gars que j’avais nommé avec le mot commençant par n, je savais pas qu’on ne pouvait l’utiliser je lui fait ici toute mes excuses, Des fois à trop vouloir être correct on dis plus rien, c’est difficile de s’adapter à toute ces ethnies ces races que Victor Lévi Beaulieu avait si bien employé le mot pour nous désigner « Race de monde ». Ouais! Ça fait longtemps que j’ai écris une phrase aussi laide aussi bancale. Finalement je respecte mes voisins j’aimerais bien qu’ils fassent de même, je connais pas les concepts hébraïques mais de toute façon je leurs imposerai pas mon Dieu. Voilà c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

  


lundi 15 mars 2021

Peine


 

Bonsoir ! Bonjour ! À soère j’ai de la peine, je sais pas trop pourquoi mais je suis triste … J’ai laissé la télé en marche sur l’avant-match. Le soleil s’est couché un peu avant le couvre-feu… J’arrive pas à faire tout ce que je veux comme apprendre mon monologue, j’espère être prêt la semaine prochaine. J’en fait quand même un peu quand je vous écris … Je trouve pas, je trouve plus je suis pas Hugo ni Kafka. Je veux juste écrire l’essence de ce que je suis mon être intime et malheureux, ma passion dans ce que je vous donne… Je lis encore l’OBS de cette semaine y’a un excellent dossier sur le génocide des ouïgours par les chinois. J’ai nommé mon blog goulag à la légère disons qu’avec le confinement ça lui ressemble un peu plus. Y’a personne qui me torture bien que des fois je me sens envahis… Je veux dire encore une fois merci à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord j’ai uploadé des fichiers vidéos et tout à bien fonctionné rapidement. Bientôt je devrais être à la radio de Radio-Canada, je vous préviendrai. Ce soir je m’arracherais le cœur, il s’agis de dire écrire. À la télé le commentateur dis que le confinement va duré, je suis d’accord si c’est pour mieux se défaire de ce satané virus. Parfois je me méprend soixante quatre ans je suis trop vieux pour un retour au travail, je vais continuer mes implications sociales. Bientôt ce seras Pâques je crois, les enfants vont manger du chocolat au lait, des lapins et des poules. Je me rappelle nous on avait de vrais poussins vivants, la matriarche les engraissait pour en faire des poulets, on avait aussi de vrais lapins et je vous raconte pas les chatons et les chiens. Y’a des années où Pâques était tard au printemps, je me rappelle on pouvait porter des culottes courtes, j’avais fait ma confirmation ce dimanche là, on m’avait donné un livre de messe. Ce matin je racontais aux amis comment j’étais heureux de prendre ma douche quand je le voulait, c’est pas la maison de chambres des morts. Je sais c’est le printemps bientôt le vingt mars mais parfois y’a des bordées de neige. Souvenir d’un voyage en France où au mois d’avril les potagers profitaient. C’était un voyage dans les Rhônes-Alpes, je conduisait une luxueuse Renault. La France m’a toujours intéressé c’est une partie de ma « culture ». La photo peut illustrer aux enfants que les bébés naissent dans les choux. Voilà ! Y’a du sport à la télé, c’est difficile de terminer de trouver une conclusion, à mon premier voyage en  avion je buvais de l’Amaretto… Bon! Je partirai pas bientôt, j’irai voir le marché Jean-Talon je sais pas si y’a du monde. Quelques mots encore pour la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore un petit peu et c’est terminé, la conclusion, À la prochaine je l’espère !!! Au revoir.

Bernard

 

dimanche 14 mars 2021

Tare

 

Bonsoir ! Bonjour ! https://www.youtube.com/watch?v=5zHVFXorF38 voilà une chanson qui m’émeut toujours ça viens d’un grand film Midnight Cowboy à toute les fois que je l’entends je suis bouleversé. Je pense au ciné-club de Radio-Canada y’a longtemps. De nos jours on a les films sur demande… Ce soir on est à l’heure avancée quand je suis nostalgique comme ça j’aimerais bien avoir de la compagnie. Depuis des jours j’ai la larme à l’œil. Je suis triste et vieux … C’est toujours mon journal du confinement Une poésie

 

Le chapeau l’asphalte les bottes

Que sont ces choses sottes

Dans l’estomac j’ai la motte

L’haleine la pelotte

Les cartes la belotte

Chochotte chochotte

Je pleure je trotte

Sur le cœur une crotte

Y’a plus rien qui frotte

L’âme caché dans une grotte

Creusant pour la carotte

Du temps la sotte

Voilà ! C’est de la rimaille je me souviens plus comment on  appelle les mauvais écrivains ? Des scribouillards ? J’ai un texte a apprendre c’est difficile, je lis et je relis, j’y arrive pas, je vais continuer a travailler… J’ai plus d’histoire a raconter, j’essais de trouver sur quoi je pourrais composer ? La vitesse des jours du temps comment je vieillis rapidement comment c’est épeurant … Encore une semaine et c’est le tournage. J’ai peur de l’équipe de techniciens. Je lis l’OBS viens de réaliser que je peux prendre mon temps c’est tout ce que j’ai y’a rien d’urgent. Mes pensées mortifères sont disparues, je veux pas mourir tout de suite me semble que j’ai encore beaucoup de choses à vivre et à voir … Souvenir de la chambre froide chez le patriarche je trouvais jamais ce qu’on m’envoyait chercher que la matriarche avait rangé, je pense que ma folie des objets qui se déplacent a commencé là. Je sais pas si je vous ai raconté qu’à un moment je lisais le très à droite et très complexe magazine l’Express j’étais encore dans la vingtaine c’était pas pour moi pourtant j’avais toujours soif de lecture. La nuit est tombée c’est le couvre-feu demain lundi et je vieillis, je vieillis des années plusieurs plis voici … J’écris encore parce que j’ai le désir de bâtir, de laisser quelque chose derrière moi quoi que une fois partis on laisse pas un souvenir durable. C’est difficile j’ai que le mot bum en tête, ces années passées à trainer, j’aurai vécu malgré tout des heures dans le corridor de l’hôpital avec les bipolaires, les schizophrènes et tout ce que ma génération a de malades mentaux. Ça fait plus de vingt ans que je me rétablis, je ne consulte plus … J’aurai soigné ma tare et serai rester sans métier… Je reviens encore à ces nombreuses heures passées aux bars, j’étais trop bien partis fallait que je le mentionne encore une fois. Je vous laisse là-dessus c’est la conclusion, la chute, l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard  



 


samedi 13 mars 2021

Chrono

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui on avance l’heure je crois. Me suis préparé des gaufres y’a longtemps que j’avais mangé ça. L’équipe de hockey locale a perdue son match. On avance l’heure à deux heures. Je suis sortis hier suis allé sur le plateau rue Mont-Royal acheté l’OBS. J’ai déjà rêvé d’avoir une maison par là rue Saint-Hubert j’avais pas toute ma tête …  J’essais d’apprendre mon texte c’est difficile. C’est toujours mon journal du confinement je suis un peu fada de répéter ça … Il y a si longtemps que j’attends. Je sais pas pourquoi je pense à la forêt aux bûcherons de Saint-Michel-des-Saints aux autochtones. Je vais vous illustrer ça avec une photo du parc Pimbina pas loin de Saint-Donat. Je suis vraiment en manque d’inspiration, c’est dimanche je vais faire du télétravail pour une formation sur le rétablissement. Je crois que j’en fait trop heureusement y’a des activités qui se terminent fin mars. J’ai toujours le désir de nommer mon tumulte intérieur cette folle cascade du senti cette tentative d’oxygéner ce moment ingrat de la prise de conscience facétieuse… Je sais pas trop c’est du délire tout ça voyons voir où ça va et pourquoi … Pour la destination je le saurai qu’après, le pourquoi c’est d’alléger le dis le sentis. J’ai ouvert la boîte de sirop  d’érable c’est vraiment bon. La rue cette nuit est tranquille y’a pas de camions, je sais pas trop comment et à quoi bon, j’ai l’intérieur lourd l’âme pesante. La difficulté c’est de nommer précisément le monde intérieur. Je sais pas pourquoi je pense toujours au docteur Ferron un fin épistolier … L’écriture ça passe par le journal, hier, samedi LaPresse+ présentait ses chroniques littérature d’habitude c’est le dimanche. Je trouve pas vraiment quoi lire à part le yoga d’Emmanuel Carrère. Tout à coup j’ai un sentiment de persécution j’ai brisé un tabou. Je suis trop poqué y’a rien a faire avec moi je devrais rester rangé et dans le silence pourtant il faut le dire… J’aurai tout dis tout vue cette nuit quand j’aurai finis cette écriture ce seras la lecture des nouvelles de France, c’est difficile de rafistoler une âme brisée de faire une sorte de patchwork émotif vouloir coudre un univers malade aux phrases douces. Voilà l’heure est avancée sur l’ordi, je dormirai moins. Je veux plus avoir affaire à des brutes qui respectent pas ce que je ressent, qui n’en veulent qu’au fric. Vraiment au fond j’aimerais ça savoir écrire, un peu de talent ce que vous lisez là c’est un griffonnage brouillon qui tente de dire mon monde intérieur… C’est pas en répétant que je vais arriver à me sentir bien. Quand j’écris ça passe … Ça me rend heureux de vous écrire, je termine la nuit avec quelques mots sans éclat, je vous aurai au moins dis ça. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Je vous en demande encore c’est la chute. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


vendredi 12 mars 2021

Migraine

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’avais une migraine, j’ai eu peur elle se calme. J’ai pris de l’acétaminophène, j’ai hâte d’avoir terminer cette représentation. Je suis loin d’avoir appris mon texte. On nous l’a encore dis l’idée c’est d’avoir du plaisir a jouer dans ces lieux mythique du théâtre à Montréal. Ce matin je vais aller acheter L’OBS, je vous fais pas de romance c’est toujours mon journal du confinement. Il neige on en a pas finis avec l’hiver. Je pense à l’amie si gentille qui va jouer mon texte elle le fait bien. Cette semaine j’ai reçu les vidéos pour les employés de L’institut … Je sais pas pourquoi j’ai toujours en mémoire ces compagnons d’alcoolisme, je me laissait blesser par eux et j’en redemandais, je buvais encore et encore … Bon c’est toujours la même omniprésence de l’alcool. Je me tourne vers mon senti, j’essais de bâtir quelque chose, mettre de la saveur dans un texte … Je m’auto stigmatise beaucoup moins, au théâtre ils semblent m’apprécier… On va tourner dans dix jours, ça me donne du temps pour mémoriser. J’épuise mon vocabulaire j’utilise le vernaculaire populaire, je me permet … Mais oui ! Je suis revenus à mon rythme de nuit. Maintenant ce qui est bien c’est que je peux rencontrer un ami sans lui quêter quelques dollars. J’ai hâte d’entendre ce que va donner l’entrevue sur la santé mentale à Radio-Canada ça devrais être en avril. Je viens de regarder une série de photos du regretté bluesman Stevie Ray Vaughan en plus de ses costumes et de sa guitare ce qu’il avait de remarquable c’est son tarin comme si on le lui avait péter. La neige a cessé je crois que c’est de la pluie, j’ai hâte au tournage … Je pense au regretté ami Michel je crois qu’il aurait bien aimé faire soin monologue avec nous, dans quelques mots j’ai placé deux personnes qui ne sont plus  c’est peut-être un peu trop. Je calcule le temps qui passe je deviens vieux bientôt je serai un ainé, je réalise pas… J’ai pas tellement changé je rêve toujours mon souhait c’est de partir en voyage, la Sicile où la Corse j’aimerais bien. Je croyais pas avec mes mauvaises pensées devenir sexagénaire, ça y est parfois j’ai de la difficulté à croire que je pourrais être le père de joueurs de hockey… Cette nuit je suis seul, je me souviens d’une douce qui aimait pas que je reste debout. Je pouvais pas faire autrement avec les antipsychotique. Je pense aux saisons d’Amérique du Sud pendant qu’ici on arrive au printemps eux se préparent à l’automne et à l’hiver. Quelques mots encore pour terminer, y’a un doux parfum…. Je vous laisse je m’en vais rêver c’est toujours la chute. J’ai mangé des chips je crois que ça va m’aider à dormir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! On y est presque  je sais pas sur quel pied terminer. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


Cou


 

Bonsoir ! Bonjour ! Me voilà encore je vous parviens de la nuit. Hier je me suis allé au théâtre pour des directives sur la mise en scène. Ça pas été long je crois que je connais pas assez mon texte. J’ai travaillé ce soir et je travaillerai cet après midi j’espère avoir des résultats. C’est encore mon journal du confinement. J’ai rencontré un ami à la place des spectacles on a discuté assis près d’un aménagement ornemental c’était intéressant. Je lui ai parlé de mon désir de départ lui aussi veux partir pour la France … En attendant je répète j’ai hâte au tournage. Maintenant je me tourne vers mon monde intérieur, j’écoute ce que ça dis, je traduis avec peine mon sentis, les filles m’ont rappelé que pour les monologues l’idée c’étais d’avoir du plaisir. Y’avait pas mal de monde dehors, je vais essayer de rester éloigné des rassemblements. Je suis bien dans la nuit tout est calme j’écris, elles ont beaucoup aimé mon chandail bleu comme mes yeux. Ce que je fait seras une autre expérience dans mon bagages. J’ai recommencé à utiliser ma carte de transport en commun, cet après midi j’ai une réunion zoom … Je pense à la matriarche qui va mieux, elle à ses moments de solitude et de désespoir elle aussi mais elle s’en sort élégamment.  Dehors c’est grand vent un peu angoissant … Me suis couché tôt ça me permet de vous écrire, après je vais réviser mon monologue. Me suis servis un verre de jus d’orange, j’entend le tic-tac de l’horloge comme un toujours jamais. Je crois que mon lecteur collectionneur d’autos de Deux-Montagnes va faire mon rapport d’impôt la semaine prochaine je l’en remercie y’a pas beaucoup de sentis là-dedans. L’ami prévois partir dans six mois je crois que c’est un peu tôt. C’est difficile cette nuit, j’entends que le babillage ordinaire de l’ « esprit » juste des mots qui se placent un à la suite de l’autre et qui comme toujours tentent de dire.  Parfois j’ai un désir de m’éviscérer pour que le dis se fasse une place et devienne une réalité charnelle. Mais tout ça ne causerais que douleur et hurlement les tripes à l’air quoi faire, c’est étrange quand j’écris ça je pense au regretté Dédé Fortin. Le vent me fait peur, je salut tout les disparus. Je sais ça vous apparait comme de la romance. Hier j’ai réalisé que ça faisait des mois que j’étais en virtuel, des mois que j’avait pas rencontré les personnes en « présentiel » on va quand même finir par faire quelque chose … Je reviens à mes années de consommation, à toute cette médisance que je faisait … Voilà on y est presque, déjà la difficulté de la finale en cherchant une façon originale de conclure, c’est la chute, l’épilogue je souhaite que ça vous ais plut … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas vous êtes arrivé. À la prochaine je l’espère.

Bernard

mercredi 10 mars 2021

Plein air

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir la fenêtre est ouverte c’est un peu de plein air il fait doux. Bientôt quand tout le monde sera vacciné les choses reviendront à la normale. J’ai en tête cette dame qui dis ne pas croire au virus, je sais pas si elle aurais dis que la grippe espagnole n’existait pas … Y’a des gens des fois !!! Dehors c’est bruyant je pense à cette affiche sur un poteau de San Francisco. J’hésite à vous mentionner que c’est toujours mon journal du confinement. Je pense à la ferme laitière Macdonald à Sainte-Anne-de-Bellevue c’est le plus agricole que je peut- être si je me souviens bien y’avait une ferme expérimentale à Saint-Cyrille-de-Normandin au Lac Saint-Jean … Dans mon enfance j’ai passé quelques jours dans la ferme d’un oncle de la matriarche. J’avais peur du bœuf mais j’aimais bien l’odeur d’étable, souvenir de l’oncle qui se plaignais des cotas de lait, il voulait qu’on lui en demande plus. Dans le journal agricole y’avait la bande dessinée Onésime la plus vieille au Québec je crois. Y’avait les corneilles apprivoisées qui croassait et le petit poulailler pour quelques œufs. À l’époque des romantiques communes et du retour à la terre on admirait ces gens-là et leurs artisanats. J’ai toujours été urbain un gars de l’asphalte de la route et des autoroutes … Le goulag occidental c’est un peu pour ça je l’ai réduit à une agglomération pour les désoeuvrés, les pauvres exilés de leurs campagnes c’est la concentration à l’envers, la ville pour plusieurs c’étais la terre promise pourtant on couche dans les dortoirs partagés … Je pense à ceux qui â l’époque jumpais le train avec la pandémie on va plus très loin la maladie est partout le long de la track. La ville c’est maintenant l’exil, les prisons sont à la campagne on s’en échappe rarement, pas plus que du Goulag occidental. Le couvre-feu le confinement ça rappelle les pays de l’est … Avec ce discours là je dois être prudent, on est pas dans un pays totalitaire … Curieusement l’évasion se fait de l’intérieur on y parviens grâce à l’introspection, un regard honnête sur soi-même, on fait de son mieux là où on est … On peut y rajouter de la spiritualité, une façon de méditer pourtant parfois je pense à plonger en profondeur dans la douleur pour voir si ça va me mener à une sorte de rédemption … Une voiture passe, un avion il arrive où il part … C’est la nuit, une méditation zen c’est une prière ça allège l’âme transforme la cacophonie en calme mais c’est difficile d’y arriver à moins d’une pratique quotidienne. Je retrouve ça dans l’écriture. Vous donnez des mots c’est ma pleine conscience, j’ai encore quelques années avant de me taire, je me dois d’aller à l’essentiel. En ce moment c’est tout, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Un gros Oum padne !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao

Bernard

 


mardi 9 mars 2021

Corne

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir la fenêtre est ouverte il fait doux. Je crois que bientôt on seras à l’heure avancée, comme toujours je rêve d’avions quand j’en vois à la télévision. Je sais pas si les voyages seront plus cher quand la pandémie seras terminée. Je partirais bien un mois enfin ça aussi c’est un jour à la fois … Les grands poètes québécois parlaient surtout du pays, moi ma poésie elle est dans un vol entre l’Amérique et l’Europe,. Assis six heures à regarder des films et à lire … Y’a pas que l’avion y’a le quai d’embarquement une fois l’enregistrement passé , c’est assez horrible de voir les aéroports vide plus personne qui part. J’ai entendu un écologiste dire que de toute façon y’avait trop de monde qui voyageais comme si c’étais permis que pour lui … Dans l’avion j’aime bien quand les dames se crèment les mains, ça sent bon. Bon ! C’est assez pour les voyages, je pense à ces dames sans domiciles victimes de la covid-19, elles couchent où elles peuvent sur un sofa où un tapis dans l’entrée d’un commerce comme j’ai vu ce week-end, l’itinérance j’y jette mon regard de paranoïaque qui parfois si je m’écoutais quand je me sens envahis me ferait prendre moi aussi le bord de la rue. Quand il fait doux comme ce soir ça donne une pause à ceux qui sont dehors mais y’a les contraventions du couvre-feu … Je prends mon temps pour vous écrire il est là le plaisir. Cet après-midi j’ai marché un peu ça m’a fait du bien… Je pense à celles qui font des passes dans les motels, de la dope et de l’alcool pour s’engourdir, je crois que c’est interdit d’écrire ça on censure pour les filles c’est toujours la dernière fois mais elles en sortent pas, quelques’une parfois… Le corps marqué par les traces de seringues pour la dope en intraveineuse quand elles sont en manque parfois elles deviennent psychotiques c’est pas le moment de parler du vaccin. Il est presque vingt heure parfois y’a des poétesses qui mettent fin à leurs jours, y’a le mystère de celle qui s’était immolée j’ai oublié son nom, y’a aussi Nelly Arcan elle avait tout pour réussir. Vous allez me dire c’est pas le moment d’écrire sur les femmes qui l’ont difficile quand même elles ont pas à se cacher à un endroit on a abusé d’elles faut les aider elles ont pas à fuir même si je sais que la dope les rends malhonnêtes … La vérité c’est que j’ai peur de ces femmes là. Les addicted sont venues au monde dans un parcours difficile, le mien est pas beaucoup  mieux, y’a un moment où tout bascule plus rien ne va que la dope. Elles y laissent leurs vies après le refuge. Voilà c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Un mot à la fois et vous allez y arriver. À la prochaine j’espère !!!

Bernard


lundi 8 mars 2021

Carré

 

Bonsoir! Bonjour ! Je pense à un gentil bistro de Milan où j’avais pris un café. J’y avais vue une dame qui s’était assise à la terrasse l’air aristocrate très digne … Ça me manque ces voyages ces café dans des bistros européens. Je pense qu’avec un passeport de vaccination on va pouvoir partir, en ce moment je me saoule d’images et de littérature d’outre-mer. J’espère qu’ici au printemps on va être vacciné et que les choses vont bien aller. Pour les restaurants je suis désolé mais j’allais pas y manger très très souvent, j’aimais ça quand j’étais accompagné. Vous lisez encore mon journal du confinement c’est qu’un blog parmi tant d’autre. Ce soir je me sent bien si j’ai bien compris à la réunion de ce matin je vais être dédommagé bientôt, ça m’enlève un poids. Une demie heure encore avant que le couvre-feu débute. Ce soir je regarde l’émission sur le Général De Gaulle … Je me souviens à Paris j’étais dans un hôtel pas loin de l’intersection  Vaugirard Convention je vous l’écris pour pas l’oublier, le métro était tout à côté. J’ai mis les mains dans l’eau et le récurrent pour nettoyer la salle de bain, elles me démangent c’est très désagréable. Bon encore ce soir on est dans la littérature ménagère. Malgré tout la France c’est quand même un grand pays on partage une langue et sommes de descendance française… Ça se tiens pas ce que j’écris j’ai une saveur de pastis dans la bouche … J’aurai pas eu un grand destin, je suis juste un prolétaire du troisième âge, maintenant un petit vieux. Parfois je suis romantique avec les vétérans mais je dois garder le souvenir de cet ancien soldat qui a faillis me tuer y’a rien de romantique là dedans, il était saoul et brutal… Je lis encore l’OBS ça me donne une perspective sur la France, on vie quand même dans des mondes violents. J’ai hâte d’avoir le vaccin, je respecte quand même les mesures sanitaires. L’équipe locale joue à  Vancouver ce soir, le match est diffusé tard, heureusement j’ai pas â me lever tôt, j’ai pas besoin d’angoisser sur la job. Bon! Encore une fois j’y vais avec mon senti, j’ai rangé la colère et le ressentiment. Je pense à ma lectrice privilégié de Gatineau qui je crois a pris une pause en cette journée de la femme. Dehors c’est tranquille pas de voiture, personne … C’est difficile de terminer, la télé est sur la station de hockey, j’écoute les commentaires. Ce serais bien si on avais un beau printemps même si il est un peu tôt pour en parler. Cette semaine ça devrais être doux. En ce moment je commence a avoir sommeil, je reste debout pour regarder le début du match. Y’a pas beaucoup de sensibilité dans ce que je vous écris là. Je termine comme toujours à ma manière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

 


dimanche 7 mars 2021

Dors


 

Bonsoir ! Bonjour ! Allez on remballe pour une autre semaine. Je suis nerveux je rencontre la metteur en scène. Une heure avant le couvre-feu ce soir, la rencontre c’est jeudi pour que les choses soient claires. Aujourd’hui je me disait que le prochain voyage ce serais en Corse et j’ai aussi pensé à la rue Mouffetard à Paris. Je pourrais prendre mon temps et passé du temps aux deux endroits. Je sais bien ce seras pas de si tôt n’empêche je peut rêver.  Je me vois assis sur la terrasse d’un bistro et siroter un café comme j’ai déjà fait, en Corse y’a peut-être des bistros au bord de la mer… Je sais pas si après la pandémie les français vont être heureux de revoir des touristes ? Je pensais à une expression pour dire qu’on est pas content « Ça me fend la face ! » Je l’utilise pas beaucoup, ça viens surtout de la matriarche. Je suis inquiet j’ai peur de pas être à l’heure jeudi et d’être incapable de suivre les directives de mise en scène … Comme vous constatez c’est encore mon journal du confinement y’a un moment où je sais plus quoi raconter, aujourd’hui j’ai lu l’OBS et j’ai regardé la télé. J’ai vue que certains psys prescrivaient la marche et la photo y’a longtemps que je savait j’ai exploré Montréal dans tout les sens et j’ai tenté quelques photos. Malheureusement tout est fermé on peux pas s’arrêter pour un croissant aux amandes et un café. J’écris pour me libérer dire la douleur et le mal bien  que parfois la joie me rattrape. Le bonheur ça disparait vite et faut pas trop le crier. Les bars fermés ça me fait pensés à l’époque de la prohibition aux États-Unis mais je crois que les succursales de la Société des Alcools sont ouvertes, j’en vois déjà qui prennent des cuites à la maison. Je crois que les gens « sensés » boivent une shot  de gros gin et c’est tout, moi je détestais le goût et ça me rendais fou à en pleurer. Je crois qu’il y a certaines personnes qui se promenaient avec un flasque que d’autre appellent un mickey et encore un dix onces, c’était à l’époque de l’alcool au volant on pouvait conduire ivre même si c’étais de la folie … Tout le monde trainait sa caisse de douze bières dans le coffre à bagage de sa voiture. Y’avait aussi, la cigarette la pipe et le cigare qui étaient permis on écrasait des mégots un peu partout à l’époque les enfants payaient dix sous pour prendre l’autobus. Je vous dis pas le salaire minimum. C’est loin tout ça y’a de l’eau sinon de l’alcool qui a coulé sous les ponts, j’habitais ce qu’on appelait pas encore la couronne nord, l’autoroute s’arrêtais là, à la radio le gars de la circulation automobile en parlais pas encore. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère.

Bernard

samedi 6 mars 2021

Cheveux


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ouais! J’ai hâte qu’on puisse avoir des réunions de famille. Je m’ennuis ça fait au moins un an que j’ai rencontré la matriarche, on se parle au téléphone … Aujourd’hui j’ai fait des courses, j’ai aussi acheté l’OBS et je me suis fait couper les cheveux. J’ai le sens olfactif très développer chez moi ça sent très bon un beau parfum … Le tournage des monologues approche ça devrait être intéressant mon texte est encore à travailler. La télé diffuse le match comme souvent je vais y aller avec mon senti c’est difficile. Souvenir de soirées passées à regarder le hockey chez un copain rue Jarry, je regardais la partie et ensuite je descendais boire dans le bas de la ville c’est toujours la solitude qui me faisait faire des choses pareilles J’y vais avec un poème

 

Pourquoi pour moi ce poème

Sans anathème

Jurer le soir seul

Chercher la meule

Dire rien

Garder le frein

La douleur la peur la noirceur

Sans respect d’inspecteur

Pas de musique ni de rythme

Juste des mots

 

Ouais! C’est pas fort mon poème ce soir je pense à David Goudreault, comment ce qu’il écris est marquant. J’aimerais ça que la musique revienne j’arrive pas je ne sais  si c’est parce que j’y crois pas  question de foi combien de fois. J’ignore pourquoi j’allais me les geler dehors l’hiver. Je me saoulais aussi avec les néons multicolores la nuit. Dis les mais dis lé donc ce que tu ressent ton impression, je me parle comme si j’allais prendre l’avion … Aujourd’hui je suis sortis c’est bien, parfois on m’en veut de rester à l’intérieur. Demain dimanche, le matin y’a une autre émission littéraire, j’ai pas le temps de lire le prochain ce seras Yoga D’Emmanuel Carrère. J’aimerais ça écrire quelque chose de beau mais je suis pas assez intello une belle histoire sur les réseaux comment la vie m’a fait un cadeau mais quand j’essaye ça tombe à l’eau et je reprend mon air de nono. Si jamais les marmots lisent ça faites autrement que moi vous allez finir clodo … J’ai toujours l’écriture saccadé lentement les mots se détachent comme devant une armée. Je dirai, je dirai pourquoi j’ai aimé survivre halluciné. En ce moment je suis perdus les mots cognent à gauche et à droite dans ma tête, je vous dis … Je vous illustre ça avec une photo de votre humble serviteur. Ça fait Narcisse pourtant je vous donne mes textes, je suis distrait par le match de ce soir que l’équipe locale va probablement gagné… Quelques mots encore, le couvre-feu est là dehors y’a pas un chat. Je me demande si quelqu’un vous a dit je t’aime aujourd’hui ? Sinon je vous le dis. C’est l’épilogue, la conclusion, je suis un peu dérangé par le match … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas c’est la finale. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard