samedi 30 mai 2020

Maison de papier


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je regarde tranquillement l’excellente série télévisée espagnole Casa de Papel , conseillé par mes snowbirds de Gatineau. J’ai presque terminé le visionnement des premiers épisodes, la première saison. Je sais que dehors c’est pas chaud j’ai quand même démarré mon climatiseur, la série télévisée me rappelle Madrid le court séjour que j’y ai fait. Je remercie mon couple de lecteur pour la suggestion… C’est la nuit de samedi à dimanche, je rêve toujours de départ cette fois ci pour le sud-est de l’Italie. J’aimerais bien y aller avec mon ami nouvellement retraité… J’aimais bien marcher dans Madrid, mon hôtel porte de Toledo, les gens de la compagnie d’autobus qui m’ont gracieusement reconduit jusque-là… Cette nuit je vais continuer le visionnement de la première saison… Encore une journée et c’est le chèque, les shylocks ont faim ça s’agite pour de la menue monnaie… Quelques jours pour s’intoxiquer en se disant qu’ont arrêteras une prochaine fois, souvenir du sympathique chauffeur de la voiture entre l’aéroport de Madrid et l’hôtel il est aussi venus me chercher à l’hôtel, pas un mot de français mais je comprenais… J’ai donc hâte de repartir, l’excitement de l’aéroport et de l’avion en attendant je me réfugie dans les émissions voyage et les séries exotiques… Je vais essayer de plonger plus profondément dans mon vécu y’a pas que des belles choses à en dire, avec la sobriété j’aurai au moins un peu changer de discours, je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes qui sont dans le programme, c’est bien, c’est beau… J’ai fait une victoire de ma défaite… J’essais de me rappeler des moments marquants, je choisissais pas les bons amis Je ne fréquentais que des buveurs, je sais pas pourquoi d’ailleurs je me faisait mal… J’ai du descendre bas très bas pour rebondir… Je vais encore une fois souhaiter un joyeux anniversaire à ma lectrice qui se reconnaitras…  J’aime bien reconnaitre des endroits où je suis allé en voyage à la télé… C’est terrible ce soir ce rien dire ces répétitions… Le studio se rafraichis c’est plus supportable, avant de prendre le métro on m’a donné un masque que je devais laver avant de le porter, il me décolle les oreilles… Je vais peut-être aller à la librairie maintenant qu’elle est ouverte, un livre ça peut pas faire de torts… Je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures va avoir des expositions, ils devront peut-être se tenir à deux mètres des autos… Y’a beaucoup de conditionnel dans ce que je vous écris, je crois que quelqu’un m’a déjà dit qu’en français ça n’existais pas, je comprends pas… Il est passé minuit c’est maintenant  dimanche, quelques mots encore, présentement je fais des démarches pour consulter pour me débarrasser de ce boulet que je traine depuis des années… Je sais pas si c’est possible en tout cas ce seras pas faute d’avoir essayé. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 29 mai 2020

Achat


Bonsoir! Bonjour! Le climatiseur s’est arrêté le temps est redevenus plus frais… Je souhaite un joyeux anniversaire à ma lectrice secrétaire retraité du syndicat des enseignants du collège de l’Outaouais. C’est la soirée de vendredi à samedi, j’ai redémarré le climatiseur encore aujourd’hui je vais rester chez moi. J’ai pas besoin de sortir, je serais bien allé à la librairie mais c’est trop risqué de reniflé des livres. Je vais plutôt regarder une série sur Netflix… Minuit approche, un agent de l’Industrielle Alliance m’a téléphoné, j’ai pas besoin d’assurance ni de placer de l’argent… C’était cet après-midi… Souvenir de ces soirées d’ivresse rock’n’roll que j’aimais tant, la musique au fond… Je retournerais quand même pas là c’est trop loin de ma recherche spirituelle… Encore cette nuit les rues du goulag occidental sont désertes… Je connais des soiffards qui ont hâte que les débits de boisson ouvrent, la bière solitaire du dépanneur semble moins bonnes, ont parlent pas trop des pertes de profits des brasseurs… Lentement je me réveille, j’avais l’habitude de m’entasser dans les boîtes de nuit, mais oui ça se dis encore… Je sais pas pourquoi j’ai toujours cette urgence de vous écrire et je file ces longues pages dans l’espoir de vous dire… L’expression se cache, j’espère que j’ai pas perdus de lecteurs où lectrices. Je cherche des souvenirs inédits j’avais presque déménagé avec un copain mais à la dernière minute j’avais changé d’idée ça s’est avérée être une bonne décision… J’étais jeune pris dans le cercle vicieux de l’alcoolisme, je travaillais et je buvais c’était tout ce que je connaissais . J’ai bien essayé d’étudier mais j’avais toujours « soif ». J’essais de vous écrire de l’inédit mes annnées de galère… Je pense au psychiatre qui me demande pourquoi j’allais pas chez les alcooliques anonymes. Je m’y suis finalement rendus et j’essais de mettre le mode de vie en pratique. À la taverne on me conseillait de voir un psy. Quand je faisait le questionnaire des A.A. j’étais toujours étonné de voir que j’étais entouré d’alcoolique sans prendre conscience que j’en étais un… Je pense que je vous ai raconté mes éternelles tournées ou je me cherchais quand j’arrivais à l’hôtel je n’y étais plus… Samedi arrive, souvent dans les bars d’hôtels c’était vide, je me souviens du show de Paul et Paul à l’hôtel de Sainte-Julienne… Le confinement fait qu’on ne peut recevoir personne qu’il faut rester chez soi des consignes de solitude… C’est nul tout ça, je fais le bilan et j’ai pas réalisé grand-chose toujours dans le désespoir. Je pense au grand-père maternel qui déménageait souvent… Voilà! C’est à peu près ça pour ce soir, j’essaye de vous écrire une bonne conclusion, c’est difficile… Je profite de cette nuit calme, j’écoute ma voix intérieure, y’a pas mieux comme écriture y’a que moi qui écris comme moi… Lâchez-pas on y est presque. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard


Spain


Bonsoir! Bonjour! Ce soir on a travaillé par vidéo conférence sur notre présentation contre la stigmatisation, on vas y arriver… J’ai dormis un peu c’est la nuit de jeudi à vendredi avec  les bars, les tavernes et les brasseries qui sont fermés les alcooliques on plus vraiment d’endroit pour aller boire… Surtout qu’aujourd’hui c’est jour de paye… J’entends le bonhomme en triporteur devant les portes de la caisse rendre son verdict sur une jeune fille souffrante qui attend, «  ils ont fermés l’asile Saint-Jean-de-Dieu et les voilà! » moi j’aurais aimé savoir ce qui a amené la jeune fille là… Parfois dans le Centre-Sud tout tourne autour de ça, l’enfermement du voisin, ce mot que je déteste « normal »… J’essaye maintenant d’être tolérant avec la voisine elle souffre elle aussi… J’ai commencé à regarder une série que ma lectrice Snowbirds de Gatineau m’a conseillé, « Casa del papel » c’est bon… Ça se passe à Madrid je crois… À l’hôtel de la monnaie… Ici place Émilie Gamelin y’a plus personne, le jour la souffrance se cache pour commencer les petits traffic une fois la nuit tombée mais vous savez tout ça je vous l’ai déjà raconté. Parfum d’Espagne je voyage pour pas cher, hier on parlait de billet d’avion pour la France au mois d’août pour moins de six cent dollars… Je sais pas quand ils vont ouvrir les frontières, levé les mesures de quarantaine… Un jour je repartirai quelques jours vous direz mais c’est mieux que pas du tout… Je fume plus, bois plus d’alcool mais je mange des bonbons à l’excès, ça me rappelle mon enfance pourtant j’ai jamais été privé… Pour ce qui est du COVID-19 je reste chez moi confiné, la crise est pas encore passée quand je sors je porte un couvre visage… Quand j’arrive chez moi je me lave les mains, je suis les consignes j’ai pas envie de commencer un deuxième confinement surtout que le premier est pas finis je crois… Hier pendant notre réunion virtuelle j’étais mêlé, j’ai finalement réussis à me rattraper, étrangement c’est comme si ils étaient venus chez moi … Quand je suis allé à Madrid j’étais dans un hôtel porte de Toledo… Y’avait une jolie petite terrasse devant… Mais non je ne parle pas Castillan mais je me suis débrouillé avec du français et de l’anglais…. Cette nuit le climatiseur fonctionne à plein, le sommeil me rattrape. Voilà j’entre dans la dernière partie, le dernier cinquième, je me gave de Life Savers, j’essais de trouver sous quel angle je pourrais vous terminer ça… Je pense à tous les artistes paralysés par le confinement, pas de show va falloir se contenter des ciné-parcs… Moi j’y vais avec Netflix… Quelques mots encore pour la conclusion l’épilogue. Je suis toujours content quand je termine même si parfois c’est pas toujours réussis… Ça y est! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!! C’est ça vous pouvez abandonner!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


mercredi 27 mai 2020

Fait


Bonsoir! Bonjour! Je suis sortis du lit. J’ai une suggestion d’émission de télé, la même, par la snowbird de Gatineau et la super maman, des heures de plaisir! C’est toujours la canicule, on a battus un record pour ce temps ci de l’année. Le climatiseur fonctionne à fond… C’est terrible ces démangeaisons que j’ai aux doigts, je vais mettre de la crème, je sais il faut se laver les mains souvent je lâche pas même si ça fait mal… Ce soir j’ai une réunion virtuelle avec mes deux collègues du centre d’apprentissage santé et rétablissement, je sais plus trop où on est rendu ça fait tellement longtemps qu’on est sur pause, j’ai regardé les documents… C’est la nuit de mercredi à jeudi j’attends l’appel téléphonique de la travailleuse sociale ce matin… Quand ils parlent des « vieux » à la télé j’ai de la difficulté à croire qu’à soixante-trois ans il s’agit de moi. J’ai demandé conseil pour m’impliquer dans les soins au Centre hospitalier de soins  de longue durée on m’a dit qu’il valait  mieux que je m’occupe de moi c’est déjà un poids de moins sur le personnel… C’est vrai qu’avec ma faible santé mentale je deviendrais vite épuisé et inutile… Cette nuit je cherche l’inspiration, je pense à tous ces ainées qui souffrent dans la chaleur, c’est tellement chaud plusieurs vont vouloir se défenestré… Encore somnambule je cherchais quelque chose qui n’existe pas… J’arrive pas à me souvenir de ce que c’était… Aujourd’hui je sors pas j’ai déjà fait pas mal d’écart dans ma conduite, suis allés à la caisse populaire quand c’était vraiment pas nécessaire… Ces jours ci c’est un printemps à saveur d’été, y’a déjà du monde dans l’eau froide de la plage… Faut se méfier l’eau est encore haute et le courant est fort… Pendant que tout le monde dors moi j’écris, je pense à ces pays en guerre où c’est impossible de dormir on a peur à sa vie… Pendant-ce temps-là ici, le jour les enfants s’amusent dans les jets d’eau c’est rafraichissant… Le gouvernement mets en place des consignes de dé-confinement un peu sur tout moi je préfère rester confiné… Je sais il l’a dit le grand écrivain, personne va lire ça un journal du confinement mais quand même pourquoi pas l’écrire ne serait-ce que pour moi, c’est narcissique mais quelle écriture ne l’est pas… Je pense aux programmes du gouvernement fédéral je suis éligible à aucun, les pauvres restent toujours pauvre… Mais j’ai connus pire, je suis toujours étonné d’être encore vivant… Je trouve plus quoi vous écrire j’approche de la chute la conclusion, la fusée est pas partis, les policiers de Minneapolis ont tué un noir semble que le gars était correct… Je vous écrirai pas un essais là-dessus… Cette nuit chez moi comme souvent ça sent la bouffe. C’est pas mauvais… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas vous y êtes arrivé jusqu’ici, c’est terminé!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard




mardi 26 mai 2020

Archaïque


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me détendre en écoutant une émission voyage sur la région des Pouilles en Italie, c’est le talon de la botte Italienne. Encore du rêve peut-être une destination pour après la pandémie de la Covid-19… Je rêve toujours de partir… L’Italie c’est un beau pays je suis déjà allé au nord à Milan et à Trieste, ça m’a marqué je vous en parle souvent… Malheureusement on ne peut plus partir, j’ai le parfum des cafés italiens dans le nez… Ce soir c’est une canicule hâtive, y’a longtemps que ça été si beau si tôt… Souvenir du train qui me berçait entre Milan et Trieste… Partir en voyage c’est une chose mais en ce moment j’ai peur de sortir et d’être infecté. Je reste chez moi c’est pas si mal il fait frais… Je me souviens de ce restaurant où on avait mangé de la cochonnaille surement inspiré de la Slovénie où de la Croatie à la frontière, c’était très bon et les services étaient généreux… C’était une belle tendance de la santé mentale ces voyages… J’en ai fait plusieurs grâce à la direction, la Covid-19 prend toute la place on ne parle plus de pleine citoyenneté on est en mode survie… Je reste confiné, je sors rarement et quand je sors je me cache le visage… Mes souvenirs sont souvent olfactif… Je racontais à un ami que malgré tout j’avais plus voyagé que mon père, lui faisait des voyages de pêches dans une pourvoirie sur la côte nord à peu près à ce temps ci de l’année … Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce qui est un grand amateur de pêche, je me souviens plus si il va au réservoir Gouin où au Baskatong. J’essayerais bien ça un jour… Lentement c’est le dé-confinement, les campings, les pourvoiries et les commerces vont ouvrir. Je m’ennuie quand même des aéroports j’aimais y flâner avant de partir… Y’a pas de vols, pas d’avions et si on part on risque d’être mis en quarantaine c’est pas un très beau voyage. J’irais peut-être voir les snowbirds à Gatineau mais je vais attendre encore un peu question de respecter la distanciation… Je sais pas si la super-maman me lis toujours, j’ai terminé le visionnement de la série Dark sur Netflix je l’ai regardé au complet mais j’ai pas trouvé ça très bon… Si elle a quelque chose d’autre à me suggérer qu’elle ne se gêne pas.  Voilà où j’en suis accroché à la tévé, y’a la chanson de Bruce Springsteen, 57channels (nothin on) https://www.youtube.com/watch?v=YAlDbP4tdqc   Ça a vieillis un peu je sais plus combien y’a de chaîne télé maintenant, des centaines? Voilà! La nuit est arrivé, mon clavier sonne comme si je frappais sur une enclume, heureusement y’a pas le feu… C’est étrange j’ai entendu un retour d’amplificateur ça nourris ma paranoïa mon parfum de fin du monde … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé j’espère juste vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 25 mai 2020

Star


 Bonsoir! Bonjour! Déjà venu le temps du climatiseur, je viens de le démarrer… C’est exceptionnel une canicule aussi tôt dans la saison. Encore une tentative de mettre du gras sur mon senti, on dirais que quand la douleur n’y est pas j’ai rien à dire… Y’a pas d’explication pour mes textes ils se suffisent à eux même… Encore une couple d’émission de la série Dark et j’ai terminé le visionnement… Faut vraiment que je sois désemparé au bord de la psychose pour écrire un poème qui n’est pas nécessairement bon… Je pense aux amis itinérants qui l’ont moins dur… Quand-même pour dormir dans les rues y’a toujours l’humidité qui est difficile…

Un matin cru

Dans la rue

Ils continuent

Farfelu

Ces mots nus

Et moi perdu

Composant contigus

N’alarmant plus

Des mots d’hurluberlu

C’est quand c’est quoi

J’ai su

En ce moment ardu

De mauvaise rime qui pue

Comme un mauvais tissu

Et si j’étais poète

Je m’avouerais battu

par toute ces musiques issues

d’une rengaine déchue



 Voilà un poème dédié à Siou pour sa demande spéciale. Quand j’en termine un comme ça je deviens sans mots… Je sais j’ai pas le talent des grands paroliers français qui nous quittent l’un après l’autre, c’est triste…  Je sais pas où je vais avec ça je serai pas décérébré de mon vivant c’est assez épeurant, un cerveau mort ça vaux pas grand-chose… Comme écrire ça me rapporte pas financièrement je me dis que je vaux pas grand-chose pourtant je suis entouré de gens qui m’aident, je ne suis pas seul… Hier j’ai fait les courses j’aurai pas à sortir cette semaine, j’ai acheté de quoi faire un pâté chinois.  En ce moment je mange des chips, ça calme mon angoisse… Je reste chez moi confiné à l’abri… Aujourd’hui il va faire chaud… J’essaye de placer un peu d’humilité dans mon écriture, c’est pas facile j’y met toujours trop d’emphase… C’est triste parfois la poésie, comment il y en a sous couvert de licence poétique écrivent n’importe quoi, la poésie exige qu’on soit grand sans demi-mesure… J’entends plus de poésie dans les médias… Je sais pas pourquoi je m’entête à écrire dans ce milieu de multi-poqué faut que j’en vienne à l’évidence j’en suis un moi aussi, la poésie c’est pas un repêchage d’équipes sportives on est foncièrement seul… Je sais pas pourquoi je pense au regretté Langevin, au franco ontarien Desbiens… et je rajoute Daoust par-dessus ça… Je me répète quand même j’aime bien mes textes crus… Voilà que j’arrive à la conclusion comme je l’écris toujours la partie la plus difficile du texte, c’est comme l’écriture on en sort pas, je me suis condamné à écrire je crois que seule la mort me sauveras. Sobre je suis sobre je ferais pas tout ça sous l’influence de l’alcool… Je partirai pas sur la brosse… C’était ça pour le moment… Ils y sont arrivés moi aussi je peu. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


dimanche 24 mai 2020

Éclat


Bonsoir! Bonjour! Changement majeur j’ai installé le climatiseur… Me suis couché mais j’ai pas dormis insomniaque que je suis… Suivis les conseils de la super-maman et je regarde la série Dark, j’ai presque finis pour moi c’est pas une grande série… C’est la nuit de dimanche à lundi, pour moi là aussi y’a pas grand changement, je souffre toujours de schizophrénie et double confinement suis sans « boulot »… J’espère que les amis de Gatineau ont fait une belle fête pour les quatre ans de Raphaëlle… Je sais pas pourquoi je pense au Bistro Détour. Je crois que j’ai rêvé au propriétaire qui étais partis travailler pour le Cirque du Soleil…Ce soir c’est difficile de vous écrire toujours en confinement entendue une nouvelle désolante on se plaignait que les gens avant la COVID-19 prenaient l’avion comme on prenais l’autobus, mais oui ça devraient être toujours les mêmes qui ont le droit au voyage… Trop de places, trop de vols, trop économiques maintenant on nous dis restez chez vous… Dans deux ou trois ans si tout va bien je retourne en France… C’est toujours de mon senti qu’il s’agit… J’ai une pensée pour l’ami décédé juste avant la crise. J’avais presque oublié j’ai une réunion Zoom ce matin… Le climatiseur fonctionne ça rafraichis le studio, Le week-end est terminé j’aime pas tellement ça, la semaine passée j’ai pleuré  parce que je suis incapable de prendre de longues marches comme avant… J’essaye mais j’y arrive pas surtout que les cafés sont fermés. Ouais! Dernière semaine de mai déjà, j’ai hâte que le salon de barbier ouvre j’ai besoin d’une coupe de cheveux… L’ami est partis visiter une maison dans Charlevoix, il veut s’installer là-bas, le climatiseur fonctionne toujours bien il fait frais. On entre bientôt dans la nuit de lundi mais j’ai pas finis. Je sais pas ce que je donnerais pour écrire un bon script et faire fortune… Allons y quand-même avec humilité… Je pense que les enfants en dehors de Montréal entrent à l’école aujourd’hui, ils sont surement très nerveux et heureux de ce retour. Y’a tout à coup un parfum de pain qui lève, de levure, ça sent bon… J’arrive pas à vous décrire mes éclats intérieurs, mettre un nom sur ce senti qui fuit ne se laisse pas empoigner par la mer de mots… Muet lourd et sourd voilà ce qu’il est le senti il ne s’ouvre pas… Souvent quand ça va mal j’ai qu’à me rappeler ce séjour en maison de chambres comment c’étais difficile, j’étais quand même malhonnête dans mon alcoolisme actif… J’ai cru mourir et j’ai perdus bien des « amis ». Voilà! Je sais pas trop comment vous terminer ça, je pense à des gens que j’ai pas vu depuis plus de vingt ans… C’est l’âge et la ville le goulag occidental aussi… Conclusion, chûte,  épilogue j’y arrive ne m’abandonnez pas… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Faites le savoir si ça vous a plus. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard








samedi 23 mai 2020

Béat


Bonsoir! Bonjour! Soirée de samedi à dimanche, je suis pas très inspirée. Je pense à cette fille rencontré à la brasserie qui voulait que je lui parle du docteur Ferron que j’ai beaucoup lu. J’étais trop saoul j’ai pas su quoi lui dire, je crois que je lui ai parlé du Salut de l’Irlande et du Ciel de Québec, L’amélanchier aussi à part des titres comme je le fait là j’ai pas su lui dire grand-chose de peur de mélanger  les œuvres quoi que chacune très différentes, le ciel son peuple et ses Monseigneurs , l’Amélanchier et sa Tinamer sa rive sud aussi avec un léger soupçon de Lewis Carroll y’avait aussi un rappel d’Alice au pays des merveilles. Y’avait aussi du Fond de mon arrière cuisine qui racontais ses années de soignants à Saint-Jean-de-Dieu à l’époque son rapport avec les sœurs et la folie je pense aussi Aux Roses sauvages une œuvre toute sensible qui parle des femmes et que mon psy m’avait conseillée, les confitures de coings aussi qui si je me trompe pas parle de l’indé pendance du Québec… Une correspondance aussi Le Désarroi entre le docteur Bigras et le docteur Ferron, pour ceux qui veulent en savoir plus l’internet grouille de renseignements, une œuvre quoi! Je reviens à mon senti je suis pas un éxégète de Ferron, à l’institut universitaire de santé mentale j’ai rencontré une femme de lettres qui a mis mon histoire dans un livre…  J’essaye de vous parler de mon rapport avec les livres avec la littérature, les livres rarement j’ai eu d’aussi bons compagnons ils étaient partout avec moi, les grands comme les moins grands… La littérature m’a longtemps aidé à vivre la lourdeur du quotidien… J’ai toujours cru qu’il y avait un moment dans une vie pour aborder une œuvre la difficile de Claude Gauvreau pensionnaire de l’institut et son destin tragique, ses étals mixtes quelques choses d’inabordable un long débat lexical avec la langue… Je pense à Artaud à Brecht son opéra de quatre sous et le classique Mack the knife… Quand à Artaud je pense à son Van Gogh le suicidé de la société une exposition du musée du Quai d’Orsay  https://culturezvous.com/van-gogh-artaud-suicide-societe-musee-dorsay/  Tout ça flirte beaucoup avec la folie moi je vous parle de ma difficulté d’être je m’arracherai quand même pas une oreille… Ce soir c’est très doux un peu moins difficile à vivre pour un itinérant… Les gens peuvent se réunir à dix et à chacun deux mètres de distances… Je me suis toujours demandé dans quel cercle fallait être pour publier, je suis pas enseignant… La folie c’est pas suffisant, quand-même je vous donne à lire en espérant que ça vous distraie. Voilà! C’est la chute la conclusion toujours difficile, quelques mots encore ne m’abandonnez  pas j’espère que ça vous plait, dehors les gens se promènent en gueulant. Je suis heureux de vous avoir écris encore cette nuit. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard






vendredi 22 mai 2020

Amour


Bonsoir! Bonjour! À la demande générale je reviens. Je ressens beaucoup d’amour dans ceux qui me lisent et ne se manifestent pas, un fervent lecteur m’a dit de ne pas vous oublier, j’ai eu une demande spéciale à laquelle je ne peux répondre les muses étant muettes pour l’instant mais je dédie quand même le prochain poème à ce lecteur… J’avais oublié que ça se pouvait le beau temps, j’ai laissé la fenêtre ouverte, ce soir j’ai de bonnes vibrations  https://www.youtube.com/watch?v=Eab_beh07HU  ça me rappelle ces quelques jours à San Francisco en Californie… Ce soir c’est comme si le goulag occidental c’était réveillé. Je pense à mon attitude très peace and love pas mauvaise, j’ai la super maman et son mari en tête toute cette belle famille. Je crois qu’il y a un des enfants qui dessine, il suis les traces de son très talentueux grand-père… Souvenir de cette époque où tous les mois j’attendais avec fébrilité l’arrivé du mensuel de bandes dessinées. Je sais pas si vous attendez mes écrits comme ça du moins je l’espère… C’est certain que pour moi écrire est un exutoire mais j’aime ça. Je crois que j’arrive à une certaine « maturité », je dis merci à mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’aide à débrouiller  tout ça… Écrire c’est être devant l’écran derrière le clavier et chercher à exprimer l’indicible, le senti immuable… C’est la nuit de vendredi à samedi, me semble que ça fait longtemps que j’ai pas eu de câlin, maudit confinement!... J’ai pris une douche, me suis parfumé, je vous fait un câlin virtuel pour le vrai parfum vous savez pas ce que vous manquez… Je crois que c’est l’anniversaire de Raphaëlle la petite fille de mes snowbirds de Gatineau, je crois qu’elle auras quatre ans, bonne fête, le temps passe tellement vite… Ce soir je crois que j’ai un peu de sérénité, y’a longtemps que la solitude schizophrénique me laisse une pause… Parfois j’ai des reculs, je crois toujours que ça viens de quelque part cette affaire-là… Je devrais pas vous écrire là-dessus c’est rien de positif… Hier, j’ai rêvé à des souris blanche qui se transformaient en furet blanc, je sais pas ce que ça veut dire… Ce soir je vous illustre ça avec la sculpture Love de Robert Indiana, elle est en core-ten… Je manque d’inspiration , quand j’écris sur la sculpture me viens toujours en mémoire le symposium de Terrebonne c’est il y a longtemps plus de quarante ans… L’art c’est toute une histoire, je pense à l’ami historien… Je vais me répéter j’apprécie beaucoup tous ceux qui prennent le temps de lire… Lentement je vais essayer de conclure avec une prose amoureuse pour vous tous, mes mots ne sont pas flammes ardentes j’espère qu’ils durent comme le tison au petit matin pour faire griller des toasts, encore les phrases comme du beurre qui glisse au bord du feu. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard








jeudi 21 mai 2020

Question


 Bonsoir! Bonjour! Après une conversation avec mon lecteur de Deux-Montagnes je me questionne sur la pertinence de ce blog. Je pense à arrêter…Je sais pas… Ces derniers jours de COVID-19 ont été intense c’est comme si je m’étais coulé dans le coronavirus… Ça fait longtemps que je vous écris… Ce soir c’est une température chaude et belle de printemps… Je m’étais couché tôt pour me relever et vous écrire… Je croyais faire de l’art et comme il ne vie que de scandale je suis à cour…Ma prose… Je pense aux journalistes qui écrivent pour un éditeur comment je fais… Ça fait dix ans de blog, je sais toujours pas si ça vous a plus… Je reste profondément convaincu que la « littérature » passe par le blog je crois pas que cette forme « d’art » sois éphémère… La machine est là et comme je l’ai déjà écrit ce serait bête de pas s’en servir… Je parlais de pardon, la difficulté c’est que je sais pas quoi pardonner… Hier j’ai vu mon collègue marcheur passé, il a maintenant une longue barbe poivre et sel et marche beaucoup plus lentement, il ne parle plus seul, c’est la faune qu’on retrouve dans le goulag occidental… Je m’excuse auprès de tout le monde d’avoir écrit ce blog qui prête à polémique pendant l’anniversaire de la matriarche. Je retourne à mon senti c’est toujours le complot, le sentiment qu’ils ne seront heureux que lorsque je serai disparue partis… Pour le blog encore une fois je vais y aller un jour à la fois… Comme illustration aujourd’hui je vais placer une photo de la matriarche… C’est toujours difficile d’écrire. Je suis pas mal allez au bout de ce que je voulais vous dire… J’attends le dé-confinement pour reprendre mes différentes activités pour le moment elles sont virtuelles… Je fais pas le poids un pauvre texte de blog perdus dans des milliards de pages web… Tourmenté voilà ce que je suis, j’ai pas trouvé de réponses à la schizophrénie, souvenir du début de la maladie après plus rien n’a jamais été pareil… Je dis merci à ma lectrice attentive de Gatineau ses commentaires sont appréciés je me sens moins seul dans cet univers… Je reviens au questionnement du début, le blog va cesser? Je sais pas, je vais peut-être me remettre au cahier… Pendant ce temps- là on est toujours aux consignes du confinement. Quand j’écris c’est pour vous distraire vous amener un peu dans mon univers… Mon agitation cérébrale frénétique a cessé, ça fait du bien… Quelques mots encore, j’entends les camions municipaux qui passent, nuit de jeudi à vendredi, je sais pas ce que les gens font depuis que les bars et les restaurants sont fermé, ils restent chez eux et n’ont pas plus droit aux visites… La fenêtre est ouverte il entre un doux parfum ça m’adoucie… Voilà! Pour cette nuit je termine c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas si il vas y avoir une prochaine.

Bernard

mercredi 20 mai 2020

Portes


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui on démarre sur une note plus joyeuse c’est l’anniversaire de la matriarche! Quatre vingt dix ans! Et elle est en pleine forme on rêve tous d’arriver là et d’être comme ça! C’est une dame très active qu’on espère garder encore longtemps… Pour ce qui est de mon senti ce soir ça va mieux, avec mon lecteur de Deux Montagnes on parlais de pardon mais je trouve que c’est pas simple, je sais pas comment faire pour pardonner enfin je me dis que je pardonne… On recolleras pas les pots cassés on reviendras pas en arrière mais je vous dis que j’ai aucun désir de vengeance… Je suis responsable j’aurais du me faire une vie malgré ça, malgré la psychose… Malgré le malheur, je vais essayer d’abandonner ça la pour ce soir… Je sais pas si je vous l’ais écrit j’ai un nouveau téléphone qui fonctionne très bien. Je me gênerai pas pour m’en servir. Je regrette d’avoir pris cette thématique hier je crois que j’en sortirai pas… Je crois que je vais prendre une pause d’écriture après ce texte ci… C’est malheureux je peux pas partir en voyage pour me ressourcer… Cette nuit c’est très doux je pense aux collègues itinérants qui peuvent rester dehors, les centres d’injections supervisées sont ouvert mais pas à pleine capacité j’en ai déjà vue s’injecter dehors sur le trottoir… Je sais pas si je me trompe mais on dirais que la ville se réveille que lentement elle sort du mode pause… J’apprécie vos offres de support mais pour le moment je me sens pas prêt à en partager plus, c’est difficile j’ai peur qu’on me trahisse encore… Je crois que la pandémie m’a ramené un peu en arrière dans des émotions du passé. Je me souviens que de ça ces émotions… J’ai envie de tout laisser tomber mais je sais pas quoi faire si j’écris pas ? Peut-être retourner aux cahiers? Je suis bien seul dans tout ça… J’entends ronronner un scooter, j’aimerais avoir ça un gros Vespa mais c’est cher… Il est plus questions de voyages les frontières sont fermées, c’est peut-être le confinement qui m’a ramené ces mauvais souvenirs, je me répète, je me répète… J’ai envie de pleurer, je crois que je brise plein de choses, la vérité à un prix et je sais pas si je suis prêt à le payer… Je pense que dès que les frontières seront ouvertes que la pandémie auras reculé, je retournerai à Paris rue Mouffetard… Voilà! Je suis presque à l’épilogue pour cette nuit, quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie vos lectures, j’ai réussis à calmer la paranoïa quand même aussitôt chassée elle reviens… Faites-vous en pas trop je suis les consignes, je suis chez moi… Je vais essayer de me rétablir… Je sais plus trop à qui je dois faire confiance. Comme toutes mes conclusions toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez moi pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard




mardi 19 mai 2020

Gaule


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de mardi à mercredi, je fait ce que j’ai toujours désiré faire écrire. Y’a une personne qui me fait mal juste à pensés à elle, cette personne me lis j’ai pas de sympathie pour elle, cette personne m’a brisé c’est sa faute ma maladie du moins je crois, j’ai pas de preuve… Elle est la seule à se souvenir c’est toujours impossible de remonter l’estime que j’ai de moi, pour elle je ne suis qu’un plouc, je sais que personne veux m’entendre là-dessus sur cet abus c’est comme ça les autres sont toujours mieux… C’est mon senti de cette nuit cette personne me conseillais de consulter un psychologue, c’est pas de la névrose mon affaire c’est de la psychose j’ai besoin des soins de la psychiatrie, mais oui schizophrénie… Mon confinement il est double ou triple depuis des années à cause de lui, j’ai pas envie de pardonner quelque chose dont je me souviens pas précisément, l’abuseur le savait qu’il n’y aurais pas de souvenir, j’ai peur juste de vous raconter ça lui est respectable moi je suis moins que rien je trainerai ça pendant tout mon vivant. Je comprends pourquoi ma sœur s’est enlevé la vie… J’arrête là-dessus pour tout de suite… Je n’en prend qu’à moi… J’ai pas envie de vous le faire lire ce texte, je veux pas vous déranger je continue ma vie de la même façon que toujours, mon écriture est une sorte d’analyse je voudrais pleurer mais mon âme est sèche… Quand j’écris là-dessus je voudrais toujours m’excuser comme si c’était de ma faute. J’ai cherché longtemps le coupable même si je me trompe il est coupable de pas m’avoir aidé… On préfère toujours le silence dans ces choses-là. Je risque de perdre des lecteurs, lectrices pardonnez-moi c’est difficile, je suis prêt à tout nier mais elle est là la difficulté de dire… J’aurai vécu comme ça abrutis à écrire pendant la nuit. Je sais pas ce que je brise en vous racontant ça… Je crois pas que mon mal parte de rien, je pouvais pas faire autrement que de me ramasser avec les perdus, les multipoqués du bas de la ville, quel destin! Je croyais avoir enterré tout ça mais ça participe à mon rétablissement, c’est un sujet délicat j’y laisse des plumes, les adultes ils ont jamais rien su jamais rien vu, ils me laissaient seul et désemparé devant ce qui m’arrivais. Je croyais pas en avoir autant à écrire sur ce sujet, de l’échec est né l’échec mais un jour à la fois j’y arrive… Je peux pas écrire plus vrai mon écriture est toujours comme ça… Voilà! C’est presque l’épilogue pardonnez-moi d’avoir pris votre précieux temps pour vous faire lire ça… J’ai encore une fois essayer d’être vrai d’écrire à partir et avec mon angoisse… C’est la conclusion toujours difficile, j’y arrive, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore en espérant vous revoir dans une prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard










Rime du désespoir


Encore une fois

J’ai brisé ma guitare

Je sais pas joué

Il est trop tard

Comment vous dire

C’est qu’un sonnard

Y’a rien de pire

J’en ai marre

De la musique

Je dois faire la part

Et la réplique

C’est le pétard

Pandémique

Loin de l’art

D’où je viens

C’est les zonards

Du bistro

Et le pinard

Allo! Allo!

C’est pas si rare

Le beau bateau

Laisse moé la barre

Mais oui c’est mirliton

Et ses bobards

De la poésie

Je serai jamais le phare

Une écriture retard…

Avant d’utiliser

Le buvard

Boire l’encre

Dans les encarts

lundi 18 mai 2020

Chorizo


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai souper d’une pizza assaisonnée de chorizo, c’étais bien c’étais bon. Sur les conseils de la super maman j’ai commencé à regarder la série Dark. Ça me fait beaucoup pensés à la série Twin Peak de David Lynch, c’est intéressant… J’ai essayé de dormir j’y suis pas arrivé… J’ai toujours sommeil… C’est pas évident d’écrire plutôt que dormir, hier on a eu une réunion virtuelle de notre groupe Reprendre Pouvoir c’étais bien de revoir ces visages, parfois dans ma folie schizophrénique je me sens responsable des malheurs de l’humanité, j’en suis la première raison, voyons! J’aime beaucoup regarder ces séries qui viennent d’ailleurs…J’ai les yeux qui ferment c’est pas à cause de la série… Je veux surtout pas vous endormir avec ce que j’écris pas d’écriture soporifique… Je pense que les belles journées de vols aériens sont passés, plus d’envolés les frontières et les aéroports fermés quand ça va reprendre ce seras à des coûts prohibitifs… C’est la crise!!!  Je reste chez moi confiné, je vais seulement sortir masqué et en respectant les consignes, lavé les mains, à deux mètres des gens et le masque... Je crois qu'il y  a encore des connards qui visitent la voisine… J’ai reçu mon nouveau téléphone il fonctionne bien… J’ai hâte de me faire couper les cheveux. Y’auras dé-confinement la semaine prochaine, je sais pas si quand vous lisez vous faites comme moi quand je l’écris vous cherchez la poésie? Je reviens avec mon senti de confiné, elle tousse je dois m’en méfier… Je pense à l’Italie à Milan qui dé-confine, les boutiques de luxe sont ouvertes, avec l’été qui arrive je crois que le coronavirus seras moins virulent… C’est toujours la nuit, je pense aux grands poètes décédés… Je préfère l’écriture en ligne à l’édition d’un recueil qui va rester sur les tablettes sans lecteurs… Y’a plein de dictons qui me viennent en tête, je les utiliserai pas… Je cherche la métaphore, j’ai regardé la définition j’essais d’en faire une bonne une belle poétique, sensible aux bouleversements… Je suis nostalgique des différents voyages que j’ai fait. Je crois que ces beaux jours sont terminés on va rester confiné, cloisonné… Une pensée pour les amis français du Centre Collaborateur de l’organisation mondiale de la santé… Je crois que les collaborations internationales du Centre universitaire de santé mentale de Montréal sont pas mal terminés, on iras plus à l’étranger COVID-19 oblige… Reste qu’un paiement à passé et le solde est à jours, rien de poétique là dedans… Voilà! C’est la chute abandonnez moi pas tout de suite, y’a un parfum d’orange cette nuit, je veux trop en faire pour terminer j’arrive à rien… Je souhaite faire une conclusion respectable quelques mots pour tenter de dire l’impossible… Je crois que c’est bien, je vous laisse quand même juge… Je pense à l’ami directeur adjoint en tout cas avant il l’étais, je sais pas si il me lis. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


dimanche 17 mai 2020

Ozark


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est fête de la reine ou fête de Dollars où fête des Patriotes on a le choix, ça dépend juste de nos orientations politique… C’est une journée férié mais de toute façon y’a plein de monde qui ont été mis à pied… J’entends les gens éternuer et tousser dehors je vais rester chez moi et me tenir à l’abri… Je pense à la géométrie j’ai jamais compris, j’ai pleinement conscience de l’angle dans lequel est ma fenêtre… Je pense à la Mezouzah chez moi sur le chambranle de la porte… J’ai encore des démangeaisons aux doigts, voilà! Hier le parc était plein de monde je crois qu’ils ne respectaient pas la consigne… Je réalise que je suis pas grand-chose c’est une nuit douce qui va plaire aux itinérants aux gens de la rue. Pour moi la race, la religion, la position sociale n’ont aucune importance, bien sur ça parait impressionnant mais l’important c’est les valeurs… Hé oui! Y’en a encore qui vont préférez passé la nuit dehors, ces nuits ci y’a surement de ces bars clandestins qu’on appelait des « blind pigs »  c’est pas parce qu’il y a un confinement que les toxicomanes vont cesser de consommer… J’ai des sentiments, des émotions que je suis incapable de nommer ça me rappelle mes vingt ans, le début de la maladie ce profond bourdonnement que j’entendais la peur l’angoisse… Ma vie maintenant elle est dans le bas de la ville, je ne retournerai pas dans la couronne nord trop de mauvais souvenirs… Les hobos je crois qu’ils arrivent tous dans le centre-sud ce que j’appelle le goulag occidental… Les restaurateurs ont remis le service à l’auto à la mode, on a remis les rues piétonnières en place mais y’a pas de terrasses pas de commerce d’ouvert… Ce matin j’ai une réunion virtuelle ça devrais être bien… Si vous saviez comment je désirais être poète, les poètes sérieux ce sont tous plus où moins enivré, absinthes, alcool pour après nommer leurs sentis leurs musique nominale… Ouais! L’odeur d’étable est loin de la ville, j’en ai gardé un bon souvenir, j’avais quand même peur du bœuf, ça mène à rien tous ça ce ne sont que des souvenirs épars… Je pense aux copains qui ont remplis leurs vies, je reviens toujours à ma dérive que j’ai cessé, un peu tard… Cette nuit il semble y avoir plus de circulation, j’ai laissé la fenêtre ouverte, j’écris rien là d’émouvant… Bon! C’est la partie la plus difficile, l’épilogue, la conclusion, je termine en pensant à ceux qui me détestent, qui voudrais bien que je fasse autre chose qu’écrire… Abandonnez moi pas tout de suite je suis pas toujours inspirés… L’idée c’est de ne pas me dénigrer, je sais pas si j’arrive comme ça a remonter l’estime que j’ai de moi, ça reste égocentrique… Voilà ça se termine de la manière habituelle, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu et ça y est. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

samedi 16 mai 2020

Proche


Bonsoir! Bonjour! J’étais couché j’arrivais pas à dormir. Je voulais sortir, j’ai vu l’heure qu’il étais, trop tard… Je vous écris… C’est la nuit de samedi à dimanche, je crois qu’en bas ils font le ramadan, ça discute fort… J’ai reçu mon nouveau téléphone, il fonctionne très bien… J’ai lavé et essuyé la vaisselle, rien de poétique là-dedans juste le quotidien plate… J’ai pas beaucoup de vocabulaire je raconte souvent avec les mêmes mots… Me suis préparé un café, souvenir de la gang de bum avec qui je buvais rue Saint-Laurent, pense à cette femme qui arrêtais pas de gueuler je l’aime! En parlant d’un copain qui l’avais laissé tomber… Mes comptes se payent lentement, je sais je devrais pas écrire ça c’est presque du domaine de l’intime… Dehors ça verdis, je pense à tous ces lieux de rencontre à Montréal qui seront fermé. À la télé ils nous inscrivent de rester chez nous… Hier le parc Jos Montferrand en face de chez moi était plein de monde, on semblait pas respecter les consignes, deux mètres entre chaque personnes, ça fait quand même du bien de voir ce parc vivant… Cette nuit y’a pas de douleur, plus tôt dans la soirée un voisin est venus discuter même si c’est interdit, il semblait s’ennuyer… Son discours avait pas beaucoup de bon sens, je l’ai quand même écouté… Ils parlent d’une deuxième vague du COVID-19 j’espère que j’y passerai pas… Je vais essayer de reprendre la marche faire plus que le tour du parc mes dernières longues marche c’était à San Francisco… J’aimais bien marcher longtemps et m’arrêter au café coin Laurier et Du Parc j’y mangeais un muffin tranquillement… Ça fait longtemps que j’ai marché dans Montréal, tout est fermé… Je pense à Café Rimbaud https://www.youtube.com/watch?v=R64FmexZcus la version de Faulkner est la meilleure, j’écoute ça avec de la nostalgie… Souvenir de la rue Saint-Denis en haut au nord de Sherbrooke on y marchais comme ça sans but, y’avait plein de café… Je m’assoyait à une table, j’attendait je ne sais qui… Une étudiante peut-être, une collégienne, elle est jamais venue je restais avec mon « amour » désespéré… J’ai perdus là beaucoup de temps à essayer de me remettre des psychoses à répétition, si vous saviez comme j’étais triste, drifting rue Saint-Denis… Je crois que j’ai gardé les cahiers et les carnets de cette époque je les ai jamais relu, je resterai toujours un poète inconnus… Bon! Le senti douloureux reviens, j’ai jamais rêvé de châteaux en Espagne, jamais su ce que je voulais la constante c’était d’écrire malgré tous les malgré… Je me sors les vers du nez pour vous raconter… Plus tard la Saint-Denis c’était la nuit, le Passeport, le Barouf, le Fridolin, le Central, le Quai des Brumes et combien d’autre encore on posait le pied dans l’un pour aussitôt repartir pour l’autre, on ne s’y trouvais pas. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard




vendredi 15 mai 2020

Carreau


Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore… J’ai entendu l’écrivain Pascal Bruckner sur France vingt-quatre parler contre les journaux de confinement. Il disait que personne veux lire ça en plus de rajouter qu’il y a trop « d’écrivains » et pas assez de lecteurs. Si il savait ce monsieur, les lectures que j’ai fait, que je fais toujours je crois pas l’avoir jamais lu. Je vais m’y mettre à la lecture de cet espèce de policier littéraire… Lui pourrais écrire et être édité mais moi je pourrais pas tenir ce journal avec mes quelques lecteurs lectrices, chez nous on appelle ça de la censure… Ça me fait penser à je sais plus qui déplorant l’apparition du livre de poche qui allais mettre la culture, la littérature dans les mains de tout le monde… Faudrait surtout pas écrire et rester abrutis, ce monsieur semble pas savoir ce qu’il me coute ce journal… Couronnons le ce Bruckner, le seul, l’unique maître de l’intelligentsia après lui le déluge où le coronavirus… Tout le monde devrait être égal sauf lui, moi je suis prolétaire et devrais le rester ce que j’écris ça intéresse personne… Je cherche toujours à nommer cette mauvaise émotion que j’ai eu à l’entendre ce bon vieux  bourgeois… Quand on a pas fait les grandes écoles on devrais se taire! Mais moi je dis non j’ai pas besoin de sa permission… À l’entendre le pouvoir comme le savoir faudrait que ça reste dans les mêmes mains, on devrais se contenter d’écrire des vers de mirliton… Semble pas savoir le scribe ce que ça fait d’être doublement confiné par le virus et la maladie mentale, écrire pour chercher un espace de liberté, bloqué un peu la psychose, l’agitation du ciboulot comme l’écrivait un grand… J’ai envie de revenir à mon senti dans cet à peu près désert du goulag occidental, tout le monde se couvre le visage… Cet après-midi j’ai eu chaud, je suis arrivé à déposer un chèque dans le guichet automatique mais j’ai eu de la difficulté à payer mon passage dans le métro… Je suis incapable de nommer l’émotion c’est je crois à partir de là qu’il faut que je me taise, la pandémie me désempare… J’ai regardé un film québécois très bon ça s’intitule Jusqu’au déclin c’est un thriller disponible sur Netflix, je le conseille à tout le monde mais je m’égare je m’égare… Le mois de mai s’en va mais la pandémie reste avec nous, y’a pas de vaccin contre le virus pas plus qu’il y en a contre l’écriture. Je vous illustre ça avec une photo de Paris qui pour moi est la capitale de la littérature… J’espère que mon journal du confinement vous plait, la schizophrénie m’a  laissé un peu depuis que je connais mon environnement… N’abandonnez pas tout de suite je termine pendant que le voisin du bas recommence à gueuler, voilà! C’est tout, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!!  J’arrive à la conclusion la partie la plus difficile, à la prochaine!!!

Bernard

jeudi 14 mai 2020

Positif


Bonsoir! Bonjour! J’ai une pièce de Led Zeppelin en tête Thank you ça s’intitule https://www.youtube.com/watch?v=u1z4vkPWkLQ  Led Zep c’est vraiment de bons souvenirs pour moi, une musique à laquelle j’étais accroché. J’aurais tant aimé chanter… J’ai aucune notion de solfège, à l’école j’avais une flute alto, j’ai pas eu la patience d’apprendre par le commencement je voulais la guitare tout de suite… Y’a un moment que j’ai cessé de me faire des illusions j’étais très mauvais en classe, je comprends pas pourquoi on m’a pas aidé peut-être parce que je l’ai pas demandé? Déjà à ce moment-là je crois que la maladie mentale se présentais… Maintenant les copains ont fait leurs vie élevé leurs famille moi je voulais autre chose je sais pas quoi, j’avais un profond désir de changer le monde ce qui évidemment est pas arrivé… J’avais pas de talent pour le bonheur, je crois qu’il faut être un peu cave… Ils se sont tous rangé, comme chantait le chanteur « la gang a splitté »… J’ai étiré ça autant que j’ai pu, la bande était toxique je l’ai laissé tomber… Je sais pas si j’arrive à faire une « œuvre » dans ce grand  n’importe quoi que sont les réseaux sociaux, toujours la toune en tête et cette salope d’adolescence… Bon! Laissons là la révolte c’est inutile, j’essais de « créer » à partir de mon profond sentiment de solitude… Je savais pas j’étais ignorant comme j’avais pas ce que je voulais je pensais qu’à me détruire en fréquentant la taverne et des gens peu recommandables… Douleur en pensant à ce gars qui m’avait sacré une volée dans l’ascenseur… Ces jours ci je pense souvent à la souffrance morale, à la perte de mon identité si jamais j’en ai eu une… J’essais de trouver mes repères. Je pense aux ainés c’est là que je m’en vais… Je pense à la matriarche qui auras bientôt quatre-vingt-dix ans… Je suis un peu vieux pour me refaire… J’ai beaucoup d’amis qui sont disparus… Je pense aux jours meilleurs qui risquent d’arriver quand j’aurai soixante-cinq ans que je serai un bonhomme finis… Ce seras mes chroniques de la COVID-19… Je sais c’est à manger pour les humoristes… Je trouve pas quoi vous écrire, je veux pas finir dans un centre hospitalier et de soins de longues durées… J’ai quand même hâte que le confinement sois levé pour prendre un café sur une terrasse… On nous dis de rester chez soi dans son appartement dans son quartier, ça me manque beaucoup ces longues marches que je faisais. Je me dis toujours je vais m’y remettre mais j’y arrive pas… Je croyais être encore jeune mais je suis plus une prime jeunesse, mon esprit est pas très âgé c’est le physique qui suis pas… Je vous écris et je vois pas le temps passer. Quelques mots encore pour la conclusion… « C’est dans le mois de mai… Que les femmes sont belles au gaie » Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 13 mai 2020

Accueil


Bonsoir! Bonjour! Je suis découragé mais je persiste à écrire, les beaux jours viendront… J’ai mes couvre visages.., Ils en sont déjà aux vacances… J’ai vu qu’en France ils ouvraient les vols internationaux  européens… Je suis pas triste j’accumule mes forces pour les combats à venir, hier je suis sortis quelques minutes j’ai fait le tour du parc d’en face… Finalement  j’ai bien aimé la série « The Eddy ». J’ai le souvenir de voisins bipolaire qui détestait le quartier incapable de dire que le mal venait de leur intérieur… de leur âme…  Aujourd’hui je me confine, j’attends le meilleur à l’intérieur… Le poète Harel écrivait, « à se tord le corps» je crois que c’était dans la chanson l’Agriculture… Hier j’ai reçu un courriel d’hameçonnage y’en a toujours pour mal faire… J’ai pris une douche je sens bon mais j’ai souvenir de ces psychoses où je croyais puer… C’est déjà jeudi les jours passent pourtant je suis dans la nuit… La haine y’en a beaucoup… Tout le monde devrais être chez soi, les bars et les restaurants sont fermés… Je me creuse l’âme à la pelle, ça fait mal c’est lourd une douleur pesante… Je devrais jeter mes sentiments dans le caniveau… La ville est morte, je vais essayer d’être économe avec les masques, aujourd’hui j’ai pas affaire à sortir… Tout à coup y’a un bon parfum ça fait plaisir c’est très vanillé… J’ai toujours souvenir de la galère, c’était difficile jusqu’au moment où j’ai choisis de me rétablir… Je suis loin d’avoir perdus mon sens olfactif, y’a plein de bonnes odeurs d’avant les départs en voyage… J’entendais ronronner un moteur c’était un camion- citerne municipal qui faisait le plein d’eau à une borne fontaine… Les itinérants ont repris la nuit, le temps est plus doux quand même ils risquent d’avoir le corona virus… Viens d’écouter une vibrante et émouvante interprétation d’avec le temps de Léo Ferré par la toujours magnifique et prenante Isabelle Boulay https://www.youtube.com/watch?v=ehLvMt3k5zc  Je vous écris et la nuit passe, j’espère accompagné mes lecteurs insomniaques… La rue est redevenue calme mais oui je suis toujours dans ce que j’ai baptisé le goulag occidental… Je parlerai pas d’avant c’est de la nostalgie inutile… Je pense à ce chambreur … Mais non je vais pas là c’était un vétéran alcoolique atteins de problèmes neurologiques… Ça fait plus de vingt-cinq ans de ça… Pour passer au travers de mes multiples psychoses je me ramenais souvent avec « ici maintenant ». J’ai toujours ce sentiment de persécution, je crois qu’on aurait aimé que je rechute, parfois j’ai de la difficulté à me pardonner mes gaffes d’alcoolique actif , je sais que pour beaucoup je suis un pauvre plouc, un pauvre type… Pardonnez-moi… Voilà! J’arrive à la conclusion, quelques mots encore selon la formule consacrée, mes bêtises je les ai payées… Je sors de là avec difficulté, épiloguer c’est pas facile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard





Noctambule


Bonsoir! Bonjour! Nuit de mardi à mercredi présentement je regarde la série The Eddy sur l’histoire d’une boîte de jazz à Paris, excellente musique mais on rate pas les clichés comme celui du musicien toxicomane et la boîte contrôlée par le crime organisé. Ça me rappelle mon époque nocturne où je fréquentais le 2080 rue Clark, j’y ai entendus de grands musiciens… Avec le confinement y’a plus de vie nocturne possible la nuit c’est les ennuis. La série télévisée me rappelle le film Around Midnight et aussi le film Bird, les clubs de jazz c’était souvent la musique l’alcool et la drogue… Je savais que les musiciens jouaient ce qu’ils appellent des « standards » mais j’étais bien embêté de nommer les pièces et les différents styles de jazz… Avec la COVID-19 y’a plus de night life possible c’est mort… À l’époque y’avait aussi l’air du temps dans le vieux Montréal et je pourrais vous en nommer plusieurs autre que j’ai fréquenté pendant mes années d’alcoolisme actif… Bon! Maintenant j’y vais avec mon senti accompagné du chef d’œuvre de Miles Davis, Ascenseur pour l’échafaud en anglais je dirais « It goes with the flow »… Souvenir d’avoir bu jusqu’à être saoul mort et me faire mettre à la porte sans savoir ce que je faisais… C’est vrai que l’alcool endormait les inhibitions… C’était pas tellement de belles années après la soirée, psychotique, je me retrouvais souvent à l’urgence de l’hôpital… J’avais du plomb dans l’âme et je savais pas trop… Ça fait longtemps que j’ai abandonné la vie nocturne, au bistro parfois les soirs de week-end y’avait des musiciens, on veillait tard dans la nuit… Maintenant la nuit je vous écris, je suis vieux et j’ai peur de sortir… Souvent quand j’avais beaucoup bu je pleurais mon univers était tellement déprimant… Boire et mourir voilà où j’allais… Dans ces univers j’ai cessé de rire très tôt, pendant que les gens sérieux construisais moi je débâtissait… Je cherchais toujours où j’étais, j’allais voir si je pouvais me trouver. Je crois que c’était la schizophrénie… Je vous écris ça et j’ai le sentiment de ces années qui reviens, l’alcool calmait mon angoisse et mes peurs… Maintenant même sans confinement je reste chez moi… Je pense aux guitares électriques, Fender Stratocaster, Télécaster, Gibson Lespaul, SG, Johnny Smith, Grestch… Ouais! J’aurai beaucoup écouté le White Rabbitt de Georges Benson… Je sais pas si je peux écrire que c’est un vocabulaire musical… C’est toujours la même chose j’aurai essayé de vous dire mon senti mon humeur du moment. Je brasse les mots… C’est pas facile de nommer l’émotion… Je veux écrire et je suis pas foutu de faire la différence entre un lapsus et une métaphore… Voilà ma conclusion pour cette nuit… Quelques mots encore toujours de la même manière, j’avais écrit mabière… La nuit à pas été trop triste… Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’étire ça vous y êtes presque, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 11 mai 2020

Les muses


Bonsoir! Bonjour! Ma connexion Netflix fonctionne pas, on me dis  de revenir plus tard  c’est un mal pour un bien j’ai regardé deux trois séries en rafale. Ça va me calmer… Me suis ouvert une Sanpellegrino à l’orange c’est bon! Je vous écris de la soirée, j’attends toujours le chèque dans la poste, je reste dans le confinement, j’ai peur je suis les consignes. C’est pas très original mon journal du confinement… Souvenir d’un autre isolement où les murs semblaient vouloir m'écraser m’avaler, un début de psychose schizophrénique … Tous ces textes c’est des coups d’épée dans l’eau, un désir inutile de reconnaissance… J’essais de faire de l’introspection mais j’ai l’âme dans la brume comme le Golden Gates… J’ai réussis à me reconnecter sur Netflix… Au fond une vie c’est que des souvenirs parfois on se rappelle les bons d’autre fois les moins bons… L’idée c’est de s’en fabriquer d’autre sans tourner en rond… Ça va être long avant de pouvoir partir en voyage va falloir rester isoler chez soi et attendre que ça passe je crois qu’il y en a pour des mois… Faut pas chercher de destination y’a pas d’avion et tous les pays sont touchés nulle part où aller… Je suis revenus à mes anciennes habitudes je vie la nuit, je sens moins de pression pour ce qui est du marché du travail, je croyais avoir rayé ça mais ça disparaitras jamais à un moment dans ma vie j’avais une femme qui me traitais de profiteur parce que je recevais de l’aide financière… Elle semblait pas voir que j’avais mal si mal, une grande douleur intérieure… Ça auras été ça ma vie et comme disait l’autre « l’éternité c’est long surtout vers la fin ». Me suis préparé un café, je sais pas pourquoi je pense au propriétaire du bistro qui me malmenait, j’avais qu’à pas y aller mais j’y retournais toujours, c’était comme quand j’étais debout au bout du bar j’avais pas d’affaire là… Parfois je pense à la mort c’est pour ça que j’écris laisser quelque chose pour après… Ce soir les muses m’ont oublié je n’ai vu que leurs beauté, pour vous écrire c’est tellement simple que vous ne le faites pas vous vous cachez dans une fausse humilité de routard tenancier de bistro, vous avez réussis… Soixante ans plus tard ça m’auras fait plaisir de mettre les pieds dans la ville qui a vu naitre le mouvement hippies, il en reste plus grand-chose, le peace and love… C’est quand même une façon de vivre qui selon moi a marqué le monde moderne… Aujourd’hui on parle de bourgeois bohème, mais on est obligé d’être sédentaire…. Je sais pas si mes jeunes contemporains ont inventé une nouvelle philosophie, une nouvelle façon d’être… Ce COVID-19 nous force à réinventer à réfléchir sur notre mode de vie. Voilà! C’est ce que je vous donne. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuez c’est la conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard






dimanche 10 mai 2020

Futur


Bonjour! Bonsoir! Ce fut un plaisir hier de rencontrer virtuellement toute ces mamans… Ce soir j’ai dormis un peu, suis sortis amoché en pensée  de la série Fauda, excellente par ailleurs autant de classe que la série américaine « Wired » … Y’a des émissions que j’écoute plus faute d’avoir quelqu’un à qui en parler, mais oui je pense à Tout le monde en parle, ici on en parle pas… Lundi matin on est encore en confinement, mon lecteur de Deux Montagnes a fait l’acquisition d’ une magnifique BMW sport, je crois que mon lecteur de Folie Douce apprécierais c’est un amateur de voitures de luxe… Je cesse de parler voiture j’y connais rien je préfère mon senti… C’est bien nos rencontre sur Zoom mais parfois on se perd on parle tous en même temps… Cette nuit j’ai tout mon temps demain matin j’ai pas à faire acte de présence au boulot, je suis un jeune retraité c’est comme ça. Je crois que c’est mieux pour tout le monde… On m’a oublié dans les limbes du goulag occidental, si vous saviez comment parfois je manque d’amour, j’essaye quand même d’en donner à toute les mamans, c’est difficile je peux pas donner ce que j’ai pas… Parfois j’ai de la difficulté à comprendre ma fratrie… Émotivement c’est difficile ça remue avec douleur mon sentie… Je crois que le voisin du dessous est arabe il arrête pas de gueuler… C’est aux mamans que je laisse les émotions quand même je crois quelles y vont un peu rapidement avec le dé-confinement et les petits enfants… Moi je reste confiner, je sort pas, quand je le fait je reste dans mon quartier… Cette nuit… Je rajoute à mon « œuvre » ça me désole d’être seulement reconnus dans mon cercle… Je continus quand même cette écriture quotidienne.,, Vous vous demandez certainement quel est le propos c’est toujours mon senti dans le vécu, le rétablissement et la stigmatisation… L’idée que j’ai de la difficulté à me mettre en tête c’est « qu’on peut pas plaire à tout le monde et à son père », c’est une partie de la schizophrénie… Y’a plume plus délicate que la mienne, je pense aux enseignants qui éditent leurs œuvres  je reste prisonnier de mon milieu où on ne lit pas où on lit peu… Je reste dans la même ligne en espérant faire œuvre utile… Je vous les offres comme ça mes écrits, crû sans fioriture ni garniture… Ai sortis les biscuits salés… C’est lundi j’espère avoir du courrier aujourd’hui, me reste que quelques mots pour vous raconter, lundi déjà j’ai décidé que je restais en confinement. Je les ai déjà trop vus les hôpitaux pendant la virulence de la maladie mentale… Je me cache chez moi, je termine lentement, je crois que c’est le Ramadan, on mange la nuit et on reste debout, Ouais! Ça y est presque, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Chic


Bonsoir! Bonjour! Il va pleuvoir des millions sur la santé mentale.  J’ai un doute sur les valeurs que véhiculent  ces subsides comme d’habitude on va payer grassement les soignants mais les « malades » vont rester dans la misère. Je cherche comment dire le besoin financier du soigné en considérant que l’argent, la richesse matérielle ne sont pas des valeurs primordiales… Avoir assez pour payer ses besoins de bases c’est bien mais la valeur de succès que véhicule la fortune financière c’est moins fort… Trompez vous pas, je suis pas riche et toutes ces années  à courir après l’argent m’ ont pas rendue heureux maintenant je considère qu’une fois payer mes obligations, le loyer et la bouffe et quelques vêtements c’est suffisant… Je suis de ceux qui essayent de développer un contact spirituel pour un rétablissement qui a du sens… Cette nuit je veux rester en contact avec mon senti c’est important pour me rétablir. Je vous raconte pas mon rapport difficile avec l’argent comme je dis avec les copains à soixante-trois ans si j’avais eu à être riche y’a longtemps que ça serait fait… Cette valeur de richesse financière que prône la société je la refuse, je crois que le rétablissement ne se vie bien que dans le dépouillement…. Je pense à cet espèce de « double bind » entre la richesse spirituelle et la financière… Y’a aussi la distance entre le monde du soignant et celui du soigné parfois on nous traite comme d’éternels étudiant fauché, j’ai quand même toujours trouvé humiliant de me présenter à la banque alimentaire, ça aussi c’est contradictoire prôné une certaine simplicité et le refus d’être aidé…. Je suis pas capable d’élaborer plus là-dessus, je remercie l’amie qui a écris ce texte https://www.facebook.com/notes/catherine-lachance/la-santé-mentale-nest-pas-une-affaire-de-million/10219993361557862/?notif_id=1589058995026936&notif_t=notify_me , ça m’aide, j’ai souvent de la difficulté à expliquer certains concepts. Mon senti c’est souvent celui d’une personne qui a passée une partie de sa vie à se débattre avec des problèmes de santé mentale dans mon cas la schizophrénie, je suis toujours étonné de pas être mort… En ces temps de pandémie où on est confiné, où on ne peut plus sortir ni voyager faut en profiter pour méditer et peut-être revoir certains principes de sa manière de pensée… Je vous fait pas la leçon, je l’écris pour me rappeler… Ma santé mentale ça a été et c’est encore une aventure douloureuse toujours, pour être simple, une question d’équilibre… Cette nuit je respire par le nez… Écrire pour moi c’est encore un artisanat en anglais je crois qu’on dis « craft » c’est dimanche de la fête des mères j’en souhaite une bonne à toutes celles qui me lisent, vous savez pas comment vous êtes importantes, je vous aime… Voilà! C’est toujours cette partie difficile du texte où je dois vous quitter conclure, épiloguer, quelques mots encore, je penses aux soignants qui discutent de mon cas… J’ai toujours eu peur des bureaux de travailleurs sociaux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 8 mai 2020

Troc


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis perturbé par l’excellente série israélienne Fauda, il ne me reste que la troisième saison a regarder… Je voyais des agents partout ça me dérange vraiment, ma paranoïa au visionnement de ce genre de série deviens plus grande, je suis pas un terroriste, c’est toujours mon senti qui fait des siennes… Je pense à cet homme d’affaire dans l’avion entre Barcelone et Madrid, il lit son journal, El Pais comme d’autre le font dans l’autobus… Ce soir je me suis couché tôt, j’ai dormis et maintenant je vous écris… Je vais visionner la troisième saison… Israël et la Palestine sont de beaux pays dommage que la guerre y sévissent… J’irais bien en voyage là… Je pense que les Palestiniens veulent Jérusalem, je sais pas où ils en sont avec la lutte armée, maintenant DAESH est mêlé à ça, ça complexifie les choses enfin je suis pas diplomate… Demain c’est samedi avec le chômage et le confinement pour plusieurs ça change pas grand-chose… Je les vois prier devant le mur, plusieurs sont tout simplement content d’avoir un pays un endroit où cesser d’errer à travers le monde… J’arrête ça la, la question juive est tellement difficile… Je laisse la place à mon senti, je me suis calmé parfois j’ai de la difficulté entre le rêve, le cauchemar et la réalité… Ça fait deux jours que je suis pas sortis dehors, j’ai peur… Je suis un reclus de toute façon on peux pas aller prendre un café… Je sais pas pourquoi j’ai l’air des Parapluies de Cherbourg dans la tête, je crois que quand ça iras mieux ils vont me revoir en France… Quand je parlais de chômage et de confinement, je parlais de mes concitoyens… Lentement je me perds dans la rédaction de ce senti… Muet je suis muet j’essais d’exprimer avec un long babil… Y’en a plus paranoïaque que moi qui se prennent pour des soldats en mission, ils font la révolution dans des taxis en attendant le grand soir, c’est de la maladie mentale… Pour moi c’est toujours le silence j’essais de fouiller au plus profond de mes entrailles et essayer de vous dire quelque chose de viscéral… L’exil encore une fois me semble pas la solution, je devrais recommencer ma vie à mon âge c’est difficile. Je suis trop bien ancré à Montréal… Lentement je crève dans ce confinement… Ça commence à être long mais je garde mes précautions… Je mange des bonbons comme un enfant gâté, j’arrête pas c’est l’un après l’autre comme si j’en avais été privé toute ma vie… Je les croque, je devrais pas… Je trouve plus quoi vous raconter, hier j’ai pas reçu de courrier, j’attends s’agit d’être patient. Je m’étouffe avec les friandises… Voilà! Bientôt j’arrive au passage difficile qu’est la conclusion. J’espère que ça vous plait sinon que ça remue quelques émotions en vous… J’aurai passé la soirée à vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 7 mai 2020

Honnête


Bonsoir! Bonjour! Ça a pas toujours été comme ça mais aujourd’hui je suis honnête ça fait plus de vingt-cinq ans. Je veux pas écrire là-dessus c’est ma vie noire… C’est toujours le confinement y’en a encore pour quelques semaines… J’ai rêvé à un copain patron et à son frère, ils me faisaient l’honneur de m’offrir un travail, on était au centre-ville de Montréal, ça fait plusieurs années que je les ai pas vus… C’est difficile d’écrire sur ses tourments, sur son senti… Je psalmodie une longue répétition, en ce moment je reste confiné… Présentement je regarde Fauda une excellente série israélienne… J’essais de regarder les trois saisons. Je suis triste de ne plus pouvoir partir, les voyages semblent être terminer… Je pense à Kalifat, une autre série, suédoise celle-là… Je vais essayer d’écrire l’émotion… C’est difficile d’écrire l’image de cette souffrance je vois cette pandémie comme une fin du monde, l’apocalypse… J’ai peur, parfois j’imagine des bouts de ma vie qui ne se réalisent pas des espèces d’hallucinations… Je suis quand même heureux de réaliser que ma vie ne se passe pas dans le sang… Hier je suis allé faire des courses, j’ai été étonné de pas croiser de policiers, c’est tant mieux… Cette nuit dans l’édifice c’est tranquille… Je respire un doux parfum… Je vous écris ça et je retourne au visionnement. Je pense à tous ces « freaks » du retour à la terre, aux amateurs de produits du terroir, moi j’ai pas les moyens mais je suis pas contre la vertu. Je pense à ceux qui ont fait couler un solage en béton et qui faute de moyens pour terminer la maison vivent dedans… Je sais pas comment nommer cet état d’esprit qu’on entend surtout le samedi matin sur Radio-Canada, c’est assez snob je crois. J’ai jamais rêvé de la ferme je suis essentiellement urbain mangeur de hot-dogs… C’est le docteur Destouches qui je crois parlait du petit commerce avec talent, sinon génie… Moi mon commerce je fais boutique de mon expérience, par où je suis passé comment j’ai vécu et mon rétablissement… Dehors tout est calme, je pense au bonhomme qui pour passer le temps regardais les voitures sur la rue, il serait malheureux… Ça fait toute une galerie, c’est déjà vendredi, les jours passent j’ai de la difficulté à croire que je vais finir mes jours comme ça… Quand je suis malheureux je pense à mes années en maison de chambres ça me replace… Les arbres verdissent lentement c’est le printemps, hier j’ai vu un épisode émouvant de la série j’ai pleuré… La comédienne qui joue le rôle de médecin est d’une grande beauté… Ouais! J’essaye de terminer franc, je veux pas rien inventer et simplement vous dire comment je me sent heureux d’être loin de l’hôpital, les mots ne veulent plus ne coulent plus… C’est presque terminé pour cette nuit, voilà! Quelques mots encore pour vous dire comment j’apprécie de vous savoir là. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 6 mai 2020

Bagarre


 Bonjour! Bonsoir! Je termine ça et ensuite je visionne la deuxième année  de la série Fauda… C’est encore confinement, ça m’épuise, cette semaine deux rencontres de groupes virtuelles… Je réalise que je préfère toujours les rencontres physiques… Bientôt jeudi et les semaines passent dans la routine quotidienne du confinement, quoi dire du double enfermement maladie mentale et confinement… J’ai peur, je veux plus sortir, éviter de me faire infecter… La ville dort doublement y’a plus de repères pour les oiseaux de nuit, c’est la distanciation sociale… Ceux qui veulent en savoir plus sur mon histoire vous pouvez acheter https://www.facebook.com/florence.meney/posts/10157378154549952?notif_id=1588807173525467&notif_t=notify_me  Je prends mon temps, je sais pas si le marché noir à cesser je crois que les autochtones vendent plus de cigarettes pour ceux qui boivent en cherchant bien ils vont trouver un endroit ou consommer, un local désaffecté ou toutes les épaves du centre-ville se retrouvent pour se geler ça existais avant, ça existe pendant, ça existeras après… J’ai pris une douche, le parfum ça fait du bien. Je réalise que je vous ai pas beaucoup parlé de l’intervenante. J’aime pas beaucoup dire que je vie en appartement supervisé, l’intervenante donc une gentille jeune fille d’Agen en France, je m’entends bien avec elle quoi dire d’autre je l’écoute elle est de bon conseil… Ça fait plus de vingt ans que je vie ici, je crois que j’y suis encore pour un bon bout… On apprécie quand je partage mon vécu de schizophrène même si je sais qu’il y a des personnes qui préfèrent ne pas être associé avec moi. Parfois c’est extrêmement difficile d’écrire, la nuit comme le jour je reste encabané y’a pas d’endroit où aller. Je suis content d’être abstinent, l’argent de la drogue ça sert aussi à l’achat d’armes à feu, je participe pas à ça. C’est toujours loin de mon senti… Ces jours ci j’aimerais pas être perdus dans un hôpital avec personne pour prendre soin de moi dans ces énormes machines de mort qu’on souhaiterais associé au vivant… Le plus souvent on en sort les pieds devants. J’ai connus les ailes psychiatriques des hôpitaux, les personnes incontinentes… Je crois pas que je vais m’engager dans un centre hospitalier de soins de longues durées, je regarde les politiciens ils réussissent à me faire sentir coupable de pas m’engager enfin je résisterais pas ça tournerais vite à la psychose… Plutôt qu’être soignant je serais soigné… Et ça couterais cher… Je me confine je résiste, j’en écoute d’autre c’est aidant… Est-ce que je vais vraiment me rendre à l’hôpital quand on va me dire qu’il est temps, non je préfèrerai souffrir chez moi quitte à y attendre la mort. Grande annonce hier on débloque des millions pour la santé mentale, les médias semblent en avoir que pour les psychologues pourtant y’a d’autre chose… Je sais pas si ils vont avoir un peu d’argent pour moi? Voilà, c’est la conclusion l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard
 

mardi 5 mai 2020

Moyen


Bonsoir! Bonjour! Je réussis pas à dormir un peu surexcité  par la magnifique série Fauda que je regarde en rafale. Ça me change de tous ces discours sur la COVID-19… Tout ces visionnements ça valait la peine de s’abonner à NETFLIX… Souvenir de cette femme qui avait pas hésité à me prêter son portable après que je lui eux expliqué que je voulais parler à mon frère, je l’attendais à l’entrée d’un show hommage  à Black Sabbath et Led Zeppelin, j’avais peur qu’il se présente pas pour ceux qui auraient pas deviné c’est mon lecteur de Deux-Montagnes… Je suis encore tout émus par cette première saison, si la réalité dépasse la fiction faut faire attention… C’est une série israélienne sur fond terroriste, je vous le dis encore je voulais m’évader j’en ai pour mon argent, je m’y croyais… C’est fascinant de voir qu’il y a pas que les américains qui produisent de bonnes séries… J’ai sommeil, j’essaye de rester réveillé… Le goulag occidental dors profondément dans la rue y’a pas de circulation… Je réfléchissais à toutes ces armes qu’on voit dans ces émissions c’est un peu à partir de là que les enfants jouent à la guerre et que les plus vieux achetaient des armes automatiques… Tout va vite à la télé, les morts meurent plusieurs fois et dans la vie on a droit qu’à une chance… Je suis toujours content de découvrir une série… Cette nuit  ça tourne beaucoup autour de ça… Hier avec l’intervenante on parlait de soupe au cou de canard et moi j’ai mangé de la soupe au pois canadienne comme dans « french pea soup ». Parfois avec la pandémie j’ai peur de manquer de nourriture quand même les supermarchés sont pleins… Je vous vends pas les punchs de la série ils sont trop bons… Mon écriture est un peu différente cette nuit, j’oublie mon senti et vous conseille cette série. Je crois que mon bôf lecteur aimerait, mes lecteurs de Mascouche et de Deux- Montagnes aussi. Ce matin j’ai une réunion sur Zoom de ma communauté de pratique ça risque d’être intéressant… Je croyais pas arriver à vous écrire cette nuit, je comprends un peu plus pourquoi les policiers anti-terroristes sont masqué ils veulent pas se faire reconnaitre dans les quartiers pour les missions délicates… J’ai des migraines c’est désagréables, je me demande ou vont ces voitures tout est fermés… Je vais essayer de vous décrire ce que ressent mon âme, je pense au dé-confinement et j’ai peur… Je reste caché chez moi… Hier avec le copain on s’est dit que quand ce serais possible ce serait quand même amusant d’aller ensemble à Paris… Je nous vois sur une terrasse de bistro à discuter et à reluquer les passantes… Voilà! C’est presque la conclusion… Je me suis placés un rêve pour que le confinement passe plus vite enfin j’espère… Je termine comme toujours en vous remerciant chaleureusement d’avoir lu jusque-là!!! C’est peut-être idiot d’écrire comme ça mais j’aime ça!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard