dimanche 31 mars 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Si tout va bien je devrais être à l’hôtel demain à cette heure-ci, mais oui j’ai fait ma dernière nuit de sommeil…avant de partir… Une douzaine d’heure encore et je m’en vais à l’aéroport… Je dis merci à tous ceux qui m’ont envoyé des vœux de bon voyage… Ce soir j’ai dormis trois heures et maintenant je vous écris peut-être qu’après je vais retourner au lit, tous ces mois d’attentes et m’y voilà… Il a un peu neigé, la neige est restée au sol dans le parc… Bon! Je suis bien j’ai pris une douche et je me suis parfumé… Je vais passer l’après-midi à l’aéroport, lundi premier avril je pars et c’est pas un poisson. Depuis le temps que je vous écris sur le voyage et l’avion il est temps que ça se réalise. Hier un ami me demandait les endroits où j’étais allé, je lui ai défilé les noms, ça fait pas mal ces dernières années… Je me reprends pour ma jeunesse maladive et ratée… J’écoute, essais d’entendre l’appel de mon senti, dimanche dernière nuit du week-end faut pas se malmené pour plusieurs y’a le boulot ce matin… Quand on travaille faut avoir toute sa tête. Je pense aux écouteurs dans l’avion j’espère que ça va fonctionner j’en ai plusieurs paires… Il est minuit neuf on est officiellement lundi, j’attends le dépôt d’un montant d’argent, j’ai peur d’être coupé disons que ça prend un peu de temps, je devrais l’avoir, vendredi passé j’ai reçu ma carte médicament. Ça me coupe le sifflet, j’attends, je crois que tous les dépôts se font pas simultanément… Il a été fait… Ce midi l’ami devrais passer me chercher pour me conduire à l’aéroport comme toujours je me fais une joie de me retrouver là… Cette nuit c’est difficile de vous écrire c’est comme si je vous avais tout dis… Je vais arriver tôt à l’aéroport, je préfère ça je veut pas être trop juste… Le quai c’est un bel endroit, d’habitude ça passe très vite quand j’attends là… On y est presque, faites-vous en pas je suis pas dans le jetset je voyage toujours en classe économique… La thématique change un peu, je vous parle moins d’alcoolisme et d’itinérance, étrangement j’entends des vaches meugler pourtant je suis loin du pâturage… De courts textes en essayant d’y placer tout ce que j’ai de senti... Me suis pris une menthe Life Savers…Encore quelques heures et j’y vais… J’ai peur de me perdre avec la navette de l’aéroport à l’hôtel mais ça devrais être correct, j’ai vu de quoi la camionnette à l’air… J’ai beaucoup de difficulté pour terminer, ce que je vous raconte c’est le prélude au voyage, je suis nerveux et stressé… Voilà ce seras une autre nuit, encore quelques mots pour terminer… C’est toujours la même chose, la même chute, l’épilogue pas trop savante. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est finis!!! Si ça vous a plu faite le moi savoir. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’avais décidé de ne pas écrire aujourd’hui mais j’ai changé d’idée, je viens de me rendre compte que mon tour d’autobus à San Francisco j’ai quarante-huit heures pour le faire… Je pars demain, je vais comme toujours arriver tôt à l’aéroport. Je me sent mal l’ami qui a la sclérose en plaques à eux un accident j’espère que c’est pas trop grave… Pour me rendre au ferry je vais regarder sur la carte, je vais essayer de me démêler. L’avion décolle demain à cinq heures vingt… Je crois pas être le seul nerveux avant de partir, je veux pas jouer au vieux baroudeur… Je crois que j’ai tout ce qu’il faut pour m’enregistrer et enregistrer le bagage… Mon grand ami passe me chercher demain à midi il m’emmène à l’aéroport, ça fait un bon bout de temps que je vous parle de mon amour des aéroports. J’espère qu’on me revireras pas de bord à la sécurité, j’ai besoin de mes médicaments… Je crois que ça va être o.k. c’est une autre histoire de lâcher prise… Je veux rien oublier… C’est mon senti anxieux aujourd’hui. Je suis pas partis j’ai déjà hâte d’être arrivé… C’est dimanche belle journée pour prier. La journée s’étire toujours comme ça avant de partir… Je vais regarder le trajet entre le bureau de la compagnie de transport et le quai du ferry pour Alcatraz. En voyage c’est dans ce temps-là qu’on voit comment on est engoncé dans nos habitudes montréalaises. Je suis inquiet pour l’ami sclérosé, j’ai pas de nouvelles… Je sais pas si l’écriture avant de partir a un effet thérapeutique, je pense à ces grands écrivains qui au fond étaient de grands malades… Je vais y arriver, une journée à la fois, je pense toujours aux avions à ce demain matin-là… J’essais de changer mon long soliloque francophone pour un anglophone c’est difficile, c’est pas pour rien qu’on appelle ça sa langue maternelle. Le temps est gris, j’espère du soleil à San Francisco… Y’a la fille de l’ami qui vie tout près de Frisco, semble que ces jours ci elle vie des choses difficiles, je ne la verrai pas… Quand je dis aux gens que je pars en voyage, plusieurs me demandent de les emmener avec moi, c’est un peu pour rigoler mais y’a un fond de vrai… Je vous écris ça, je suis un peu plus calme, tout ce qu’il y a à perdre si ça ne fonctionne pas c’est de l’argent… Je vous illustre ça avec des avions d’Air Canada… Je croyais pas être capable de vous écrire aujourd’hui, quelques jours dans un autre univers ça va me faire du bien… J’en suis presque à la chute… L’ami sclérosé viens de me téléphoner son accident étais pas trop grave, j’ai eu peur. Les gens qu’on apprécie on veut pas les perdre. Comme épilogue ce seras ça, encore quelques mots pour vous demander de prier pour moi pour que le voyage sois bien. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 30 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Avant dernière nuit et c’est le départ. Je suis fébrile, j’ai hâte… Partir, je sais qu’il y en a beaucoup qui aimerais ça mais qui ne peuvent pas j’espère que j’aurai pas de problème… Je vous écris de la nuit de samedi à dimanche et dis merci au lecteur de Brossard… L’avion seras là, j’ai qu’à y être et je pars… J’essais de vous écrire le journal de mon senti, de mon monde intérieur, je lui donne la parole pourtant il semble vouloir rester muet… Ça fait longtemps que j’attends ce moment, il me reste une autre nuit… L’équipe de hockey locale a gagné hier, elle a encore des chances pour les éliminatoires, le sport c’est loin du senti c’est pas pour les âmes sensibles. J’ai dormis un peu, je rajoute à mes écris, je pense souvent au cours discours poétique que j’avais pris au collège, ça m’avait beaucoup  aidé à trouver ma voie, ça fait longtemps déjà, j’ai tenu le coup, j’écris toujours… J’essais d’améliorer mon expression en jugeant pas trop la « poésie » des autres… J’aime pas beaucoup les poètes auto-proclamé, ils se couronnent comme l’avais fait Napoléon… Empereur! Pourtant avant eux le roi était nu… J’ai hâte d’être à l’hôtel, vous devez me trouver fatigant je me répète mais c’est une sorte d’exorcisme une façon d’extirper le mal… Je sais pas si un jour ce seras de la littérature, en attendant les gens se réunissent pour les dernières heures avant le dépôt des montants d’aide sociale. Ils ont faim… Je suis toujours étonné de voir comment l’alcool prend de la place, comment la poésie est souvent mauvaise et éthylique , même les grands poètes sont noir et déprimé, ils annoncent souvent la fin d’un monde mais ça n’arrive pas… Où ont-ils laissé l’espoir?  Souvent on se perd dans la mélancolie, les souvenirs d’un temps révolus que laissent on aux enfants, je crois qu’ils feront un monde à leurs mesure grand et amusant.  Je sais il y a beaucoup de problèmes mais en prendre conscience veux pas dire cesser de s’amuser sans les nier il faut se garder du temps pour espérer… Je reviens à mon senti d’avant le voyage… Y’a pas de tourmente, je pense encore à mes bagages que je vais déposer à l’aéroport, tout devrais bien se passer… J’aime ça les moments qui précèdent le voyage, quelques heures encore… C’est toujours la nuit, je trouve plus quoi vous écrire, dans le bas de la ville la neige est pas mal toute fondue… Je sais pas si je vous l’ai écrit je pars avec Air Canada une bonne compagnie… Quelques mots encore, je pense à ce que j’étais à ce que je suis devenue, j’ai pas accumulé beaucoup de matériel, j’ai plutôt opté pour le spirituel c’est la force des choses qui m’a mené là. Nous voilà donc à la chute, j’espère que ça vous plait ce que j’écris, n’hésitez pas à commenter. Merci d’avoir lu jusque-là!!!  À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il pleut, j’entends passé les avions encore deux nuits et c’est un départ… J’ai fait la sieste cet après-midi, y’a un ami qui fête des années de sobriété demain. J’écris lentement en cherchant à mettre des mots sur mon senti. J’ai de la difficulté à me renouveler j’espère qu’en voyage je vais avoir une inspiration nouvelle. Je sais pas combien de temps dure la visite en autobus Hop’n’go… J’espère que je vais avoir le temps de la faire avant Alcatraz. Je suis nerveux j’ai hâte d’être dans l’action du voyage… Je dis merci à ma lectrice snowbird pour les chansons qu’elle a placée sur Facebook. Je vais faire un bon et beau voyage tout le monde me le dis…  Je me sent bien quand même, il reste plus beaucoup de neige… Lundi l’ami devrais passer me chercher pour me mener à l’aéroport, je lui ai dit à midi il est jamais trop tôt… Je pourrai dire que je suis allé en Californie au moins une fois dans ma vie, semble que les idées nouvelles viennent souvent de là mais elles sont pas toutes bonnes… Je pense à Uber à Airb’n’b … Moi J’aime bien les hôtels, ça me dépayse, quand je voyage je veux pas nécessairement me sentir chez moi dans un appartement sous-loué… Je sais pas si les autres villes nord-américaine ont eu un problème avec les taxis et comment ils l’ont réglé… Y’a pas de grosses nouvelles dans l’actualités, ça presse pas de m’asseoir devant la télé, j’entends encore un autre avion qui passe… Je sais plus quelle histoire je pourrais vous raconter, je me gratte l’intérieur pour en sortir le senti, parfois je me sent comme un soundman de cinéma documentaire, tout ce son tous ces bruits qui meublent mon senti, la vie c’est bruyant mais pas au point de collé l’oreille au mur pour entendre les voisins. Je me rétablis l’angoisse qui m’a longtemps gâché la vie est moins présente,  pour moi c’était ça la schizophrénie elle m’empêchait de gagner ma vie… Je me souviens plus si hier je vous ai raconté que j’avais répondus à une entrevue formateur. Je crois pas que ça va aller très loin, je n’ai qu’une connaissance expérientielle difficile à communiquer, je les laisse juger… Y’a un bon parfum chez moi, ça aussi l’odeur ça m’a longtemps fait mal, la peur à l’urgence de l’hôpital de quelqu’un qui pue parce qu’il a fait ses besoins dans son lit… Je crois que j’ai choisis un bon siège dans l’avion, je vais me mettre à date dans le cinéma souvent y’a des films à succès. Parfois certains films j’appelle ça des films d’avions. Je vous aurai raconter encore une fois mon senti avant de partir… Lentement la journée est avancée, un samedi parmi tant d’autre, demain je vais vraiment me préparer. Ne resteras plus qu’une journée. Je cherche à vous dire que pour aujourd’hui c’est terminé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 29 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à m’endormir donc je reviens à mes bonnes habitudes et j’écris… Je vais signaler à mon lecteur de Deux-Montagnes que pour la visite à Alcatraz tout est beaucoup plus simple, y’a un bureau de la compagnie de transport tout près de l’hôtel on m’a dit de me présenter là à neuf heures. J’en dis pas plus j’ai peur à la badluck… Là-bas je vais avoir à me faire comprendre en anglais… C’est la soirée de vendredi à samedi encore trois nuits a passés avant le départ. J’ai hâte d’être bien assis dans l’avion… Mes bagages sont presque prêt… Dehors y’a un gars qui gueule… Pour ce qui est de mon senti ce soir c’est au beau fixe, je songe aux vêtements que je vais porter, faut quand même pas que je m’en fasse pas trop là-dessus c’est pas une parade nuptiale. Si tout va bien je vais commencer par visiter Frisco en bus, je sais pas pourquoi je pense à ce gars que j’ai connus qui avait traversé l’Amérique en autobus, il en a jamais beaucoup parlé… Le voyage que je vais faire c’est la vision l’état d’esprit, je suis pas le premier québécois à me rendre à San Francisco. J’ai toujours cru que les autres pouvaient voyager mais pas moi faut dire la schizophrénie paranoïde c’est rien pour aider… J’étais entouré de gens qui ne pensaient qu’au négatif. J’entends l’horloge qui fait des tics-tacs, si tout va bien en revenant je donne une conférence sur le rétablissement… J’aurai raté trois répétitions, j’espère que la médiatrice va me garder ma place et me donner des mots et des indices de jeu… J’ai pas du tout sommeil, j’ai les yeux grands ouvert… J’ai épuisé la boîte aux souvenirs… J’aime beaucoup voyager depuis que je me rétablis, c’est bien… Lundi, l’ami viens me reconduire à l’aéroport, tranquillement je dodeline de gauche à droite, d’avant en arrière, parfois j’aimerais bien me faire bercer mais je suis trop vieux et trop gros et j’ai personne, je suis seul. J’essais de situer l’hôtel je crois que j’ai compris… Lentement j’avance dans les écritures, je crois qu’il y a une certaine noblesse dans ça, je vais illustrer ça avec une photo prise de l’Empire State Building, un édifice qui a longtemps été le plus haut au monde… Je mange des biscuits salés, la nuit comme ça j’ai envie de m’empiffrer… Je termine ça et je retourne au lit, c’est à peu près ça mon senti, le départ approche je suis content, l’hiver est finis c’est le printemps… Le vendredi soir c’est la nuit des fêtards, ils travaillent pas le week-end et en profitent pour lâcher leur fou… La musique au fond dans la voiture ils essayent de stopper le babillage infernal dans leurs têtes… Pendant ce temps-là au village on cruise sur la rue principale. Avec ça j’arrive à la chute encore quelques mots pendant que dans les clubs on se dévisage à qui seras le plus beau. À la prochaine j’espère!!!

Bernard




Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de passer une entrevue téléphonique. J’ai essayé d’être authentique c’est difficile… J’ai ouvert la porte pour rafraichir mon appartement… Quand vient le temps de répondre à des questions formelles j’ai beaucoup de difficulté… J’ai fait mes bagages en essayant de ne rien oublier. Encore quelques nuits, j’ai l’ouest en tête, j’ai jamais pris cette direction… La semaine est terminée j’ai fait tout ce que je devais et voulais faire… Le soleil est là mais demain c’est de la pluie. J’ai parlé de ceux qui se disent en rétablissement mais consomment encore de l’alcool. Ça sent le tabac… Je vous illustre ça avec une murale qu’on retrouve coin Ontario et Frontenac elle est très jolie, très réaliste, je suis désolé je trouve pas qui l’a peint, pour moi elle évoque la Pologne… Je sais pas pourquoi tout-à-coup je suis triste, dans l’entrevue j’ai livré une partie de moi-même à des inconnues… À San Francisco je vais essayer de voir les murales là aussi, dans le quartier Mission. Il devrais faire beau temps parait que les cerisiers sont en fleurs… J’ai un peu peur des armes aux États-Unis… Je me branche sur mon senti, y’a pas que mon rétablissement qui est valide pourtant je continue mon parcours dans la sobriété, ça parais que c’est la fin du mois la voisine reçois beaucoup de visite. Je vais essayer d’écrire quelque chose dont je suis fier. Si tu me lis et que tu à des problèmes de santé mentale et de consommation écris moi je pourrai peut-être t’aider, faut prendre ça au sérieux il y va de ta vie… Y’a pas de honte à demander de l’aide où qu’elle soit. Pour les autres je vous souhaite beaucoup de plaisir ce week-end… Tout à coup des mots que je déteste apparaissent, intégré, intégration, j’aime pas ça ce sont des mots pour jouer au fou. Je ne suis plus seul, je ne suis pas seul, ma folie parfois se perd dans le rétablissement. Pourtant la paranoïa est toujours là, tant que je reste chez moi c’est moins virulent, j’ai hâte de voir ce que ce seras en voyage… Y’a ces paroles de chanson « Je l’ai connu à San Francisco c’était un soir d’été… » Je crois que c’est de Luc Plamondon… Je vous ai déjà écrit là-dessus, je radote, je me répète… Tout à coup dehors y’a une belle lumière. C’est difficile d’être original, de m’ouvrir à vous avec de nouveaux sentiments un nouveau senti… La tristesse me quitte pas, quelques nuits encore et c’est le départ en vacance… En voyage j’ai peur de perdre mes bagages, une fois que je les ai enregistré le reste est plus de mon pouvoir il devrait être là à l’arrivée. C’est poche ce que je vous écris cet après-midi… Quand je m’arrête je pense toujours au poète. Bon! Me voilà à la chute, quelques mots encore pour bien terminer et n’oublier pas de commenter. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 28 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai dormis et j’ai eu chaud… Mon senti annonce le calme… Il pleut ça va faire fondre ce qui reste de neige, encore trois nuits avant le départ, cet après-midi j’ai une conférence téléphonique pour le projet Recovery College, on va faire connaissance… J’aurais encore une chance par mon expérience d’aider quelqu’un qui souffre en donnant une formation… Lentement je fais mes bagages, je vais recharger mes batteries à San Francisco. Je vais essayer de me déconnecter du monde de la santé mentale… Je vous illustre ça avec un classique, la tour de l’épouvante de l’institut. Je crois que c’est un ancien silo… Cette semaine j’ai rencontré quelqu’un qui va étudier le clavecin au conservatoire… Je pense aux snowbirds, je sais pas si ils restent encore longtemps au même endroit moi je vous le répète j’ai hâte de partir. L’équipe locale a perdue ils ne seront donc pas des éliminatoires encore cette année… Je veux pas retourner en arrière du temps où la souffrance étais ma maitresse, j’avais mal j’avais très mal, j’étais toujours loin de mon senti, c’était que la douleur sourde de la psychose… Je suis pas seul en lice pour être formateur au Recovery College… Parfois je crois qu’ils veulent avoir des formateurs qui viennent d’un milieu plus aisés que le mien… Je sais pas trop à quoi m’attendre pour cette entrevue téléphonique… Viens de voir que ma lectrice privilégiée chemine toujours avec moi… Faites-vous en pas j’écris pour tout le monde… Le bonheur c’est de savoir que vous me lisez… J’ai ces paroles de chanson dans la tête « je tourne en rond oui sur le pont mes amis s’en vont » c’est une comptine… C’est la nuit, je pense à la technologie qui me permet de vous écrire… Je pense au fils de la super-maman qui a une otite, je suis avec lui dans la douleur, j’espère que ça dureras pas longtemps. Ouais! Quand vous me lisez, vous devez vous dire il ne fait que penser mais ça va pas très loin… J’ai hâte d’être à l’aéroport d’enregistrer mon bagage et d’attendre tranquillement d’embarquer… On y est presque, tous ce temps qui a filé, on prend de l’âge… Je vais encore refaire ma valise, je crois que je voyage léger… Faut pas que j’oublie la paperasse, c’est important… Cette semaine j’ai fait un peu de ménage ramassé quelques babioles qui trainaient… Dans le monde des réseaux sociaux on peut se sentir seul, une solitude schizophrénique douloureuse… Les centaines d’amis virtuel et toujours seul… J’ai pris une douche, me suis parfumé avec l’impression que l’eau de toilette Burberry Britt Rythm est devenue commune on l’a mis dans les étalages plus populaire. J’en suis presque à la chute, il est pas trop tard, je termine et je vais dormir, quelques mots encore en pensant aux vrais écrivains… J’arrive à la fin, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu la sauce en vous souhaitant à la prochaine je l’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un peu stressé, le départ s’en viens, je deviens beaucoup plus paranoïaque… J’ai repris le carnet je note. Encore quatre nuit avant de partir, j’essaye de revenir au senti, ma peur viscérale… Je constate qu’il se forme d’autre groupes de rétablissement en santé mentale, y’a des gens qui aiment pas le nom de notre groupe Reprendre Pouvoir, des nostalgiques des programmes perspectives… Je remets tout en question, ces implications… Vous pouvez me dire que j’ai le choix que je suis pas obligé de fréquenter l’institut mais y’a toujours l’histoire du stigmate que je veux défaire… La poésie du paranoïaque c’est pas ce qu’il y a de plus beau, ça blesse, ça fait mal ça heurte dirais les anglais… On me dis que je suis blême il est probablement  temps que je prenne une pause. Je sais vraiment pas, vraiment plus la neige a fondue… Les mouettes gueulent, le printemps ça ressemble à ça… J’ai réservé une visite à Alcatraz mais je peux pas annuler, ça va être juste, y’a pas de remboursement possible… Il faut que je ramasse mon billet avant huit heure le matin… Je vais essayer de voir ce que je peux faire… Ça commence mal… J’annulerai pas c’est un défi de le faire. Bon je reviens à mon senti du goulag… Je croyais que les Boeing Max dérangeraient pas mon voyage mais je constate que si… J’ai pas envie d’aller faire la file… Je pouvais pas prévoir… Je commencerai pas à m’auto dénigrer, j’ai fait une erreur, ça arrive je suis surement pas le premier… Lentement la journée passe demain vendredi, faut voir tous ces camions qui passent devant chez moi, à vous écrire comme ça je me brûle mais j’y tiens… Je sais pas si ça peut me rendre malade, c’est du travail. J’ai peur de pas avoir ma chambre à l’hôtel… Ça me fera quelque chose à raconter à mon retour. Non! Non, je dirai pas que je suis un pauvre fou, je reviens à tous ces nouveaux groupes de gens qui ont souffert, je crois que les institutions veulent les garder dans leurs girons. Je m’aperçois que de mettre mon senti en mots ça l’allège, parfois je le répète de vive voix et je suis moins confus, voilà! L’ami dis que tout va être o.k. j’espère… Je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo américaine des états… New-York je sais pas trop… Ça seras l’Atlas de Manhattan, j’ai mangé de l’imitation de crabe, ça sent vraiment le poisson… Je sais pas sur quelle note terminer ça, le temps est couvert, il vente mais c’est moins froid. Les gens ont commencé à rentrer à la maison comme d’habitude y’a foule dans le métro… Je pense à toutes ces voitures, les gens fatigués qui prennent le volant après le boulot… Y’en a qui attendent tranquillement en sirotant une bière que la circulation soit moins dense. J’en suis à la chute, à l’épilogue, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard






mercredi 27 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Hier en revenant de la répétition j’étais très paranoïaque, un gars parlait en anglais de normalité je croyais qu’il parlait de moi et dans l’autobus y’avait deux gars assis au fond je croyais qu’ils me suivaient attendant que je rechute… Semble que c’est le stress du départ, on est dans la nuit de mercredi à jeudi plus que quatre jours et je prends l’avion pour San Francisco… J’y vais avec mon senti… Ça passe par la sculpture Porte de Jour de Jocelyne Alloucherie diplômée en arts de l’université Laval, son travail suscite une expérience sensible de l’éphémère de l’immuable ce sont deux structures d’acier corten. Une installation d’art public  au Square Dalhousie dans l’arrondissement Ville-Marie, soudé d’acier Corten aux dimensions de 298x350x1070 cm. Si vous voulez en savoir plus cliquez ici  https://artpublic.ville.montreal.qc.ca/oeuvre/porte-de-jour/  Je sais pas pourquoi la sculpture m’a toujours fasciné. J’ai hâte d’aller au musée d’art moderne de San Francisco. Je dois raccorder ce que je vous écris ici avec mon senti ma sensibilité c’est difficile, je me sens en déséquilibre… J’ai pas d’anecdote croustillante sur l’artiste et je préfère vous parler de moi, hier j’ai été en répétition tout l’après-midi ça m’a beaucoup demandé, c’est du travail… Pour revenir aux deux gars dans l’autobus je crois qu’il était simplement là pour se réchauffer, c’est encore frisquet pour passer ses journées dehors… Cette nuit j’ai mal à la tête je vais prendre un comprimé… Le compte des communications est payé. Je crois que je vais faire le voyage vers San Francisco dans un Airbus A trois cent vingt.  Aujourd’hui la journée est à moi, je vais essayer de faire mon bagage avec seulement l’essentiel…Le printemps tarde à arriver… Je me rends compte de certaine difficulté que j’ai avec des collègues de la création collective, elles ont des personnalités fortes et sont bien meilleures comédiennes que je peux l’être… Au fond de mon senti je suis un écrivain, parfois je répète, je redis ce que j’ai déjà écrit je m’en excuse. Je pense à mon ami historien de l’art que je veux pas ennuyer… Je sais pas pourquoi y’a cette femme plus vieille que moi avec qui j’ai vécu quatre ans d’enfer, un cauchemar maintenant terminé que je ne revivrai plus… Maintenant ce qui m’occupe c’est mon départ en vacance, je m’en vais me vider la tête, essayer de m’inspirer… Y’en a qui rigolent, ils trouvent que ma destination est pas exotique. Ça me fait mal… Y’a cette jeune fille dans l’autobus et la chanson de Léo Ferré Jolie Môme https://www.youtube.com/watch?v=A842x7fl6sM  Ferré y’a rien d’autre à dire que c’était génial.  Lentement j’arrive à la chute, je sais pas comment terminer, la douleur m’a quitté,  ce seras ça pour cette nuit, je vous rajoute quelques mots comme le maraicher rajoute quelques petites fèves l’été… J’y suis presque c’est comme toujours le même épilogue, une phrase encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Mais on ne finis pas comme ça je vous laisse en suspend. À la prochaine j’espère!!!

Bernard




Au présent


Bonsoir! Bonjour! Souper au restaurant hier soir, on a bien discuté c’était intéressant… Reste que quelques jours avant le départ, j’ai fait ma valise… La compagnie de téléphone a pas encore reçu mon paiement… Je me tourne pas vers mes finances personnelles ça fait pas de la bonne littérature, je vais plutôt me concentrer sur mon senti… Je vous illustre ça avec un édifice longiligne de New-York malheureusement je sais pas qui est l’architecte mais il est dans Manhattan, aujourd’hui ce seras une répétition au Théâtre du Nouveau Monde… Le souper d’hier était délicieux une brochette de filet mignon avec des crevettes… Je suis arrivé tôt au restaurant, j’étais seul comme si je répétais pour mes soupers au restaurant à San Francisco, l’horaire de départ à un peu changé ,mais c’est pas grave… Hier on a un peu discuté médicament, j’ai raconté mon horreur quand les gens appellent ça des peanuts, comment il faut être discret quand on se soigne, comment on est stigmatisé. Je dirais que ceux qui le font savent pas la définition du mot, des ignorants. Je disais à l’ami comment la souffrance est nécessaire mais qu’il faut tout de même pas se martyriser … Dans le mois qui viens je donne une conférence sur le rétablissement au comité des usagers de l’institut pour moi le rétablissement c’est un « work in progress » perpétuel, le patriarche quand on lui parlait de son père, mon grand-père, nous racontais qu’il cherchait le mouvement perpétuel… Au mois de mai avec des collègues je vais faire une présentation sur l’intégration par l’expression théâtrale et littéraire… Cette nuit comme toujours je sais pas trop quoi écrire, c’est la nuit de mardi à mercredi… La pauvreté ça cause une stigmatisation,  souvent on ne fréquente qu’un milieu désargenté et malade, la plus basse des classes sociales… Pourtant j’ai essayé « d’intégrer » , un mot que je déteste, les milieux « Normaux » j’ai pas réussis… Les prestataires de la sécurité sociale vivent dans la terreur d’avoir leurs revenus coupé, de se retrouver à la rue, j’ai lu quelques part qu’à Montréal y’avait plus de cinq milles itinérants, mes pairs sont dans la rue on cherche à les logé mais ils ont tout perdus… Ils ont surtout perdus la confiance en ceux qui veulent les aidé, ils font partis du complot de la persécution… Si vous saviez comment parfois j’ai envie d’en finir avec tout ça, ce soir je suis triste n’est-ce pas? Je vous écris pas tout ça me ferais trop mal la souffrance… Je sais bien que je vais finir pas me bercer dans un centre hospitalier de soins de longues durés, en attendant j’essais d’en « profiter » ça aussi c’est un mot que je déteste, j’avais une conjointe intolérable qui chaque fois qu’elle le pouvais me traitais de profiteur…. Voilà pour cette nuit, lentement je digère mon repas. Je sais pas si vous aimez ce que j’écris, en tout cas… Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard




lundi 25 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens de lire quelque chose qui me rajeunis pas, Willie est mort, Michel Lamothe pour ceux qui ne le connaissent pas, bassiste dans le très grand groupe de rock Offenbach et fondateur du groupe Corbeau. Il avait quelques années de plus vieux que moi, j’étais un fan de la première heure https://www.youtube.com/watch?v=LWzTTJIiywQ  Je vous place une chanson qui est pas très très représentative mais Offenbach c’était d’excellent musiciens avec de belles harmonies vocales… Je cherche comment je vais vous illustrer ça…. Je vais placer une pochette du CD du groupe avec des illustrations de Vittorio si je me trompe pas… Y’a plein de leurs chansons rock qui m’ont accompagné la vie durant… C’est la nuit de lundi à mardi, l’horaire de mon départ a changé c’est un peu plus tard lundi prochain… Je dis merci pour l’invitation à la dernière conférence de l’ami historien de l’art, je ne pourrai être là… Cette nuit je suis fatigué j’ai de la difficulté à écrire. Encore une fois j’ai eu peur de perdre mon texte mauvaise manœuvre avec la souris… Semble que le regretté écrivain Jean Basile à écris la chanson promenade sur Mars, pour les plus érudits on se rappelleras  du passage de Jean Basile à Mainmise… Pendant ce temps-là je perds mon temps à chercher un fichier photos… Je l’ai finalement trouvé, parfois j’ai le sentiment que quelqu’un manipule l’ordinateur de l’extérieur c’est probablement ma paranoïa… J’ai démarré le chauffage… C’est le départ pour les vacances bientôt, je vais rater quelques activités mais je peux pas être à deux endroits à la fois… L’avion ce seras un airbus trois cent vingt et il va être équipé pour l’entertainement plus de cent heures de musique et de film, un écran individuel… Mardi le temps avance, ce matin je vais faire quelques courses… Je vais peut-être rencontrer la fille de mon grand ami, elle habite pas loin de San Francisco… Ce soir je soupe au restaurant avec les amis de la radio… Hier j’ai raconté à l’intervenante que j’allais probablement me payer une couple de gueuleton, c’est une nouvelle elle a de l’expérience les rencontres sont toujours très formelles, elle me garde pas longtemps dans son bureau… Je crois que ça va me faire du bien ce voyage… À partir d’ici faudrait que je développe un argumentaire, mais c’est pas un rapport que je vous écris, c’est pour l’amour de l’art. Je trouve pas comment terminer, y’a quelqu’un qui prend sa douche je suis pas seul à faire ça la nuit… Tout à coup je suis angoissé, je sais pas pourquoi, c’est un état fertile je crois, un état qui permet de créer. Je pense au sculpteur j’irai voir son œuvre à Frisco… Voilà la nuit est bien avancée, encore la semaine a passée et je serai là-bas. Lentement je me dirige vers la chute qui est souvent la même, l’épilogue c’est jamais aussi simple qu’il y parait. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 24 mars 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Encore une fois cette nuit je vous écris. Plus qu’une vraie semaine avant les vacances. Si je me souviens bien j’irai pas boire… Souvenir de ce gars qui rechutait toute les fois qu’il partait en voyage, il s’éloignait croyant boire raisonnablement mais c’était toujours la soif sans fin de l’alcoolique… Longtemps j’ai bu en sachant que j’étais alcoolique mais pour arrêter ça a pris la descente aux enfers… Je vous écris pendant la soirée de dimanche… Au mois d’avril on reçois un chèque de TPS et un autre de TVQ c’est bien… Quand je vous écris ça c’est comme un vrai béesse… J’ai toujours hâte d’être à l’aéroport et de prendre l’avion… La nuit y’a pas d’urgence pour écrire en fait y’en a jamais mais je suis pas certain qu’il y va pas de ma survie… Demain matin j’ai une réunion du groupe d’entraide. En revenant il faut que je passe à la pharmacie pour renouveler une ordonnance, je sais y’a de ces bonnes vieilles madames ignorantes qui aiment pas apprendre qu’on se fait soigner… C’est comme ça que plusieurs font des rechutes sur le jugement des autres. C’est toujours le même propos mon affaire, rien de nouveau dans mon senti j’essaye de trouver quelque chose de nouveau qui s’écrive… Je pense à cet ami un ancien voisin qui jouait le rôle de Ronald McDonald en province, je crois que c’était dans les fêtes d’enfants, je suis certain qu’il y en a qui avaient  peur… J’ai démarré le chauffage c’était un peu frisquet, ma semaine est bien remplie j’ai même un souper au restaurant. Mardi soir! C’est pas mal… Je vais essayer de me booker une entrevue radiophonique à mon retour, y’a longtemps que j’ai fait de la radio… Je pense aux cadets de l’aviation qui disaient ils allaient me montrer les rudiments de la diffusion radiophonique, j’ai rien appris je suis pas resté assez longtemps… Les cadets, une chose comme beaucoup d’autre que j’ai jamais mené à terme… Un vrai sauvage pour tout ce qui était loisir organisé… Je trouve que c’est bien les réseaux sociaux, même si le blog est déjà ancien ça permet d’avoir des lecteurs assez rapidement… J’ai la vieille niaiserie d’un gars dans la tête, il racontait le tour du Québec en stop avec une chèvre, c’était idiot… Je croyais que les chèvres avaient pas de cornes, mais non elles en ont… J’arrête là ce propos c’est trop cave… J’ai très hâte d’être assis dans l’avion… Bientôt! Cet après-midi je vais faire des courses il me manque quelques affaires avant de partir, quand même je m’en vais pas dans la jungle je pourrai magasiner là-bas… J’ai presque terminé encore pour cette nuit, on va essayer d’écrire une chute intelligente c’est le plus difficile j’arrête souvent avant d’y arriver… Ce soir ça sent pas trop la bergerie, je me calme c’était encore une histoire du senti. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en souhaitant vous revoir dans une prochaine!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Après-midi désoeuvré, il neige un peu. Je suis allé prendre un café avec l’ami, je fouille dans mon senti… J’ai fait la sieste, je croyais être allé chercher l’écran que j’utilise maintenant pourtant sur la boite y’a un manifeste de la poste, c’est comme si, chose impossible quelqu’un était entré chez moi et avait collé ça… J’ai vaguement souvenir d’une livraison… C’est pas très grave c’est une sorte d’hallucination schizophrénique. On m’a pas raconté que ma vie serait faite de ça… Je pense à l’hôtel de San Francisco, j’espère que je vais passer sans problème à la douane. Exactement une semaine avant mon départ… J’espère que je perdrai pas mon bagage. Les camions de la municipalité et ceux du gaz font hurler leurs moteurs… Aujourd’hui je veux pas faire du remplissage, c’est toujours de mon senti qu’il s’agit d’accord il y a parfois de ce qu’ils appellent en anglais delusion, y’a que les fous qui avouent avoir ça on me confieras jamais un poste de responsabilité c’est pas grave j’en ai finis avec le travail… L’an passé j’étais à Lille en France, un congrès santé mentale avec l’organisation mondiale de la santé… En collaboration… Je suis triste, j’ai mal demain matin j’ai une réunion, je vais laisser le magnétophone à un collègue je serai absent pour une semaine de la plénière… Je m’auto-dénigrerai pas, parfois c’est la seule chose qui occupe mon esprit, je vaux plus que ça… Vous allez dire c’est n’importe quoi… Je vais ou, je fais quoi?  La neige a recommencé… Pourtant c’est le printemps, la dégelée.  J’ai fermé le chauffage, ouvert la porte et je laisse entré un peu d’air frais… Les flocons sont énormes… Le départ me rend anxieux j’ai peur de pas faire les choses correctement, pourtant à tous mes départs précédents ça s’est bien passé. L’ami devrais venir me chercher dans la nuit de dimanche à lundi de la semaine prochaine… Je vais arriver tôt à l’aéroport pour être prêt pour le départ… Je pense à un intervenant anglophone que j’ai déjà eu, il avait déjà écrit et s’était arrêté parce que disait-il c’était n’importe quoi, il n’y croyais pas assez… J’ai pas de leçon de foi à donner, parfois j’y crois, parfois j’y crois pas… Je le répète une semaine encore et je pars ça devrais être bien, c’est quand même pas un voyage de noce, si j’avais attendus après ça je serais jamais partis… Souvenir du train entre la banlieue de Boston et le centre-ville c’est avec ça que je vais illustrer aujourd’hui. Pour ce voyage nous étions deux ça a été désastreux, on a mis fin à notre relation tout de suite après…  Voilà! La chute approche, bien aimé les photos du chien Pistache de mes lecteurs snowbirds…, il pleut, il neige il fait tous les temps… Je pense aux corrections que faisait mon lecteur prof de design à la retraite… C’est finis comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je démarre tout de suite avec mon senti plus que sept jours avant le départ. J’ai hâte de voir ça le mythique San Francisco. Ces lieux qui ont transformés le monde, qui ont donné naissances à ce qu’on appelait les hippies, le « summer of love » ce qu’il en reste, j’ai rencontré quelqu’un qui connait Haight- Ashbury, son histoire… Je suis pas trop nerveux avant  de partir je vais téléphoner à l’amie agent de voyage pour savoir si tout est O.K. pour l’hôtel… C’est dimanche, j’ai dormis j’ai pas d’ennuis la nuit… Dernière semaine du mois de mars, tout passe si vite, je voudrais ralentir le temps… Cette semaine c’est groupe d’entraide, souper de l’équipe radio au resto, répétition au Théâtre du Nouveau Monde et échange au téléphone pour le Recovery College… Ça va passer vite, je vous parlerai pas de mes finances y’a des fureteurs indiscrets sur les réseaux… Cette nuit je suis calme ma tête est pas trop agitée, je suis heureux de ne plus avoir cet immense sentiment de solitude, maintenant mon monde est bien remplis je me suis refait des amis qui me respectent… La photo qui va illustrer c’est tout près du métro Frontenac coin Ontario… Rien de particulier c’est juste le bas de la ville avec au fond la montagne, les poteaux et les fils… Les bars sont toujours plus tranquille dans la nuit de samedi à dimanche que le vendredi à samedi, hier aux nouvelles ils disaient que l’alcool donne le cancer, voilà une chose que j’évite en ne buvant pas… Ici j’ai une pensée pour mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord j’espère qu’il va bien… C’est un grand voyageur, la leçon qu’il me donne c’est que même si j’ai peur de partir pareil… C’est quand même une histoire d’angoisse et de paranoïa… Je sais pas si je vais être bien reçu à l’hôtel, y’a longtemps que j’ai réservé… Je crois que j’irai pas chez le dermatologue, j’ai plus de démangeaisons. Y’a une odeur de tabac qui brûle qui me monte dans le nez pourtant j’ai pas de cigarettes, je me demande ce que pensent ceux qui recommencent à fumer.  C’est la nuit, j’ai lu que les itinérants attendaient l’ouverture du métro pour aller se réchauffer sur les quais… C’est pas drôle parfois on contribue à ça en faisant une plainte contre un voisin qui seras éventuellement évincer et pas d’endroit où loger… Hier au journal télévisé de France deux y’avait un reportage sur la schizophrénie, j’ai eu l’impression que c’était du remplissage rien d’approfondie quand même le message étais bon… Je crois que je vais commencer à faire mes bagages, je pense à l’aéroport à mes vacances aux États-Unis d’Amérique… Je change jamais ma façon de terminer c’est surement fatigant pour ceux qui lisent en rafale, je vais essayer de varier un peu. Voilà c’est la chute, l’épilogue, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 23 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est possible que je change de plateforme bientôt… Je prends le temps de réfléchir sur les améliorations  que je pourrais apporter… Aujourd’hui le soleil est superbe pour ce qui est de mon senti je suis bien, j’ai tapé le compte rendu de mon groupe d’entraide je sais pas pourquoi ça me rend heureux. Un peu plus d’une semaine et c’est les vacances… Je regarde mon horaire pour la semaine prochaine c’est pas trop chargé, il y en a peut-être d’entre vous qui se demandent pourquoi je fais tout ça? C’est mon rétablissement, quand je suis actif j’empêche la maladie de m’envahir… Le printemps est là je crois, ce matin y’a eu de la neige mais pas longtemps, les fumeurs de cannabis sont content il fait pas trop froid pour fumer dehors. J’ai toujours hâte de prendre l’avion, je voulais aussi vous dire que j’aime pas le mauvais humour qu’on fait sur les schizophrènes pour moi y’a rien de drôle dans cette maladie. C’est juste de la pure souffrance à pleurer. Je sais que plusieurs évaluent le rétablissement sur la capacité de rire de la maladie, moi je peux pas… La semaine passée à la cabane à sucre y’avait une foule de gens malmenés, ils en ont bien profité du sirop d’érable et du repas traditionnel, j’ai vu personne qui riais pour rien j’ai apprécié d’être avec mes pairs. Je sais pas comment je vais vous illustrer ça peut-être avec ce « bas-relief » traditionnel qui illustre le bon vieux temps. J’ai vu ça à la cabane à sucre chez Oswald  à Saint-Esprit… Je continus avec ma « vieille » façon de faire, je dis merci pour son commentaire à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce… C’est quand même pas très grave si je change pas de méthode tout de suite, je sais je suis à l’ancienne mode du blogue… Hier j’ai parlé devant une caméra, un modèle que j’avais jamais vue, numérique tout en objectif, je sais pas trop si ce que j’ai raconté convenais, je crois vous l’avoir déjà écrit… Lentement la neige va fondre, ça va sentir le printemps, ils vont remplir les nids-de-poule… Avec mon lecteur on parlait de façon de faire plus conviviale, c’est possible… Pour aujourd’hui on continue de la même façon, je sais que ma façon de faire est pas simple. Je vais peut-être changer tout ça au retour de voyage. J’ai préparé les légumes pour le souper, on reste dans la tradition, je crois que je vais me payer la traite à San Francisco… Peut-être quelques restos. Voilà! C’est presque la chute la finale, j’ai écrit ce que j’avais à écrire. C’est fou toute l’imagination du paranoïaque, je compose avec ça… J’aurai passé la journée devant l’écran d’ordi, je termine là-dessus quelques mots encore et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là, je vous laisse pas tout de suite j’étire en souhaitant à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Quelques jours encore avant le départ c’est le week-end… La pluie semble avoir cessé, à la radio une émission sur les abus sexuel subis par les enfants amérindiens. Ils souffrent toujours, ce sont des Attikameks, c’est dur d’entendre ça… Je pense à mon senti qui à l’époque où je consommait ressemblait  à leurs douleurs… J’ai éteins la radio c’est trop dur. J’ai hâte d’être à l’aéroport et d’attendre de monter dans l’avion, souvenir des malaises nocturnes quand je consommais. Tout ce que j’écris ça reviens pas mal du pareil au même, la douleur c’était la schizophrénie on m’a jamais offert de thérapie, j’ai dù me débrouiller seul… Souvent après un épisode d’alcoolisme aigu les gens arrêtent grâce aux Alcooliques Anonymes mais y retournent quand ils se sentent un peu mieux, pour aujourd’hui je vais essayer de pas consommer j’ai pas envie de retourner me détruire… Parfois je demande aux gens avec un problème de santé mentale si ils consomment encore, on me répond une petite bière de tants en tant… Je sais très bien que c’est plus qu’une un alcoolique c’est toujours dans l’excès comme lorsque on dis j’en ai pris une couple c’est toujours plus que deux… Je suis chanceux ça fait plus de vingt-cinq ans que  j’ai pas consommé, c’est que du bonheur… On se moque souvent des Alcooliques Anonymes moi je crois qu’il faut les traiter avec un grand respect ils font beaucoup de bien… Hier je racontais comment c’était important d’avoir une vie spirituelle ne serait-ce juste que pour faire taire les voix où du moins les diminuer, un peu de prière ça a jamais fait de mal à personne. Je me cacherai pas parce que je me rétablis, je veux qu’on sache que c’est possible et qu’on a pas besoin d’être enfermé… Je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça, ce seras certainement une image neutre… Dans la nuit de vendredi à samedi la rue est plus tranquille, je rêve toujours de Frisco, je vous rédige ça et je vais lire LaPresse+ et surtout les pages voyage… Je pense toujours aux snowbirds en Arizona, ce sont de très bons photographes c’est le genre d’endroit où y’a plein de choses à photographier. Tout à coup j’ai de la peine je sais pas trop pourquoi, je refait ma vie c’est surement pas pour ça… J’ai eu ma chance je l’ai pris et ça va mieux. Je me prépare  un café encore une fois je vous aurai écrit ça du milieu de la nuit… Hier j’ai donné une entrevue devant la caméra, je pense que j’ai pas été très bon, j’avais pas assez de trac, de tension, les techniciens semblent avoir aimé ça… Voilà! J’arrive presque à cette partie difficile qu’est la finale la chute, je sais jamais comment terminer, j’aimerais bien vous avoir permis d’espérer. Quelques mots de plus et j’y arrive. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Allons-y pour une courte épilogue. À
la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!


Bernard

vendredi 22 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! De retour de l’institut pour l’événement livres ouvert. J’ai raconté un peu mon expérience de la vie avec la maladie… Encore huit jours et je pars en vacance. Il pleut c’est un temps triste… J’espère qu’il va faire beau à San Francisco, ai discuté avec un « poète » qui s’intoxique, il bois je vais me tenir loin de ce gars-là. Pour certain ça semble impossible de créer à jeun, moi je crois plus au travail, ceci en est un exemple, je cherche à vous exprimer mon senti, étrangement ils sont descendus au fond mais ne cessent pas de consommer… Je pense à aller me chercher des dollars américains, ce seras la semaine prochaine… Je trouve pas, y’a que cette voix qui me traite d’homo je sais pas pourquoi… Ce sont mes angoisses, j’aime bien les photos d’Arizona de mon couple de snowbirds. C’est le week-end qui arrive, j’ai raconté mon vécu des derniers vingt-cinq ans on m’a encore dis que je suis un artiste peut-être mais pardessus tout j’essais d’être moi. J’ai des démangeaisons aux doigts c’est désagréable. Y’a l’adjointe à la direction qui voulait faire ma connaissance, j’ai rencontré le précédent avec qui j’ai déjà fait des présentations et suis aussi partis en voyage. C’est l’heure du retour à la maison, le week-end commence… Mon voyage à Frisco seras pas très long enfin mieux vaux ça que rien… Je m’inquiète de mon arrivée là-bas, je veux prendre la navette c’est moins cher que le taxi… J’ai souvenir des chauffeurs à Barcelone et à Madrid qui étaient très sympathiques… Je pense au voyageur kabyle entre Lille et Paris et aussi cette dame qui tenait le restaurant à Washington elle était très gentille. Je crois que je vous ai déjà écrit la façon de dire si il vous plait en France, différentes de la nôtre… J’ai parlé anglais avec un ami, Pointe Saint-Charles est jamais loin… La dernière fois que j’ai parlé anglais c’est avec les scalpers à la porte de l’Olympia qui voulait me vendre des billets, ils se sont éloignés quand ils ont vu que je parlais et comprenais. Aujourd’hui je vous illustre ça avec la forêt de l’érablière. Je pense que les érables vont couler. Ouais! Y’a des autobus défectueux, ça va mal, ce matin à la radio la mairesse parlait du métro bondé aux heures de pointe qui peux pas accueillir plus de monde… Je pense encore à la poésie qui ne s’écrit pas dans les bars, la poésie avec qui il faut être docile et la laisser venir, la laisser monter en puissance dans l’oreille. Faut voir à l’autre qui ne comprends rien, qui ne comprends pas et crois faire œuvre utile. Seize-heure trente, les tavernes sont pleines, les prisons aussi… J’irai pas boire cette nuit. De chez moi j’entends les voitures qui passent sur l’asphalte mouillé. J’en suis presque à la chute j’ai presque terminé. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 21 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café, je suis en pleine difficulté… Encore neuf jours et c’est le départ… Je crois qu’il pleut, j’espère rester calme je vais préparer mes bagages. J’ai un peu peur de rater la navette vers l’hôtel à San Francisco… Ce matin c’est à livre ouvert à l’institut… J’espère qu’il vas y avoir du monde. Je vais juste dire que c’est possible de se rétablir… J’aurai quand même perdus de belles années dans mon délire schizophrénique… Je sais maintenant que même si on se cogne la tête sur les murs de l’hôpital on s’occupe pas de vous… Vendredi prochain j’ai une conférence téléphonique avec les responsables du programme Recovery College, j’aimerais bien faire partie des formateurs… Je crois que mes écritures sont trop près l’une de l’autre, je pense à mon aimable lecteur de Brossard qui me lis surtout quand la nuit commence, les snowbirds sont toujours en Arizona, j’apprécie les photos, me souviens bien du temps où il fallait faire développer les films de vingt-quatre où trente-six pose fallait attendre un moment avant d’avoir les résultats… Aujourd’hui les photos sont instantanées, y’a des milléniaux qui sont sur la toile et n’ont connus que ces photos. Je peux pas vraiment vous parler de mon illustration, une sculpture de chevreuil devant un commerce rue Saint-Denis. Je sais vous aimez bien que j’élabore mais je sais pas c’est de qui… Je pense  à ces chasseurs qui se rendent en Pennsylvanie… Souvenir de cette virée que j’avais fait avec l’amie chorégraphe au Mont-Tremblant secteur Pembina on avait faillis frapper une de ces bêtes… Voilà, votre ami le pauvre vieux fou fait des lectures au théâtre, la scène m’a toujours passionné même quand j’étais saoul j’y montais pour y crier des obscénités, je croyais que c’était de la poésie…  Le livre vivant et ouvert ça commence à être une tradition à l’institut, j’aime bien faire ça raconter mon parcours, mon rétablissement… J’ai encore du chemin à faire souvent je me sens envahis, je sens parfois que quelqu’un est entrée chez moi c’est de la folie… À l’automne un livre avec mon portrait va paraitre, je pense au vieil ami qui avais tourné l’Abîme du rêve c’est y’a plus de trente ans on s’était bien agité à l’époque… J’aime bien me retrouver devant cet écran blanc que je noircis de caractères… J’entends le tic-tac de l’horloge ça m’endort… Aujourd’hui c’est la journée internationale de la poésie, je suis pas Baudelaire pour écrire de grandes et merveilleuses choses en prose, mais je fais ma part… Je ne peux réécrire naissance du poème, ni même vous dire comment je fais pour cette mauvaise prose, je pige en moi, je fouille et ça deviens ça… Cette nuit j’aurai bientôt terminé, aujourd’hui si vous voulez me voir vous pouvez passé au pavillon Bédard de l’institut au troisième étage… Voilà! C’est ce que j’avais à dire, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’espère vous revoir!!! À la prochaine!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce soir on mange du foie de bœuf frais. Encore dix jours avant le départ. J’ai hâte, je vous écris même si j’ai peur des hackers, cet après-midi j’ai fait une longue sieste… Demain je suis à l’institut pour une activité à livre ouvert… Aujourd’hui les mots me paralysent, je pense à cette ancienne copine qui disait paralysée, je la croyait pas, pour moi on sortait pas de paralysie comme ça… Comme toujours j’essais de vous faire lire mon senti. Les pommes de terre, carottes et brocoli cuisent, je pense que ce seras un bon souper. C’est fort le foie de bœuf, je crois qu’il y a beaucoup de fer… J’ai soupé… La neige a fondue, je suis pas très inspiré… Jeudi c’est le week-end qui commence pour plusieurs, la semaine de quatre jours je crois qu’elle est très présente… La météo prévois de la neige demain… J’ai pas envie d’écrire des bêtises. J’aime pas beaucoup quand on nous fait la morale sur Facebook du genre à nous reprocher un regard, y’avait ce gars qui disait, un chien regarde bien un évêque, je pense à dans une semaine, je prendrai l’avion, départ pour San Francisco…  Je trouve pas quoi vous écrire, ce soir j’ai une réunion des résidents… Quand ça me fait pas mal j’ai de la difficulté à écrire…Encore une fois aujourd’hui j’ai été abstinent, c’est mieux comme ça, je pense au gars qui quand il a arrêté de boire s’est recyclé dans la « poésie » pas toujours réussis quand même… Voilà un poème…

Que le grand chien me frappe

En jouxtant de ses dents

Le mors

Je sortirai par la trappe

Du clapier

Puant le fort

D’aucune poésie le pape

Loin du Labrador

Je m’échappe je m’échappe

Dans cette « poésie »

De mort

Voilà! Je voulais juste mettre des mots sur mon senti, c’est toujours difficile de faire une image du dire. Ça sert à rien de s’entêter à être poète, je suis incapable d’écrire ce que les gens me demandent, j’attends le feu de l’inspiration. J’ai des personnages mais je suis incapable de leurs mettre des mots dans la bouche, j’ai peur qu’on m’expulse de la création collective… Peut-être que je suis dupe de moi-même, je ne suis pas un écrivain? C’est possible mais les mots à qui appartiennent-ils je ne les vole pas… J’ai cru devenir par l’écriture… À quoi bon ici-bas?  J’aurai essayé d’être un artiste, mauvaise peinture, mauvaise musique, mauvais texte j’y arrive pas, parfois m’arrive une hallucination de déjà vu, c’est juste de la folie de toxicomane. Je riais de ce gars qui avait écrit un livre, maintenant c’est de moi qu’on rit, pendant qu’on pense au cash j’écris… Quelques mots encore, la finale est toujours difficile, je termine sans inspiration avec quelques mots trouvé dans mon senti. Voilà! Je termine comme ça, muet sans rien à rajouter. C’est la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 20 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis trop occupé j’ai pas le temps de réaliser que mon départ en vacance approche… Hier c’était la visite à la cabane à sucre, j’ai mangé mon repas arrosé de sirop d’érable, aujourd’hui c’est plus tranquille j’ai juste une réunion à l’heure du souper… J’ai du boulot, un compte rendu de réunion à rédiger… Dix jours encore avant de partir… C’est comme je l’avait écrit j’ai pas vu le temps passé… Demain c’est à livre ouvert, je vais parler de mon rétablissement, hier à la cabane à sucre y’a des gens qui me regardaient d’un air méprisant peut-être que dans leurs paranoïa ils croient que je collabore avec « l’ennemi ». Je suis toujours étonné de voir en si grand nombre des gens qui sont psychiatrisés, juste pour cette visite on était plus de cent cinquante… Hier je devais revenir avec une voisine, mais au métro elle a eu envie d’aller aux toilettes qui étaient je ne sais où, je l’ai laissé là elle m’a dit qu’elle savait où elle était qu’elle reviendrait sans problèmes… Faudrait pas qu’il lui arrive quelque chose je me sentirais coupable… Y’avait encore beaucoup de neige à l’érablière… Saint-Esprit c’est aussi la capitale du poulet Flamingo… Y’a aussi les volailles d’Angèle http://www.volaillesdangele.com/ qui se spécialise dans l’élevage naturel, je vais dire comme l’ami y’a pas de poulet rose… Lanaudière me rappelle mes fréquents parcours entre l’hôpital de Saint-Jérôme et celui de Joliette deux hôpitaux qui voulaient pas me soigner… Cette nuit mon senti est calme… Comme souvent le jeudi pour plusieurs c’est jour de paye on va prendre du faux repos en buvant de la bière… Je sais pas si je vous l’ai raconté, je sors de la douche parfumé avec une bouteille de parfum de seconde qualité, une partie du vaporisateur se détache, je crois qu’on m’ a bien eu, je magasinerai mieux la prochaine fois… Ça sent meilleur, j’avais encore des relents d’odeur de la petite écurie et de ses poneys, je crois que j’ai mis les pieds dans le fumier… Quand même j’ai encore l’odeur d’érable, un doux parfum du terroir… Cette saveur sucrée est disparue cette nuit, j’ai bu beaucoup d’eau… Les érables sont entaillés avec de la tuyauterie, y’a pas eu de dégel, ça coule pas encore… Y’avait une famille avec sa bouteille de vin c’est pas très vintage, aurais fallu qu’ils boivent du Saint-Georges… On a fait une promenade dans le bois avec la charrette et le tracteur, j’avais essayé de marcher mais je me suis gelé les pieds… Je raffole quand même pas de me retrouver dans une salle pour partager des mets traditionnels, je préférerais je crois une petite cabane familiale et son côté intime… Me suis préparé un autre café, je sais pas pourquoi je pense à un ventilateur que j’ai installé, j’aurais pu m’électrocuter. Ça rien à voir avec l’érablière… Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore c’est la chute. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 19 mars 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Demain au matin je vais à la cabane à sucre, c’est le premier jour du printemps et plus que onze jours avant mon départ… Si y’ en a d’entre vous qui veulent me rencontrer je serai de l’événement livres ouvert à l’institut au pavillon Bédard le vingt-deux  mars entre onze heure et treize heure… J’ai à écrire un texte pour la création collective de l’institut je sais pas si je vais y arriver… J’ai hâte de voir comment c’est à l’aéroport de San Francisco… L’été est pas encore là on me parle déjà de l’automne prochain, ce soir comme vous vous en doutiez c’est de mon senti qu’il s’agit… Je viens de regarder les photos du parc d’avions de mes amis snowbirds en Arizona, j’aime ça, j’aime beaucoup ça… Lentement la semaine passe on m’a dit que San Francisco est une ville accueillante mais chère, je verrai bien… En ce moment je suis encore endormis… J’ai hâte de voir si ils vont avoir le wi-fi dans l’avion je sais qu’avant le terrible accident il l’installait dans les avions de la flotte, je crois que ça été interrompu… Je suis quand même pas mal certain qu’il vas y avoir des écrans pour se distraire. La voisine tousse toute les nuits, c’est pas reposant, elle fume…  Mercredi est pas encore arrivé, j’écris des bêtises, c’est toujours mon senti que j’essais de nommer, je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo de l’entrée du Dakota, l’immeuble où habitais John Lennon le regretté… Comme quoi la célébrité n’a pas que du bon… J’avance dans mon ouvrage… Hier à la répétition on a bien précisé qu’il fallait lire le texte comme il est écris, pas de petites touches personnelles… Je suis content et je touche du bois la machine ordinée fonctionne bien. Je rédige je ne dirige pas… Le reste de la semaine devrait être tranquille, je vais commencer mes bagages… J’ai peur de ne plus être capable d’arrêter d’écrire, d’être condamné à vous écrire ces quelques mots jusqu’à ma mort… Je pense que dans les chaumières et les ateliers d’artistes ont m’appelle le grand niaiseux mais je crois beaucoup plus que c’est de l’autodénigrement… L’estime de ma personne passe par cette écriture que je me fais un devoir de vous livrer… N’empêche je reviens à mon senti qui est celui du départ cette espèce d’urgence de partir pour quelques jours soit, mais des vacances c’est toujours bienvenue… Hier j’ai acheté le recueil du poète sa poésie c’est pas la mienne, je ne me proclame pas poète, il me manque quelque chose pour le rythme… Cette prose que je vous envoie… J’ai le après un rêve de Gabriel Fauré dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=XTOkWD6xvTI  Je sais pas à quelle heure c’est le printemps… J’arrive à mercredi en même temps que tout le monde. Quelques mots encore, j’entends les voisins gueuler dans leur sommeil. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 18 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je ne dors plus, souvenir, j’aurais aimé travailler dans un bureau j’ai jamais réussis je me contentais de mauvais petit boulot. De toute façon j’aurais pas su quoi y faire je sais pas compter… Aujourd’hui y’a une répétition au théâtre, je crois que ça commence à prendre forme… Douze jours et je pars en vacance… Je pense à la douloureuse folie qu’on retrouve au centre-ville. Je sais pas si y’a vingt-cinq ans la sécurité du revenu payait les thérapies pour alcoolique, à cette époque on m’en a jamais parlé… On faisait affaire surtout avec Dom Rémy ça coutais pas un sou… Je crois qu’aujourd’hui ça s’appelle le centre Dollar Cormier… Bientôt je vais commencer à faire mes bagages, je me vois tout nerveux à l’enregistrement et à la sécurité… La dernière fois que je suis partis je suis allé à Lille c’était bien je vais vous illustrer  ça avec son beffroi, on m’a déjà dit que ça remplaçais le clocher d’église… Je vous entretien pas de San Francisco j’attends d’y être… Je vais me remettre le nez dans le guide… Je vous remercie tous pour les bons voyages, je suis toujours très nerveux de me présenter au Théâtre du Nouveau Monde on y a vue tant de grands acteurs actrices. Je me sent comme un imposteur. Cette année la création tourne autour du monde de Clémence ça va être plus exigeant… Je pense à l’impatience de l’alcoolique qui veux tout tout de suite comme si il connaissait pas le dicton « Tout viens à point à qui sait attendre » Dehors la machinerie avec ses feux clignotant répare les nids de poule. Ça me ramène le souvenir de ces jouets à piles avec aussi des feux clignotants c’était amusant… J’espère que je vais avoir le wi-fi dans l’avion, ça m’aiderais a passé le temps… Quand même souvent y’a de bonnes distractions sur les écrans… Y’a ces publicités sur les overdoses aux opiacés à la télé, je préfère l’abstinence à la réduction des  méfaits, les toxicomanes sont souvent suicidaires… J’en ai finis avec tout ça même si ça reviens souvent dans mon discours, un gars fouille dans les bacs à recyclage et dans le bac à déchet, il cherche des contenants consignés… Tout le monde dort, y’a que moi tout à son insomnie qui est réveillé et vous écris… J’espère qu’il vas y avoir un peu de chaleur à San Francisco surement plus qu’ici… Voilà, j’en suis à la dernière partie de ce texte, la plus difficile, les snowbirds seront encore à la piscine, dehors en pleine nuit y’a des ouvriers qui travaillent des fils souterrains. Je termine ceci et je retourne au lit… Je trouve pas, je trouve plus c’est le vide sans mots. Les finales essaient souvent de me condamner au mutisme, je crois toujours en avoir assez écris parfois c’est la folie. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! J’avance encore quelques mots et vous souhaite à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Les journées passent encore treize jours et c’est le départ… Vendredi de cette semaine je serai un livre ouvert, je raconterai ma vie à quelqu’un qui m’emprunteras comme à la bibliothèque. Aujourd’hui y’a une très belle lumière… Les snowbirds sont à la piscine en Arizona… Je commence à avoir très hâte de partir, ça devrais être un beau voyage… Ce matin j’ai vu le poète demain j’achèterai son recueil. Je vais me préparer un café… Y’a un enjeu important pour tout ce qu’on fait dans le rétablissement c’est celui du dédommagement . La dame de l’éthique au Centre-Intégré-Universitaire-de-Santé-et-de-Services-Sociaux-de-L’Est-de-l’Île-de-Montréal dis que je fais boutique de mon rétablissement, j’ai comme entendus ça…, c’est pas très poétique comme phrase, lentement la neige fond. Je vous raconte mes illusions… Pendant que les ouvriers triment moi j’écris, chacun son boulot… Je pense qu’on doit plutôt écrire la compensation, j’en ai assez raconté là-dessus j’arrête là… Je pense à la génération qui m’a précédée à ses poètes érudits, aujourd’hui on se contente de bien peu… On mélange les rimes de chansons avec ce que j’appellerai la vrai poésie savante, j’ai péché moi aussi je les ai écrit mes rimes suffisantes, mais aujourd’hui je plonge dans mon senti pour le nommer, l’écrire, et le dire. Je pense encore et toujours au travail du langage il faut malaxer la langue pour qu’elle nous transforme, pour le mieux va s’en dire… Les révolutions ont toutes été faites, on manifeste pour une survie écologique et la guerre toujours la guerre qui n’arrête pas et nous renvois des vétérans amochés avec le syndrome de stress post-traumatique… Voilà! J’ai de la peine, c’est difficile de pensés à ça… Je serai jamais allé au combat mais je respecte… Même si j’ai déjà eu affaire à un vieux vétéran alcoolique qui devenait très violent quand il avait bu, ça fait longtemps plus de vingt-cinq-ans il est surement disparus. Je change de direction, je vous ai déjà écrit là-dessus. Ce sont de mauvais souvenirs, j’aurais pu en mourir… J’ai terminé mon café, j’ai hâte d’être à San Francisco c’est bientôt… Ce matin on a eu une bonne réunion, les affaires courantes de notre groupe, on a parlé de prise de parole comment chacun devrais parler pour des enjeux qui touchent tout le groupe et que le groupe sois d’accord… Faut surtout parler de la compensation, même si je crois que les différents comités de gestion sont de plus en plus rare, les gestionnaires sont retournés à leurs business quotidienne, on a plus besoin de notre avis… Quand même je me pose comme quelqu’un en rétablissement et voudrais faire savoir à mes pairs que c’est possible. Je pense au jeu du théâtre comment ça participe à me rétablir… Y’a quand-même pas qu’une façon faut la trouver et s’y tenir. Surtout ne pas mettre la charrue devant les bœufs. Voilà pour aujourd’hui. C’est la chute, je termine quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 17 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je reviens avec mon bon vieux senti. J’ai dormis, je suis heureux de savoir que mes lecteurs snowbirds sont à la chaleur. J’espère qu’il va faire beau à San Francisco. Hier j’ai marché longtemps je suis content j’ai hâte de voir les rues de Frisco en ce moment c’est Montréal… Deux semaines pleines encore avant le départ. Aujourd’hui y’a une réunion du groupe d’entraide. Je me prends pour un vieil artiste qui a du succès quand c’est vraiment pas le cas… J’ai marché vers l’ouest pour ensuite monter sur le plateau… Un ex quartier populaire qui est revenus à la mode, c’est cher… J’ai une voisine qui est hospitalisée dans un centre de soin gériatrique. J’espère que c’est pas le début de la fin pour elle… En plus de la réunion du groupe ce matin, on a une répétition pour l’événement à livre ouvert/bibliothèque vivante… Y’a qu’un long silence, de ceux qu’on aimerais avoir à l’agonie… J’ai peur de la mort comme tous le monde, mon lecteur de Brossard me signale que mon art d’est de traduire mes maux en mots, c’est exactement ça… Vous emmené dans mes angoisses, mes malaises schizophrénique, la difficulté c’est surtout de traduire la psychose en expression surtout quand ça fait longtemps qu’on en vie plus maintenant c’est juste de la névrose anxieuse ordinaire… Impossible de toute la chasser elle est partie prenante de tous les êtres humains. Vous pouvez peut-être lire ceci http://editions-hache.com/saulnier/saulnier1.html  une tentative de me défaire de la névrose qui mène à la psychose… C’est du vieux stock, je rajeunis pas… Je pense à cette personne qui veux une prise de conscience de ceux qui boivent de l’alcool et prennent le volant, elle semble pas réaliser que l’alcool transforme les meilleures façons de penser, qu’il peut faire d’un saint un assassin, autant s’abstenir… Sujet délicat si il en est un, les prisons sont pleines… Dans quelques minutes on seras lundi, j’espère que tout le monde couche au chaud hier sur le trottoir y’avait une bouteille de gin vide, quelqu’un s’est fait plusieurs ponce pour soigner sa grippe… Je pense à Desjardins le poète aussi à Patrice Desbiens, de grandes plumes… Je sais c’est pas une bonne façon de le dire tout simplement la poésie en marche… Je devrais être libre en après-midi, ça y est on est lundi je me rapproche du voyage, des vacances… Je suis bien conscient que je suis pas dans la cour des grands. Je suis un être essentiellement urbain, j’ai jamais vraiment exploré mon côté rural champêtre, jamais vraiment eu de passion agricole… J’arrive à la partie la plus difficile la conclusion, j’ai développé mon côté artistique en transportant des caisses d’équipement pour des bands musicaux. Voilà je termine c’est la chute à ma façon « classique ». J’essais de trouver les bons mots pour vous laisser. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est presque finis j’ai de la difficulté à m’en tirer mais j’y arrive, j’y arrive!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive de la conférence sur Marie-Antoinette que donnait l’ami historien de l’art, c’étais très intéressant il a pas trop parlé de sa décollation, ils nous a raconté un pan de l’histoire de France. Je suis mêlé dans la royauté, je peux quand même dire que d’après les peintures Marie-Antoinette était une belle femme… Y’en a certain d’entre vous qui trouvent que mes illustrations concordent pas avec les textes, c’est voulu j’ai pas souvent comme point de départ une photo comment dire? C’est une espèce de patchwork. Je pars toujours de mon senti moins fiable qu’une photo je vous l’accorde. Je vous promet rien, aujourd’hui je vous illustre ça avec une œuvre que j’aime bien, d’Entrée de Jeu de José Luis Torres né en Argentine, bac en arts visuels, maitrise en sculpture, formation en architecture qui vit et travaille au Québec depuis deux mille trois. Il cherche à stimuler le rapport qui est établi entre le lieu d’accueil l’œuvre et l’individu qui interagit. Je crois qu’ici je peux dire que j’interagis ceux qui veulent en savoir plus cliquez ici http://joseluistorres.ca/bio/index.php . Je reviens à mon senti, j’ai toujours ce sentiment d’auto-stigmatisation, je me diminue c’est une voix qui me dicte ces pensées. L’installation de Torres vous pouvez la voir à la maison de la culture Mercier… J’ai pas d’excuse je devrais perfectionner ce travail de blogue. Je sais il y en a de vous qui ont une longue pratique des arts, pourtant quand je termine un post pour le blog je suis souvent content. Je trouverais ça ennuyeux de toujours écrire un texte autour de l’œuvre d’un autre… Ce que je veux exprimer c’est le travail que fait l’écriture sur moi, une espèce de poussée vers le mieux… Cette saudite écriture qui m’a fait idéalisé beaucoup d’écrivains… Ce matin j’ai marché rue Ontario je suis passé devant la librairie le Chercheur de Trésors qui ne vie plus je crois depuis le décès du regretté libraire Gingras. Lentement je me calme, souvent mon senti c’est une réaction, rien de très grave, juste une façon de voir que j’aimerais différentes mais avec quand même de bonnes valeurs. Ouais! C’est pépère qui parle, dans le métro pour la Saint-Patrick on a eu droit à un concert algérien, j’étais tout mêlé… Je sais vraiment pas quoi pensés personne ne mérite de mourir pour sa religion où sa nationalité… J’ai hâte de partir c’est bientôt, les policiers ont arrêté une voiture devant chez moi, elle devais rouler trop vite… J’essaye de vous écrire sans m’humilier, quelques mots encore mais j’ai assez développer, ceux qui savent de quoi je parle vont me pardonner. Aujourd’hui on disait que le français c’est toujours un éternel apprentissage c’est long avant de réussir à faire un bon mot. Je sais pas comment je vais m’en tirer avec mon anglais à San Francisco. Voilà! C’est la chute, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine toujours de cette façon-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je m’y reprend j’ai perdus le fichier. Cette nuit j’ai commencé par une douche et je me suis parfumé. Ce matin je vais assister à une conférence de l’ami historien de l’art c’est toujours intéressant. Je trouve pas ce que je voulais vous raconter encore quatorze jours avant le départ pour les vacances. Hier dans LaPresse+ les chroniques voyages étaient pas très fortes. Je suis fébrile quelques jours comme ça avant le départ, le siège est bien réservé j’espère que ma chambre d’hôtel le seras aussi. Je crois que je vais marcher jusqu’au conservatoire. Quand je fais face au nord l’ouest est toujours à gauche et c’est là que je m’en vais. Aujourd’hui ça s’annonce tranquille… Hier l’équipe de hockey locale à perdus. Je crois qu’ils seront pas au finale encore cette année, avril arrive… L’ami me demandait si mon voyage c’était pas un poisson d’avril… J’ai démarré le chauffage pour revenir au voyage d’habitude j’aime bien les petits déjeuners à l’hôtel. Je pense à vous tous à vos commentaires, je vous en remercie, c’est un succès d’estime c’est suffisant, la prose c’est intéressant mais pas assez pour faire vivre son homme, c’est pas grave je continue. J’avais oublié aujourd’hui  c’est la Saint-Patrick, l’Irlande nos voisins catholiques anglophones… Demain j’ai une réunion du groupe d’entraide et une préparation pour les livres ouverts des bibliothèques humaines… Souvenir d’une pharmacie à Paris où j’avais acheté un adhésif pour les prothèses, même à Montréal y’a-t-il quelques choses de moins invitant qu’une pharmacie et ses remèdes dans des boîtes multicolores… Le patriarche aimait bien parler de ces pharmacies qui voulaient vendre de tout à l’époque ça paraissait inconcevable… Mais c’est ce qui fait le succès des grandes chaînes de pharmacie d’aujourd’hui. Souvenir encore, de ce repos artificiel que procure l’alcool, la façon qu’il a d’endormir, y’a pas pire sommeil que celui de l’alcoolique. Je trouve pas rien de nouveau à vous discourir. À tous les jours je vieillis un peu plus c’est une vérité de LaPalice… Je pense toujours beaucoup aux avions au plaisir du départ… Je vais terminer d’écrire ceci et retourner au lit… Je baille c’est rare, j’entends les voisins qui toussent c’est la fumée de cigarettes on s’en rends pas compte mais cette toux brûle beaucoup d’énergie et affaiblie on deviens un terrain propice pour la maladie.  Je pense au regretté grand guitariste de blues Stevie Ray Vaughan https://www.youtube.com/watch?v=An4uDegHB8s y’avait du génie dans ce gars-là. Voilà lentement j’arrive à vous écrire ce que je vie, mon senti en tout cas cette nuit c’est ce que je peux faire de mieux parfois j’ai l’impression d’étirer la sauce avec de l’eau… Le blues ça me fait pensés à tout ce temps passés à en écouter dans des clubs. Je construisais rien, parfois dans les jams je montais sur scène dire des obscénités… Je me faisait pas aimer… Voilà j’arrive à la chute à l’épilogue encore quelques mots et je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

samedi 16 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Monsieur Fafard est décédé, j’aimais bien son œuvre du grand art… Ce sont des gens comme lui qui me donnent le désir d’être un artiste, un poète… Je suis pas un sculpteur mais j’essaye de manier, d’arranger les mots. Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes pour la précision sur le peintre de Barcelone, la musique d’Information Voyage ça s’appelle Classical Gas… https://www.youtube.com/watch?v=S33tWZqXhnk  Je me souviens de cette émission que je regardais les dimanches après-midi où j’avais le blues, une autre émission de Radio-Canada celle-là est venu lui faire compétition c’était La Course autour du monde une formule où les jeunes étudiants reporters devait accumuler des points avec leurs reportage. J’ai jamais voulu participer j’étais trop peureux et pas assez cultivé, je connaissais personne outre-mer… La maladie, l’angoisse commençait déjà ses ravages… Maintenant que je me rétablis je voyage, j’y arrive, je me reprends pour mes jeunes années gâchées… Je me souviens je côtoyais des participants à Jeunesse Canada Monde, j’avais rien à faire là, j’étais détestable. C’est samedi je suis un peu triste, le temps passe je suis trop vieux pour refaire ma vie… Dans ma jeunesse les gens qui savaient vivre me côtoyaient  pas, j’étais comme je l’écris souvent à la dérive, un drifter… Je prenais l’autobus jusqu’au centre d’emploi sur la rue Crémazie ensuite un autre autobus jusqu’au métro Jarry qui m’amenait à Henri-Bourassa d’où je marchais jusqu’au coin Saint-Martin et Des Laurentides pour aller dans un autre centre d’emploi, partout c’était les mêmes offres j’étais pas qualifiés je faisais du stop pour rentrer à la maison et tout ça pendant des jours et des semaines, c’était le désarroi, j’étais désemparé, la folie venait de m’agresser. Je me suis jamais senti aussi seul qu’à ces moments-là, les gars de la gang je les voyais pas, j’avais plus un sou… La solitude pesante, les paroles blessantes voilà tout ce que je connaissais. Je suis hyper sensible… Je sais pas pourquoi je me suis perdus là-dedans, j’avoue que j’étais responsable de ma vie mais il semble que je savais pas quoi en faire… Pendant qu’on construisait moi je débâtissais. C’est difficile de mettre des mots sur la psychose même après, le souvenir de la tension psychotique des hallucinations, c’était long… À travers tout ça j’ai pris de l’âge, j’ai changé des choses et je me rétablis un ami me racontais qu’il était désolé d’avoir perdus quatorze années dans la maladie, c’est ce qui est le plus dur je crois qu’il est sur le bon chemin. Aujourd’hui j’essais d’être positif , d’être exemplaire dans mon rétablissement, lentement le soir arrive je vous aurai raconté. Je fais une prière même si ça ne vous semble pas sensé. J’ai hâte de partir, de m’envoler. Quelques mots encore pour la chute, pour terminer. C’est samedi soir bientôt le printemps va arriver… Encore une fois c’était mon senti. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas si ça vous a plu mais c’était ça. À la prochaine j’espère!!!

Bernard