lundi 11 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me voilà de retour, j’ai sauté une journée, j’étais très occupé, groupe d’entraide, théâtre, comité des usagers c’était mon lundi, j’ai eu un peu peur de dépassé une fine ligne, comme si l’institut appartenait à la mafia… Ce soir j’ai beaucoup de difficulté à écrire, je pense à cette blonde qui m’a dépassé en allant vers le métro Radisson, elle s’est excusé je me demande ce qu’elle voulait, une espèce de prostitué? Elle était trop bien de sa personne. Je pense que je dois toujours être celui qui donne pas celui qui reçois… J’ai brisé ma routine j’ai pas sommeil… J’ai quand même fait tous ce que je voulais  faire, au comité des usagers on a encore parlé de cette maudite cigarette… Je pense à mon voyage je vais prendre ça très cool, je réalise que je vais pas là pour courir… J’ai écrit un peu pour la création, je sais pas si ça va être bon, ce soir je suis paranoïaque, j’espère que j’amènerai pas ça en voyage… Je prends mon temps, y’a des gens qui aiment pas écrire moi j’aime ça, j’ai fait autre chose dans la vie et c’est ce que je préfère. Parfois je crois qu’ils veulent me garder à l’institut, me renfermer avec ma folie, j’ai peur et ça fait mal… Je vous raconte pas tous je veux blesser personne mais je sais plus où allé… Une chanson d’Alain Bashung dont je connais pas le titre me tourne dans la tête… Je me bat contre la stigmatisation et aussi contre, je sais pas si ça s’écris, la mythologisation, le mythe romantique de la folie, de la création, je vous écris ça et la mort apparait moi je veux être le bon vieux fou du village, je veux pas faire de mal… J’ai de la peine tout à coup, je sais pas pourquoi… L’asile la folie est jamais loin, j’ai rien compris je devrais passer mon chemin. J’aurai plongé sans toucher le fond, incapable de remonter je me serai noyé dans les mots inutiles, les phrases surfaites… Y’a pas de fantômes chez moi, j’ai quand même peur… Toujours une pensée pour Camille Claudel qui voulait retourner chez son père alors qu’il l’avait abandonné… Tout à coup y’a une odeur de levure de pain qui monte… Non cette nuit je m’autodénigrerai pas, je fais ce que je peux avec ce que j’ai… Je sais pas, je sais pas, je sais pas comment faire pour vivre, je parle beaucoup de rétablissement mais j’attends le temps, sans savoir ce que je veux dire… L’institut c’est la terre et moi je suis un satellite, je pense à Space Oddity https://www.bing.com/videos/search?q=space+oddity&view=detail&mid=049837BDB3B1730C5DAE049837BDB3B1730C5DAE&FORM=VIRE de David Bowie. La nuit est avancée je termine bientôt, je suis déséquilibré… Quelques mots encore pour terminer, j’ai tout donné, je suis fatigué, c’est la finale je sais pas où me jeter… Voilà pour moi c’est ça cette nuit j’irai pas plus loin que là, merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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