vendredi 31 juillet 2020

Effort


Bonsoir ! Bonjour ! Si jamais vous perdez un sac de papier vide qu’il s’envole dans le vent soyez prudent si vous partez après. C’est ce que j’ai fait et j’ai perdus l’équilibre me suis étendu de tout mon long sur l’asphalte maintenant je suis tout courbaturé, c’est douloureux… Je consulte pas le docteur ça va passer et j’ai pas envie de me déformer en portant un corset… C’est la soirée de vendredi à samedi, les clients buveurs de bar sont désolé de devoir passé leurs dernière commande à minuit, dans le temps au last call on demandait deux grosses bières. Je sais pas si ça existe encore, Who’s gonna drive you home tonight, https://www.youtube.com/watch?v=6GJyP5WwOu0  voilà ce qu’on nous faisait jouer avant de partir, une chanson mémorable… Ça faisait loin partir de Terrebonne pour se ramasser dans le bas de la ville, me souviens d’un copain gay de ma douce du moment, il s’était fait agresser dans le village… Ça fait longtemps, je me plantais debout dans le bar je buvais et je ne sais pas ce que j’attendais parfois je téléphonais à un où deux chums qui ne venaient jamais… Un film dur pour comprendre tout ça « Looking for mister goodbar ». Ce soir je vous illustre ça avec le Moulin Rouge au pied de la butte Montmartre. J’y suis jamais entré le corona virus doit lui donner un coup… Le night life, les boîtes ça peut paraitre amusant mais je n’y vois plus que des gens qui veulent endormir leurs désespoir, égayer leur malheur… Mais oui! Mais oui! On y va, je sais pas où mais on vide les bouteilles et on part… L’été niaiser dehors la nuit ça va mais l’hiver on cherche la chaleur… Parfois c’est dans le lit d’une rencontre, d’autre fois on marche pour traverser la ville jusque chez-soi… La majorité des bars que je fréquentais y’a plus de vingt-cinq ans sont fermés, je passais de l’un à l’autre je trimpais…  Je me vois seul au club, les gens me regardent et rigolent, je me commande une autre bière et je fais passer… Quand j’y entrais je perdais le sens des dimensions, le club c’était qu’un coin de rue… Ce soir j’essais de pas entretenir de nostalgie, je me rappelle surtout de la douleur… Je pense aux ambulanciers qui viennent me chercher en pleine psychose, dope et alcool départ pour les corridors de l’hôpital, le plus étrange c’est que je réalisais pas que la consommation me tuais… Ce soir je savais pas trop quoi vous écrire, on annonce une deuxième vague de coronavirus. Je vais encore me confiner, il est plus question de trainer dehors… Ouais! Je suis presque à la conclusion comme vous voyez il se passe rien de remarquable avec la boisson encore cette nuit je suis à jeun… et c’est tant mieux mon senti se terre loin dans mon âme. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 30 juillet 2020

Insulte


Bonsoir ! Bonjour ! Le fils de la voisine est passé chercher son vélo qu’il avait verrouillé sur la passerelle. Il a pas manqué l’occasion de me traiter de « gros esti de fif » c’est comme j’écrivais je suis chez moi et il faudrait  que je m’excuse d’être là, comment dire, la laissé recevoir qui elle veux le jour où la nuit sans suivre les consignes… Ça s’ appelle de la maladie mentale le goulag occidental en a une grosse proportion c’est difficile de démêler tout ça gay, schizophrène alcoolique et toxicomane…tout ça dans la même personne. Parfois pour éviter tout ça j’irais m’isoler dans le fond des bois mais je connait pas assez la vie en forêt je survivrais pas. Aujourd’hui c’est le dernier jour du mois  malheureusement  maintenant les bars ferment à minuit, à peine le temps de faire une saucette prendre un ou deux verres pour un alcoolique c’est pas terrible. Disons que de ce temps ci la fortune est pas dans les débits de boisson. J’ai encore mal au dos après la chute que j’ai fait la semaine dernière… Je me demande comment les gays vivent comment ils vivent les insultes? Encore ce soir j’ai regardé une émission sur une région du sud-ouest de la France, sur les conseils de ma lectrice de Gatineau j’ai regardé un cours film sur la magnifique île de Noirmoutier… J’ai pensé que si avec son chum elle faisait un séjour à Paris ça pourrais être amusant de se retrouver là sur la terrasse d’un bistro…. Je pense encore beaucoup aux départs, aux aéroports et aux avions…  Les chercheurs vont peut-être trouver un vaccin bientôt… Avec tous ces châteaux en France y’a toujours quelques choses à voir, faudrait que j’en profite pour renouveler mon permis de conduire quoi que je préférerais être dans le siège du passager pour mieux voir… J’ai visité qu’un châteaux en France c’est le Louvres quoi que le jardin du musée Rodin est très beau c’est un hôtel pas un château, Hôtel Biron rue De Varennes dans le septième arrondissement, il assure depuis mille neuf cent dix-neuf la conservation et la diffusion de l’œuvre d’Auguste Rodin (1840-1917) Bon! Je reviens à mon senti, on arrive à vendredi… Je me prend toujours au jeu, je suis toujours heureux de vous écrire… Hier avec l’intervenante je parlais de madame Christine Lagarde présidente de la banque centrale européenne comment c’était une belle femme à qui le pouvoir allait bien… La France, heureusement je vie pas là mais j’aime bien y voyager… Lentement j’avance dans la nuit… Quand je parle de Rodin je pense beaucoup à Camille Claudel une femme, puisqu’on parle des femmes, de génie… En ce moment je suis dans l’angoisse nocturne je l’écoute pas je continue à écrire. J’ai presque terminé quelques mots encore pour bien faire… J’entends le klaxon d’une voiture je sais pas ce qui se passe. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!

Bernard

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mercredi 29 juillet 2020

Voilà


Bonsoir! Bonjour! Je suis muet, je sais pas trop quoi vous raconter ces jours ci mes journées passent devant la télévision des documentaires extraordinaires sur des départements français ça s’intitule « Les cent lieux qu’il faut voir » c’est magnifique… Qui c’est qui va aller en France l’an prochain? C’est bibi! Ici pour l’instant je me confine j’essais de rester à l’écart de mon prochain… J’ai aussi regarder dans un autre genre une docu-série sur la mafia de New-York… Rien de ce qu’on ne savait déjà… C’est étrange je me sens comme une nuit plus tard, ce soir avant d’aller un peu dormir j’ai pris une douche, je sent bon… Mon  senti se présente pas de différentes façons c’est toujours pas mal pareil parfois je sais pas trop quoi pensés des huiles essentielles peut-être que ça pourrais m’aider dans ma schizophrénie virulente… Encore cette semaine un jeune homme qui a tué sa mère mon combat contre la stigmatisation se poursuis c’est difficile d’envoyer quelqu’un se faire soigner quand y’a une demande à l’aide les autorités doivent écouter. C’est épuisant de ne voir que ça, de n’entendre que la folie meurtrière, mon combat il est là dans l’ordinaire de la maladie… Comme toujours à la télé on ne voit que le monstrueux peut-être que ce blog participe à ça la douleur pathétique de la maladie… Je pense aussi au discours comment dans la schizophrénie il est souvent insensés et on peine à le reconnaitre… Le sens je m’efforce de le garder… Je tiens pas à ce que mes écris soient délirants ce soir. Tout ne passe pas nécessairement par le sentis, souvenir de ce voisin qui m’engueulait parce-que le ménage était pas fait chez moi. Ils sont venus le chercher dans une camionnette blanche… Je sais pas pourquoi je m’entête à écrire… Ce soir j’avais hâte d’arriver à ce moment où je vous écris, j’aime ça! C’est contradictoire… Y’en a toujours pour me dire où je devrais écrire et comment encore une fois je le répète c’est un journal de confinement… Parfois les gens sont méchant, les artistes c’est eux moi je n’y aurais pas droit… Tout juste faire la plonge dans un bistro de seconde zone… Bientôt ça va faire vingt-sept ans que j’ai pas pris une goutte d’alcool que je me rétablis… Je vais essayer de garder ça comme ça pour aujourd’hui… Une journée à la fois le temps passe… Je vieillis parfois j’ai peur d’avoir une autre maladie… Mes écrits ça tourne toujours autour de la même chose. Je vous illustre ça avec un arc à Lille en France… Le voyage ce serait pour m’inspirer d’autre chose… Je suis presque rendus à la conclusion pour cette nuit. Je sais je l’ai pas l’affaire c’est surtout vous… C’est toujours difficile de terminer, d’épiloguer… J’essaye de pas m’auto-dénigrer, je suis seul avec ma « création » quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Je termine vous êtes bien bon. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




mardi 28 juillet 2020

Vision


Bonjour ! Bonsoir ! Toujours à ma manie j’ai visionné différentes émissions télé sur la France. J’ai hâte qu’il soit possible de voyager. Hier je pensais à cet heureux moment où nous étions allé manger des huîtres au marché avec le couple d’amis. C’était agréable… Des moments comme ça j’en prendrais plein. C’est la nuit de mardi à mercredi,  je vais me faire un café… Je regarde toujours les aéroports et les avions avec plaisirs hier à la télévision y’avait un monsieur avec un vélo solex, ça aussi c’était magnifique j’ai pensé au copain instituteur à la retraite… J’ai pas tellement besoin de chercher mon senti vous l’avez là… Je suis malheureux quand ma lectrice privilégiée fait pas son commentaire…  C’est toujours le journal du confinement, ce soir j’ai une réunion virtuelle pour préparer une formation sur la stigmatisation… J’ai de la difficulté à écrire… à la télé y’a des recettes typiques de chaque régions ça semble délicieux. Hier on a discuté des rechutes comment parfois il faut passés par là moi j’y tiens pas, je sais que si je rechutais on me laisserais chuter jusqu’à la mort, je reste donc abstinent pour aujourd’hui… Je vois souvent des gens qui disent avoir eu un problème avec l’alcool et qui consomment encore, je trouve ça malheureux… Ce soir je vous illustre ça avec la fontaine du parc du même nom… J’ai le Hey Joe de Jimmy Hendrix dans la tête, je suis souvent angoissé la nuit j’ouvre la boîte de biscuits. L’équipe locale de hockey a perdu son match préparatoire. Samedi les matchs éliminatoires commencent… Parfois je me questionne sur ces écritures, y’a une voix en moi qui dis que je sais pas écrire pourtant je suis toujours heureux de vous écrire quand  la nuit arrive… L’enfer, quoi dire de l’enfer c’est peut être ça qui nous rends meilleurs… Ce soir avant de vous écrire j’ai dormis un peu, mon propos est pas très fort parfois je m’étends et j’essais de trouver ça arrive pas, c’est le vide total… Je sais pas si j’avais fréquenté le milieu universitaire si j’écrirais. Je veux pas faire une job de cochon… Je pense à tous ces grands écrivains talentueux qui se sont enlevés la vie. Je sais l’idée de mourir donne pas plus de talent. Je me répète j’ai écris ça ailleurs… Le nouveau c’est tout simplement que je reste seul confiné pour me protéger… Voilà! Je suis rendu à la partie la plus difficile, terminer avec du sens ce que je voulais vous écrire, il s’agit pas sens comme essentiellement de senti, cette profonde blessure sentimentale, je sais pas si je peux écrire ça… J’en arrache c’est pas douloureux mais c’est sans bon sens. Je me donne la permission, j’écris essentiellement mon sentis parfois je crois qu’on veut me l’interdire. Un dernier petit mot pour notre lecteur technicien à la Rolls-Royce qui est sur la côte nord j’espère qu’il fait bonne pêche. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

lundi 27 juillet 2020

Plus


Bonsoir! Bonjour!  Aujourd’hui j’ai regardé des émissions sur ce qu’il y a à voir chez nos cousins français. Je commence à être friand de châteaux je vais vous illustrer ça avec une photo du Louvre. J’attends juste que la pandémie se calme et je traverse… Pour ce qui est de mon senti on dirais que mon bas du dos veux me lâcher, j’ai peur… Mardi de fin de mois il y eut un temps où j’avais plus rien à manger et où j’empruntais de l’argent quand j’en parlais à l’intervenante elle me disait de vendre mes livres. Je voulais pas faire ça ça aurais été comme m’arracher le cœur une deuxième fois… Je pense à cette dame qui disait si c’est des produits du terroir de proximité sans pesticides j’aimerai pas ça!!! Je crois qu’elle en voulait plus à la personnalité des marchands des petits producteurs tous en convivialité et cherchant tous à faire revivre le terroir, une nouvelle vie pour les produits français… Je dois vous dire que pour moi le vin c’est plus possible à l’époque j’adorais ça mais maintenant je peux plus… C’est peut-être ça que la dame aimait pas, la façon qu’ils ont de présenter leurs vins… Ici les éleveurs que je connais dans ce genre là ce sont les poulets d’Angèle à Saint-Esprit tous les babas cool y vont… J’ai l’habitude de dire tant qu’à se nourrir naturel sans viande pourquoi ne pas manger la moulée directement on saute une étape dans la chaîne alimentaire… Je reviens aux vins de tous les alcools c’est celui que je regrette le plus mais finalement j’avais le vin triste… J’ai jamais voulu être un macramé, manger végé et me soigner aux huiles essentielles. Quand on est pauvre on se nourris pas chez Tau où chez Rachel-Béry… Je sais pas si ils se font des B.B.Q. tout nu sur la plage en se faisant du taboulé où des sandwichs au tofu… Je vous écris ça et je bave vraiment… Je pense à tous ces maraichers biologiques qui attendent la main d’œuvre mais sont pas disposés à garder les gens d’ici même si ils sont moins rapides moins efficaces que les sud-américains. Changement de propos la musique a pas changé le monde, je pense à ces jeunes filles à ces enfants qui font la file pour rentrer au club, toutes aussi peu habillées que des rock-stars, Karl Marx se tiens pas dans les boîtes de nuit… Comment vous raconter ma finitude, les gens qui changent leurs alimentations, comment après avoir vraiment crevé de faim j’étais mal venus de critiquer la bouffe que la douce cuisinait. J’ai quand même toujours beaucoup adoré les frites et les burgers… Bon ! C’est presque la conclusion, j’ai pas lavé la vaisselle d’hier, je cherche comment aboutir, l’épilogue c’est pour que vous reveniez… Ça vous plait ? N’hésitez pas à le faire savoir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Voilà c’est une courte conclusion. À la prochaine  j’espère, au revoir !



Bernard

dimanche 26 juillet 2020

Satin


Bonsoir ! Bonjour ! Le week-end est presque terminé. Demain y’en a encore plusieurs qui vont être en vacance. Ma blessure à la main semble guérie c’est toujours le journal du confinement aujourd’hui je suis pas sortis… J’ai essayé de dormir quelques heure j’y suis pas arrivé. Je vais vous tracer une carte de mon senti, la langueur, la longueur, l’ennuis et la nostalgie c’est pas tout mais c’est ce qui me viens tout de suite à l’esprit avec le temps c’est moins virulent mais je ne peux m’empêcher de pensés à avant la maladie quand j’étais un jeune homme actif et heureux, y’a ces quarante ans qui sont passés entre les hospitalisations, les consultations et le délire psychotique… Je l’aurai quand même pas toute ratée ma vie souvent quand je sortais je rentrais pas manger pour souper. Le beauf avait pris ma place, c’est tant mieux… Parfois j’avais des discussions brillantes avec des jeunes filles souvent j’apprenais qu’elle allait se marier et le copain me signifiait de pas revenir pourtant j’aurais beaucoup aimé continuer la conversation avec elles… J’étais admiratif je savais que c’était des universitaires nos causeries étaient tout mais pas superficielles. Moi ce que j’ai appris c’est dans la vie, ça fait quelques années que j’ai cessé mes mauvaises habitudes. J’aime bien les échanges au début d’une relation c’est riche mais malheureusement ça dure pas… Je sais pas si mon lecteur technicien à la Rolls-Royce se souviens des chapeaux de paille que le regretté oncle Bernard nous avait acheté pour aller pêcher avec le patriarche dans une petite rivière… Je pense aux petites maisons à colombage que le cousin fabrique, elles sont magnifiques, hier j’en ai vue de vrai dans une émission sur l’Alsace… Ce soir je suis content de vous écrire, je reste chez moi de peur d’être infecté… Je capote toujours autant quand je vois des aéroports et des avions y’a toujours ces critiques pour dire qu’on voyageait trop, eux ils se sont tout permis et nous même après la pandémie on devrais rester grounder… C’est étrange quand je suis couché j’essaye de faire des phrases avec des formules alambiquées, j’y arrive pas… Demain réunion zoom du groupe Reprendre Pouvoir, je sais pas ce que je vais raconter, mes fins de semaine difficile mais aussi le grand plaisir que je prends à vous écrire… Je sais pas si votre lecture est celle de mon senti? N’empêche j’ai hâte qu’ils trouvent un vaccin mais je crois pas que ce seras pour demain. Je vais me gaver d’émissions sur les régions françaises faute d’y être ça me feras rêver. Je suis content la fin de semaine est terminée encore aujourd’hui j’ai pas affaire à sortir. Les cultivateurs se plaignent du manque de main-d’œuvre la dernière fois je suis allé dans un verger de Frelishburg, je suis pas resté deux jours je ne sais pourquoi on m’a renvoyé… J’arrive à l’épilogue à la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard


samedi 25 juillet 2020

Douche


Bonsoir ! Bonjour ! J’ai commencé la nuit avec une douche et du parfum, je puais trop… C’est la nuit de samedi à dimanche, je pense aux enfants de la super-maman qui sont surement très heureux dans un été pareil… J’aimais l’été j’essayais d’attraper des sauterelles que je mettais dans un bocal avec des brindilles parfois j’avais quelques lucioles, mouches à feu … Le climatiseur fonctionne toujours… Je regarde des émissions télé sur la France, j’espère que le printemps prochain ce seras réglé pour la covid-19 que je sortirai royalement de mon confinement avec un voyage en France. Je pense surtout à la rue Mouffetard. Les vacances de la construction sont commencée, Montréal est désert, il est minuit bientôt les bars vont fermer c’est pas des endroits pour les gens honnêtes…J’ai trop consommé ça m’a mené aux psychoses c’est pas drôle… J’ai tellement cherché ce que j’avais ça se résume à la schizophrénie, les filles riaient de moi je gobais n’importe quoi… Je croyais pas que les hallucinations ce serait aussi douloureux.  Dans mon adolescence tout se passait à l’école polyvalente, les fêtes à la cafétéria, les vendredis et samedis soir, la messe à l’auditorium le dimanche et le lundi on allait à l’école… Je pense à la fratrie j’espère que tout va continuer à bien aller… Semble qu’il y a trop de vacanciers en Gaspésie pendant ce temps-là je continue mon confinement, je laisse passé… Encore un souvenir du grill à l’hôtel Central j’y allais parfois après la soirée… Je sortais seul en ville c’était triste je me cherchais de la compagnie que j’ai jamais trouvé et je buvais, je buvais… Un coup de marteau dans le front. À l’époque le dernier autobus des Mille-Îles au terminus Henri-Bourassa était à minuit quart ça laissait pas beaucoup de temps pour boire en ville… Ça pris du temps avant que je comprenne que je devais arrêter de boire sinon c’était la mort… Je pense à un voisin qui je crois est retourné consommer, il se la rend pas facile… Y’a de belles mises en scène avec les alcooliques pourtant on vois pas les drames… Tout à coup y’a un parfum d’Europe, c’est bien… Je pense à la torture des bars de danseuses, comment tout ce sexe rends malades… C’est sans compter la détresse des épouses légitimes seule avec les enfants à la maison pendant que monsieur fait la tournée des grands ducs…L’alcool dans notre société c’est presque sacré ça participe à plusieurs rituel ne serait-ce que la rencontre d’un ou d’une partenaire… Je me dis j’y parvenais pas j’avais beau forcer aucune rencontre… Maintenant je suis seul et abstinent c’est mieux comme ça… Quelques mots encore, lâchez moé pas je vous écris une conclusion. Pour moi quand j’étais jeune j’arrivais pas à comprendre les femmes et quand je me suis accoté j’ai  été très malheureux. Voilà c’est l’épilogue la conclusion je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est c’est terminé pour cette nuit. À la prochaine!!!

Bernard

vendredi 24 juillet 2020

Trust


Bonsoir ! Bonjour ! Après cette brève pause technique je reviens au format régulier. J’ai eu la chance d’être aidé par mon lecteur de Deux-Montagnes toujours aussi généreux et c’était son anniversaire aujourd’hui. C’est la soirée de vendredi. Souvenir de ce qu’ils appelaient un bavarois, ils y vendaient de la bière pour la bonne cause, le hockey mineur, des voyages pour les étudiants, différentes levées de fond. J’espérais toujours m’y faire une blonde, une copine mais à la fin de la soirée j’étais toujours trop saoul… Vendredi d’été deux milles vingt, pandémie covid-19 et chaleur… J’y vais avec mon senti, lentement les compagnies aériennes reprennent du service, la travailleuse sociale me disait que le printemps prochain le corona virus serait battus moi je me prépare au pire… J’aimerais bien avoir une écriture coulante, j’observe pas grand-chose… J’aimerais me trouver un éditeur mais ils veulent pas se salir les mains… J’entends les motos dehors avec ce temps ils peuvent se réjouir… Je me fait peut-être des idées sur mon ‘’talent’’. Le goulag est tranquille cette année pas de feux d’artifices et à peine une présence de la plage au pied du courant. Demain matin je vais aller au supermarché… J’essais de faire court de couper dans le gras… Une pensée pour l’ami décédé ce printemps… Ouais! On aime pas trop les transports contemporains mais que dire des belles d’autrefois? Y’auras toujours quelqu’un pour dire que c’était mieux dans le temps. Ce soir j’y vais lentement mon téléphone fonctionnait pas il était pas branché dans la bonne prise Je pense au Cow-boy à Paris de notre ami Faulkner ses chansons mériteraient d’être plus connus. Quand je change d’horaire d’écriture je deviens tout débalancé, ce soir chez moi ça sent la pomme de terre cuisinée… Y’a beaucoup de circulation le pont de la rue  Notre-Dame est fermé… Malgré tout je trouve que ce bout de vie là passe trop vite. Je pense à mes lecteurs anonymes, je veux pas les décevoir mais parfois je songe à arrêter tout ça… Faut que j’accepte que je suis pas toujours très inspiré… C’est étrange je me suis tordus le poignet gauche la douleur s’en va maintenant j’ai des courbatures dans le dos mais ça disparait… Je vais bien dormir mon lit est fait, des pages et des pages de blog y’aurais beaucoup de travail pour en faire un livre. Je trouve plus je suis vide… Quelques mots encore, je pense au gars qui portent toujours les cheveux longs et se tressent la barbe, je sais pas ce que ça veut dire c’est comme les tatouages… Maintenant j’ai sommeil je termine ça et je vais dormir… Je sais pas pourquoi je pense à mémère la mère de la matriarche, peut-être à cause du chignon des jeunes filles qui me la rappellent… Voilà c’est mon journal du confinement pour ce soir, j’ai pas dit grand-chose mais heureusement je me suis pas trop basher. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!!

Bernard


jeudi 23 juillet 2020

Anniversaire

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de ma tablette ce soir, ma machine a planté tout de suite après le show  de Stephen Faulkner… Je souhaite un très heureux anniversaire à mon lecteur de Deux-Montagnes… Faulkner. Un vieux l’époque,  à l’époque où je buvais il ètais toujours en show quelque part… Je l’ai déjà vu en show au cégep Maisonneuve avec les parfaits Salauds un groupe populaire à l’époque y’avait aussi Rick Haworth à la Hammond B-3 et à la pédal steel guitar.C’ètait extraordinaire… J’avais un copain où je finissais mes soirées dans son salon en écoutant un vieux trente trois tour de lui c’était les années quatre vingt… J’ètais èmu d’entendre le vieux il a écris tant de bonnes chansons… Ça m’a aussi rapellé l’époque de mon alcoolisme actif parfois je pouvais voir et entendre le blues man Michael Brown.je fait ça court ce soir bonne fête encore à mon lecteur de deux montagnes.

mercredi 22 juillet 2020

Volta


Bonsoir! Bonjour! Je pense à la mode. À comment un écrivain est supposé durer dans le temps à comment je ne suis pas à la page, les vrais durent pendant des années sinon des siècles… Mais oui y’a le talent pourtant… J’aimerais bien me faire remarquer probablement que mon talent est ordinaire je suis loin du génie… Un blog parmi tant d’autre, l’idée d’écrire est toujours présente comme un rêve d’adolescent qui perdure d’une certaine façon la forme et le fond serais pas les mêmes à quinze ans. Je serais peut-être plus lu sur du papier parchemin avec quelques enluminures comme chez les moines quand j’écris là-dessus je pense toujours à Saint-Bernard-de-Clairvaux mon saint patron et ses croisades. Je pense aussi aux mortifications selon la règle des cisterciens… Y’a aussi la condamnation d’Abélard et Héloïse… Les ordres c’est surement très difficile, le silence, le travail et la prière une vie consacré à Dieu… J’essais de voir ce qu’est la mortification aujourd’hui, je ne dors plus faudrait que je sache comment consacrer ce temps, préparer les matines… Voilà! J’ai pris un peu de temps pour voir avec quoi j’allais vous illustrer ça… Je dormirai pas aux mâtine, heureusement il est pas minuit, je sais pas si ça serais anachronique  de parler de chant grégorien parfois j’écoute ça me calme. Je sais pas si les moines de Saint-Jean-de-Matha accueillent des visiteurs on parle plus de vieilles pierres mais de pratique spirituelle… Je vous confie que parfois je me met à genoux et je prie, ça me soulage ça m’apaise, je pense à tous ceux qui prient c’est peut-être ça qui sauve le monde… C’est pas mal pastoral mon blog cette nuit, je pense aux cours de morale au secondaire je prenais pas le temps de réfléchir… La Covid-19 a fait cesser toutes les croisades, le combat est dans les laboratoires, étrangement y’a un parfum de cannelle, je sais pas d’où ça vient… Inquiétez-vous pas je prononce pas mes vœux je suis pas prêt pour la chasuble et j’aurais de la difficulté avec ceux qui me traiteraient de mangeux de balustre… L’église se bat encore avec le scandale… Enfin, j’ai laissé Bernard de Clairvaux loin derrière, je sais pas si dans les règles de mortification on mangeait du gruau clair… J’ai vu que le gouvernement allait participer à la réfection de certaines églises, on sort le crucifix du parlement… J’aimerais bien que nos églises deviennent patrimoniales, remplies d’histoire… Bein non! Je suis pas un faux prêtre je jure beaucoup moins par contre… J’approche de la conclusion quelques mots encore pour que vous et moi on entre en communion et aussi pour demander pardon… C’est des affaires de fou mais je m’y accroche, j’ai même jamais été servant de messe, dans mon enfance on devait aller à la messe le matin, c’est disparus à notre arrivée en ville… Voilà c’est l’épilogue la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! N’abandonnez pas c’est terminée à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


mardi 21 juillet 2020

Charrue


Bonsoir! Bonjour! Insomnie dans la nuit de mardi à mercredi… Je me laisse réveiller par la lumière de l’écran. Je crois que j’ai fait un rêve agréable, j’étais heureux… J’ai regardé la série « The business of drugs » j’y ai vu la géographie de la distribution des toxiques… J’ai une blessure à la main mais je veut pas d’oxycontin trop peur de démarrer une addiction, toute ces puissantes drogues commencent avec du pavot… Pour le cannabis ils parlaient pas de sa décriminalisation au Québec… Ça aussi pas pour aujourd’hui je consomme pas… Ouais! Ma télé fonctionne c’est bien!  Parfois comme maintenant je lis des navets rien d’inspirant. Je vais dire comme le gars « j’étais pas partis dans la vie pour faire un toxicomane » je vais essayer de suivre mon programme, de l’humilité et de la spiritualité un jour à la fois… Je crois qu’en restant abstinent  je fais des amendes honorables à tout le monde… J’ y vais avec mon senti… Hier je racontais à un ami comment j’étais désolé de ne pouvoir voyager, les frontières exigent une quarantaine, quatorze jours de confinements, en plus à l’arrivée je connais personne…

 Le roman que je lis présentement ça ressemble à l’idée que je me fait d’un roman de la série arlequin alambiquée… C’est pas fort! Je continue quand même sa lecture… Il fait frais le climatiseur est arrêté… J’essais de trouver une parenté entre le senti, l’émotion, le sentiment… J’aimerais beaucoup arriver à vous faire vivre des émotions, écrire quelques choses de touchant pour ça faut mettre la table placer les couverts même si y’a rien à manger on fait comme si c’était un festin… Ce soir la soupe est claire et fade on a oublié le poulet mes sentiments donnent pas la chair de poule… Ce soir mon senti est pas paranoïaque… Je suis pas très très romantique… Parfois je rêve tout éveillé, je voudrais vous raconter dans la solitude de la nuit… J’ai demandé à consulter un psy mais il me semble que ça n’a pas de fin une dame que je connaissais à cesser de consulter quand son psychiatre a pris sa retraite, involontairement la même chose m’est arrivée, j’ai quand même d’autre problèmes des choses que je voudrais régler avec les vivants et les morts… Cette nuit ma prose est pauvre, j’aimerais au matin me réveiller heureux, j’écris pas normal parce-que je crois pas à cette notion là… Nous disions donc heureux même sans billet d’avion… Je ralentis pour que le bonheur me rattrape et m’embrasse, m’aide à vivre , à marcher, à fouler le sentier des larmes… Je sais pas si on peut écrire le non-senti, on peut surement le lire comme le non-dit… Encore une fois j’aurai écris dans la nuit assez pour lire à la noirceur votre écran projette le texte… Voilà! C’est encore la difficile conclusion, l’épilogue, une autre tentative… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 20 juillet 2020

Quarto


Bonsoir! Bonjour! Je reviens avec mon senti, je me suis coupé l’inspiration avec ce que j’ai écrit hier… C’était plus fort que moi fallait que je l’écrive, j’espère que j’ai pas perdus votre amitié. Je regardais une vidéo et je trouvais étonnant comment la guitare à pris une grande place dans le paysage culturel et artistique. Je me rappelle les guitars heros, Eric Clapton, Jimmy Page, Jeff Beck, Jimi Hendrix, Steve Ray Vaughan et combien d’autre… La légende c’est celle de Robert Johnson à la croisée des chemins… On raconte qu’il avait vendu son âme au diable pour devenir un bluesman… Je pense au grand B.B. King, B.B. pour Blues Boy et son blues célèbre intitulé The thrill is gone Clapton avec les Cream avait fait y’a longtemps une version de Crossroads https://www.youtube.com/watch?v=PE9HvSdcaL4  Quoi dire du blues? Je l’ai souvent et j’ai fait un long bout de chemin en sa compagnie quoi dire de cet endroit impayable sur la rue Saint-Laurent ça s’appelait le G-Sharp et le mardi soir y’avait des jams sessions surtout du blues, la barmaid me détestais… Faut pas le chercher le blues c’est mortel, les jazzmens jouent ça aussi mais c’est plus sophistiqué… Quand t’a le blues tu veux souvent en finir… Je voulais m’acheter une Gretsch mais comme je veux c’est plus de trois mille dollars de quoi faire peur au diable. Je vais me contenter de gratter ma Yamaha c’est suffisant… Je me souviens de ce copain virtuose disparu, on s’assoyait devant une bière et on discutais des riffs de guitare de l’un ou de l’autre on était rendus au jazz… La climatisation est arrêté, je pense à la muddy waters, le Saint-Laurent c’est pas le Mississipi… Faut surtout pas que je recherche la Red House, c’est loin tout ça j’en écoute plus de blues, à l’époque j’avais bien aimé le Jazz blues fusion de John Mayall un autre de la british invasion… Avec l’ami on parlait du feeling qu’un guitariste donnait à sa guitare et par le fait même à ses auditeurs mélomanes… Parfois comme tous les bums de banlieue quand ils viennent en ville on mettait la musique à plein volume dans la voiture on se sentais bien smart… C’était l’été rue Saint-Denis on arrêtais sois au Quai des Brumes sois au Passeport parfois on descendait plus bas jusqu’au Hazard en faisant un détour par les Éclopés rue Rachel on avait pas encore découvert la rue Saint-Laurent… Ce serait vous mentir que d’écrire qu’on avait tué le blues le lendemain, c’était plus une question de hangover et d’alcoolisme pour d’autre… Au Central en haut du Quai des Brumes y’avait parfois un band sur le palier du troisième… Je me laissais dériver au son de la musique, seul j’avais plus de beer buddy… Je vous parle pas des bordels sans noms où je me retrouvais, l’hiver c’était difficile mais l’été comme ce soir on veillait tard. C’est la conclusion, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 19 juillet 2020

Pouvoir


Bonsoir! Bonjour!  Ça fait au moins deux heures que je suis couché et j’arrive pas à dormir… Me voilà donc, la fin de semaine est terminée, je digère mal mon souper… Je pense qu’on appelle ça des reflux gastriques c’est désagréables et c’est pas avec ça que je vais faire de la « grande » littérature… Hier aux actualités télévisé je regardais le reportage sur la manifestation contre les abus sexuel, de très jeunes filles qui avaient l’air mal dans leur peau, on le serait à moins… Je pense qu’elle gâchent leurs avenir, moi en tout cas j’aimerais pas être associé à elles. Je dis ça, je reste moi-même convaincu d’avoir été victime d’abus… Je dis ça et j’ai le mot phallus qui flashe… Ça me fait dire des choses inavouables. Je crois que la lutte contre la stigmatisation commence là… Ce qui m’étonne c’est toujours la priorité donné au travail, les milieux que j’ai fréquenté étaient pas très accueillant on avait pas vraiment le temps de s’épancher sur vos douleurs morale. Je vais être franc avec vous j’ai pas un bon souvenir, je me souviens pas bien des abus. Quelques endroits quelques visages tout au plus… Pour moi la schizophrénie  viens de là… Je suis un homme c’est encore plus inavouable d’avoir été abusé… Je sens que si j’en dis trop je vais être obligé de cesser ce blog… Bon! C’est un long senti ce soir, je veux pas en rajouter à tout ce qu’on lit sur les réseaux sociaux. Je pardonne mais kâlissez moé la paix! J’ai longtemps endormis anesthésié ce senti avec toujours de la difficulté à le vivre… Je suis pas un deux de pique contrairement à ce que vous pouvez pensé… Je pense à la musique rock, à la littérature à l’emprise qu’elles avaient sur moi… Y’avait que comme ça que je pouvais occuper mon esprit, pas oublier, ça s’oublie pas, mais en courant à travers la ville j’arrivais parfois à m’évader. Si j’avais pas arrêté on m’aurais abattu comme un chien enragé… Ce sont des confidences je cherche à vous dire pourquoi parfois cette douleur… Parfois je sens le travail de démolition qui recommence, c’est comme une interdiction de vivre… À une autre époque on m’aurait enfermé à l’asile, la schizophrénie c’est moi contre moi… Toujours en finir. Parfois je pense à ma première année scolaire à ce frère en soutane qui m’avais fait monté dans son bureau, je crois qu’il s’était passé quelque chose mais c’est pas clair. C’est ça aussi la maladie remuer tout ça sans trop savoir, voilà pourquoi selon moi, j’ai mené une vie d’épave… Ce soir je vous ai rien caché, y’a pas de belles figures de style, c’est la vérité toute crû… Je vous garde pas plus longtemps. Regardez bien autour de vous parfois l’abuseur est tout prêt. J’ai finis, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire pas trop je vous écris une conclusion ordinaire. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


samedi 18 juillet 2020

Raton


Bonsoir! Bonjour! Comme souvent je fais de l’insomnie, j’arrive pas à dormir je suis tout courbaturé. Je crois que ce sont les résultats de ma chute de la semaine passée. Je me suis préparé un café et j’ai mangé des gâteaux carré feuilleté… Un jeune homme de ma connaissance veut aller en Californie, je doute que ce soit possible mais il dis qu’il est prêt… Mais de quoi je me mêle!!! Ça me regarde pas quand même je le trouve bien imprudent d’aller dans un des états les plus infecté… C’est toute l’histoire du rapport à la mort de la jeunesse, ils se sentent invincibles, tout le monde mais jamais eu… Moi je me sentais immortel en voiture j’allais à toute vitesse la nuit en brûlant la signalisation… Je sais pas pourquoi je me sens dans la nuit de dimanche… Je vais peut être allé au village-au-pied-du- courant…  C’est tout près de chez moi… Mais dans les écris qui précèdent je mentionne que je ferai pas de sortie inutile que je reste confiné… Le climatiseur s’est arrêté… Il est encore tôt dans la soirée. Je crois que les visiteurs de la voisine savent pas qu’elle est déménagé…  J’ai mis mes culottes suis allé voir à côté si y’avait du monde, personne heureusement…En sortant j’ai remarqué qu’il faisait beaucoup plus chaud dehors que chez moi… Redémarré la climatisation, je suis loin de mon monde intérieur. Je pense au fameux chanteur auteur-compositeur Stephen Faulkner https://www.youtube.com/watch?v=R64FmexZcus une grande chanson celle-là. J’en parle souvent ne pas oublier aussi que les paroles sont du grand poète Lucien Francoeur … Je suis triste, des voitures sans silencieux passent, c’est difficile de réinventer le monde quand on crois avoir tout vu… Je suis qu’un vieux « poète » blasé qui radote en rêvant de la France de Rimbaud, Verlaine et Baudelaire. Je sais elle n’est plus là c’est qu’un musée… Me semble que la France c’est un grand pays pour la littérature… Pendant ce temps-là ici le monde littéraire, du moins une maison d’édition, se déchire dans des histoires de sexe… Je sais pas ni ne peut employer de terme plus doux je croyais qu’on était rendu plus loin que ça. Je crois pas qu’ils publieraient les histoires d’abus subis par un auteur, pourtant y’a eu Nelly Arcand qu’on a laissé se tuer… Trop bonne en littérature un peu moins mais vivante ça aurais été mieux… Voilà! Je cherche q    uoi  « créer » tout a été écris mais pas par moi, c’est difficile encore une fois de terminer ce soir… Mais il est où le monde littéraire? Dans le bureau d’un professeur de littérature? Je sais pas où j’ai pris ça cette manie de lire et d’écrire? Les vieux ouvriers ça écris pas, ça s’assois au bout du banc dans un bar et ça sirote sa bière… Tout ça en devisant sur le temps qui passe. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard


















vendredi 17 juillet 2020

Note


Bonsoir! Bonjour! La Covid-19 paralyse tout, je regarde des émissions de télé sur les régions française et je réalise que je peux pas y aller parce que c’est impossible de voyager. C’est même rendus difficile de seulement se rendre au supermarché… Côté vaccin ça semble avancer souhaitons que ce soit pas trop long… Y’a quand même de belles journées mais je me tiens encabané, isolé, esseulé… Je bois du jus d’orange, dehors c’est calme, les vacances de la construction commencent ce soir, y’en a plusieurs qui n’en prendront pas. Ils avaient arrêté de travailler pendant au moins un mois, les chantiers ont du retard… Voilà! J’ai dormis encore un peu, je pense à mon séjour en Guadeloupe dans les Caraïbes… Cet été on a les températures qu’ils ont à l’année. C’est la nuit de vendredi à samedi… Je me souviens pas des rêves que j’ai fait souvent ça me donne du matériel pour vous écrire… Je vais essayer de revenir à mon sentis comment je cligne des yeux… Je crois que ça va être tranquille au marché Jean-Talon, les gens font comme moi ils se confinent volontairement… C’est encore un climat lourd, le climatiseur sert à quelque chose… Je vais peut-être aller voir l’exposition des postimpressionnistes au Musée des Beaux-Arts ça semble impressionnant, justement!  Parfois je me crée des urgences comme si vous écrire était une question de vie ou de mort… J’en ai besoin ça me donne une valeur… On est maintenant samedi j’y arrive lentement j’écris. C’est pas évident j’essais de me renouveler, y’a longtemps que j’ai pas eu de nouvelles de ma lectrice des Impatients j’espère qu’elle me lis toujours j’aime bien ses courriels. Finalement je suis bien réveillé, la douleur est absente. Je sais pas pourquoi j’ai le mot intégré en tête un mot que j’ai toujours détesté qui me fait pensez aux gangs… Je suis allé chercher de l’inspiration j’ai pris une douche maintenant je sens bon… Je sais pas où je vais avec cette écriture pleine de tics et de tacs… Parfois y’a un parfum français, franc je dirais, dans l’air ça me rappelle mes différents séjours là-bas… Je suis content de vous écrire cette nuit. Mais non je partirai pas, je peux pas partir pour cause de Covid-19, c’est frustrant… Finalement je vous ai rien raconté de ce que je vie, cette nuit la solitude me fait pas peur. Je racontais à l’intervenante avoir arrêté certaines mauvaises habitudes que j’avais, je vous ferai pas de dessin… J’ai mangé une clémentine, c’est rafraichissant… Parfois je prête des intentions à des gens qui ne me connaissent pas, c’est une sorte de folie… Dans LaPresse+ on parle d’une maison d’édition qui avait des pratiques douteuses, ça fait juste confirmer la justesse de mon utilisation du blog. Bon! Je suis presque à la conclusion, la partie la plus difficile… J’ai abandonné l’idée de chercher la fortune et la gloire avec l’écriture. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 16 juillet 2020

Touché


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller, ce que j’écris à la petite école on appelait ça une composition si je me souviens bien… Le climatiseur s’est arrêté c’est une bonne chose je suis tout courbaturé. J’ai regardé une émission sur les Ardennes de beaux châteaux, y’a tant à voir malheureusement on peut pas partir. Le technicien est venus réparer la cuisinière, tout va bien, j’attends pas la deuxième vagues je suis déjà confiné, je vous énumère pas vous savez ce que c’est. J’essais de respecter le plus possible, je sais pas pourquoi je pense au parc du Mont-Royal… Parfois chez moi y’a des parfums qui me rappellent l’Europe c’est un doux sentiment… Je pense à ce dimanche à Paris où je m’étais retrouvé sur la rue de Matignon ensuite j’étais allé au musée Rodin tout près ce sont deux endroits qui sont rue de Varennes à Paris… Ce soir j’ai dormis un peu. Ces jours ci je suis triste je pleure c’est difficile de rester chez moi mais il faut que je le fasse, j’ai pas envie de marcher dans une ville démasquée. J’essais de faire ma lecture intérieure, ce qui se passe dans mon âme… Le climatiseur est sur automatique ça fonctionne très bien… C’est difficile de lire ce qui se passe en soi, de mettre en mots les émotions et parfois même les réactions. Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce je crois qu’il est un des rares à travailler, y’a cette triste époque où on travaillait au même endroit j’étais très malheureux… Je pense aux chambres d’hôtel à l’époque où me croyant poursuivis et étant tellement angoissé chez moi j’en louais une pour essayer d’échapper à mes poursuivants, ça fait partie du complot de la maladie… Maintenant je voyage et je laisse pas trop de place à la schizophrénie… Souvenir d’une pile de portes solide corps qu’un collègue m’avait presque fait tomber dessus, j’en serais mort… Quand je dors un peu le soir je suis moins triste pour vous écrire la nuit… Je cherche quand même dans mon âme de quoi vous écrire. Je crois pas être à la veille de partir chercher l’inspiration… Hé oui! J’ai le cœur lourd, la solitude me pèse mais sans elle je n’écrirais pas… Triste parce que le temps passe et que j’ai pas réussis à répondre complètement à la question de mon lecteur de Deux-Montagnes pourquoi j’écris?  Parfois l’écriture je vois ça comme une bénédiction  d’autre fois comme une malédiction mais si c’était juste du travail que je me fait. Je peux pas, je veux pas et j’aime pas appeler ça un passe-temps, c’est plus que ça… Tout ce que je met là-dedans, l’esprit que je m’arrache à prix fort et là je termine en essayant de vous laisser un morceau de tripe, une sorte de boucherie sentimentale. Voilà!  C’est l’épilogue, la conclusion, je pense à l’époque où tout le monde rêvait d’avoir son système de son…. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 15 juillet 2020

Sonner


Bonsoir! Bonjour! Je croyais qu’il était neuf heures du matin mais non il est vingt et une heure.  J’ai mangé un mille feuilles en cherchant le propos… Je suis pas tout à fait réveillé… Il est pas question de partir rien n’empêche j’ai que le départ en tête, hier en discutant avec l’intervenante, j’ai réalisé que j’avais beaucoup voyagé ces dernières années, les mesures de confinement vont me permettre d’économiser pour une prochaine destination. Je crois qu’il ne seras plus question de tourisme habituel, je sais pas comment le qualifier… J’espère qu’on auras pas une deuxième vague, je reste chez moi… Parfois j’ai envie de tout arrêter ça mais l’idée c’est de voir si ça tiens dans la durée… C’est difficile de faire abstraction de tous ceux qui m’entourent, quand je parle d’arrêter c’est l’écriture. Le travail c’est d’écrire fou braque… Cette nuit je suis à ma deuxième session d’écriture vous devez le savoir j’essais d’avoir une écriture crû… Je crois que j’ y arrive pas, je suis pas assez innocent, je peux pas me permettre d’avoir des idées, je suis pas assez cave… Je suis concombre comme ceux de mon lecteur historien de l’art…Cette nuit c’est frais, j’arrive pas à la poésie

Cherchons le poème

Le mot le phonème

En rayant le blasphème

Pour oublier l’emphysème

Se porter blême

Phénomène

Un long carême

Cherchant l’accent acouphène

Toujours le même

Un jeu une scène

Voilà! J’espère que ça va faire plaisir à l’ami de la troupe de théâtre… Cette nuit pour quelques dollars les itinérants vont pouvoir niaiser dans un bar, pour moi c’est vraiment pas fréquentable… Je te vois assis au bar entre deux panneaux de plexiglas comme toujours tu bois ton scotch et ta bière en te mirant dans le miroir derrière les bouteilles. Tu pense au vieux Charles au désespoir de sa folie ordinaire… Il est minuit c’est le last call, lentement tu vas quitter cet endroit et peut-être aller cuver dans un parc… Au cas où tu souffrirais et lirais ceci, tu voudrais en finir parles en t’est pas tout seul… Je reviens dans mon senti, je pense au peu d’horizon qui reste après ces tristes nuits, tu veux pas les finir seul mais quand même il ne s’agit pas que de demander. C’est toujours la longue débâcle alcoolique… La grande solitude nocturne s’agit de pas oublier où tu étais ce que tu faisais… J’ai presque finis, je reste confiné… Je pense à ces formations audio-visuelle que j’ai suivis y’a longtemps c’était pas ma place, toute ces histoires pour finir par écrire, c’est tout ce que j’ai à vous offrir… Parfois je me dis que je suis rendus à l’âge du désespoir… La retraite… Ce sont mes mots tartares, je vous les offres je crois que c’est le mieux que je puisse faire avec ma vie… Voilà! C’est la conclusion, l’épilogue je vous ai emmené dans mon espèce de monde vieillot et déglingué. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 14 juillet 2020

Ivraie


Bonsoir! Bonjour! Nuit de mardi à mercredi… Ai mangé un croissant qui voulait pas passés, hier soir l’ex-voisine est repassé sur la passerelle elle a pas d’affaire-là, la prochaine fois j’appelle la police… Le climatiseur fonctionne très bien, pour l’introspection c’est pas terrible. J’ai eu une rencontre virtuelle où l’ami de l’association québécoise de réadaptation psycho-sociale était présent. Le texte sur les pairs-aidants que j’ai écrit pour lui il semblais pas l’avoir lu, je crois que je m’en fait pour rien… Je fouille dans le malaise, j’ai de la difficulté à écrire le bonheur, l’écriture réseau sociaux c’est déjà vieux, les gens veulent pas faire l’effort de lire, ils préfèrent regarder des vidéos… Hier soir j’étais encore au prise avec des idées mortifères comme les appelle l’ami sclérosé, j’en ai parlé ai dormis un peu et je vous l’écris en espérant que ça va disparaitre… Je sais maintenant ce que ça fait d’avoir quelqu’un d’indésirable à la porte, y’a quelques années c’était moi… Je me suis corrigé de tout ça… Maintenant je reste chez moi confiné, ça peut aider je veux pas sortir, y’a longtemps que je ne vais plus dans les bars, je crois que je me répète. L’alcool à l’époque remplissait cette blessure que je ne sais qualifier mais ça ne se terminais jamais, je suis alcoolique… Je souffre aussi de schizophrénie je crois que ça vient de ma toxicomanie qui fait un peu de moi une victime, dans ma jeunesse je consommais de tout sans trop savoir pourquoi, peut-être un désir de me faire aimer? Aujourd’hui j’ai arrêté tout ça je ne m’en porte que mieux… J’ai toujours de la difficulté à en parler, souvent on diminue les toxicomanes sans considérer que c’est une maladie. Des moins que rien voilà comment on nous traite… Maintenant je me rétablis je suis honnête… Ce qui me désole le plus c’est de ne plus pouvoir partir en voyage. Je me contente de documentaire télévisé. Je vous ai tout raconté ça précédemment, je cherche du nouveau en moi je trouve pas, la nuit je suis plus calme vous écrire m’apaise… Quand je sors de chez moi un moment y’a un parfum d’Europe c’est agréable… Y’a quand même eu tous ces drames maintenant c’est la Covid-19 qui décime les populations…. Je suis toujours étonné quand je vie un sentiment diminutif comment j’ai pas besoin des autres pour me sentir moins que rien… Voilà! Encore quelques mots en pensant à tous ces dévoilements sur les réseaux sociaux, j’en parle pas plus je ne sais que dire… La santé mentale, ma santé mentale sème toujours un doute sur ce que j’ai vécu… Diminué toujours diminué j’ai demandé à rencontrer un psychologue, j’hésite j’attends j’ai peur je sais pas si c’est pour le mieux… Comme je disais à la travailleuse sociale la schizophrénie ça vient de quelques part. De toute façon je crois que je sortirai plus jamais de chez-moi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 13 juillet 2020

Certain


Bonsoir! Bonjour! Je dors tranquille ça fait une énorme différence depuis qu’elle est pas là pour recevoir n’importe qui… Hier la télé s’est arrêtée j’ai réussis à la redémarrer en bootant le routeur. J’espère que ça se reproduiras pas. Tout est en ordre… Je rêve toujours de voyage on m’a dit que ça serait possible le printemps prochain par contre un docteur à la télé française a dit que ça pourrais prendre quelques années avant un retour à la « normale ». En attendant je regarde des émissions de voyages télévisées. Je pense aux brèves mais sympathiques rencontre que j’ai fait en voyageant… Ce soir j’illustre  ça avec une photo prise à Lille. Je pense à ce médecin urgentiste rencontré au congrès, il est de Dijon… Ça fait une couple de jours que je suis pas sortis ma paranoïa s’est calmé… Le masque seras obligatoire partout tout le temps c’est ce que recommandais les experts, mon senti me recommande de rester confiné, tout ça c’est sans précédent, j’entends les Manhattan Transfer… Je lis présentement un roman y’a des passages qui font pensés à une écriture du dix-neuvième  siècle Stendhal entre autre, je peux me tromper mais c’est à ça que j’ai pensés. Le Rouge et le Noir. Les passions adultères, les histoires de courtisanes c’est de ça que j’ai le souvenir… Hier j’ai préparé mon macaroni à la viande il est très bon… J’ai touché du bois tous mes appareils fonctionnent… C’est la nuit de lundi à mardi… Je crois qu’aujourd’hui je vais aller au supermarché sans oublier de porter de masque… Si vous saviez comment les voyages me manquent, l’attente à l’aéroport, l’embarquement ce sentiment d’être dans un monde différent… Le départ avec plus rien d’autre à faire que se laisser porter sur les ailes de l’avion, c’est bon. Lentement la nuit avance pour moi, demain, il est pas question d’aller m’asseoir sur une terrasse où dans un restaurant… Bientôt on va sonner les matines pour assister à l’office du matin tout ça avant d’avoir mangé un bol de gruau… La prière et la méditation sont essentielles à un bon vécu… Je pense aux valeurs… Je sais pas si vous m’avez dans vos habitudes de lecture mais le matin c’est bien… Je crois qu’une fois terminée cette rédaction je vais regarder la télé, y’a quand même d’entendre c’est « intéressant » pour n’importe quoi qui m’irrite, ils semblent incapable de trouver et d’utiliser un synonyme. On se croirait à la petite école… La vitesse à laquelle parlent certaines journalistes c’est à n’y rien comprendre. J’arrive à la conclusion bien que je sâche pas comment terminer, je pense à vous qui me lisez religieusement, qui êtes là sans faire de bruit… Mais non! Je pars pas ce matin… Je vous écris en essayant de chasser les ennuis en sachant bien que mon écriture est pour la forme. Je termine ici comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, c’est pas fort. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

dimanche 12 juillet 2020

Ôla


Bonsoir! Bonjour! Un autre week-end qui se termine avec une heureuse surprise, la visite de mon lecteur de Deux-Montagnes et de son épouse. Ça m’a fait plaisir de les voir c’est ce que j’appelle des moments agréables… Ce soir mon senti est léger, faute de pouvoir voyager je regarde des documentaires télévisés sur les pays français, les régions… J’ai vu une recette de quelques chose qui avait l’air succulent, La Daube de bœuf, va falloir que je m’en prépare une… En attendant, cette semaine, je me prépare un macaroni à la viande… Quand j’ai de la visite comme ça je pense à tous les êtres chers à mon cœur… Quand même cette semaine je reste confiné… La foulure que je m’étais fait à la main semble guérir, tant mieux! Je pense à la maladie mentale à la façon différente qu’elle a de se présenter chez chacun, valeurs et discours varié. J’ai des valeurs communes avec ma fratrie… C’était sympathique la rencontre dans le parc hier, ils ont bien fait de l’aménager… Ouais! On se disait qu’il y avait une certaine gentrification pour le mieux, des condos et des appartements subventionnés… Je vais essayer de passer à mon senti… J’ai arrêté le climatiseur, je sais pas si il va démarrer automatiquement, y’a rien de très sensible dans ce constat… Pour la sortie dans le parc, j’ai mis un cache visage et je me suis tenus au moins à deux mètres de chacun, j’étais un peu triste quand ils sont partis à mon âge c’est peut-être la dernière fois que je les voie. Je devrais pas m’en faire je suis pas si malade… Je me fouille les tripes pour vous donner quelques choses d’intéressant à lire… Ce qui me touche ce sont des chroniques radiophoniques sur la mort du regretté Gerry Boulet comme hier. J’étais ému de l’entendre et qu’on rappelle le show de l’Oratoire, j’y étais… Ils ne mentionnent pas beaucoup les problèmes de sonorisation qu’ils avaient eu pendant ce spectacle. Gerry et Willie deux grandes figures du rock d’ici qui sont parties. L’émotion ça se passe entre les deux oreilles? Je me rappelle une grande douleur à l’âme, j’ai eu peur je croyais mourir… Un sentiment de vide malade comme si je me noyais dans trop d’angoisse… Un petit mot pour les snowbirds de Gatineau. J’espère bien vous voir cet été vous me manquez y’a quand même et toujours cette covid-19. Lundi début de semaine, je crois que les vacances de la construction commencent dimanche prochain… Le sommeil me gagne, j’essaye de me trouver un propos pour terminer… Ça me fait tout drôle plus personne qui visitent la voisine, elle est partie… J’ai presque finie c’est la nuit pour ce journal du confinement. Quelques mots encore avant d’aller me coucher… J’y suis presque à cet épilogue, à cette conclusion. Ce soir encore j’ai été honnête et j’espère authentique… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine et souhaite une prochaine espérer si c’est pas inspirer!!! Au revoir!!!

Bernard


Entrain


Bonsoir! Bonjour! Hier soir j’ai regardé un film d’action, j’ai bien aimé ça. On est dans la nuit de samedi à dimanche. C’est vraiment bien, y’a plus personne qui va à côté, je suis chez moi tranquille… J’essaye de vous dire mon senti, j’ai de la douleur pour les deux enfants qu’on a retrouvé… Je suis chez moi au frais et je cherche les mots pour mieux vous décrire mon état… Partez pas en peur je ferai rien de malheureux… Je rêve encore de voyage mais les chroniques médiatiques me déconseillent de partir. Je reste donc chez moi seul, confiné… J’ai sortis les bonbons, je voudrais tellement avoir une écriture exceptionnelle mais je travaille avec de l’ordinaire… Avec le temps tout se calme, hier je réfléchissais au nom de mon blog Goulag, c’est heavy mais ça reste quand même un lieu d’exil occidental, je garde le nom c’est un quartier où sont parké les plus démunis, l’indigence les tue… Ma prose est pas tellement légère cette nuit… J’entends une sirène comme si vraiment y’avait un couvre-feu sur le quartier, comme si on devait courir aux abris… C’est ma peur ma paranoïa, cette nuit les bars sont fermés, y’en a tellement je crois que c’est pour nous garder dans le quartier confiné… Les bars vont avoir de la difficulté à garder leurs clientèle, j’essais de réfléchir à comment les alcooliques vont se comporter… Toujours fou et toujours plus d’alcool à en perdre la carte à ne pas vouloir quitter, mais vraiment je ne sais pas y’a longtemps que je ne fréquente plus ces endroits… Mon sentiment sur les débits d’alcool c’est que c’est pas des bizness honnête, qu’ils peuvent pas rester en affaire en servant un verre par client, ils ont besoin de plusieurs gros buveurs. Mais je comprends que ce sont des lieux pour les jeunes… Maudit alcool! Les souvenirs que j’en ai c’est d’avoir reçu des coups de poing sur la gueule, de m’être fait tordre le bras et assommer c’était pas brillant brillant mon affaire… Pourtant je recommençais toujours, je comprenais pas… Encore la même thématique, je vois des gars vider le frigo des chambres d’hôtel de gentilles petites bouteilles… La pluie a cessé, les itinérants cherchent un endroit pour passer ce qu’il reste de la nuit… Je reviens au voyage on peut presque plus en faire en autobus, en train, en avion donc comme je le disait au début je reste confiné. De nos jours je crois que c’est plus simple, je ne cautionne pas, de fumer du cannabis que de boire de l’alcool… Fumez en du bon si vous voulez vous payer une bonne psychose paranoïaque, ça fait mal en clisss cette folie là… Pour moi c’était y’a longtemps je veux jamais oublier… Voilà! J’ai presque terminé pour cette nuit, c’est encore la difficile conclusion, l’épilogue… Dimanche, le climatiseur fonctionne, comme toujours de la même façon je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore vous y êtes presque arrivé, à la prochaine je l’espère!!!

Bernard

vendredi 10 juillet 2020

Bootleg


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je viens de me lever je suis dans la fraîcheur du climatiseur. Je crois que je délire  très heureux du départ de la voisine. Je vais me préparer un café… Il est vingt-trois heure huit je suis pas mal  désappointé  de pas pouvoir partir en voyage… Quand il fait chaud comme ça dehors y’a des parfums d’Europe, c’est très agréable… Je suis toujours confiné je préfère ça à la maladie… Aujourd’hui j’ai pas d’inspiration poétique… C’est bientôt samedi, souvenir de la matriarche qui me disait que ça prenait du temps avant d’avoir une maison. J’en ai jamais eue… Je me débâtissais plutôt que de bâtir… J’aime bien les photos de la plage à Deux-Montagnes tout près de chez mon lecteur collectionneur d’automobiles… Je vais vous illustrer ça avec une photo de plage virtuelle qui auras pas survécu, c’était un jolie endroit on pouvait y faire des rencontres enrichissantes culturellement… J’y avais rencontré le fondateur du musée Louis Hémon à Péribonka qui est aussi si je me souviens bien le lieu de naissance de la matriarche. Je sais pas si les feux de forêts vont être bon pour les bleuets… Parfois je me demande ce qu’aurais été ma vie si le patriarche était resté au lac et même si j’en aurais eu une de vie? Montréal comme toute les grandes villes à toujours attiré les immigrants qu’ils soient du Liban où du Lac Saint-Jean, c’est une ville qui tiens pas toujours ses promesses… Pour les vacances cette année ce seras pour plusieurs balcon-ville… Je pense au fils de ma nièce qui commence a joué dans les sports organisés. Je lui souhaite du succès et d’aimer ça, moi j’étais pas bon c’était difficile d’aimer ça. Je jouais sur le banc j’encourageais mes coéquipiers… D’ailleurs je la salue ma lectrice photographe… En temps de canicule le goulag occidental est tranquille… Pas de sortie pour moi aujourd’hui, j’ai tout ce qu’il me faut… Quand je « jouais » au baseball j’étais porteur d’eau pour mes collègues… J’avais pas de talent sportif, j’ai toujours cru que mon seul talent c’était d’écrire. Beaucoup plus vieux j’ai essayé d’être arbitre dans une ligue de softball maison là aussi j’ai pas réussis. Écrire! C’est pas une obsession  mais un plaisir, une façon de passer minuit, je sais pas ce qu’ils sont devenus les camarades d’avant la maladie, d’avant la folie… Ça fait longtemps et il ne resteras peut être que ça ce que j’écris… Voilà! C’est presque l’épilogue, je vous aurai voler encore un peu de temps sans raconter rien d’édifiant… C’est affolant pourtant j’essais de trouver la paix après plus de vingt-cinq ans au même endroit… Cette nuit y’auras peut-être des pluie acides de quoi vous dessécher la peau… Voilà vous avez une petite idée de ce à quoi je me consacre… Y’a toujours cette difficulté d’écrire la conclusion mais j’y suis déjà. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!  Bye!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 9 juillet 2020

Franc


Bonsoir! Bonjour! Encore ce que j’appelle mon journal de confinement.  C’est vraiment vrai elle n’est plus là ils ont changé les serrures des portes d’entrée. Je me tiens confiné, ils vont pouvoir commander au bar jusqu’à minuit et quitter à une heure… Y’a plus vraiment de plaisir, assis à deux mètres de l’autre, avec un masque, des cloisons… Il va s’en trouver pour se saouler et contester ça, y’a plus de night life possible… Moi je sors pas, j’entends un gars gueuler dehors peut-être qu’avec le départ de la voisine il a perdus un endroit pour passer la nuit… Je l’ai déjà écrit je suis chez moi et faudrait que je m’excuse aux itinérants d’être là… Je pense qu’en restant confiné je coûte moins cher à la société… C’est la nuit de jeudi à vendredi plusieurs vont consommer c’est jour de paye, je vous dis ma peur de retourner dans ce monde-là… Ouais!!! On se rafraîchis en pensant aux tempêtes de neige de janvier. Pas besoin de grand-chose pour s’infecter juste de mettre une main où il ne faut pas je crois… Hier j’ai participé à une réunion virtuelle  du Centre d’apprentissage  santé et rétablissement, c’était difficile j’ai saisis qu’à la toute fin ce que je faisais là. C’était des remarques pour préparer et peaufiner une présentation d’un atelier sur la stigmatisation en premier lieu virtuellement pour une version écourté et ensuite en présentiel pour la version complète… Je m’excuse ce soir j’avais besoin d’écrire ça pour mettre de l’ordre dans ce que je fais… La poésie est loin… J’aimerais donc ça, j’aimerais donc ça que la poésie s’attelle à moi et me laisse la tirer dans des versants aux sentiers escarpé quelque chose pour utiliser le mot ornière à bon escient…  Cherchez pas l’humour je suis incapable j’ai pas ce sens-là… Ce soir j’ai dormis un peu, je crois que l’écriture est affaire d’émotion de sentiment, faut savoir les nommer, je tombe souvent dans la nostalgie, la mélancolie sans parler de l’affect… Comment dire j’aime et se sentir bien… L’amour ça laisse toujours des pistes d’efféminé, je… Ce chemin là je l’ai déjà pris ça mène à rien… Je sais pas pourquoi j’ai un « voilà » du regretté René Le Cavalier dans la tête… J’hésite à vous écrire et dans ce temps-là si je m’écoutais j’irais vers l’autodénigrement, la fausse humilité du taré… Le souffle c’est ce que ça prend… Je vous parle pas de la chaleur le climatiseur me rend un fier service… Bon! Encore quelques mots, demain matin je reste encore chez moi, souvenir de l’humidité collante dans la shop où j’étais balayeur, je m’ennuis pas de ça… Ça me reviens toujours ces flashback de travail pourtant je suis à la retraite… Le calme est revenus la passerelle est déserte et c’est tant mieux, je termine comme j’ai commencé, je suis plus très inspiré j’entends encore une fois une voix dehors. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 8 juillet 2020

Ordre


Bonsoir! Bonjour! La voisine dérangeante est partie, la passerelle est tranquille c’est souvent comme ça quand ils ont des problèmes ils déménagent… Aujourd’hui j’ai une réunion virtuelle du centre d’apprentissage santé et rétablissement, on prépare notre formation . Je vais essayer comme à l’habitude d’y aller avec mon senti, si vous ne voulez plus recevoir mes mises à jour faites le moi savoir je cesse tout de suite mais c’est quand même le seul moyen que j’ai pour diffuser mon écriture. Je sais y’en a plusieurs d’entre vous qui n’y croient pas pour qui ce que j’écris ne vaut rien…

Habitude solitude plénitude

Comment écrire avec amplitude

L’émotion l’attitude

Tout  ça n’est que prélude

À l’hébétude

Voilà! C’est un court poème, je sais j’ai pas la culture et le vocabulaire de plusieurs d’entre vous mais soyez indulgent… J’écoutais une artiste parler elle disait que pour arriver à quelque chose fallait y consacrer des heures des jours et des nuits. Je fais ça mais j’arrive à rien… Je compose et vous disposez, si au moins j’avais un livre! Je pourrais quand même pas vous inviter au lancement pandémie oblige… Pour ce qui est de « l’art » on préfère les choses en dur concrète, les mots mais qu’est-ce que c’est que ça? On en a rien à cirer! Pourtant… C’est vrai qu’on peut pas être un grand poète, je les nommerai pas lisez vos préférés… Je sais, je sais je devrais me taire où au moins attendre la musique… Je reviens à la voisine je suis certain qu’elle  est partie embêter la vie d’autre personnes. J’ai peur de la voir surgir… J’y crois pas à son départ mais je les ai vu sortir et charger son mobilier. J’ai peur qu’il y ait des squatters qui s’installent, elle va m’ennuyer jusqu’au bout. Je trouve que c’est pas vraiment une bonne idée de déconfiner les bars, après quelques verres la covid-19 ça nous fait plus rien, je parle comme un malade qui veut mourir  mais oui ça rajoute un moyen de plus à qui veut en finir sauf qu’il risque d’en emporter d’autre… De toute façon une barmaid me l’a dit, les bars c’est pas fait pour discuter, je n’y vais plus… Cette carence affective c’est ce qu’il y a de plus difficile à vivre… Voilà! J’en rajoute toujours à «l’œuvre », j’espère que mon lecteur à la sclérose vois pas ça comme une compétition. Nos deux situations sont incomparables… J’aimerais beaucoup bien écrire mais je sais pas ce que c’est… Je vous laisse juge, quelques mots encore, je suis bien je suis au frais, j’essaye de pas écrire comme un porc… Parfois surgit cette fausse idée de complot contre moi, la paranoïa que je réussis à raisonner… N’est pas Kafka qui veut. Je vais dire comme on me disait dans le temps. « Tu te fait des accroires » je termine là-dessus. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


mardi 7 juillet 2020

Softail


Bonsoir! Bonjour! Je suis heureux d’avoir la climatisation c’est beaucoup moins lourd. Je pense encore à partir, Le Louvre vide ça fait rêver. Pour le moment je ne programme que les sorties essentielles, je préfère ça à l’infection… Je pense à mes pairs, ceux qui sont itinérants et qui veulent aller aux toilettes, j’espère qu’il y a des restaurants qui leurs ouvrent la porte… C’est pas si simple que ça vivre dehors pendant la covid-19 et la canicule… Ai dormis un peu, me prépare un café c’est la nuit de mardi à mercredi.  Je pense aux écritures sur les rochers le long de la  Saint-Maurice, « Jean-Pierre love Louise »… C’était à l’époque où nous allions au  Lac Saint-Jean avec les parents au retour on aurais bien aimé que le patriarche arrête chez Caillette à Maskinongé pour acheter du fromage en grain souvent on en avait acheté avant du cheddar de la fromagerie Perron, Maskinongé c’était toujours la Mauricie. J’étais trop jeune pour me rappeler le Louiseville de la famille Ferron… Je pense aux voitures à comment s’est développé le marché de l’automobile le dictat qui voulais que chacun est la sienne cet amour pour les machines… Je sais pas comment vous décrire ce besoin viscéral  d’une auto, il est un peu tard bien que l’économie tourne encore autour de ça…. Souvenir encore de comment on avait été enchanté de notre séjour au camping de La Tuque comment c’était magnifique que du bonheur… On aimais ça on aurais aimé y séjourner tous les week-ends c’était un terrain organisé… Mon lecteur technicien de la Rolls-Royce et moi on couchait pas dans la tente roulotte mais bien dans une petite tente, le soir la matriarche essayait de nous faire peur en nous berçant avec des histoires d’ours, je me souviens plus si on pouvait pêcher… Je crois qu’il y avait un lac artificiel et de la truite ensemencée… Entre La Tuque et Chambord on aimais pas beaucoup la route c’était surtout le désert de la forêt, des épinettes ont préférais beaucoup les petits hameaux… Les maisons sur le papier noir on trouvait que ça faisait dur avec notre regard d’enfant qui comprenais pas que ça pouvait être des chalets… Le patriarche aimait l’aventure nous faire faire des voyages pareils… Parfois on arrêtais au Lac Bouchette…. Je crois que je vous ai déjà raconté ça, ça m’a marqué, je me répète… Je me souviens plus combien ça prenais de temps mais parfois on arrêtais pas. Je garde toujours le souvenir du zoo de Saint-Félicien des ouananiches qui remontent la rivière… Y’avait aussi Val-Jalbert, la chute… Quand on arrivais au lac j’aimais bien la vue qu’on en avait… Je vous parle pas des bleuets j’aimais pas en cueuillir, on faisait le tour de la parentée des vieux oncles sur des fermes à Sainte-Jeanne d’Arc et le rang de gravelle poussiéreuse.  Voilà je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est la conclusion, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 6 juillet 2020

Gitan


Bonsoir! Bonjour! J’ai une douloureuse blessure à la main depuis que je me suis écrasé dans la rue la semaine passée tout près du centre Jean- Claude Malépart. Le vieux soldat appelait ça un wreck center, un centre pour s’échouer en mauvaise traduction… Hier la voisine a sortie tout son stock mais elle a dù le remonter pour le faire  traiter parce qu’elle croyait avoir des punaises… Les exterminateurs vont passer chez moi jeudi matin juste comme précaution y’en a pas… Je sais pas à quoi elle s’attendait la voisine à recevoir tout ce monde… J’espère que ce seras pas trop compliqué… Je cherche une photo pour vous illustrer  ça je trouve pas… J’ai trouvé! Cette nuit ça sent la bouffe… Petit message à la super-maman, j’ai regardé toute les séries Dark j’ai pas trouvé ça très bon, mélangeant si y’a de quoi… Pendant que je poétise le climatiseur climatise, hier les déménageurs de la voisine l’ont presque arraché…Ouvert la boîte de biscuits… Je la viderai pas… C’est déjà mardi, la nuit est silencieuse, j’attends que le climatiseur s’arrête souvenir de l’air climatisé à la taverne on gelait… Je me répète je me tiens confiné c’est mieux comme ça… Je pense aux classes de l’école secondaire, certaines avaient pas de fenêtres que des murs de béton à mon dernier boulot c’était dans une de ces écoles, je pouvais pas m’empêcher de pensés à l’architecture d’une prison… Enfin c’était y’a longtemps… Ça cogne dans le mur, j’ai hâte que la voisine sois partis. Je reste conscient que ça peut être pire avec la prochaine…. J’aurai pas bâtis grand-chose à part ces quelques phrases ces quelques mots… Écrire et lire voilà ce qu’il me reste, lire des romans d’écrivains mettant en scène des écrivains!!!! Quand je suis debout comme ça la nuit, je me dis que demain j’irai nulle part, je dormirai… Quand j’écris c’est beaucoup pour me donner du courage. Je sais pas si vous comprenez que l « œuvre » se fait la nuit accompagnée par l’insomnie… J’y vais là un peu avec mon sentis, parfois j’ai sommeil mais je continue c’est le prix à payer. Me suis préparé un café, je sais pas pourquoi j’ai ce que j’appellerais un sentiment européen, une sorte d’émotion d’outre-mer… Malheureusement y’a pas de départ possible, je vie mon exil dans le confinement… Y’a pas que le départ, le retour aussi est important, je vivrai pas trois fois l’exil, la schizophrénie, le goulag, et le voyage… C’est dire la complexité des choses… Ça y est presque encore une fois pour cette nuit. Quelques mots encore pour dire je ne sais quoi, je pense aux valeurs, l’importance… Je sais pas pourquoi je termine en pensant aux autres locataires de la maison de chambres que j’habitais y’a longtemps… C’était pénible et difficile pas loin y’avait la galerie d’art de l’université Concordia toujours intéressante… Voilà! C’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! À bientôt!!! Bye!!!

Bernard

dimanche 5 juillet 2020

Black


Bonsoir! Bonjour! J’affronte le vide, la prose sans propos. Souvent j’oublie mon âge, je suis assez vieux pour mourir. J’ai sortis le sac de bonbons, je me gave… Je sais pas trop sur quel chemin vous guider ni même où je vais… Trompez vous pas la pandémie de COVID-19 est pas terminé faut redoubler d’ardeur pour appliquer les consignes. Moi je reste encabané chez moi ça me sauveras je l’espère. Je dis merci pour ses commentaires à ma lectrice des Impatients… J’ai dormis un peu et fait un cauchemar à propos d’un copain pour qui je travaillais, c’est toujours la même poutine… C’est encore mon journal de confinement, j’aimerais bien pouvoir partir mais chacun se méfie de l’autre… J’ai pas envie d’aller m’isoler en terre étrangère… Cet été à Montréal y’a pas de fêtes, pas de feux d’artifices, pas de spectacles de toute façon les étés précédents je restais chez moi, confinement avant la lettre… Je vois les buveurs de bière pathétique seul à leur table ils contemplent leurs verres à moitié plein parfois même ils lui parlent… Ça été mon premier contact avec l’univers alcoolique, ce buveur qui commandait deux bières une pour lui et une autre pour le fantôme avec qui il discutais. Encore ce monde!!! Je vais revenir à mon sentis, j’ai le cœur lourd, l’âme en bataille, une douleur sentimentale qui cherche à s’exprimer, la souffrance comme « moteur »… J’aimerais beaucoup écrire le bonheur, les moments heureux dehors un gars crie Saint-Denis!!! Peut-être pour me faire penser aux terrasses sur cette rue… Dans toute ces années j’ai pas eu conscience d’être heureux, la destruction de soi c’est terrible. Le soleil viens de se coucher, je sais pas comment ils vont faire dans l’ivresse et les consignes… Mes bonheurs je les trouvais toujours dans la lecture une chose que je n’ai jamais abandonné… Ce soir je me fouille le sentis avant minuit… Ma famille elle était statique avec ses histoires de bois, de chantier de bûcherons… J’ai jamais réussis à avoir un lieu où je pourrais échanger sérieusement… Me bâtir des histoires gratifiantes… À la maison  le dimanche au souper les parents discutaient souvent des chantiers de coupe de bois parlaient de l’un ou l’autre des bûcherons qu’ils avaient rencontrés, quelle époque! J’avais pas compris qu’il fallait que je me bâtisse une vie… J’étais d’un milieu trop simple pour aspirer à l’écriture pourtant je le fait quand même, ça me tiens loin des psychoses… Souvenir de la maison du patriarche, la première fois que je l’ai vue elle était en construction, la rue aussi dans la boue… On est plusieurs à avoir connus cette banlieue… C’est ce que je suis un gars de la banlieue mais j’y retournerai pas ma vie elle est dans le goulag occidental. Bien que j’aime les voyages je me déracinerai pas. Je m’organise, le loyer est payé. Voilà! On arrive à la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard