Bonsoir !
Bonjour ! Ce soir y’a un match la télé est en marche. J’ai ouvert la fenêtre en
espérant que l’air feras disparaitre mon mal de tête, dehors les gars jouent au
basket dans le parc d’autre au ping-pong. L’équipe locale a compté un but, je
suis loin de mon senti, les soirs de
match je suis moins sensible, le soir tombe demain c’est de la pluie. Je peut
pas faire deux choses en même temps. Le ciel est en feu, bientôt ce seras le
couvre-feu. Le premier ministre a parlé de l’avancée si les consignes étaient
pas respectées… Dehors je pense que la police a arrêté un gars qui remontait le
sens unique sur Frontenac … J’entend de la musique, j’ai peur de vous parler de
ce qui se passe dehors, les policiers ont allumé leurs clignotant … La nuit c’est
la peur, l’angoisse… La poétesse disait qu’il fallait tout écrire, j’essaye c’est
toujours mon journal du confinement. Je veux pas aller au lit de peur d’avoir
mal à la tête. Ce sont pas de belles phrases, c’est terrible d’écrire aussi
mal. J’écoute les publicités télévisés c’est intense, y’a beaucoup de scripteur
pour la machine télé… « Les gars travaillent fort » L’aube d’un
nouveau jour, ça me rappelle la comédie musicale Hair. « Let the sunshine
in » ce seras pas le cas demain, « Rain, rain, rainshower »
chantait Pagliaro. Ce soir ce serait étonnant que l’équipe locale perde, mon
lecteur technicien à la Rolls-Royce va peut être se payer la tête du gardien si
il perd son blanchissage, faut entendre la voix du chanteur qui présente les
camions … C’est bête j’ai le nez dans mon écran d’ordinateur et je regarde pas
le match … C’est un blanchissage ! L’équipe locale a gagné, dans la soirée y’a
toujours un camion citerne d’eau qui fait le plein, y’a pas beaucoup de
sensibilités ce soir… J’écris à vide sans rien trouver d’éloquent, je tente de
revenir vers mon senti ça m’apparait impossible. Il est vingt deux heures c’est
vraiment le couvre-feu, c’est congé pour le vendredi saint, encore deux jours.
Ce seras mon texte pour ce soir en attendant les cocos de Pâques, je crois que
la télévision nous dicte souvent quoi écrire. J’ai mangé quelques biscottes et
j’ai quand même toujours hâte de pouvoir partir. Je suis incapable d’en inventer
comme disait la matriarche me semble qu’un voyage ça me ferait du bien. Viens
de regarder un reportage sur le Général De Gaulle, j’aimerais bien avoir un pays
mais malheureusement je crois qu’il est trop tard, ça devait se faire avant
parfois je me surprend à croire que la France est ma deuxième patrie, c’est de
la folie… Abandonnez pas là ce soir je vous ai encore donné ce que je peut, c’est
la chute la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!
Encore quelques mots à la prochaine je l’espère !!! Je termine au revoir !!! À
bientôt !!! Ciao !!!
Bernard
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