samedi 27 février 2021

Tollé


 

Bonsoir! Bonjour! La télé est sur le match de l’équipe locale, y’a pas eu de tollé de protestation suite au renvoi du coach. Je pense à la médiatrice culturelle je crois que j’ai fait où écris quelque chose qui lui a pas plut, c’est pas grave je continus … Ce soir j’ai pas envie d’être désagréable, j’écris ça et ça me coupe le sifflet… C’est toujours mon journal de confinement ce matin je suis sortis pour acheter le magazine L’OBS, il était disponible au bureau de poste mais le numéro de la semaine précédente je l’avais déjà. Je suis allé l’acheter chez le marchand de journaux du plateau. J’essais de me concentrer pour apprendre mon texte en mars ce seras le tournage… Parfois je lis des textes nourris par le ressentiment c’est inutile. Mon écriture est toujours pareille je manque de mots j’ai beau lire je suis sans voix. J’envisage d’arrêter ces écrits à quoi bon contribuer au délire général de la pandémie. Je sais pas ce que ce serais si j’écrivais à ma belle ma douce ma tendre pas grand-chose elle n’existe pas, la schizophrénie veut souvent aussi dire schizo-affectif en fait ça pourrais s’intituler journal d’un grand malaise. Comment vous dire mon désarroi ma solitude mes malheureuses façons de faire. Ce matin métro Mont-Royal y’avait une jolie comédienne désemparée, je lui ai pas parlé… Hier j’ai été touché, j’étais en larmes, par les mots d’un comédien … Ce soir je continus ce « chemin ». J’ai pas de prétention thérapeutique pour personne d’autre que moi, j’essaye d’être holistique … Souvenir d’une liste d’adresse y’a quarante ans des lieux thérapeutiques au décor macramé, j’avais peur des sectes je me souviens qu’on me faisait attendre, j’ai préféré souffrir pas question d’ashram pour moi. Je suis paralysé … Quand je parlais de solitude on semblait pas comprendre qu’elle était toute intérieure et hallucinée. Tout à coup y’a une odeur de tabac à pipe, je crois que c’est mon eau de toilette qui d’une fois à l’autre se transforme, mais oui j’ai pris une douche ce soir ça m’a fait du bien. Je sais l’hygiène c’est pas très littéraire. Bon! Disgression l’équipe locale a encore perdue le match  ce soir. J’ai toujours l’idée que mélancolique et même neurasthénique on écris bien … Je me vois dans une vie antérieure dans un mauvais bar essayant d’écrire mais ne faire que des gribouillages incompréhensibles. Heureusement je me suis rétablis mes cahiers sont pleins de toute façon c’est bon qu’à y mettre le feu pour paraphraser le « ils ne demandaient qu’a brûler » du grand Gérald Godin. Pas de danger que je me serais intéressé à un métier comme tout le monde ce qui m’intéressait c’étais les livres, la poésie les auteurs toutes choses pour crever de faim. Je souhaite bonne nuit à tous les lecteurs lectrices nocturne. Quelques mots encore c’est l’épilogue la conclusion … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

vendredi 26 février 2021

Ce qui passe

 


Bonsoir ! Bonjour ! Je vous écris de tôt dans la nuit, j’essais de trouver un propos décent  c’est toujours mon journal du confinement. Dehors y’a un gars qui respecte pas le couvre feu. Je suis un peu tanné de vous écrire sur le monde de la dèche, Je pense au travail d’écriture du petit cousin comment je lui arrive pas à la cheville. La schizophrénie me permet pas d’osciller entre des hauts et des bas quand à la famille j’arrive pas à vous écrire décemment, c’est loin j’arrive pas à comment elle a contribué à me rendre fou. Faut que j’apprenne mon monologue écrire le caractère de mon personnage., Si j’étais un bon écrivain ça se saurais. Je me prépare un café j’aimerais beaucoup vous écrire avec délicatesse sur ma famille mais c’est tellement loin tout ça parfois j’ai des difficultés de communication avec la matriarche. Tout ces petits bruits dans la nuit me font pensée aux bandes son des films documentaires de l’Office National du Film des années soixante dix. Suffit pas de dire que je dois mettre de l’amour dans ce que j’écris juste le suggérer c’est plus puissant… J’ai choisis de vous écrire ce blog quotidiennement j’essais de pas trop me répéter. Je sais pas si c’est possible d’écrire une émotion sans trop s’y identifier et de la faire vivre au lecteur. Je dirais là est le défi.  Le petit cousin est fort sur le monde intérieur, je pense à Proulx …  On  répète les monologues, le trac c’est une chose mais le comédien invité nous a signalé que même si on se plantais il y aurais pas mort d’homme. Ce que je comprends c’est qu’il faut jouer comme si c’étais la dernière fois qu’il n’y aurais plus d’après… Aujourd’hui j’ai presque abandonné pourtant … Semble que notre bon gouvernement vas émettre un passeport vaccination, on va attendre un peu et partir en voyage. Je me donne encore un an … Je raconte aux amis comment je suis fasciné par la France comment j’ai hâte d’y retourner… On a eu les dates de tournage c’est bientôt en mars. Parfois quand je « travaille » avec les amis j’ai un immense sentiment de solitude, heureusement je suis plus gêné par ce qu’ils vont dire ça leurs appartiens … On m’a vendu l’idée que je suis un écrivain maintenant il faut que je livre la marchandise. Je crois que ce matin je vais acheter L’OBS. Monologues Théâtre du Nouveau Monde, atelier Recovery College, présentation aux employés du CIUSSS de l’est de l’île de Montréal, rencontre Reprendre Pouvoir voilà ce qui remplis mes semaines …  Bon! Je cherche une façon de terminer qui est solide, la difficulté c’est toujours de trouver le bon mot, c’est le dernier pour aujourd’hui. J’avance à taton sur le clavier, il est tard j’ai peur des fantômes. C’est pas fort, niaiseries pour remplir quand même comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


jeudi 25 février 2021

Luminosité



 

Bonsoir ! Bonjour ! Journée occupée, j’ai pas terminé la réunion de la communauté de pratique Recovery College, Centre d’apprentissage santé et rétablissement … Dehors y’a une magnifique luminosité, la lumière rebondis sur la neige … Ils vont commencer le vaccin à grande échelle disont que l’âge prime sur la beauté. Encore une fois c’est mon journal du confinement. Ils parlent d’un passeport vaccin mais ils savent pas quand faut lui laisser le temps de travailler. J’ai la tête dans les nuages je pense aux avions, j’ai un texte à apprendre par cœur c’est difficile … J’espère que l’entrevue à Radio-Canada était bonne. J’ai pas à m’auto-dénigrer je fait de mon mieux … L’état d’esprit encore faut il croire en une forme de spiritualité peut être que je mêle les affaires avec la foi … Ce week-end je vais peut-être aller à la librairie, j’hésite faut réduire nos déplacements au minimum, ils appellent ça la distanciation. Je sais pas si au printemps on seras débarrassé de la Covid-19, j’aimerais bien. Je cherche, je fouille dans mon monde intérieur pour y trouver les mots de la douleur, les mots de la solitude qui m’accompagne mais que je préfère à la présence de pauvres bougres bandits décadents qui en cette fin de mois cherchent des dollars pour nourrir leurs habitudes. Parfois je reviens à ça  le comédien parlais de parrain alcoolique qu’on en avait tous un . Cette semaine quelqu’un est passé chez moi et m’a dis que j’avais de belles toiles sur les murs, j’ai dis merci …  C’est jeudi pour plusieurs c’est le jour de la paye en revenant du boulot ils vont s’arrêter à la Société des Alcools du Québec d’autre vont arrêter à la Société du Cannabis du Québec de toutes façons ils vont se geler. Je reste chez moi. Dans le moment je suis dans le silence avec toujours la même difficulté à dire mon senti où celui de l’autre. J’y vais pas avec la colère c’est pas nécessaire ce serais plus la jalousie, la déception de ne pas être un grand écrivain au vocabulaire sans fin. Je pense aux écrivains qui n’ont plus de quartier latin, qui écrivent dans le confinement impuissant. Les histoires sont souvent les mêmes servie à une autre sauce, ces jours ci c’est l’inceste dans le monde des lettres francophones, y’a toujours quelques choses de dégueulasse de monstrueux à briser l’innocence d’un enfant. Déjà adolescent je m’étais laissé épater par le grill de l’hôtel des Milles-Îles… Parfois j’étais trop idiot pour réaliser qu’on voulait ma peau. Je prenais une grosse Mol devant le scopitone. Y’a des moments où je me suis fait assommer encore c’étais pas assez pour que je lève les pîeds. C’est loin tout ça je retournerai jamais là. Je vous parle pas des gars de Saint-François … J’y reviendrai peut-être c’étais la pègre. Voilà ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

mercredi 24 février 2021

Social


 

 Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir il neige, c’est toujours mon journal du confinement. Je sais pas comment traduire cluster, une éclosion ? J’ai terminé la lecture de L’OBS de la semaine, différents auteurs y sont allés de textes sur Flaubert c’est intéressant, le style, la forme, le fond, j’écris sans trop me casser la tête avec tout ça … À l’époque en même temps que je suivais le football américain je lisait Flaubert et Stendhal, j’ai un bref souvenir de Julien Saurel… J’étais trop jeune pour maintenant avoir un souvenir de Madame Bovary je devrais relire …  C’étais les lectures du secondaire de ma lectrice privilégiée. Le Rouge et le Noir j’ai lu ça avant de m’enfoncer dans la maladie, j’avais une voiture je faisait faire ma lessive par la matriarche. Ça fait longtemps tout ça … Tout est blanc demain je serai pas mal occupé. Je réalise que les journées sont courtes entre le ménage la lecture l’écriture et la télé parfois j’écoute la radio. J’y vais comme souvent quand je sais pas m’y prendre avec mon senti, je pense à l’ami décédé qui avait passé beaucoup de temps à l’institut légal Louis-Philippe Pinel, il a pas vraiment eu le temps de vivre sa vie. Après la pandémie quand ce seras terminé j’aimerais bien qu’on reprenne les rencontres dans le cadre des bibliothèques vivantes. L’émotion c’est simple à écrire mais si difficile à faire vivre, on reste seul avec ses souvenirs où aucun lecteur se reconnait, aujourd’hui ce qui va marquer la journée c’est le congédiement des entraineurs de l’équipe de hockey locale, on étais pas partis pour la coupe. J’aimerais beaucoup que vous vous reconnaissiez dans mon senti des émotions fugaces sinon furieuses où presque fugueuses. Je sais les grands auteurs aiment pas qu’on s’amuse avec les mots comme ça. Je croyais pas qu’il neigerais beaucoup … Je sais pas pourquoi j’ai souvenir de la très belle pièce Un carré de ciel, inspiré de l’œuvre du grand docteur Ferron et joué magistralement par monsieur Robert Lalonde. J’aime le théâtre et c’est une pièce qui m’a marqué. Tout à coup je pense aux amis disparus avec qui j’ai passé du bon temps à discuter ils étaient intéressants « Que sont mes amis devenus que j’avais de si près tenus et tant aimé » des souvenirs qui aident à passé la solitude du présent. Je sais plus quoi vous raconter, j’aime bien discuter littérature mais les amis ne lisent pas, c’est un peu pour ça que je vous écris pour pas que ça reste en moi. Lentement j’arrive à la conclusion, j’ai envoyé le texte précédent à LaPresse+ je serais étonné que ce sois publié … J’espère que vous trouvez ça intéressant, je sais ce ne sont que des mots mais je trouve ça important. Voilà c’est l’épilogue la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  Abandonnez pas tout de suite ce sont les salutations d’usage !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


mardi 23 février 2021

Euthanasie


 

 Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir  j’aborde un sujet délicat, l’aide médicale à mourir pour ceux qui souffrent de maladie mentale ce serais vous mentir que de dire que j’y ai jamais pensé y’a longtemps déjà j’en avais discuté avec une docteure à l’urgence de l’hôpital Saint-Mary elle avait pas de réponse et c’est tant mieux comme ça je suis toujours vivant. L’aide médicale ça ruine selon moi le message que le rétablissement est possible, y’a aussi le fait que la maladie mentale souvent brûle le raisonnement on deviens tellement désespéré qu’on crois plus au mieux. Il faut accompagner les gens dans une grande détresse essayer de leurs insuffler le désir que ça aille mieux, c’est quand même difficile de sortir du désespoir, c’est un suicide assisté de l’euthanasie, y’a une part d’égoïsme là dedans on pense pas a nos proches ceux qui nous entourent. J’essais de pensés à cette descente dans la psychose qui fait de soi un mauvais juge, la schizophrénie et le discours solitaire là aussi il faut écouter … Y’a le mot victime qui me viens en tête, ces voix et ce long discours qu’on essaye de raisonner, s’agit pas de les aider à mourir mais à se rétablir. Je pense à la maladie mentale en général comment chacun de nous à différent niveau peut en souffrir comment la souffrance ça se mesure pas. On a beau dire qu’il faut s’exprimer c’est ce que le schizophrène fait mais souvent le rétablissement viens pas. Je peux comprendre que ce soit intolérable et j’ai pas de remède miracle parfois y’a des passages moins lourd… Parfois on dis qu’il faut tuer le père, je sais pas, la psychanalyse et la schizophrénie font pas bon ménage… Tout ce que je sais de la maladie mentale je l’ai vécu et je l’ai lu parfois ça reviens mais avec le temps ça s’est amélioré. Je dirais au psy d’écouter parfois y’a que ça qui fonctionne la médication est pas efficace. Entendre des voix par-dessus le silence avoir le sentiment que la télé nous parle personnellement c’est difficile, voilà pourquoi parfois il faut lire. Si tu lis ça et tu me crois pas je te dis que c’est possible de se rétablir d’apprivoiser la maladie lentement, tu verras les voix et l’angoisse ne seront plus omniprésent, tu reconnaitras ta sensibilité et laisseras les autres t’aider. Je veux pas être fleur bleue je sais qu’il y en a qui n’y arrivent pas et c’est pas une question de volonté mais je te dirais d’essayer … Parfois je pense encore au complot aux agents qui m’en veulent, aux nuits où je me sens envahie mais j’aime quand même bien la vie. J’ai vécu jusqu’ici si tu lis ça et que t’est mal pris fait moi signe je pourrai peut-être t’aider. Ce soir je vous ai pas écris sur la covid-19 je suis certain qu’il y en a qui voulait pas mourir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère.

Bernard

lundi 22 février 2021

Présent



 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je parlais avec  ma lectrice privilégiée d’une exposition que j’ai vu au musée d’Orsay, le suicidé de la société Van Gogh selon Artaud. J’y ai vu l’œuvre de Van Gogh mais c’étais fascinant de voir la présence cinématographique d’Artaud un personnage à la voix et à l’apparence inquiétante, les films noir et blanc où on peut apercevoir Dali je crois font un énorme contraste avec l’œuvre lumineuse de Van Gogh. Artaud c’est autre chose, l’angoisse et la « folie » démultiplié qui donne a pensés aux films de Bunuël. Artaud c’était le début du vingtième siècle c’est assez étonnant qu’on entende plus parler de cette œuvre marquante. Van Gogh il est mort avant qu’on découvre son génie c’est un peu le propos de cette exposition que j’aimerais bien revoir … Je vais vous illustrer ça avec l’énorme rhinocéros qui garde l’entrée du musée. Vous êtes toujours dans mon journal du confinement, je pense qu’à Montréal c’est pas le bon moment pour aller au musée, c’est certain qu’on a pas la grandeur l’espace et la beauté des musées de Paris. Pour une fois je veux que ce sois clair https://fr.wikipedia.org/wiki/Van_Gogh_le_suicid%C3%A9_de_la_soci%C3%A9t%C3%A9  c’est une œuvre que je devrais étudier, Artaud y vilipende tout ce que la société n’a pas rendue à la grande œuvre de Van Gogh, je vais aussi placer une mauvaise photo d’un autoportrait de Van Gogh à l’oreille coupée vu au musé Tate de Londres. Artaud c’est un poète radical… à la voix de fausset épeurante. J’y vais avec mon senti, j’aime bien quand mon beau frère me fait des suggestions, un homme cultivé qui sait que je l’apprécie quand je regarde la télé je pense à lui. C’est le couvre-feu, je vais devoir avec deux collègues préparer une présentation sur le rétablissement et une autre sur la stigmatisation sans vous écrire sur le monologue en préparation … Voilà ! Je retourne vers mon monde intérieur celui qui à l’époque d’Artaud n’était pas accepté où tout ce qu’on avait trouvé pour le soigner c’étais la lobotomie et l’électrochoc c’était cruel, en fait c’étais l’expression de la folie qu’on acceptait pas, la catatonie ça dérangeait pas trop… Au Québec on a eu un grand poète suicidé défenestré, une grande œuvre on avait cherché à le soigner mais c’étais pas réussis. C’est de Claude Gauvreau dont il s’agit lui aussi parfois on l’oublie. Je mentionne ces grands artistes j’arriverai jamais à me mesurer à eux. Je suis trop orgueilleux … Revenons donc j’espère que dans quelques années je serai encore en vie pour retourner en Europe, c’est presque terminé pour ce soir mon âme ne hurle pas, je ne suis pas au trépas ne me demandez pas pourquoi. Quelques mots encore , c’est la chute, l’épilogue, la conclusion jamais facile, y’a un parfum de friture lentement j’y arrive voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Arrivederci !!! Bye !!! Bernard



 

 

dimanche 21 février 2021

Soso

 

Bonsoir ! Bonjour ! Me voilà encore, on en est à la dernière semaine de février, y’a des odeurs de fin du monde. Je veux pas faire de désinformation je m’en tiens à mon senti. Aujourd’hui en passant le balai j’ai trouvé une vis œillet par terre, je sais pas d’où elle viens comme si quelqu’un l’avait déposé là pour me faire vivre de l’angoisse, enfin c’est mon problème des restants de schizophrénie … J’aimerais beaucoup écrire un texte définitif celui qui décrirais ce que je vie et qui serais clair, un texte par jour c’est beaucoup toujours mon journal du confinement … Ce soir je pense à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes. Je vais illustrer ça avec une Citroën deux chevaux, j’aime bien cette voiture je me verrais bien en conduire une sur la Côte d’Azur, un jour peut-être. Je me gave d’actualités françaises les nouvelles de France deux, France vingt quatre, Soixante quatre le monde en français sur TV5, les brèves sur la France de LaPresse +, L’Obs et les émissions littéraire, une affaire de fou je vous dis mais c’est faute de ne pouvoir me rendre en France. Parfois je me dis que je serais mieux de m’intéresser aux États-Unis c’est plus près mais de toute façon là non plus je ne peux m’y rendre. J’ai lu aussi quelques romans contrairement à un poète de ma connaissance qui avoue ne pas lire, c’est bête le français c’est toujours a apprendre. Y’a rien de mon senti dans tout ça parfois c’est bon de s’écouter de se laisser conduire où la voix veux nous mener. Je vous citerai pas d’auteur j’en ai beaucoup lu mais j’ai pas retenus grand-chose, la lecture ça me plait sur le moment quand ça m’amène sur de nouveaux sentiers, je retiens l’histoire en gros mais à quoi ça servirais de vous écrire que les Illusions Perdues de Balzac est un grand livre sur le journalisme de même que le Ulysse de James Joyce. Je vous en mentionne pas plus parfois mon écriture c’est un tic … Au Québec selon moi l’Europe est jamais loin… Je ressent plus la tension du solitaire malade, l’angoisse viens par coups quand un détail de ma vie s’estompe. Quelques minutes encore et c’est le couvre-feu, les gens restent chez eux … À vingt ans je savais pas mais j’aurais bien aimé pouvoir exprimer la maladie et la soigner comme aujourd’hui. Ouais! Demain lundi une réunion zoom le matin. Je dois aussi préparer une formation sur le rétablissement je crois que mon sentis à beaucoup à voir avec ça me permettre de le vivre en sachant que la douleur n’est que passagère. C’est difficile de terminer de trouver les mots de la fin vous le savez je vous le répète souvent. Voilà y’a longtemps que je vous l’ai pas demandé mais soyez indulgent. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas on y est presque !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


samedi 20 février 2021

Si tôt


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ça m’a fait du bien de voir les photos des enfants heureux de faire leurs glissades sur la bute. Le bonheur est encore possible moi je suis sortis ce matin j’ai trouvé ce que je voulait. J’ai changé mon horaire je vais regarder les actualités plus tard, j’ai préparé mes légumes pour accompagner une côtelette de porc  papillon. J’aimerais beaucoup écrire quelque chose de réjouissant.  Je vous entend déjà dire à la matriarche que je me prend pour un autre que ma façon de faire de vivre est pas la bonne… Vous êtes le plus gros obstacle à mon écriture enfin c’est pas grave je fait comme je veux … Je l’ai déjà utilisé on dis bien, nul n’est prophète en son pays ! Ici aussi dans le parc Jos Montferrand ils ont fait une bute pour que les enfants glissent et s’amusent… Je pense pas  qu’on puisse aller patiner dans le vieux Montréal c’étais plaisant avec la douce de l’époque. Dehors les enfants crient de joie… Ce matin j’ai couru devant l’autobus pour ne pas le manquer je me suis presque étalé de tous mon long sur l’asphalte, leçon à mon âge on ne courre plus… J’ai laissé le téléviseur en marche, j’ai souper qu’est-ce que vous en pensez ? Je crois que lentement vous rentrez chez vous. Je lis toujours beaucoup je manque de temps, cet après midi j’ai eu une rencontre pour préparer une formation sur le rétablissement, je m’ennuis pas. Je sais pas pourquoi en ce moment je suis ému, je pense aux études que j’ai pas faite à mon âge il est trop tard, je marche au bord de la route… Sur le bas côté, on en a pas finis avec la pandémie. Je reste seul chez moi, une solitude moins intense qu’au début de la schizophrénie. Je rêve de France aujourd’hui ils ont un redoux, malheureux ils ne respectent pas les consignes, le confinement … Je pense que je suis malade j’attends des nouvelles du médecin dans deux semaines peut-être… Je développe des bobos. Parfois je répète mon délire, le soleil se couche … Les lampadaires sont éteint, à là télé c’est autour de ceux qui n’ont pas de bouffe, les pauvres faut les aider augmenter les salaires, je vais vous avouer ça fait longtemps que je suis conscient de ça, ça me fatigue on veux pas me donner le choix de ce que je mange. À soixante quatre ans je réalise que je suis un cave de pas être allé à l’école. Bon ! J’arrête là j’ai appris ce que j’ai pu. Y’a des émissions de télévision où les gens parlent comme si y’avais pas de publicités. Voilà! J’ai presque terminé, le lampadaire devant éclaire, je pense au regretté Kurt Cobain le père du grundge. C’est ici à la conclusion que c’est le plus difficile, l’épilogue, la chute, toujours la même. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 

vendredi 19 février 2021

Viral

 

Bonsoir ! Bonjour ! Février tire lentement à sa fin, j’ai plus de mots plus de phrases. Je me ruine l’inspiration romanesque, c’est la nuit, il a neigé, j’ai trop bu de café l’ estomac me brûle. J’ai apprécié la répétition d’hier j’essais d’accueillir tout le monde dans leurs couleur, C’est toujours mon journal du confinement, j’ai finis de lire le dernier numéro de l’OBS, je vais acheter le prochain. Je crois que ce seras un bon show … Jeudi prochain je vais être pas mal occupé cet après midi je rencontre un collègue sur Zoom on prépare un atelier sur le rétablissement dans le cadre du centre d’apprentissage santé et rétablissement : Recovery College. Mon expérience théâtrale est de l’ordre du sucré salé c’est difficile de mémoriser le texte… J’ai hâte de vous présenter tout ça, ça va faire du matériel pour le printemps. Je crois que bientôt on va travailler avec la directrice … Je croyais en avoir finis avec tout ça mais jamais autant travaillé que depuis ma retraite. Hier un collègue m’a dis que je lui faisait pensés à Bukowski Oui! Mais l’alcool en moins une constituante de ce personnage … C’est agréable de travailler ça même si parfois le texte est dur et difficile. Le temps passe vite bientôt on va commencer le tournage, y’auras trois caméras… Ce soir je suis très éloigné de mon senti, j’avance dans la nuit, le voisin écoute la station rock de Montréal. Dans tout ce que je fait le rétablissement à une place très importante, ça me garde en vie… Hier j’ai appris que la matriarche avait été vacciné c’est bien. J’ai dormis un peu, je sais pas pourquoi je me sent comme à la veille d’un départ pourtant c’est toujours loin … J’aime pas qu’on déconfine trop vite. J’espère que la semaine de relâche va bien se passés, un voisin semble pas comprendre que la nuit il dois rester chez lui… C’est comme ça que le covid-19 se promène. Hier on nous a enregistré pour le vaccin ça devrais être bientôt. Mais oui! Je fait de l’art dramatique même si le mot n’y est pas ça reste thérapeutique dans le sens que lui donnerais les impatients, ça fait du bien comme toujours cette fois ci j’ai hâte de voir le produit finis c’est beaucoup de travail. Souvenir comme ça qu’il y a bien des années on avait commencé et terminer une pièce de théâtre rendus en vidéo, c’était plutôt réussis… Je sais pas pourquoi j’ai ces vers du grand poète Lucien Francoeur en tête « Prend une chance avec moé m’en va toute te donner »  « Ch’t’aime pis j’t’en veux, ch’t’aime pis je te veux » des grands vers d’amour rock’n’roll malgré tout … Voilà ! Abandonnez pas on est presque à la conclusion, à la chute, à l’épilogue, ce seras ça pour cette nuit la même finale, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 


jeudi 18 février 2021

Tonne

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je ne me berce pas, on est vendredi je me sent comme dimanche. C’est toujours mon journal de confinement. Je cherche dans mes entrailles quoi vous écrire, je dois l’arracher comme de la mauvaise herbe. Je pense au studio de photo Premiers jours si vous avez un bébé allez y ce seras de beaux souvenirs. Cette nuit je suis pas mal à boutte j’ai rêvé de mon séjour à Barcelone. Je crois que je partirai plus jamais comme ça la pandémie est trop virulente. Je sors mon couteau l’appuie sur mon ventre et le laisse percer, les tripes sortes c’est une grave blessure je veux plus mourir, je sais pas quoi faire, neuf un un . Voilà en attendant j’essais de remballer le tout, le long intestin se projette dehors, c’est trop grave ça fait pas mal les ambulanciers vont surement arrivés avant que je sois au bout de mon sang. J’avais jamais fait ça on va surement me faire un bandage et à l’hôpital ils vont replacer le tout et me faire des points, de la couture !!! J’attend, j’attend ils n’arrivent pas je vais m’évanouir, ça risque d’être long je suis pas un cas de covids-19 juste un schizophrène qui tente de mettre fin à ses jours en attendant pour optimiser je me coupe les bras de hauts en bas on m’a dis que c’étais la meilleure façon de pas me manquer c’est quand même salaud cette façon de faire y’a du sang partout …. Je crois que je vais m’évanouir ce seras la fin le contraire de premiers jours, la mort fait de moins douces photos … J’essais de m’étendre sur le ventre ça fait trop mal tout mes organes veulent sortir, on est pas encore dans la salle de chirurgie, je vais avoir l’air d’une broderie, ils arrivent pas c’est l’ennuis. Avant de perdre conscience je vois des scènes de combats au front, j’appelle les brancardiers, je sais pas si je suis un de ceux qui va survivre… Maintenant y’a une sorte de bile qui remonte je veux vomir c’est douloureux. Je pense à comment je vais leurs ouvrir la porte je tiens plus debout, ça caille, ça coagule mes tripes sèchent, au fond j’entends une sirène, j’avais laissé le téléphone décroché. J’ai un gout de sang dans la bouche, mon ventre bouillonne si ils arrivent pas très vite ça va réussir je vais mourir. Je vais essayer de survivre, je veux plus mourir, je suis trop près de la fin, les voilà ils arrivent c’est le temps de perdre conscience, ils vont me réanimer quand je serai sortis de la salle d’urgence. Je suis dans le coma, vous le savez moi pas, ça peu durer des heures où des ànnées, je sais pas si je vais vivre ce qu’ils appellent une « near death experience » Voilà c’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Be

mercredi 17 février 2021

Sort

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je me suis gavé de goberge pomme de terre, brocoli, chou-fleur, carottes, fromage en grains, biscuits feuilles d’érables. Je suis lourd, lentement février passe. La semaine prochaine j’ai une entrevue théâtre à Radio-Canada … Mon propos est toujours le même… Je constate que même dans l’écriture y’a une routine qui s’installe je déteste ça… Rêve, une grande salle, un château ? Trois hommes dont un sur un quadriporteur un chien  un labrador, tout le monde fredonne un air avant ma  pendaison, je m’enfuis avec  le chien … Rêve, au bord de l’eau pollué sous un pont, l’eau est brune… Dans un chalet aux fenêtres ouvertes une mouche, nous sommes un groupe dont quelques filles et moi enfant . C’est toujours mon journal de confinement, j’écoute ça ne dis rien si ça continue je vais rester muet sans muse. Je suis désolé je peux pas aller plus profond que de vous écrire en partie mes rêves. J’ai souvenir que le patriarche racontais les siens à la table du souper, ils étaient peuplés par ses anciens camarades de travail dans le bois … On avait quand même du plaisir à manger tous ensemble à table … Cette eau sous un pont ça évoque la pêche, j’ai toujours le souvenir du pont entre Dolbeau et Mistassini parfois on allait chez les pères pour du chocolat où du fromage  je me souviens plus  … Ouais ! Souvenir de cet espèce de limon blanc dans la rivière qui m’attirais, sans peur j’aurais aimé jouer tout près risquant la noyade… Les trappistes le travail ils connaissent ça là où ils s’installaient s’installait une communauté  Ils fabriquaient de l’excellent fromage. Je crois que les fromagers modernes s’inspirent de leurs recettes… Je pense à la France et ses milliers sinon millions de différents fromages. J’ai mangé un croissant, mes rêves sont souvent une quête de je ne sais quoi, une recherche spirituelle, je dédie ceci à ces moines qui se lèvent aux mâtines et qui prient …. J’ai tendance à romancé le travail de monastère c’est certainement aussi dur qu’ailleurs l’ascèse en plus… Mardi passé je suis sortis ça m’a fait du bien, je crois pas être très malade. Jeudi, j’ai fait une demande financière en rapport avec le travail de création des monologues. J’attends une réponse.  Après je vais lire L’OBS j’ai une passion pour les actualités françaises même si ça me regarde pas. Dehors c’est le ballet des tracteurs des camions et des charrues. Confinement oblige tout le monde est chez soi quelques un vont se calmer en écoutant des chants grégoriens, il est finis mon rêve de cellule au monastère, le quotidien est toujours plus morne c’est là qu’il faut affirmer sa foi. Voilà n’abandonnez pas tout de suite c’est la conclusion, si vous savez pas, trop prier pour moi. Je parlerais de la nécessaire prière. Comme toujours je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! C’est terminer c’est la chute !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


mardi 16 février 2021

Splendide


Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je débute avec le site extraordinaire d’un ami https://edouardlachapelle.ca/  comment dire un homme de l’art … Ce matin pour le quotidien je me suis rendu à la clinique de radiographie et à l’hôpital Notre Dame pour des prélèvements sanguin. Je cherche quoi vous dire à propos d’Edouard l’artiste et l’homme de lettre discret qui fait pas étalage de ses connaissances. Je dirais que c’est un monsieur intéressant, en disant ça, l’écrivant voudrais être dans la ligne de l’art brut, mes créations internet sont pas aussi soignées que celles de Maitre Lachapelle et mon écriture n’est pas aussi fine mais je continue… Je dirais que les créations sont de l’art brut  méticuleux si ça se peut. Je sais pas pourquoi tout ce qui tourne autour de l’art m’intéresse ce que j’écris c’est crû j’ai pas eu la chance d’apprendre. Je fait avec ce que j’ai, quelques mots des phrases bancales… J’écris ça c’est pas pour me déculpabiliser et je veux pas pour autant m’auto-dénigrer me stigmatiser, plusieurs font de leurs folie une marque de commerce pour moi il s’agit pas de ça, écrire c’est réfléchir même si parfois … J’espère que le grand peintre et critique d’art m’en voudras pas d’utiliser une de ses peintures. J’aimerais être un impatient je crois que ça parait, je prend pas le temps, j’ai toujours hâte d’y arriver malgré que le poète m’ais dis de prendre tout mon temps y’a longtemps … Mais oui il a neigé, c’est toujours mon journal du confinement, ça m’a fait du bien de sortir ce matin … J’arrive pas a être d’un brut tout croche, je lis trop ça déteins sur mon écriture je vous laisse juger pendant que j’écoute les tracteurs à neige qui reculent. L’heure du couvre feu est passée depuis cinq minutes, pas de visite … Ce matin à l’hôpital j’ai pris un café et manger un muffin… Y’a beaucoup d’arabes qui se sont trouvé des jobs dans la sécurité, c’est tant mieux les bonhommes comme moi on pas d’affaire là … Crime que j’aurais aimé être un artiste, y’a ce copain qui disait « C’est pas drôle la vie d’artiste quand on est pas vedette » parfois je suis simplet … J’écris pour laisser une trace quand je serai partis, l’amie me disait de pas courir après que ça viendrais bien assez tôt , ça va faire un an qu’on est en pandémie. Je reviens à Édouard et à son œuvre lumineuse je crois qu’elle met de la joie dans les chaumières comme disait l’autre … C’est vrai que la peinture c’est silencieux à moins qu’avec notre regard on la fasse parler, y’a des œuvres qui nous réjouissent … Je sais pas si je l’ai déjà écris j’aime beaucoup le bleu, le bleu denim surtout, blue jeans je me trompe c’est le bleu de Gênes … Voilà !!! Ça y est c’est la chute la conclusion, merci Édouard !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!

Bernard

 



 








lundi 15 février 2021

Haut

 

Bonsoir ! Bonjour ! Soirée de lundi aujourd’hui je suis pas sortis. J’attend des nouvelles pour une entrevue radio, je viens de terminer le visionnement des actualités Québécoises et Françaises. J’ai commencé la lecture de L’OBS, on m’a dis que j’avais pas besoin de souffrir pour écrire de bons textes parfois mon monde intérieur crie au secours, il me semble que j’ai fait le tour. https://www.youtube.com/watch?t=1279&fbclid=IwAR0piHcdQWji_zyR2wNYXL5moounsM4bSMcO4lvZjeblHChzHy8IfSqXG7w&v=EMHiJe4v3z8&feature=youtu.be  Voilà

 Une entrevue que j’ai fait pour Folie Douce, demain on attend de la neige moi il faut qu’on me fasse des prises de sang et des radiographies. J’aimerais bien vous écrire quelques chose où on sentirais le désarroi existentiel avec plus de temps derrière que devant … J’irai pas jouer dans la cour de l’éthyl, comment s’engager sur le sentier de l’amour quand on est seul et sans objet, voilà ce que ça donne quand on veut faire de trop belles phrases. Je sais pas ce que j’écris c’est presque du délire. Je suis fasciné par l’écriture des autres, je suis trop simple j’écris des choses compliquées, j’aimerais beaucoup pratiquer l’écriture brute, cuite… Créer de la beauté dans la simplicité en vous racontant, l’hiver, le froid et la neige, il me semble que les poètes ont épuisés le langage, qu’il n’y a plus rien à dire à moins de décrire l’œuvre d’un autre qui m’a touché … Ce que je fait c’est de la pure folie mais j’aime ça vous me direz autant tricoter mais le propos n’y est pas … Trouver une façon de m’exprimer de dire mon journal du confinement, semble que notre premier ministre s’est mis à l’écriture, je trouve rien d’intéressant, il a beaucoup de plateforme. Mon chemin garde les justes proportions, c’est toujours une folie que d’écrire en restant fidèle à ma prose, savoir et son expression me voilà j’essais de faire mon smart. Je sais pas ce que j’attend de cette écriture peut-être un peu de sobriété ? De la sérénité? J’aime savoir que vous lisez… Si je me posait là en pensant à ceux qui ont froid, à ceux qui n’aiment pas partager le refuge. L’hiver c’est toujours sa présence en première place on peut pas faire abstraction du froid, de la glace qui tombe des corniches, Ils sont loin les voyages dans le sud peut-être l’an prochain ? Je sais pas pourquoi l’alcool reviens souvent dans mon propos, ça disparaitras jamais complètement, je veux pas retourner en maison de chambres. Ne vous méprenez pas j’écris je fait profil bas, c’est ça juste un peu d’apparat ici j’aimerais écrire du quant-à-soi mais je sais pas… C’est bien je suis rendu là c’est pas une course, j’ai hâte de lire le magazine, des souvenirs de France. Je sais pas si j’y crois assez, j’y arrive une fois à tout les jours.  Bon ! Nous y voilà c’est la chute, la conclusion, n’abandonnez pas tout de suite on y est presque, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

 

 

 


dimanche 14 février 2021

OBS


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai fait le tour des dépanneurs, station de métro et librairie pour finalement trouver la revue que je cherchais chez Multimags rue Mont-Royal, y’a longtemps que j’avais marché comme ça. Dans le métro j’ai croisé des donzelles pas de masques des toxicomanes je crois … Moi j’ai vu de quoi j’ai l’air tuque on cause pour la cause sur le bout de la tête et lunette dans les mains avec l’air ébahis, effaré … Je suis francophone francophile, t’sé je veux dire les jeunes auraient employé du coup … Y’a longtemps que j’étais passé rue Saint-Denis à Montréal, c’est triste les locaux commerciaux sont vides, je sais pas pourquoi sur le plateau ça sent toujours plus le cannabis qu’ailleurs… J’ai pas l’art de la métaphore j’envie ce cousin qui le maitrise si bien, février avance c’est le cœur de l’hiver on annonce de la neige, cet après midi j’ai croisé une connaissance je l’ai reconnus trop tard je comprend qu’avec le froid et mon apparence il se sois pas arrêté. J’ai lavé la vaisselle dans un parfum de spearmint de Wrigleys, de la gomme â mâcher. C’est toujours mon journal du confinement, je vous ai pas écris le couvre visage comment ça me coupe le souffle, vingt heure et le couvre-feu arrivent … Je sais pas pourquoi je suis dans un monde de communication, j’ai pas étudié c’étais contingenté maintenant je suis confiné. Les grands écrivains travaillent leur univers intérieur, ils ne mentionnent surtout pas ces longs moments à faire la plonge et à s’inventer des histoires … Sur le plateau maintenant ça parle anglais, comment dire ? Gentrification? Ici c’est toujours le goulag occidental bien qu’on sois loin des steppes de Sibérie, disons que c’est une sorte d’exil numérique à cause de l’ignorance …  Voilà restez chez vous la covid-19 est pas là. Sur le plateau j’avais souvenirs qu’on passait rue Saint-Hubert pour se rendre au bar Le Hazard mais bien avant aussi on allait dans le Vieux-Montréal … Bein non ! Je prend pas ce chemin là encore à soir, la ville et ses bars, c’est surtout pas la mémoire des musées, souvenir de cet artiste et son loft à l’usine Cadbury chez lui il faisait sombre et on montait sur le toît avec une échelle, pendant qu’ils traficotaient dans l’immobilier moi je me saoûlais. Ça été long avant que je prenne conscience que les femmes sérieuses fréquentait pas les bars, Bon j’arrête ça là ça reviens toujours du pareil au même mes déboires avec l’alcool, ma fréquentation de l’asile, heureusement je me rétablis mais maintenant je suis vieux … J’aime bien vous écrire je suis pas en représentation. Voilà c’est toujours la difficile conclusion, j’ai pas aimé aller niaiser sur le plateau cet après-midi. Je termine comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore un peu on y arrive à l’épilogue à la chute !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

samedi 13 février 2021

Ying &Yang

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je veux vous parler de mon monde intérieur comment il a pris de l’importance avec les années. Je fait de l’introspection c’est pas mauvais le blanc chasse le noir. Je porte un regard en essayant de prendre une distance, c’est comme j’ai toujours dis, ça sert à rien de vouloir changer le monde si on ne change pas soi. Le ying est imbriqué dans le yang disons que c’est du tao au rabais … La nuit est tombée, aujourd’hui j’ai cherché un exemplaire de L’OBS j’ai pas trouvé demain j’irai à La Maison de La Presse internationale. J’espère que ce seras ouvert. Je veux pas faire crier mon âme, délirer mon esprit incapable que je suis d’emprunter les mots savants au médecin … Ce matin je suis sortis dehors au froid j’ai marché un peu, à l’abri du vent le soleil chauffait… C’est toujours plus facile de parler de la température que de ce qu’on vie … Je sais pas si mon lecteur technicien à la Rolls-Royce est allé à la pêche blanche, y’a des lacs où la truite arc-en-ciel mordait sous la glace. Dire l’angoisse, la peur de la nuit pourtant la solitude est bienvenue elle fait réfléchir sur le temps qui n’est plus à perdre … Bientôt ce seras le couvre-feu, c’est pas plus mal  de rester chez soi au cœur de l’hiver. Parfois je m’épuise a essayer de développer une façon de pensée positive un peu plus orientale je dirais, faire taire le brouhaha cervical, cette fausse pensée sans direction tout ça à a voir avec la façon dont je respire, prendre de profonde inspiration et expirer conséquemment avec quelques mouvements de yoga pourquoi pas. Ce soir j’en sens pas le besoin j’ai encore ma sortie de ce matin ça va bien … Quand j’écris je pense à tout les fantastiques écrivains québécois qui m’ont longuement porté dans leurs mondes… Je sais pas encore ce qu’est un roman choral je crois que le grand Hubert Aquin écrivait de ceux là. J’aime bien ma posture assis devant l’écran à méditer mon écriture, ai regardé les actualités de TV5. J’ai hâte à demain pour la grande librairie ce soir c’est un peu ça mon senti. La télé est sur le match ça me déconcentre, je sais pas si VLB regarde encore les matchs avec de la bière, y’a longtemps que je l’ai pas lu notre Victor Hugo québécois, Victor Lévi Beaulieu. C’est froid à Trois-Pistoles … Je pense aux petits gars qui peuvent pas jouer au hockey à cause de la COVID-19, l’équipe locale l’auras pas ce soir. J’ai fermé la télé. Quand je vous écris chaque phrase est le ying et entre les deux comme ici c’est le yang. Quelques mots une tentative d’expression de l’intérieur, cette boule à l’estomac, de l’angoisse … J’y suis arrivé encore ce soir, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ce seras pas long j’ai finis, à la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

 

 

 

 


vendredi 12 février 2021

Zen

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui y’avait une répétition des monologues, j’ai beaucoup de difficulté mais je vais l’apprendre… Hier j’ai eu une entrevue téléphonique ça a plus au gars de la radio, je crois qu’on va en faire plus … La compagnie de communication concurrente a planté cet après-midi, je pense qu’il y en a beaucoup qui ont capoté. Ce matin il faisait très froid, j’avais rendez vous chez le médecin au centre local de services communautaires. Il m’a examiné, ne reste que des prises de sang et des radiographies à faire. J’aimerais beaucoup me rétablir de ce mal de jambes. En après midi j’ai assisté à une lecture de poèmes c’était très intéressant d’entendre toutes ces différentes sensibilités… Février c’est le pari de vingt huit jours sans alcool moi bientôt ça va faire vingt huit ans. J’ai remarqué que les textes forts sont toujours empreints de souffrances et de douleurs. Quand on est plus jeunes on est souvent fasciné par la misère morale je crois qu’elle rejoint la notre. Les grands littéraires ont souvent baignés dans l’alcool, plutôt que de faire taire leurs démons ils le stimulent mais ils ne sont pas tous Baudelaire. Le poète radiophonique parlait de texte abscon. J’ai pas pu faire autrement que de croire que j’écris de ceux là … C’est toujours et encore mon journal du confinement. https://www.youtube.com/watch?v=v5tr_L31StI  Voilà une chanson des années soixante dix pour la Saint-Valentin et toutes les femmes que j’ai aimées qui ne le savent pas. Célibataire voilà un mot dont je n’ai plus peur, la solitude me pèse beaucoup moins je les comprends parfois j’étais très désagréable… Vous  pouvez me dire comment on fait pour être un artiste ? Quand on s’appelle pas Riopelle où Tremblay ? J’ai usé toutes les muses, les ai vidées et je m’use, ça vous amuse ça vous amuse mais de là tout fuse vous êtes les proies de la buse. Le poète ne lis pas !!! Je comprend pas ça comment se nourrit il, la lecture inspire et respire sans parler du plaisir de lire irremplaçable. Je retourne à mon senti toujours plus présent la nuit … Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures comment va il faire pendant la pandémie ? Ce soir je dis merci je suis chez moi à l’abri, seul oui mais ça me permet de vous écrire. Voilà! Je cherche les mots, je tiens pas tellement à sortir de leurs emprises, étrangement comment souvent à cette heure ci y’a un parfum de brochette de bœuf. J’espère que vous avez fait une lecture zen que ça vous apaise faute de vous émouvoir … C’est toujours le couvre-feu, Montréal se tiens à la chaleur on ne sort pas y’a quand même quelques voitures qui courent après les passe-droit. Je termine comme ça, c’est la conclusion, l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est finis, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!!

Bernard

 


jeudi 11 février 2021

Zénith

 

Bonjour ! Bonsoir ! Le ciel est magnifique mais il fait froid, c’est l’hiver à Montréal. Pas de snowbirds cette année. Dehors dans l’abribus un gars bois je ne sais quel alcool, l’autobus passe… La relève du chauffeur arrive, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord … Demain matin j’ai rendez vous avec le médecin s’agissait que j’appelle pour avoir moins mal. Demain je vais acheter la dernière édition de l’Obs , j’ai une répétition des monologues demain après-midi, je limite mes sorties quand je peux faire deux choses plutôt qu’une c’est mieux. J’aime beaucoup le travail que je fais avec le Théâtre du Nouveau Monde … J’ai de la difficulté à apprendre mon texte mais je vais y arriver. C’est toujours mon journal du confinement  y’a plus d’avions à Montréal, ils vont probablement construire le REM jusqu’à l’aéroport mais va falloir que le traffic aérien reprenne. Je m’ennuis des attentes avant de prendre l’avion, j’aimais bien m’asseoir et regarder les avions sur le tarmac … Hier la France était enneigée, la circulation bloquée, les motos qui patinent, les itinérants sont les mêmes qu’à Montréal ils veulent malgré tout rester dehors dormir dans des douillettes et des cartons. Je crois que les commerces sont ouvert mais y’a qu’un nombre limités de personnes qui y ont accès. Faute de mieux je vous raconte mon menu de ce soir Bifteck, pommes de terre, chou-fleur, brocoli et carottes ça devrait être bon … La voisine cogne sa porte pourtant je lui ai dis de faire une requête pour qu’ils la réparent. Je suis loin de mon monde intérieur de son dire avec le souvenir de ce couple qui voulait que j’anime des soirées de poésie, je l’ai pas fait j’aimais trop l’alcool, j’avais que des jurons en bouche … J’oubliais ici je ne dis pas mais j’écris, c’est tout près l’un de l’autre faut trouver le rythme. Je trouve difficile d’écrire l’humilité sans m’auto-dénigrer … J’ai souper, je trouve ça étrange je passe mes journées endormis et quand viens la nuit je suis très réveillé… La télé diffuse, j’écoute d’une oreille distraite tout est covid-19. Le soleil se couche… la soirée arrive ce soir y’a un autre match de hockey pour l’équipe locale. L’industrie aéronautique perd beaucoup pourtant la santé des gens semblent s’améliorer. On auras jamais autant vus nos dirigeant que dans cette crise sanitaire. Aujourd’hui j’ai pas laissé mon nid, ai parlé au téléphone avec ma lectrice privilégié de Gatineau. Bon! J’essaye de terminer en pensant au vaccin pour bientôt… Ils ont approuvé la vente d’Air Transat à Air Canada de toute façon y’a pas de vol… J’ai hâte de voir le printemps ce que ce seras. Quelques mots encore, les publicités en fond sonore … lentement j’y arrive, un politicien qui dis honnêtement faut il le croire ? Bon c’est terminé c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas c’est finis à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


mercredi 10 février 2021

Neuf

 

Bonjour ! Bonsoir ! Aujourd’hui il fait très froid, ce matin je suis allé au marché … Je vais peut-être donner une entrevue à la radio. Hier j’ai participé au conseil d’administration d’Antenne communication. Pour l’entrevue le plus simple c’est de rester moi-même, j’ai un peu peur…Ce soir y’a un match de hockey de l’équipe locale, j’attends le téléphone des communications de l’institut. Je vous mélange tout ça … Bientôt je devrais avoir une nouvelle tablette électronique, hier j’expliquais que tout ce que je faisait c’étais dans l’optique d’une déstigmatisation, c’est pour ça que ce blog existe écrire plus que le délire. Me suis préparé un café, je vous écris en essayant d’apprendre mon texte… C’est ensoleillé, on dirais que les choses commencent à bouger même avec la pandémie. Je reste toujours avec l’idée d’aider de montrer que le rétablissement est possible ça fait longtemps que je vous ai écris là-dessus … Y’auras pas de voyage ce printemps n’empêche que j’ai l’Europe en tête, y’a des émissions télé qui sont pas disponible sur le réseau, une question de droits je crois. C’est toujours le journal de mon confinement, je reviens à mon senti à essayer de nommer aussi bien ma douleur intérieure parfois faut vivre avec ne pas croire que les substances vont l’alléger c’est plutôt la mort … L’hiver et la poudre, l’hiver et la seringue ils l’utiliseront pour le vaccin, je sais pas si les toxicomanes vont se faire vacciner. Je pense au no future à comment c’est faux un jour à la fois on y arrive. Je vois les gars désoeuvré  qui arrivent à Montréal avec l’adresse d’un copain qui va prêter son sofa pour quelques jours ils vont essayer de se trouver une job mais n’y arriveront pas, ce seras quelques bières et la rue, la ville c’est beau quand c’est loin. C’est pourris ce que j’écris cet après-midi, la cuillère, le gareau, la seringue, la neige, le briquet et on meurs  d’overdose où d’hypothermie choisis… Je vous écris ça j’y connais rien c’est si loin. Ouais! Je suis encore dans cette thématique que j’exploite pas aussi bien que quelqu’un que j’aime bien, mon désespoir est parfois loin j’ai pas la dépression toxique, c’est le soir qui m’inspire pourtant j’aime bien la lumière du jour, je pense aux semelles qui craquent sur le trottoir graveleux tu passe et tu parle seul dans le froid … Un abri … J’ai toujours le sentiment que quand on y met du style on arrive pas aux vrais affaires, c’est encore tabou faut être fait fort, comment dire? C’est occulté … L’idée c’est pas d’écrire à la mort, elle y seras bien assez tôt… Je pense à tout ceux à toutes celles qui ont des médecins chaleureux, le mien il m’explique pas grand-chose. J’ai été habitué comme ça je trouve mes explications, je fait pas de la fiction. Voilà! J’ai terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  Abandonnez pas, à la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard


mardi 9 février 2021

Noireaud

 

Bonjour ! Bonsoir ! Le masque pour les petits enfants c’est certainement très difficile, ils voient pas les lèvres bouger et entendent mal ce qui est dis. Pour ce qui est de la covid-19 au Québec on en est au huit cent quelques par jour, lentement ça baisse … C’est toujours mon journal du confinement même si on est au « petit déconfinement » comme ils disent. Je reste chez moi et garde mes distances avec les voisins … Hier je vous ai écris dans la nuit cet après midi je suis vanné. Je fait la lecture intégrale du Nouvel Obs de la semaine passé et j’essais d’apprendre mon texte c’est difficile mais je vais y arriver. Ce matin j’ai pris une douche et je me suis parfumé, j’aime ça… Je marche plus dehors je pourrais dire que les rues sont pas sécuritaires. Ce soir j’ai un conseil d’administration sur ZOOM . Le camion des ordures passe , j’écoute ce que dis mon cœur sinon mon âme … Bientôt je vais donner d’autre formations. C’est toujours l’expression plus que l’impression, j’aimerais avoir le réalisme magique des Sud-Américains enfin j’ai pas fait les grandes écoles, j’ose pas utiliser le mot qui désigne celui qui apprend tout seul, souvent on s’en sert à mauvais escient.  J’essais de rester vrai même dans l’écriture. Parfois je regarde les voitures essais d’imaginer ce que c’est que de chercher un stationnement dans la neige de la rue … Parfois je lis des textes et je sais pas pourquoi, j’ai pas besoin de montrer mon érudition, je suis pas un savant disons que je suis fort en culture générale ce qui est pas mal inutile… Dans la revue que je lis les critiques musicales sont agressives ça donne pas envie d’écouter. Parait que les studios Abbey Road fêtent leurs quatre vingt dix ans, les Beatles étaient pas les premiers… Rendu dans les pages modes pour homme du magazine ça m’intéresse pas tellement c’est les dernières. Je m’égare, je m’égare j’oublie de vous exprimer mon monde intérieur en langage littéraire où peut-être journalistique on appelle ça un pisse-copie. Le soleil est magnifique sur le blanc de la neige. Ouais! Je suis dans les pages domestiques de la revue c’est moins intéressant je crois que c’est là pour madame. Parfois je me dis que je vais acheter L’OBS à toute les semaines mais j’ai pas le temps, télé, radio, revue, journal, roman et théâtre écriture. Je m’ennuis pas aujourd’hui… Voilà! Je vais essayer d’épiloguer, de vous dire en finale mon amour pour tous même si parfois je déraille. J’y vais dans la cuisine pour vous affamé ce soir ce seras foi de bœuf carottes et pommes de terre… On y arrive en se souhaitant bon appétit, je plagie la tonalité d’une autre. Lâchez pas j’ai presque terminé, je vous souhaite bon appétit et vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Encore quelques mots et c’est terminé à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao.

Bernard


lundi 8 février 2021

Musical

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens d’écouter Turn your love around que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a envoyé sur Facebook. Je peux pas m’empêcher de penser à toute la place qu’avait la musique pour nos générations on achetait des disques vinyles trente trois tours avec de magnifiques pochettes y’avait la radio ceux qui écoutaient CHOM d’autre CKOI et parfois CKGM sur la bande AM. De la musique y’en avait partout même à l’école dans les salons étudiants et dans les cours d’art plastiques. Souvenir des amies jeunes filles qui écoutaient Véronique Sanson nous autres on était métal avant la lettre avec Black Sabbath et Led Zeppelin. Y’avait les filles de Regina Assumpta qui étaient toutes Rolling Stones pendant qu’on était Beatles… Je fait un saut en avant en pensant a l’ami disc jockey au bar le Saint-François Xavier avec qui j’aimais bien discuter on écoutais les Doobies Brothers, les Eagles, Rick Ashtley, Gino Vanelli … Je veux pas faire une énorme nomenclature parfois je suis un peu nostalgique de tout ça j’ai cessé de me tenir à la page du hit parade parfois le samedi matin à la brasserie le waiter mettait la télé sur American Bandstand avec le regretté Dick Clark. La musique c’était une promesse sentimentale qui nous accompagnais dans nos pires moments, une fille qui riait de mois parce que j’aimais Francis Cabrel ensuite y’a eu l’énorme l’étonnant le regretté Alain Bashung parfois j’écoutais la Néo-Punk Laurie Anderson. J’ai cessé d’écouter je suis trop blessé y’avait des promesses dans la musique elles ont pas été tenues de la poésie aussi dans laquelle je me reconnaissait c’était comme si on me volait… De nos jours y’a trop de courant trop de mode je ne m’y reconnais plus … Les anglophones de la maison de chambres ont tué mon amour musical. Je pouvais plus dire qu’une toune était bonne sans qu’on me tourne au ridicule. J’en viens donc  à la regretté Myra Cree et ses embarquements pour si tard de la merveilleuse radio … Vous voyez c’est de la musique pop j’avais pas grand temps pour le classique… Y’avait aussi le trio de génie intoxiqué Hendrix, Joplin, Morrisson partie bien tôt ceux là, plus tard Kurt Cobain et Dédé Fortin les ont suivis… Trève de musique, j’y vais avec mon senti, je sais pas ce que je croyais avec ça j’aurais aimé chanter comme Robert Plant mais j’ai pas pris le temps d’apprendre … La chaîne sono c’était la première chose que tu devais te procurer en quittant la maison familiale… Souvenir de ma lectrice de Gatineau qui avait amené une radio au bureau du patriarche pour l’accompagné, le grand patron l’avait interdit … Voilà c’est presque terminé encore ce soir j’ai fait de mon mieux, je suis trop pris par la lecture y’a pas de musique. Plus de bar plus de musique qui rime avec alcoolique, lâchez-pas c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère, ciao !!!

Bernard

 


dimanche 7 février 2021

Demie

 

Bonjour ! Bonsoir ! Aujourd’hui, ce matin, j’ai regardé la grande librairie sur TV5 et ensuite j’ai lu L’Obs, c’étais tout français … À Paris ils dépensent des milliards pour un nouveau réseau de métro. Je pense à ici où on a de la difficulté avec notre REM et la station de l’aéroport. Je comprends qu’il faut moderniser les infrastructures de transport dans toutes les métropoles. Je sais pas comment ces développements sont vécu en temps de pandémie de covid-19. Lecture, télé, écriture, apprendre un texte par cœur je crois être capable de tout faire ça … Ce soir je vais regarder le Super Bowl et ensuite je vais travailler à mémoriser mon texte … Je sais pas pourquoi j’ai acheté ce magazine français plutôt que L’Actualité où l’édition de fin de semaine du Devoir. C’est beaucoup pour me dépayser, faute de voyager, voir un peu comment ils font en Europe. Ma lectrice privilégié de Gatineau parie pour le mois de juin et la vaccination. J’ai hâte que le nombre de malades quotidiens baisse en bas de mille. Je suis très émotif ce midi j’ai pleuré, je fait ce que je peux pour aider. Pas de rassemblement, un masque, la distanciation, lavage des mains et je reste chez moi je suis ces consignes j’espère que ça aide. Je crois que la matriarche vas être vaccinée bientôt. Un appel téléphonique de mon lecteur de Deux-Montagnes, un peu d’encouragement en attendant le match, n’empêche je rêve encore de retourner en Europe, je crois que mon prochain départ seras pour un bon bout de temps, les gens seront heureux de nous voir pour remplir les caisses mais c’est pas pour demain … Quand même c’est un bon moment pour lire. Je note des titres de romans  pour mes prochaines lectures ça aussi c’est une espèce de voyage. J’ai bue une excellente orangeade SanPellegrino ça fait du bien, je retournerais bien en Italie au Sud cette fois ci en Sicile. J’ai de bons souvenirs du Nord Milan et Trieste, le train en première classe … Les enfants jouent sur le tas de neige dans le parc, c’est une bonne idée d’avoir fait ça. J’ose pas sortir je veux pas m’infecter, les urgences d’hôpitaux je connais ça c’est le seul endroit où ils soignent les malades mental pour tout de suite ça va. J’irai pas surcharger les services, À la télé ils parlaient du petit dictionnaire de l’inutile je crois que ce blog y aurait sa place. Quand-même ! J’essais de terminer sur une bonne note, Tiens ! Je crois que les Buccaneers vont gagner, l’expérience ! Hier au hockey l’équipe locale a gagnée je crois que je me répète. Quelques mots encore y’en a surement qui ont hate de sortir leurs sacs de golf. Y’a beaucoup de sport aujourd’hui, ça m’arrive pas souvent ça devrais être plus tranquille. Voilà c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao

Bernard


samedi 6 février 2021

Défi

 

Bonsoir ! Bonjour ! L’équipe locale a gagné son match cet après-midi. C’est un autre défi de vous écrire toujours mon journal du confinement. J’ai lu quelque part qu’il fallait pas s’imaginer pouvoir partir le printemps prochain. Dans La Presse + on nous offre que des sorties plein air, du sport d’hiver moi ça m’intéresse pas, j’aime visiter les villes où y’a de l’histoire mais maintenant c’est impossible. Je me rassasie d’images d’aéroports et d’avions à la télévision. Demain c’est le SuperBowl y’auras que vingt cinq milles personnes pour y assister, étant donné le confinement je peux pas inviter personne pour le match à la télévision. J’ai un monologue à apprendre c’est pas facile mais je vais le faire. Je veux pas procrastiner  j’ai commencé c’est difficile… J’y vais avec mon senti, on est dans le plus difficile de l’hiver, février c’est un mois qui est court. Dans le bas de la ville à cette heure y’a beaucoup de circulation. Je cherche à vous écrire ma désolation, mon désert intérieur. Y’a rien a voir dehors que de la neige, je me planterai pas un couteau dans l’estomac pour le plaisir de vous dire la douleur et mourir. Je vais vous illustrer ça avec la statue de mère Gamelin au parc du même nom, c’est là qu’on arrive quand on prend l’autobus à l’aéroport pour le centre-ville… Ce soir je dis pas grand-chose pas de grandes pensées philosophique, je m’appelle pas Wittgeinstein… Je réfléchis comme n’importe quel homme honnête … Pas de rassemblement… Je viens de regarder les actualités sur TV5 y’a des régions inondées en France c’est triste… Faut quand même pas se laisser embobiner par la tristesse du monde, il reste encore des gens heureux, ils promènent leurs chiens … Une tempête de sable est passée sur la France c’était tout rouge …. Je pense au vaccin je crois pas être vacciné avant septembre, je devrai garder les consignes. En septembre l’an prochain si je me rends là je vais avoir soixante-cinq ans, un bonhomme… Ici dans le bas de la ville y’a des hommes souffrants qui gueulent, ils ne veulent tien savoir des refuges, je ne sais pas comment ils s’organisent quand ils sont pas trop vieux ils se prostituent ça leurs donne parfois un toit pour plus qu’une nuit … Je veux pas écrire sur ce que je connais pas comme le refuge des jeunes … Je pense à toutes ces années où j’ai voulu arrêter de consommer, je rechutais et tout était à recommencer. J’avais de la difficulté à m’identifier à la souffrance de l’autre, je vous ai déjà écris tout ça … Je cherche les mots pour terminer, la prison est infectée tout les lieux où on rassemble les gens sont propices à la propagation de la covid-19. Voilà ! C’est l’épilogue je retourne à mon quotidien banal. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas on y est, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


vendredi 5 février 2021

Joute

 

Bonjour ! Bonsoir ! Aujourd’hui c’était la joute théâtrale, j’ai essayé de jouer un de mes textes c’est pas facile. Je dois « travailler ». Le ciel s’est dégagé y’a du soleil après la neige … En cette fin d’après-midi j’ai pas envie d’être le gars troublé pourtant c’est comme toujours la plongée dans mes entrailles pourtant mes tripes c’est pas un stradivarius. Je suis pas un virtuose de l’émotion . C’est encore mon journal du confinement j’oublie souvent qu’il faut rester en dedans après vingt heure , dans le parc les enfants s’amusent et glissent sur la bute de neige. Y’a une collègue qui rend très bien un texte que je lui ai écris, je me suis écris un monologue on l’a enregistré j’ai écouté c’est pas très bon, je dois l’apprendre. J’essais d’être « professionnel », je crois que je fait trop de choses à la fois … Un peu peur de retomber dans mes vieilles habitudes là aussi c’est un jour à la fois. Je veux pas descendre encore une fois faire une chute et me retrouver sans chez moi, itinérant dans un refuge, c’est trop dur. J’ai lu quelques articles sur les pieds-noirs, les algériens à qui on a pas fait de cadeau… Je pense à ce kabyle assis à mes côtés dans le TGV Paris-Lille on a eu une très bonne discussion il étais sympathique … Je sais pas pourquoi j’aime la France peut-être à cause de mon langage maternel, le français c’est ma langue même si parfois je m’adonne au joual… Faut le dire on est perdus dans les Amériques avec notre français, je sais pas si la génération qui suis la mienne auras un désir francophone … L’ami me disait que l’Algérie c’est tabou c’est un drame colonial français, on en parle pas c’est trop loin. Ce week-end c’est la grand messe du Superbowl. Les week-ends suivant je crois qu’il vas y avoir le vert des matchs de golf, Il est un peu passé dix sept heures le soleil est pas encore couché c’est bien… Je pense à Hochelaga Maisonneuve aux enfants qui l’habitent, les rues les ruelles, j’y suis quand même bien ancré… Aujourd’hui je suis pas sortis, casanier j’ai vieillis. Y’a eu plusieurs vendredi dans les soirées d’alcool et de débauche, je pense à un gars, un artiste qui la première fois que je l’ai rencontré se promenait avec un litre de whisky. Il est disparus je le suis aussi nos mondes ne se croisent plus … Y’a aussi celui qu’on surnommait Le Boss, il est devenus paranoïaque et se promenait avec un couteau, il voulait pas se faire soigner et disait préférer le hachish comme médicament … Voilà les lampadaires sont ouvert, la nuit tombe, quelques mots encore. Je sais vraiment pas comment terminer après je vais regarder la télé, c’est la conclusion, la chute, l’épilogue une chose est certaine y’a pas de rassemblement. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!! Ciao.

Bernard


jeudi 4 février 2021

Rhumatisme


 

Bonjour ! Bonsoir ! Ce midi je suis allé au supermarché, j’ai retrouvé mon pas. J’ai acheté L’Obs juste pour me faire plaisir … Je trouve plus le temps entre écouter une émission de radio lire et écrire… Je peut quand même me rattraper sur internet. Il fait un temps superbe j’ai bien fait de sortir … Ce soir y’a un match hier j’ai enregistré une émission de radio sur ce qu’est vivre le confinement avec une maladie mentale. Je me gâte je mange du fromage en grains … L’ami sclérosé voulait que je le rappelle ce que j’ai fait, il ne m’a pas parlé … C’est difficile ce qu’il vie , y’a longtemps que j’avais acheté une revue un magazine. Souvenir d’un polar et d’un magazine que j’avais trouvé à lire dans un appartement où j’aménageais c’était dans Villeray, ça fait plus de trente ans… Je comprend pas le rapport qu’a la matriarche avec les cheveux, la coiffure elle parle de se faire trimer la caboche c’est pas très doux. Je tourne les pages de la revue, ça m’inspire pas beaucoup. Je lis un roman intéressant. À tourner les pages j’ai les doigts tachés. Je rêve toujours d’aller encore passés un moment en France, c’est pas de si tôt !!! Hier y’avait un village inondé par la Garonne. Je viens d’écraser un moustique c’est insignifiant, l’interprète du Dalai Lama m’a rassuré on peux pas arrêter tout ce fracas dans la tête, méditer toujours méditer les réponses viendront au bon moment. Je reviens à l’intitulé de ce texte j’ai un genoux douloureux c’est surement des rhumatismes de toute façon ça prend des années avant de se faire opérer… Les enfants s’amusent sur le tas de neige, jeudi déjà presque terminé la première semaine de février … Le magazine que j’ai acheté je sais pas si j’ai empêché un habitué de l’acquérir, on peut certainement le trouver ailleurs que dans ce comptoir postal … On m’a envoyé un lien pour revoir la conférence de la conférencière et athlète olympique médaillé Sylvie Fréchette je crois pas en avoir besoin… Je sais pas si je vous l’ai déjà écris mais j’aime bien parler de mon rétablissement devant un auditoire. Je regarde les enfants jouer, je me souviens avec plaisir de cette réplique dans le film La guerre des tuques « La guerre! La guerre! C’est pas une raison pour se faire mal. » Délicieux! En ce moment j’écoute en rattrapage l’émission littéraire, ils vont parler du grand Jacques Ferron, dans L’OBS y’a une photo rare de Tom Wolfe un grand écrivain américain associé au nouveau journalisme. Bientôt je vais préparer mon souper, peut être lire un peu en mangeant et après regarder le match. La radio joue, je vous laisse en sachant pas vraiment comment terminer … C’est la conclusion, l’épilogue d’un court texte. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas je vous laisse avec les souhaits d’usage. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao

Bernard

mercredi 3 février 2021

Logorrhée

 

Bonjour !  Bonsoir ! C’est le début de l’après-midi. J’ai intitulé ça logorrhée mais c’est pas de ça qu’il s’agit. J’aime écrire c’est dans cette façon que je préfère « créer ». Ce matin j’ai assisté à une télé-conférence de Sylvie Fréchette dans le cadre de la semaine de prévention du suicide, c’est vrai qu’il faut trouver son bonheur  dans les choses simples surtout dans ce temps de pandémie. La marche la lecture l’écriture sont des activités qui me rendent heureux quand ça va moins bien j’en parle aux amis on finis toujours par en rire … Écrire ça toujours été mon rêve, j’aimerais bien écrire la biographie d’un joueur de hockey du Canadiens de Montréal qui ont gagné le match hier, le commentateur parlait de l’équipe de Scotty Bowman dans le temps, c’est vrai que si ils continuent comme ça ça y ressemble… Je crois vous avoir déjà raconté que le patriarche nous amenait les voir jouer au Forum rue Atwater, un petit gars chanceux voilà ce que j’étais. Je partais toujours avec le programme que je collectionnais… J’aimais bien crier et applaudir quand ils comptaient. Je vous écris ça et je suis ému j’ai repris goût a regarder les matchs. La sainte flanelle voilà l’institution montréalaise qui a survécu à toutes les époques, le hockey a toujours fait partis de ma vie même si j’ai jamais jouer, j’allais aussi voir les copains du club midget le dimanche, il y avait de bons joueurs qui rêvaient d’une équipe junior … Je crois qu’il y en a eux un où deux qui sont allés jouer au États-Unis dans le cadre d’une nouvelle ligue qui est devenue une expansion de la ligue nationale. Quand j’étais dans la vingtaine j’ai essayé de jouer mais j’avais pas de souffle et je comprenais pas le jeu de passe … Parfois je passait des dimanches à l’aréna à regarder les ligues de garage … Y’a rien de trop trop émotif là-dedans. Je vous le mentionne encore c’est toujours mon journal du confinement malheureusement je m’appelle pas Réjean Tremblay notre grand scribe sportif, un bleuet je crois … Je prend la direction de mon senti, de mes émotions que j’écoute bourdonner … Ce soir ce seras le couvre-feux c’est quand même moins douloureux que la maladie mentale, l’immense sentiment de solitude que je vous décris à répétition … La logorrhée est une diarrhée verbale qui peut être associé à la schizophrénie, ça me fait douter de mon écriture mais j’écris plus que je parle … Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce qui a vraiment jouer au hockey. Je m’éloigne de l’émotion c’est pas facile de se creuser l’âme pour en tirer une pépite d’amour, de bon … Je pense aux enfants qui peuvent pas jouer au hockey dans des ligues organisées à cause de la pandémie, c’est triste … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Voilà lâchez pas c’est finis à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


mardi 2 février 2021

Coups

 

Bonjour ! Bonsoir ! Aujourd’hui il neige tout un coup, ça tombe et je trouve ça beau heureusement j’ai pas à pelleter. Je vous écris dans l’après-midi, le premier ministre provincial dois annoncer un assouplissement aux mesure de confinements… Ils ont installé un abri chauffé pour les itinérant au square Cabot coin Sainte-Catherine et Atwater … La neige ça rend mélancolique on pense aux vers du poète… La poésie et la neige c’est rare y’á surement des poètes d’Europe du  nord intéressant sans parler d’une poésie cruelle du goulag… Je pense à mes snowbirds qui ont pas connus la neige depuis longtemps. Ce matin j’ai trouvé une vis à œillet sur le plancher et du beurre transformé en camembert dans l’assiette à beurre comme si quelqu’un était entré chez moi pourtant ça fait des jours que je suis pas sortis … J’ai téléphoné à l’agente de planification de programmation et de recherche pour lui parler d’argent, elle a pas retourné mes appels… Ce temps là est idéal pour la raquette, ai mangé un sandwich au jambon beurre, je vous citerai pas Émile qui a bien survécu au passage du temps. Je me triture le ventre pour trouver à dire sur la vie dans une ville du nord… L’équipe locale de hockey a gagné son match, j’ai entendu mon nom à la télé avant j’avais téléphoné à mon service internet quand j’ai terminé l’appel j’ai entendus le gars dire merci Allah. Des hallucinations tout ça mais j’étais confortable … Il neige, il vente, les arpèges et les rentes, le beige et la pente… C’est pas bon faut en finir avec la rime mettre de vrais mots sur ce sentis intérieur, sur la douleur… Y’a tant de mots dans le dictionnaire c’est triste d’être incapable d’utiliser ceux-ci,,, C’est tout blanc, parfois je suis fatigué d’être fou, la douleur que ça cause, c’est comme si j’étais envahis … Je pense au mot délestage nouveau pour certains, qui veux dire lâcher du lest sois par les montgolfières sois par les sous-marins, on vole où on monte, l’idée est là. Quand je vous écris je lâche du lest, j’essais de m’élever en oubliant pas l’humilité … J’ai ouvert la fenêtre, ils parlent des livraisons de restaurants c’est cher, doucement la nuit arrive … La radio à l’heure de pointe c’est nerveux pour pas dire énervé.. Allez! On donne un coup et on termine, j’aimerais échanger avec les poètes dans les refuges … Ce soir y’a un match … Je sais pas à quoi ça sert cette folie d’information, comment c’était au début du siècle ? Moi j’en rajoute … Aujourd’hui si tu sais pas parler t’est un loser sans mentionner l’écriture … La matriarche ce matin m’a mentionné que dans mon enfance j’avais eu la polio, je me souviens pas ma folie elle viens peut-être de là. Voilà! Je termine à ma façon habituelle comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Le premier ministre nous remercie, à la prochaine je l’espère !!!

Bernard