Bonsoir ! Bonjour
! Je sais pas si y’avait des insomniaques qui m’attendaient cette nuit mais me
voilà ! Je pense aux enfants de la super maman de Cantley, j’espère qu’ils s’amusent
bien. Y’a aussi ceux de la maman photographe de premier jours. Je sais pas si
le gars a recommencé à jouer au hockey mais je suis comme lui j’ai hâte, C’est toujours
le journal du confinement, je pourrais écrire de l’isolement, écrire ça aide à
tenir le coup à faire passé la tristesse, la douleur qui reste quand on a cru
être complètement rétablis de la schizophrénie. Souvent je lis des textes immenses, allusifs
quand à la maladie, on fait tout on tourne autour sans la nommer quand ce
serais essentiel … Cette nuit la poésie attend pendant que je vire au vent
comme le naviguant dans la tempête, le bateau qui vogue sur les moutons blanc
maritimes … Je vais essayer d’être sentimental puisque je me tourne vers mon
senti c’est pas facile je vais être prosaïque, hier je suis allé chez le voisin
pour l’aider à débloquer sa cuvette, j’ai pas réussis, je crois que l’ouvrier y
est allé et à débloquer avec ce que j’appelle un « phish » il a
réussis … Je sais pas comment ça vas être après la semaine de relâche, j’espère
que tout le monde va bien se porter. Je crois que la vaccination va nous aider,
Y’a toujours cette voix qui bouscule qui veux que je choisisse les mots, écrire
ça calme tout ça, le babillage s’éteins se calme pourtant je veux pas écrire n’importe
quoi. Je me répète je veux juste donner un nom littéraire à ma souffrance malheureusement
je suis pas de ces poètes à la précision chirurgicale, nommer les choses les écrire
c’est important. Le grand Général De Gaulle avait écris son appel il connaissait
le pouvoir des mots. Avec la pandémie on auras tous vécu notre moment d’histoire
c’est beaucoup pour ça que je tiens mon journal je veux qu’on se rappelle. Les
camions passent et épandent du sel des îles de la Madeleine , çe seras moins
glissant, moins coulant comme ils disent au Lac-Saint-Jean … Pour le théâtre du
Nouveau Monde on approche du tournage, j’ai réussis à mémoriser une partie de
mon texte c’est pas facile. Je pense à cette allemande rencontré y’a un moment,
elle aime bien les hommes costauds et virils les poètes très peu pour elle.
Voilà! C’est presque finis pour cette nuit, la chute toujours difficile j’ai toujours
le sentiment de vous avoir tout dis, c’est pas simple … Les camions qui passent
devant chez moi sont très bruyant. J’essais de connecter mon âme avec ma tête c’est
de la vie ça s’en approche. J’essais de voir ce qui me stimule pour le moment à
la fin comme ça c’est diminué. J’ai terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là !!! Lâchez pas vous y êtes arrivé. À la prochaine je l’espère !!!
Au revoir !!!
Bernard
Il très bon ce texte rempli de poésie. J'aime bien ton allusion aux vagues et à la tempête.Ton marathon d'écriture laissera des marques, tout comme Damien qui chante une toune par jour...Je fais justement une toile maritime😍
RépondreSupprimer