dimanche 5 juillet 2020

Black


Bonsoir! Bonjour! J’affronte le vide, la prose sans propos. Souvent j’oublie mon âge, je suis assez vieux pour mourir. J’ai sortis le sac de bonbons, je me gave… Je sais pas trop sur quel chemin vous guider ni même où je vais… Trompez vous pas la pandémie de COVID-19 est pas terminé faut redoubler d’ardeur pour appliquer les consignes. Moi je reste encabané chez moi ça me sauveras je l’espère. Je dis merci pour ses commentaires à ma lectrice des Impatients… J’ai dormis un peu et fait un cauchemar à propos d’un copain pour qui je travaillais, c’est toujours la même poutine… C’est encore mon journal de confinement, j’aimerais bien pouvoir partir mais chacun se méfie de l’autre… J’ai pas envie d’aller m’isoler en terre étrangère… Cet été à Montréal y’a pas de fêtes, pas de feux d’artifices, pas de spectacles de toute façon les étés précédents je restais chez moi, confinement avant la lettre… Je vois les buveurs de bière pathétique seul à leur table ils contemplent leurs verres à moitié plein parfois même ils lui parlent… Ça été mon premier contact avec l’univers alcoolique, ce buveur qui commandait deux bières une pour lui et une autre pour le fantôme avec qui il discutais. Encore ce monde!!! Je vais revenir à mon sentis, j’ai le cœur lourd, l’âme en bataille, une douleur sentimentale qui cherche à s’exprimer, la souffrance comme « moteur »… J’aimerais beaucoup écrire le bonheur, les moments heureux dehors un gars crie Saint-Denis!!! Peut-être pour me faire penser aux terrasses sur cette rue… Dans toute ces années j’ai pas eu conscience d’être heureux, la destruction de soi c’est terrible. Le soleil viens de se coucher, je sais pas comment ils vont faire dans l’ivresse et les consignes… Mes bonheurs je les trouvais toujours dans la lecture une chose que je n’ai jamais abandonné… Ce soir je me fouille le sentis avant minuit… Ma famille elle était statique avec ses histoires de bois, de chantier de bûcherons… J’ai jamais réussis à avoir un lieu où je pourrais échanger sérieusement… Me bâtir des histoires gratifiantes… À la maison  le dimanche au souper les parents discutaient souvent des chantiers de coupe de bois parlaient de l’un ou l’autre des bûcherons qu’ils avaient rencontrés, quelle époque! J’avais pas compris qu’il fallait que je me bâtisse une vie… J’étais d’un milieu trop simple pour aspirer à l’écriture pourtant je le fait quand même, ça me tiens loin des psychoses… Souvenir de la maison du patriarche, la première fois que je l’ai vue elle était en construction, la rue aussi dans la boue… On est plusieurs à avoir connus cette banlieue… C’est ce que je suis un gars de la banlieue mais j’y retournerai pas ma vie elle est dans le goulag occidental. Bien que j’aime les voyages je me déracinerai pas. Je m’organise, le loyer est payé. Voilà! On arrive à la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

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