Bonsoir !
Bonjour ! Ce soir j’ai regardé le match en reprise l’équipe locale a gagné. J’essais
d’apprendre un texte par cœur c’est difficile… Il neige un peu. Il est minuit
vingt j’écoute mon âme et sa danse émotive sa position sentimentale. Pas de
poème cette nuit les muses sont pas là, comment écrire que ça fait combien de vidéos
que je tourne depuis des années celui là ce seras par nécessité à cause de l’impossibilité
de jouer raison de covid-19. D’habitude on joue au théâtre … Hier matin au Québec
la barre du Corona virus était en bas des sept cent c’est bon signe. C’est
toujours mon journal du confinement, je reste toujours avec le sentiment que
les choses se répètent que je les ai déjà joué, déjà vue, ça m’ennuie, ça me
dérange … J’ai sommeil, souvenir de ce psychiatre qui était tout admiratif du
travail que les communautés religieuses faisaient dans le passé, la ville de
Gamelin en était un exemple maintenant avec l’aide sociale on hospitalise plus.
Ça devait être difficile de dormir dans des dortoirs de vivre dans cette
communauté, les plus chanceux y travaillaient je crois. Parfois y’avait de longues
marches à faire pour un rendez-vous… On ne s’évadait pas c’était le lieu de
vie. J’essais d’imaginer ce qu’aurais été ma vie là surement sèche sans
substance sans alcool tout les jours à me dire que je ne suis pas fou… J’aurais
peut être croisé Émile. Je sais pas si une sortie aurais été possible ? J’aurais
pu vivre comme un hobo jumpant des trains pour vivre où je pourrais travailler
dans le pays, faire les récoltes là où c’étais nécessaire. Aujourd’hui j’écris
je sais que pour certains je suis devenus fou mais écrire maintenant c’est ma
survie, parfois je croise de vrais artistes moi je suis toujours dans l’ombre
dans une sorte d’underground. Longtemps la psychose m’a dictée ce que je devais
faire ma tête bouillonnait j’appelais le neuf un un pour qu’on me soigne j’étais
inconscient que la dope et l’alcool m’amenaient là … Parfois je frôlais la
mort, c’est y’a longtemps dans une maison de chambres une maison de fous… Je
sais on ne guéris pas d’une maladie mentale encore aujourd’hui parfois je me
sent persécuté victime d’un complot, j’ai peur, la paranoïa est très réelle. J’ai
bien conscience de vous avoir déjà écris ça ailleurs. Aujourd’hui y’a des
refuges pour itinérants plusieurs ne veulent pas admettre qu’ils souffrent d’une
maladie mentale. Je vais essayer de terminer en vous livrant mon monde intérieur,
ma psychose ma névrose que parfois je perd dans la prière. Je ne vois plus rien
je ne vois plus quoi m’emporte dans la douleur mais oui j’ai peur. Je préfère
mes murs aux murmures de la folie, avant ils disaient que j’étais pur j’ai
jamais compris pourquoi. Voilà! N’abandonnez pas c’est presque terminé c’est l’épilogue
. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore,
à la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!
Beaucoup d'émotions dans ce texte. La situation COVID s'améliore et on souhaite tous d'en sortir et sortir de notre confinement bientôt. Toutes tes activités t'auront permis de tenir le coup et même d'avancer...
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