samedi 28 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin comme souvent le samedi je suis dans le quartier latin. Il est pas question de fuir le goulag, on ne s'enfuie pas de l'exil, on va juste un peu plus loin. Je me suis réveillé plein de bonne volonté en essayant de rédiger le compte rendu de la rencontre avec mes pairs mais j'ai sans le vouloir tout effacé le fichier du magnétophone. J'espère que vous avez regardé la vidéo sur le rétablissement. C'est comme ça qu'on reviens de l'exil en se rétablissant, c'est pas un joli mot... Beau grand soleil ce matin, dans le café il font jouer du jazz. J'ai deux lecteurs qui font un séjour en Italie. Je suis jaloux moi et mon goulag toujours pareil à scruter les passants, le bas de la ville ça va toujours rester le bas de la ville. Je ferai pas le hobo pour écrire un texte sur les hobos, je dérive assez, drifter... J'aime bien le café tôt le matin, c'est vide, Je vais quitter quand les clients vont commencer à arriver. Je regarde les moineaux sur la terrasse,un jeune homme passe il porte des pantalon rouge vif. Un itinérant cherche je ne sais quoi, un mégot de cigarette? Un baggies de poudre? La nuit à été dure sa veste de duvet est déjà humide et ses pieds sont ampoulés.  Une matinée qui commence avec un café gratuit c'est pas mal, y'a un gros roulement de personnel... Hé oui! Je veux faire de la poésie mais j'y arrive pas... J'entend le mot Noël il est trop tôt. Je vide mon verre de café. J'ai marché jusqu'ici, je vais marcher pour rentrer chez moi. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Quietly Berny

mardi 24 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je bois un café mon âme est réveillée même si c'est la nuit. J'aimerais beaucoup ce soir que ma prose soit poétique, si je force trop ce seras rien de ça. J'ai toujours en tête ces vers "Mon âme est morte, ou vis je? ou vais je? " vous devriez voir le tas d'inepties quand on tape ça dans google. C'est pas mon âme est morte c'est mon âme est noire et c'est de l'éternel Nelligan. Viens de finir la lecture d'un livre sur les voix, les voix qui me parlent parfois et me lancent des injures. Cette nuit y'en a qu'une voix et c'est la mienne captive dans son exil au goulag virtuel. Lentement je suis devant mon écran et je m'abrutis. Je vous écrirai pas sur le charogne de Baudelaire à peine quelques lignes et déjà deux poètes convoqués. Y'avait le comédien Émile de qui on disait qu'il avait des rôles de poignées de portes tellement son jeu étais mauvais .Prose, prose offre moi une pause et que ces mots venus de mon andropause... C'est ridicule c'est vrai que depuis le temps la poésie expressionniste c'est finis. Je me souviens de ce prof qui m'avait dis qu'un poète raté ça n'existais pas. J'ai pris ça pour du cash mais je crois que la poésie c'est une longue marche du devenir, un chemin parfois tortueux pour dire l'essence de mon exil intérieur. Oui, parfois je suis en exil de moi, rester dans mon âme ça fait trop mal, une douleur qui délire des mots malsains et pourtant... Pour les amateurs de poésie champêtre oubliez ça je ne connais que l'asphalte du goulag l'odeur de la ville et le son des moteurs. Les vieux poètes sont pathétiques on aime bien quand ils sombrent dans l'alcool c'est comme si le spleen était plus excusable pour les jeunes. Y'a pas de gloire dans le goulag, juste le silence de cette nuit de pleine lune. Mais non, mais non y'a pas de malédiction puisque que pour certain Dieu est mort. Je n'écris pas pour la postérité je finirai malheureusement, comme tout mes confrères, dans le néant. Je sais pas d'ou ça viens cet intérêt pour la poésie, les poètes... Je suis qu'un balayeur retraité j'ai brossé et balayé des planchers d'usine huileux remplis de chips d'aluminium. Je préférerai toujours le goulag à ce destin malsain. Je suis quand même devenu un fou paranoïaque, l'exil a pas tué mes angoisses c'est comme si j'avais sombré dans la mer morte. Cette nuit ça n'a pas beaucoup de sens ce que j'écris j'écoute ce qui se dis entre mes deux oreilles. Disont que je suis pas gagnant à la loterie de la vie. J'ai un peu appris et j'essais de changer en faisant de mon mieux. Là je pense à ces grands poètes à la vie dégueulasse qu'on adore et admire, la plupart sont mort, d'une hépatite ou d'une balle dans la tête moi je préfère la mort lente comme chantais Brassens. La rue Sainte-Catherine est tranquille cette nuit. Je suis reconnaissant d'avoir quand même un chez moi dans ce long exil. Je ne reviendrai pas on reviens jamais à nulle part. à nowhere land... Je sais vous aimeriez bien que je m'emporte, que j'exprime ma révolte, je préfère accepter et regarder ma vie passée voilà! C'est triste tout ce temps perdus dans de la prose inutile... Tiens un parfum de charcuterie dans le goulag ça viens peut être de la salaison en haut de la côte. C'est étonnant écrire autant et ne rien dire en écoutant le bruit que fait mon estomac. Vous l'avez déjà entendu ma rengaine d'insomniaque. Je vous laisse donc là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Gently Berny

samedi 21 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin c'est café filtre,y'a des hobos coin Maisonneuve et Saint-Dénis. Y'a beaucoup de monde au café, une voiture commun'auto stationnée en avant. Une fille au décolleté plongeant discuté avec le commis. Mon âme attend pas après la police. J'ai peur des deux noirs qui s'assoient pas, je veux pas me faire voler un autre IPad. Bientôt je devrai changer de café c'est trop prévisible, j'entend. Montréal-Nord.... Ils s'amusent avec des portables. Bon je reviens à mon âme en ce samedi matin je souffre pas trop. Une pensée pour mes lecteurs qui partent pour l'Italie. Ce matin j'ai peur y'a trop de monde dans le café, je crois que les noirs vont hacker le wi-fi. Je suis raciste oui, à Saint-Henri j'ai déjà vu des femmes noires se prendre à la gorge... Y'a une fille au jeans serré et aux talons haut très sexy, mais non ce matin je suis pas dans le goulag, je suis au café Babel, les noirs s'en vont c'est plus calme.  C'est un samedi gris sans poésie, juste des mots cueillis dans mon esprit. Le commis gueule têteuse, il est con... Ça rigole, ça rigole et je suis triste... J'ai salué le poète, la fille étudie avec des marqueurs et moi j'essaie de saisir l'atmosphère .Ce matin je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Showy Berny

mercredi 18 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je voulais écrire de l'institut mais j'ai changé d'idée, l'histoire elle se fait toujours à partir du goulag tranquille à trois heure quarante cinq. Ce matin je suis nerveux j'anime une table ronde en compagnie de l'adjoint à la direction sur Bâtir l'institut. Dans le goulag on retrouve les anciens pensionnaires de l'institut, pourquoi? Les loyers sont pas chers et on se retrouve entre de souche. Étrangement je connais pas beaucoup d'immigrés qui sont sur la sécurité du revenu. Je laisse ça là c'est pas le bon temps pour écrire là dessus. Quatre heure du matin c'est le temps des mauvais coups tout le monde dors, drôle d'âme et je reviendrai jamais de cet exil j'y laisse mes pénates, je croyais que pénates c'étais mes bagages c'est plutôt ma maison, mes pénates sont donc dans le goulag, je me suis installé dans l'exil. Y'a longtemps à cette heure ci je me cherchais un endroit pour dormir, pour cuver mon vin. J'ai brisé des règles dans des endroits qui étaient là pour m'aider, je m'en excuse.Maintenant j'essais de rester tranquille même si les bars et les brasseries existent voisins du goulag, mon exil est intérieur. J'entre dans mon for intérieur je pourrais ici écrire mon fort parce que c'est ici que je survis au siège de l'ennemi, l'ennemi pour un paranoïaque il est partout et j'essais toujours d'occuper l'espace de mon âme. Je reviens d'une époque ou on internais les homosexuels, dans le goulag à l'est du quartier gay c'est comme si ils étaient persona non grata. J'arrête là quand j'écris là dessus on me traite d'homophobe... Je pense à mes lecteurs retraités qui partent pour l'Italie en fin de semaine. Je leurs souhaite bon voyage et moi aussi je vais un jour sortir du pays qui abrite le goulag occidental. Je trippe sur les avions. Me suis rasé ai pris ma douche, même dans l'exil je me parfume. J'essais de faire beau c'est là que ma prose est la pire. Je regarde ma bedaine qui se réflète dans la fenêtre. Je fait chauffé de l'eau pour un café... C'est toujours la nuit, j'écoute Rédio-Kénada, d'habitude je vous écris pas là dessus j'essais de m'abstenir, c'est un chef spécialisé dans la cuisine Italienne qui parle, je crois que les voyageurs vont bien manger... J'ai démarré le climatiseur quelques instants juste pour rafraichir le studio. J'ai toujours pas trouvé quoi écrire sur mon âme je suis pas Saint-Jean-de-la-Croix et j'ai pas l'intention de porter un cilice. Je crois pas que Saint-Jean en portais, Je vous écrirai pas le Nuit obscure du même Saint-Jean, c'est dans la nuit la plus noire qu'il y a une possibilité de rédemption. Je termine avec une pensée pour ma lectrice de Cantley, je pense aussi au deux garçons... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Curly Berny

samedi 14 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour!  Bonsoir! Ce matin j'ai couru jusqu'au café, j'ai rien vu. Je vous écris ceci en buvant un café froid. Dehors c'est môche, gris. Le quartier latin se réveille lentement. Mon confrère poète est pas là. C'est samedi et je suis pas à Los Angeles city. Un salut à mon lecteur retraité du cegep du vieux, un connaisseur qui a vécu dans le goulag. Je prend mon temps aujourd'hui ça vraiment l'air de l'automne. Musique smooth dans le café. Voilà le poète qui arrive il est amôché, la vie dure.... Dehors les tables de la terrasse sont toutes mouillées. Je soupçonne le poète d'avoir une chambre sur la rue et de venir prendre son petit déjeuner au café, y'a pas de mal.  Ce matin les parasols sont loin. Quand je suis au café je parle pas de mon âme ni de l'exil, au fait comment elle est mon âme ce matin, je suis pas dans l'angoisse. J'entend le commis sacrer dans ma tête les mots se promènent c'est un espèce de capharnaüm. Pendant qu'une fille courre y'a des motos qui passent. J'ai un cuticule à l'ongle du pouce gauche. J'arrive pas a l'arracher, je suis loin de l'âme. J'ai réussis à l'arracher, on se calme, on se calme!!! Ce matin je veux vous en donner pour votre argent. J'essais de faire plus long, la mode pour les cheveux des hommes c'est la coupe G.I. Vous vous en sacrer moi aussi bien que je préfère ça à la coupe Longueuil, le mullet.  J'ai un parfum de Weed dans le nez, je sais pas d'où ça viens on à plus le droit de fumer. C'est un matin pour la chasse aux mégots et aux cannettes vides. Ce matin y'a que moi qui rigole pas pourtant je suis pas triste juste au neutre. Y'a un gars dans la porte qui parle dans son Bluetooth. C'est à ça que ça ressemble ce matin. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Frisby Berny

mercredi 11 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je félicite mes lecteus de RDP pour la jolie fête samedi ça faisait longtemps que j'avais vu le fêté.Je me sent mal comme si j'en faisait pas assez.J'ai de la peine pourtant je fait de mon mieux.Je devrais pas me plaindre y'a pire comme ces deux ladies of the evening qui travaillaient dans le goulag. Je me fait un café... Il est trois heure trente le goulag dors, j'attend que la bouilloire siffle. Ça me plait de vous écrire de mon exil, j'ai mon café.Je me souviens de ce voisin de chambre dans Saint-Henri, il me prenais pour l'Alexis des Belles histoires des pays d'en haut c'était idiot je m'enfonçais dans la maladie.Il pleut encore sur le goulag, une voiture klaxonne,,, J'ai démarré le climatiseur, je me gratte le dos avec la lame d'un couteau... Moi aussi j'aimerais que mes lecteurs retraités de l'Outaouais me ramène une médaille de Rome, faut pas croire j'ai pas le cul béni. J'essais d'entrer en moi de faire de l'introspection. Je cherche comment vous raconter cette douleur de l'exil intérieur j'ai aucun endroit ou m'évader c'est moi avec moi dans le goulag une sorte de dédoublement schizophrénique. Les fous se rangent dans le goulag. Je sais pas comment écrire... Their mind is tiffany twisted je sais pas ce que ça vaux mais on comprend que c'est tordus.J'ai refait le lit, il est pas dis que j'y retournerai pas. Je pense à toutes ces villes ou je suis allé ces dernières années on me l'aurait dis je l'aurais jamais cru. C'est très laid comme phrase ça aussi. Tiens! Dans ma tête j'entend "Gros estie d'épais" je pense au Gratton de Falardeau je suis comme lui mais pas aussi big. Au goulag occidental le dépanneur asiatique a l'air bête pas besoin de chercher très loin pourquoi il a un rideau métallique devant sa boutique, quand on est pas plus avenant...Ouais! Dans le goulag on participe pas à des concours d'écritures par peur de perdre sa source d'inspiration, la vie dans l'exil fou et la misère.Je me pose quand même en vrai écrivain le succès viendras bien peut être posthume et d'estime mais ce seras déjà ça.Tout à coup je pense au poète Lucien Francoeur que j'aime beaucoup, selon moi le plus urbain nord-américain de nos poètes. Je m'ennuis de Langevin qui trainais sa poésie et sa folie dans les bars du Quartiel-Latin, une pensée aussi pour Anne-Marie Gélinas je sais pas ce qu'elle deviens, une grande poétesse. Et moi et moi avec ma mauvaise prose qui essais de vous décrire mon agitation du bocal à moi.Je prend une grande respiration je retiens mon souffle et je termine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Slowly Berny

samedi 7 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Toujours dans le goulag tout près de Gaz Métropolitain avec ses puissants et bruyant camions. Au club on viens de faire le last-call. Je pense à mon regretté père qui étais indépendantiste, moi mon seul pays c'est le goulag et l'exil. J'ai jamais vécu dans les beaux quartiers mais dans le goulag on s'entraide.C'est une nuit calme. J"écoute ma voix intérieure, les douleurs à l'abdomen ont cessé. Tout près de chez moi y'a un radar qui ralentis la circulation, j'entend des gens crier comme si ils atteignaient une sorte d'orgasme, la détente après le manque? J'ai une pensé pour l'intervenant et sa réduction des méfaits. J'essais de garder l'esprit ouvert. Des voix dans la nuit des talons qui claquent sur le trottoir. J'ai placé une nouvelle adresse dans ma liste. C'est toujours la nuit lentement je me réveille.Qu'est ce que je n'ai pas dis sur le goulag, l'administration. Je dis bien l'administration pas l'extrême onction.J'ai mangé une orange pense au Bas-fond de Maxime Gorky. Je vous écris accompagné par le bruit du frigidaire dehors y'a une moto qui passe... Ouais!!! Mon âme! Qu'est-ce qu'elle a mon âme? Peur toujours peur parce qu'à tout les jours je m'en vais vers la fin. Le bonhomme a peur de la mort, dormez en paix! Je m'arrête pour réfléchir à ce que je vous écris, ça enlève la confusion dans ce qui se bouscule dans mon ciboulot. Je plonge à l'intérieur de mon délire spirituel, j'aime bien être debout la nuit. Je pense à cet artiste rencontré dans son atelier à Trieste en Italie j'ai bien aimé discuté avec lui il se prénommais Pino je crois. Non! Je participerai pas à un concours d'écriture, je crois que j'y perdrais ma liberté. J'écoute ce qui se passe en moi un long boudonnement comme si une guêpe m'habitais. Je reproche rien à personne je suis dans le goulag parce qu'on a bien voulu de moi. J'habite à la limite d'une espèce de no man's land, une cicatrice dans la ville faite par la gare de triage. Grouillez pas je vais essayer de vour terminer ça avec une belle finale. Je suis toujours heureux de vous écrire et de vous faire part de cette voix. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!




Italy Berny

mercredi 4 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Me voilà du centre de la semaine dans le goulag. Je sais je suis pas aussi distrayant qu'un gratteux mais vous envoyez moins d'argent à la poubelle, Le goulag est tranquille tout se passe dans la machine sur facebook. Dans mes actualités y'avait la photo d'un phallus, c'étais dégueulasse, je l'ai masqué.Ce matin j'ai pas l'âme à la pornographie Y'a un parfum de lait de chèvre n'empêche j'ai peur de ceux qui m'ont envoyé la photo du pénis. Je crois qu'elle a été signalé à l'administration de Facebook. Maintenant tout ce que j'entend c'est ma respiration comme si je courrais le marathon. Des niaiseries je vous écris des niaiseries de mon exil. J'ai pas d'interlocuteur juste mon âme qui délire sans même songer a faire une prière. Je dédie ça aux Dieux du goulag, une sorte d'immolation littéraire impuissante, qui n'arrive à rien. J'entend l'autobus lentement le jour s'en viens. Je pense aux lève-tôt qui sont souvent les gagne petit du goulag. J'ai souvenir d'avoir fait ça je partais travailler avec le premier métro vers cinq heure quelque c'était éprouvant."A working class hero is something to be" ça fait de jolies chansons mais en réalité c'est très difficile.Je deviens lentement grano, je mange des barres granola... Ce matin je suis pas au café mais chez moi. Je pense à mon lecteur Jeannot polyjenesaisquoi... C'est vrai c'est la rentrée même dans le goulag les jeunes immigrants vont s'asseoir sur les bancs de l'école... Dans ma tête c'est les Allman Brothers qui jouent un court moment "Midnight rambler". L'exil c'est une sorte de mort, on est pas dans la tête de qui on veux.Dans ma descente vers le goulag je me battais c'était insignifiant ou plutôt si ça signifiais ma peur. "Que sont mes amis devenus" je pense à ces personnes croisées pendant ma descente au goulag, aux collègues, et à tout ceux avec qui j'étais à mon apogée au Symposium de sculpture de Terrebonne après ce ne fut qu'une longue descente sans jamais arriver à assouvir ma soif. Je ne buvais que pour l'effet et engourdir le mal. J'ai erré un peu partout avec cette douleur mentale. Si y'a un prof de français qui me lis ce ne sont pas de très belles phrases mais elles sont à l'image de ma vie. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Sorry Berny