vendredi 30 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je me suis fait vacciner la dose de rappel on est jamais trop prudent. J’ai envie de vous écrire une jolie poésie mais entre l’envie et le faire y’a un monde. Je perd lentement mon désir d’écrire j’attends que le clavier d’un ordinateur devienne aussi poétique qu’un cahier et une plume fontaine. Je me suis versé un verre de jus d’orange. Je pense aux petits déjeuners de l’hôtel.  Je suis incapable de cadrer et de développer j’espère votre lecture indulgente. J’ai mangé un gâteau Mae West et suis toujours dans mon écriture saccadé, j’y arrive pas. J’ai l’imagination schizophrénique l’anxiété psychotique ultime qui fait que je me retourne sur moi et deviens silencieux, les grands écrivains profitaient de ces moments là pour peaufiner leurs œuvres et développer leurs théories artistiques. Moi c’est l’écriture vivante et crû comme la sardine qu’on sort de la mer, j’arrive pas à vous pondre une bonne métaphore… Il est là le défi de l’écriture nocturne, un recycleur passe et vide les bacs de leurs bouteilles et cannettes. Hier j’étais content d’avoir autant marché ça m’a mené à une délicieuse euphorie, écrire pour les nabots… Le retraité devrais s’en tenir a monter des modèles miniature à faire des puzzles. J’en connais qui ont tout abandonné, dans la rue ils ont ramassé la signalisation des travaux tout reviens à la normale. Pourquoi continuer puisqu’écrire ce n’est que ça, chercher a nommer la beauté émotive vivre un sentiment d’accomplissement moi ça m’aide à rester sobre le pivot de mes créations. Puisqu’il en est question je peaufine pas trop j’essais de garder ça brut et crû, le défaut de ma carapace c’est que j’en suis trop conscient mais je veux surtout pas tomber dans l’éther alcoolique. Mon écriture est pas assez défuntisé, c’est fatigant ces réflexions. Chez nous c’est une nuit tranquille pas de musique à haute intensité… J’ai hâte de voir comment on va juger mon récit relié. Je suis avec vous tous las marginaux aux maladies chroniques, les à part, moi aussi on me place sur la voie de garage. Vendredi la nuit les fêtards sont au bar mais on ne peut parler y’a de meilleur endroit pour discuter, on a beau être assis là on a pas nécessairement la même vie. Voilà c’est finis comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À la prochaine j’espère !!! Ciao!!! Bye!!!

01/10/2022

 

 


jeudi 29 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ça deviens difficile de vous écrire, de pas radoter de trouver du nouveau. Ce matin je vais à l’institut évaluer les pages d’une application web. Y’a longtemps que j’ai mis les pieds là. C’est vendredi la semaine se termine, j’écoute, j’écoute ce que mon âme dis essais de trouver la poésie… Semble que mes envois postaux se sont rendus, je pense déjà au prochain projet. Je lis le catalogue Hey le dessin! De l’exposition au Halle Saint Pierre à Paris c’est là dedans que j’ai appris que les énormes lettres stylisées des graffitis sont à desseins illisibles. C’est pas le silence ça grouille dans ma tête, j’espère que vous aimez mes écritures. J’ai constaté que je fréquentais les commerces du quartier. J’aime bien l’épicerie polonaise et son bistro où on vous sert avec attention. Cette nuit je me sent bien le discours paranoïaque se calme j’en fais quand même une production. Je sais c’est pas très convenable ce que j’écris c’est pas à la manière des études littéraire universitaire c’est comme ci je devais demander la permission, la culpabilité … Je sais vous êtes pas nombreux à lire mes jérémiades quand même pour moi écrire c’est important. Hier on parlais de la folie comment c’est difficile à définir y’a aussi du caractère là dedans. Il est toujours question de l’œuvre de l’autre là mienne on en parle pas, c’est très orgueilleux dire que je crée, je sais je suis toujours décalé techniquement c’est de l’artisanat. Mon esprit est congestionné j’y arrive pas. Quand j’ai à sortir je deviens toujours anxieux, je voudrais être zen c’est toujours et encore le délire, je trouve le calme entre deux mots, Nommé voilà il faut  nommer s’enlever la peau comme si c’étais une circoncision, il est un peu tard, j’en sors pas … Je trace,  je trace mais je me perd quand même, j’aime bien croire qu’en ce moment quelqu’un à quelque part me lis. Des pages et des pages les intellectuels aiment pas les écrivains prolifiques qui n’arrivent à rien, incapable de décrire un personnage un lieu une conversation. C’est pas bon, je le publie quand même, je me dénigre j’ai pas besoin, je suis brûlé je sais vous aimez les histoires pas la première personne du singulier. C’est terminé pour ce soir je prétend à rien avec ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là. À la prochaine.

30/09/2022

 

 


mercredi 28 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Hier soir je suis allé à la radio enregistré une entrevue sur mon livre. J’avais rendez-vous tard dehors il faisait noir, j’ai toujours peur le soir. Je crois à tort que des gens vont entrer chez moi, je marche très vite pour arriver au studio radio. J’ai des pensées schizophréniques comme si j’étais déjà mort que je vivais aux enfers. J’essais de m’ancrer dans la réalité pour contrer les hallucinations, je réussis, je vérifie c’est important… Quand je quitte le studio j’entend deux jeunes hommes à vélo dire « he’s straight », j’étais près de la psychose. Encore une fois je vais essayer de vous décrire mon tourment, c’est le malaise de la folie, croire que les autres sont le diable, une paranoïa mystique. Je pense aux gens impliqués dans la santé mentale ceux, patients partenaire, qui ont rejoint le camp des soignants. On est pas à l’hôpital mais on la traine avec nous cette asile. Je sais pas trop comment vous expliquer ça c’est pas les murs c’est le milieu, je me rétablis quand même, heureusement j’ai mon passeport ce qui me fait dire que je suis pas tout à fait fou. Je reviens à l’auto-stigmatisation comment c’est important de pas lui laisser prise de mettre en doute les pensées anxieuses extrêmes, vérifier toujours vérifier … La maladie mentale parfois ça se résume à pas grand-chose c’est que de l’anxiété démesuré, j’essais de me ramener avec mon contact avec les autres, mettre en doute les voix superposées. Quand je réussis a faire mes activités je suis toujours content, le seul fait de poster mes livres c’est thérapeutique. Je sais pas ce que les lecteurs vont en penser de ce fameux livre je crois que c’est un navet. J’ai pas eu de commentaire encore… Je me trompe y’a une voisine grande lectrice qui a apprécié elle m’a demandé de lui dédicacer ce que j’ai fait. Depuis que je suis sobre j’aime plus la nuit, j’aime pas marcher dans le centre-ville avec tout ces bars. Ça va mieux cette nuit, j’ai dormis un peu. Que dire de plus ? Hier on me posait la question de l’importance de l’écriture, c’est ce qui m’a permis de rester vivant de me rendre à vous. Voilà c’est presque terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là, gênez vous pas pour commenter. À la prochaine j’espère!!! Au revoir !!! À bientôt.

29/09/2022

 

 

 

 


mardi 27 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Encore cette nuit je suis là, on m’a déjà dis que j’étais hypersensible. Je sais pas avec les nombreuses maladies mentales c’est possible. Y’a quelques semaines en attendant l’autobus une femme m’a dis que j’avais une belle personnalité, je sais pas… Y’a un lecteur qui a reçu le livre je suis content, j’espère que les autres vont le recevoir sans difficulté si je reviens sur ce que je viens d’écrire je suis ignorant j’élaborerai pas là-dessus c’est de l’auto-stigmatisation inutile. Mon écriture c’est toujours une plongée au fond de moi a chercher le bon mot pour nommer la bête immonde de l’imperfection. En vieillissant je réussis a voir la paille dans l’œil de l’autre et je vois pas la poutre dans le mien. Je reste toujours sous l’impression d’être sous surveillance, en fait je sais pas trop pourquoi la seule chose que je peux accuser c’est la schizophrénie foutu maladie… La bête qui m’habite est fatigante toujours embusquée là derrière pas loin toujours prête à sévir virulente mais heureusement je me rétablis quand même. Écrire c’est souvent aller au fond des choses ça peut blesser mais l’intention n’est pas là. Je sais pas comment font ceux qui ne lisent pas qui ne lisent plus pas nécessairement ce que j’écris mais la grande littérature. J’ai toujours aimé lire ça me calme m’amène dans de nouveaux mondes. Ce soir je vais à la radio ça devrais être intéressant, je pense au tourment à comment il est toujours présent. Hier une dame est passée faire le ménage après j’en ai profité pour aller au supermarché et ensuite faire la lessive, c’est bien. Le quotidien c’est pas souvent dans la littérature dans le livre norvégien que je lis l’auteur a le même amour que moi pour les aéroports et les avions, je ne suis pas seul. La question ! Quand vais-je repartir ? Ce seras encore pour Paris? Peut être y’a encore beaucoup de choses à voir. Je pense à cette émission télé que je regardais y’a un moment, La course autour du monde j’ai jamais essayer d’y participer j’étais trop peureux trop angoissé, l’animateur de l’émission de radio du matin a commencé là. En ce moment je pense a me diminuer mais je le ferai pas. J’ai presque terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!! Arrivederci.

28/09/2022


lundi 26 septembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! Me revoilà dans mes écritures nocturnes. Comme toujours la fenêtre est ouverte, on entends les voitures rouler sur l’asphalte mouillée. Cette nuit je voulais vous parler de stigmatisation comment pour certains c’est tellement bien intégré ils en ont pas conscience. Ils vous tiennent à l’écart sous des prétextes connus d’eux seul et utilisent des expressions comme « avoir de la broue dans le toupette » qui ne veux strictement rien dire mais est remplie de fausse humilité. C’est difficile de distinguer comment ont peut-être auto-stigmatisant, cette façon de se voir malade et impuissant a laisser son esprit nommer des choses comme « il ne connais pas ses principes » sans savoir où ça s’applique, toujours se diminuer se disqualifier c’est difficile d’être précis le stigmate peut être aussi dans le non dis, le regard qu’on jette sur un itinérant sur quelqu’un de différent. La société aime bien les gens uniformes tous pareil inutile de vous dire qu’on stigmatise la différence et de prendre conscience qu’on est stigmatisant. Pour s’en débarrasser faut être conciliant accepter la différence. Le stigmate est difficile a détecter c’est souvent une attitude envers celui qui est mal habillé. Le stigmate il est partout dans les services et dans la façon d’être chassé d’un groupe. J’ai pas encore compris ce qu’il est vraiment parfois il vous est jeté à la sortie de l’hôpital où la aussi les gens qui y travaillent sont stigmatisé. Y’a une chanson qui dis «  he had a mark of simple value he had a star between his eyes”  le stigmate c’est aussi la marque qu’on vous fait, l’attitude malheureuse parce que vous vous soigner. J’arrête ici l’énumération pour le combattre faut s’engager et porter attention à notre attitude être bienveillant. C’est ma façon à moi comme je comprends, je sais qu’il y a une façon de dire le stigmate, c’est difficile j’essais de marcher droit de pas donner prise parfois on peux confondre avec une forme de paranoïa qui fait qu’on est doublement stigmatisé. Soyez vous-même c’est la meilleure façon de combattre le stigma, l’autre on peut l’inviter a partager a nous dire ce qu’il ressent à cause du stigma essayer d’intégrer un groupe. On a tous des blessures mais on aime pas tous en parler comme le chômeur rejeté. Voilà c’est terminé pour aujourd’hui je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! Ciao

27/09/2022


dimanche 25 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je commence par dire merci à tout mes lecteurs qui ont commandé le livre. Je croyais pas qu’il y en aurais autant. C’est la soirée de dimanche à lundi, je suis anxieux j’espère que les envois postaux vont bien se rendre. J’ai envie de dire que je vous aime. Je sais parfois avec la schizophrénie me lire peut-être difficile ça fait partie, ce que j’écris, de mon combat contre la stigmatisation. Ça va mieux même si je ne guérirai jamais parfois y’a des sursauts de la maladie mais après des années je la connais c’est une maitresse jalouse. Hé oui! Je me fait vieux l’ivresse alcoolisé m’a quittée je compose avec le quotidien et je reste sobre, les nuits, les lieux, les gens ne sont plus les mêmes c’est mieux comme ça. J’aime bien la sobriété, je savais pas qu’on pouvais vivre comme ça, ça fait des années, un lecteur dont c’est l’anniversaire aujourd’hui, dis que ça m’honore de ne pas boire… J’aurai appris quelques petites choses dans ma vie. Pour revenir au livre je suis bien content qu’il ais vu le jour même si parfois je doute de vos compliments, attendez de l’avoir lu !!! Chaque fois que je mets en mots ça m’éloigne un peu de la folie. Je fait de mon mieux je veux pas faire de mal à personne. L’écriture c’est quand même ça le voyage intérieur, l’expression salvatrice, j’aimerais quand même que mon écriture soit crûe qu’elle fasse partie d’une façon brute de créer. Parfois la pensée prends le dessus c’est pas toujours très clair mais j’y arrive. La fenêtre est ouverte l’air est frais, le temps s’est adoucis, tout à coup j’ai de la peine comme si je n’avais pas le droit d’exister et de faire ce que je fait. Mon cœur bat encore parfois c’est en suivant les battements que j’y arrive, à quoi vous allez me dire? J’ai envie de dire le gros mot de sérénité… Encore cette nuit j’aurai « écris » j’espère que pour vous ça veux encore dire quelque chose. Lentement je me calme la paranoïa n’est pas là, cette peur a toujours fait partie de moi. Ce soir je vous embrasse tous et toutes,  j’aime bien savoir que vous êtes là. J’ai presque terminée comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère encore une fois je vous aime…Ciao!!! Arrivederci !!!

26/09/2022

 


samedi 24 septembre 2022

 



Bonsoir! Bonjour! Comme c’est plus un secret pour personne je vous en parle. Mon récit Obsessions Parisiennes préfacé par Edouard Lachapelle est disponible vous pouvez me le commander à l’adresse b.saulnier@sympatico.ca . Je serai heureux de vous le poster. Comme toujours c’est la nuit j’écris. Parfois je réussis à écrire quelque chose de fort c’est difficile s’agit pas seulement de noircir la page. Hier je suis allé voir un ami qui vie dans un centre hospitalier de soins de longue durée. J’ai été bouleversé il vie allongé dans un lit vingt deux heures sur vingt quatre c’est dur très dur comment vous dire que je regrettais de pas lui avoir rendu visite avant. Aujourd’hui c’est dimanche je reviens à mon livre comment c’est difficile de le vendre . J’essais de nommer la chose qui m’habite l’espèce de tournis de vertige. Hier je suis allé prendre un café chez le Polonais du coin c’étais bien, y’a longtemps que j’avais pas marché autant la dernière fois c’était à Paris. Je me suis fait engueuler par un policier parce que j’avais pas traversé la rue sur la bonne lumière, dehors devant chez moi y’a plein de personnes qui passent je crois qu’ils profitent des dernières nuits de beau temps. J’écoute tout les bruits de la nuit. Je me prend pour un preneur de son des vieux films de l’Office National du Film, c’est bien d’avancé dans le temps mais on vieillis c’est pas si mal tant qu’on est pas malade. Mes écritures ça pourrais s’intituler répertoire des choses inutiles, ce matin je vais regarder l’émission La grande Librairie c’est toujours intéressant… Hier en téléphonant j’ai remarqué que j’étais ému j’avais des sanglots dans la voix c’est peut-être le bonheur d’avoir rendu ce projet de livre à son terme. Les gens de Bouquinbec sont très bien, très efficace. Aujourd’hui j’attend plus rien tout a été livré. Hier on a mangé asiatique c’étais bon. Le goulag centre-sud grouille toujours la nuit c’est toujours vivant Quelques mots encore, je pense aux vieux copains un peu artistes qui ont pas changé de vie, ils boivent toujours autant noyant leurs blues, c’est une forme de cynisme du désespoir. Aujourd’hui je choisis mes amis j’en ai pas beaucoup mais ils sont solides. Voilà! C’est la fin pour cette nuit j’espère que vous avez apprécier. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

25/09/2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’ai reçu les bouquins, je suis content. C’est la nuit  ce matin je vais poster des livres à des fans et ce midi je mange chez le vietnamien avec un ami. Je démarre pas avec mon florilège intérieur. Cet après midi je rends visite à un ami que j’ai pas vus depuis des lustres. J’ai pas de douleur anxieuse je veux être heureux… J’ai dormis un peu, mon discours intérieur est absent cette nuit, je sais pas trop quoi vous écrire. Y’a des gens autour de moi qui croient que j’écris des sermons, je suis pas curé dans le temps ils avaient de la difficulté a se faire comprendre. Moi en ce moment je suis à peu près heureux, je me répète, comment dire c’est pas bon pour la littérature. Quand je marche je me sens un peu plus léger je viens de remarquer que je suis gros… Les bars vont fermés il est presque trois heure pour un alcoolique actif y’a rien de plus triste que le last call souvent on sort chercher un bar clandestin pour s’y enivrer encore et encore avec de l’alcool cheap dans une tasse, on voudrais jamais rentrer on est si seul c’est le night life pas le jet set. Je me triture l’âme ça donne pas de la grande poésie, l’âme et l’esprit confondues ça donne une salade indigeste. Toujours mais toujours a me battre pour trouver les mots pour nommer la chose justement qu’elle est elle cette chose la peur? Le désarroi ? La paranoïa? J’ai peur d’être victime de fraude sur les réseaux sociaux. J’écris pour vous accompagner dans votre nuit d’insomniaque. Un professeur de littérature m’a dis y’a quelques années de prendre mon temps tout mon temps mais il s’avère raccourcir avec l’âge le temps, l’urgence de vivre disparait. Je « travaille » y’a que comme ça qu’on a des résultats c’est toujours plus de ça que d’inspiration. Je crois écrire de la prose, vous voyez mon ignorance. J’aimerais retrouver les quelques secondes de volupté, je nomme comme ça faute de mieux, que j’ai vécu à Paris.. J’avance et n’oublier pas de me contacter si vous voulez un livre. Quelques mots encore en ce samedi qui commence, cette nuit y’avait pas beaucoup d’introspection. Je suis désolé j’ai écris de mon mieux, j’ai finis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère !!! Au revoir.

24/09/2022


jeudi 22 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Le thème ce serait la difficulté comment elle est présente partout comment on s’entête a faire des choses malgré elle. On voudrais bien écrire de la poésie sans faire de vers de mirliton, traduire notre être profond en mots mais ça s’arrache et donne malgré la douleur des vers insipides. C’est désolant mais désolant, on manque de mots on a pas les scientifiques juste ceux du banal quotidien. C’est là que la « culture » est importante, un grand vocabulaire permet de cerner le problème nommer la phagie , on se le permet. Je veux pas commencer à m’auto-stigmatiser, m’auto-dénigrer c’est assez la plupart du temps je fait de mon mieux. Je sais pas si c’est un manque de sensibilité ad absurdio, j’invente, j’invente … En ce moment ce sont les mémères à la radio, des verbomotrices qui tentent d’exprimer le sort du monde. C’est pas toujours beau ce que j’écris, j’ai pas toujours un poète une poétesse à suivre je dois m’exprimer a partir de mon fond artérien comme le puit qui lui est artésien. Parfois à la radio elles ont des rires artificiels, forcés, des rires de jobs. J’aimerais ça vous faire plaisir et que vous commentiez. Je m’arrache le cœur pense à ma sœur qui nous a quitté y’a un moment nous laissant ses beaux enfants. Je ne ressent plus l’absence dans le silence, la maladie m’a laissé ce cadeau avec le rétablissement. Cette nuit je cherche, l’insomnie est parfois du bonheur, je ne vie pas de cauchemar éveillé. J’ai un acouphène c’est jamais le silence parfait, je sors les mots pour cacher ce bruit blanc. Je suis jamais léger l’humour j’aime pas ça, je suis incapable volontairement de faire rire… Amour qu’est-ce que c’est? Je pense au pardon ça fait curé pourtant ça fait partie de mes valeurs. Cette prose n’est là que pour me « libérer » me sortir de l’aliénation quotidienne du troisième âge. La fatigue m’envahie ce n’est que le début de la nuit, je me serai pas enrichis juste engourdis, ça s’agite toujours dans ma tête vous le savez, des paroles de chansons des espèces de vers d’oreille par-dessus tout. Voilà! Je reviens à la difficulté du début, l’expression la plus simple, ça fait un peu… Lentement je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. Quelques mots encore pour le plaisir, à la prochaine je l’espère !!! Ciao!!!

23/09/2022

 

 


mercredi 21 septembre 2022


 

Bonsoir! Bonjour! Je suis content le scanner est redevenu  utilisable là où je le suis moins c’est dans la réception des bouquins c’étais pas clair. Y’a toujours ce chant de la blessure poétique. Cet air, cette mélodie qui est devenus une contrition. Amenez moi  amenez moi vers des nuits de mer tranquille loin de l’orage et de la tempête montrez moi la voie avec le compas pour que j’avance à l’aveugle. Bientôt on y seras dans la joie et l’espoir la nuit disparaitras et on chanteras Alleluia, Tout à vous j’ingurgiterai de l’espoir en restant dans l’humble évidence que je ne suis pas un grand poète. Je vole son titre a Ti-Mé je suis le poète des sacs vert mon nom est maintenant au dépotoir, Dans la poésie y’a de la place pour l’humour mais faut le faire avec sérieux . Cette nuit j’ai pas de symptômes cognitif c’est bien. Vous me connaissez  je fait plus de paranoïa, je dois être prudent c’est pas parce que je vais mieux que je vais arrêter les médicaments, Comment vous dire que je déteste le mot, normal, ça n’existe pas on a tous quelque chose … Souvent le normal ça démarre à la brasserie entre quelques bières d’alcoolique finis. J’écris tout ça pour accoucher d’une souris, y’a de l’orage, la matriarche en avait peur superstitieuse elle allumait des chandelles. Dans ma jeunesse j’arrivais pas à être heureux dans des boulots miteux, la copine de l’époque me harcelait parce que je trouvais pas de travail. Maintenant c’est l’envers y’a plus de boulot que de travailleur. Je m’en tire y’a un an que je suis à ma retraite. Ouais! Mon histoire ça en est une de raté rien d’édifiant, je me retrouverai pas dans le Sélection du Reader’s Digest , ce soir je vous vomirai pas mon malaise, La schizophrénie je la vivais beaucoup dans l’alcoolisme, je me poursuivais d’un débit de boissons à l’autre, j’allais voir si j’étais là … Je me suis tant cherché dans mes virées j’y étais pas, juste des inconnus. Veuillez m’excuser pour cette écriture c’est jamais la bonne mais je m’autodénigrerai pas, Je pense à cet individus que j’aurais aimé être, la tête bien droite, les deux pieds biens ancré sur terre, un exemple. Comme toujours je termine sur les mêmes mots, je suis content de vous avoir comme lecteurs, lectrices. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

22/09/2022

 

mardi 20 septembre 2022

 

Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris de la soirée. Ce matin je vais préparer une formation avec une collègue c’est toujours difficile de démarrer en écrivant son monde intérieur. Encore quelques heures et je devrais avoir les livres. J’essais de trouver des souvenirs que j’ai pas utilisés plus souvent qu’autrement ça tourne autour des bars et des brasseries de Villeray-La Petite Patrie y’a rien de plus tristes que de boire en jouant au billard parfois y’avait des endroits avec des machines à boules des pinball machine ma carrière de bum a commencée jeune à la tabagie où je me frottais sur les filles de passages. Les gars de mon âge, sérieux, travaillaient pourtant plus tard j’ai trouvé du travail, là encore on ne me gardait pas. Je réalisait pas que j’allais vivre le calvaire du marché du travail a passés d’un job à l’autre. L’émotion on la vie en espérant la traduire pour la lecture. J’aimerais bien être émouvant, je pense au commis d’épicerie qui semble pas m’apprécié j’essayais d’éviter sa caisse mais on l’a placé aux caisses libre-service pas moyen de l’éviter. Hier en attendant l’autobus une femme est passée elle gueulait qu’elle avait un poignard qu’elle allait tuer quelqu’un ensuite elle a demandé des cigarettes personne ne lui en a donné, elle a continué son chemin. Trois gars qui riaient d’elle sont entré à la brasserie ils riaient inconscient que ça pourrais leurs arriver, ça m’a choqué. C’est un peu à quoi ressemble la rue Ontario. Je pensais à l’itinérance aux maisons de chambres comment certains ne peuvent plus y vivre victime de paranoïa parce qu’on pause trop de questions pour le loyer qu’on deviens facile à localiser et que c’est quand même difficile vivre dans une chambre faut être prêt. Dans la rue on est bien seul sans protection, les chambres c’est beaucoup la promiscuité malsaine s’agit pas d’étudiants mais bien d’itinérants avec toutes sortes de problèmes, c’est tellement difficile vivre là dedans que plusieurs y mettent fin à leurs jours. Je dis pas que c’est la seule raison ça en est une parmi tant d’autre, on a plus le choix ce sont des espèces de mouroir où on perd toute espérance d’avoir un meilleur logis. La vie est dure, dure en maudit l’hiver arrive faudra se trouver un abri. Voilà où j’en suis je termine comme ça, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère.

21/09/2022


lundi 19 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore aujourd’hui, bientôt ce seras officiellement l’automne. Comme toujours j’écoute mon âme qui parle. La nuit m’emporte et m’apporte un spleen nocturne. Je pense aux gars que je ne vois plus que sont ils devenus, ils sont certainement pensionnés eux aussi. Parfois j’ai peur de les rencontrés, c’est assez horrible la conscience d’avoir toujours les mêmes souvenirs, on a pas deux vie notre point de vue est unique. Je pense à mon court passage pour travailler sur des bateaux au port de Montréal, c’était l’hiver, février je crois, la tuyauterie qu’on devais réparé étais très froide on se gelait les mains c’étais pas un endroit pour les sensibleries, j’y ai passé très peu de temps … La nuit comme ça y’a pas de voix c’est moi qui mène ma matière grise. Je plonge au fond de ce que je suis incapable de nommer. Ce matin je vais chez l’optométriste, un examen de la vue de routine. Mon monde intérieur est riche il participe à ma spiritualité au fond ces écritures sont une prière, un acte de foi pour l’avenir … Cette semaine je devrais recevoir mes bouquins, j’ai hâte. C’est difficile de placer des mots sur ce que je vie, je souffre beaucoup moins qu’il y a plusieurs années tout ça c’est une thématique récurrente. Je pourrais intituler tout ça de l’utilité des mots, je pense à la haine, je haï personne mais y’a des gens que je préfère ne pas voir. Je n’écris plus d’un trait tout ce qui me passe par la tête je sais qu’on doute de ma santé mentale mais tant que je suis pas psychotique ça va. J’essais de faire du sens c’est difficile pour le pauvre fou, je crois qu’il ne pleut plus, l’écriture parfois ça me soulage. J’ai souvenir de cet intervenant qui avais abandonné l’écriture parce qu’il trouvait qu’elle avais pas de sens pourtant si on pose un regard psychanalytique tout en a. On peut se blesser avec l’écriture, avoir mal mais le but c’est de se libérer. Ouais! Tout ça c’est de l’ordre de l’analyse d’un néophyte, qui s’y frotte s’y pique. Je sais pour l’avoir vécu qu’il y a encore de la place pour mon rétablissement c’est de l’ordre de la sensation physique une espèce de légèreté qui est passée, Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère. Ciao!!!

20/09/2022


 

Bonjour! Bonsoir! J’espère que vous allez bien pour commencer la semaine. C’est la nuit de dimanche à lundi. Je vous signale que c’est difficile pour moi de pas être « personnel » je parle que de ce que je connais et j’ai pas autre chose que mon vécu. J’ai souvenir de ces psychoses à la shop c’était très dur je m’étais ouvert au patriarche il savait pas quoi faire de moi. Balayeur même si la paye étais bonne c’est pas ce que je rêvais de faire de ma vie. L’expression se faire mettre dehors dis bien la difficulté de perdre sa job, c’est difficile dehors a essayer de survivre avec ses semblables, des parias. À la shop je voulais monter les échelons mais c’était impossible de toute façon je détestais ça. Si vous saviez le nombre de boulots que j’ai fait. J’étais souvent au chômage certains se font une fierté de n’avoir jamais demandé de chèque d’assurance chômage, moi c’est allé jusqu’à la sécurité du revenu comme tout ceux là j’attendais avec impatience le début du mois. Maintenant je suis retraité même si on nous demande de retourner au travail j’irai pas. La vieillesse m’a libéré de toute façon je suis occupé avec des activités de santé mentale. Je me suis jamais si bien porté. Je trouve que la vie passe vite. Je vais essayer de vous faire un portrait de mon  état intérieur, les soirs de week-end j’ai souvent envie de mourir j’ai encore beaucoup d’effort à faire pour bien me rétablir, je veux pas être un imposteur quand même je suis beaucoup mieux que j’étais, un jour à la fois j’y arrive faut jamais que j’oublie l’humilité. Retour à la shop l’été dans l’huile et le compound pour les machines c’étais difficile … Je travaillais et je passais mon temps a regarder l’heure où je pourrais sacrer mon camp et après j’ai drifté longtemps. La vérité c’est que dans le travail en usine en série il se passait jamais rien toujours les mêmes pièces une après l’autre c’étais long. J’ai pas réussis cette nuit à vous traduire mon sentis. J’ai un peu dormis ça m’a calmé, engourdis un peu le malaise. Je travaillais sur des pièces d’avion, maintenant je prends l’avion c’est mieux. Voilà ce seras tout, j’espère que ça vous a plut, je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère. Au revoir !! À bientôt !!!

19/09/2022

 


samedi 17 septembre 2022

 

Bonjour! Bonne nuit! Ce matin je réalise qu’on peut se payer ma gueule avec mes voyages à Paris pourtant … J’ai jamais été aussi bien que pendant  ce dernier voyage. Je sais pas trop de quel propos vous entretenir. Hier j’ai regardé le football européen, le soccer, Montréal a une bonne équipe on a gagné. Je dois revenir a l’expression de mon état intérieur comme toujours à cette douleur sourde comme si je veillais un mort. Je dois me parler me dire que je fait rien de mal et de mon mieux. J’ai démarré le climatiseur c’est dimanche et j’ai toujours la même complainte, y’a longtemps de ça je faisait du stop pour aller voir les copains et les copines à Terrebonne y’a un moment que j’y suis allé maintenant je déteste cette ville qui a pas su me loger, m’aider dans mes moments les plus noirs. C’est vieux tout ça je devais devenir plus mature pour me rétablir. Je le fait un peu un jour à la fois. Je pense a ce fait que une personne sur cent souffriras de schizophrénie, je suis celle là. Je crois que ma sœur disparue étais bipolaire ça va aussi dans les statistiques c’est malheureux de finir et de ne  devenir qu’un nombre. À ce stade ci j’écoute mon discours intérieur c’est pas très poétique, je creuse ma « pensée » pourquoi ma vie ont me la ôtée j’en ai presque finis, je suis quand même un demi vieux . Je pense encore à cette banlieue où je vivais comment les gens y sont chauvin, plusieurs sont partis de Montréal pour aller y vivre moi j’ai fait le voyage contraire. Je suis pas resté là il étais question de ma santé mentale, je l’avais pas mal perdue. Cette nuit j’ai oublié la poésie, je suis gris et décati c’est pour éviter les ennuis je fuis dans cette typographie où j’ai rien dis mal pris pourtant c’est pas une tragédie c’est sans esprit. J’écris rien d’interdit, j’essais de devenir plus aguerris… J’ai presque terminé mes textes sont toujours moins fort à la première personne du singulier, tu est  là, tu me lis, tu te demande qu’est-ce qui dis ? Voilà pour cette nuit comme toujours j’aurait fuit dans les mots. Je termine et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

18/09/2022


vendredi 16 septembre 2022

 

Bonsoir! J’en suis au passage de la nuit de vendredi à samedi . Tant de différences culturelles entre deux pays si rapprochés me souviens d’un gars qui voulait m’y laisser lors d’un voyage au Vermont. J’étais assis sur le petit bout de siège qu’on appelle Kotex chez les motards propriétaire d’une Harley Davidson. C’était très inconfortable un long voyage. Je dirais que la différence est plus urbaine que rurale. Je reviens à mon monde nocturne, je me suis installé au Centre-Sud pour oublier cette banlieue nord inhospitalière. Maintenant je suis vraiment Montréalais et ça me permet de voyager. J’écoute cette longue et douloureuse parole intérieure en pensant à ceux qui ne croient pas à la force de l’écriture. Je pourrais qualifier ça de violence municipale, la lourdeur de l’âme pendant la nuit c’est son avancée maudite dans le torse ça ne s’annonce pas dans la tête c’est pas une psychose, laissez moi vous dire que je préférais l’ambulance au siège de la Harley… Après un bon moment j’ai quitté cette ville et j’ai vécu seul dans des studios parfois infestés de vermines. Je pense à la coiffeuse devenue serveuse avec laquelle j’ai vécu le martyr, un psychiatre nous avait même visité pour nous dire que tout étais normal mais moi j’avais mal, j’ai finis après d’horrible souffrance affective, par la quitter et j’ai trainé comme ça de logis en logement de studio en appartement je couchais sur les planchers. Le pire c’est ce grand vide dans l’estomac qu’on ne peux remplir. Je pense à ce moment magnifique de bien être à Paris dans la chambre d’hôtel je ne sais comment faire pour le reproduire c’est surement possible une deuxième fois. Ouais! Samedi pour un retraité ça veux pas dire grand-chose, je pense à la pénurie de main d’œuvre. Y’a un moment de ça on trouvais pas de travail du moins rien de valorisant. La tension est partie pour un court moment c’étais magnifique j’étais vivant… Vendredi soir c’est le last-call les gens rentrent chez eux, je me rappelle j’étais ivre et je voulais pas partir, lentement ils allumaient l’éclairage et on voyais les dégâts de la soirée, les verres cassés renversés, les mégots de cigarettes ça prenait un moment pour réaliser l’odeur, la puanteur. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye!

17/09/2022


jeudi 15 septembre 2022

 

Bonsoir! Une autre semaine de passée. La semaine prochaine je devrais recevoir un tirage de mon livre. Je devrais ce soir trouver de beaux mots. Il fait frais c’est la nuit je compose en espérant écrire quelques mots poétique. Les mots incestueux de la même famille s’embrassent entre eux, aratoire et oratoire font prier la nature. Je plie lentement ma voix distortionné, l’abus c’était de laisser toucher mon corps dans la foule c’était de la folie, j’y retournais j’en redemandais. Inconscient du mal que je me faisait. L’étrange approchais étirais le bras et me touchais encore saoul je m’éloignais pas. Y’avait que des hommes dans cette boîte là plusieurs frenchais se roulais des pelles pourtant je me suis jamais identifié au monde gay. Je dansait avec les femmes j’ai jamais réussis à en embarquer une … Les plus sages s’assoyait au bar et buvais sans se déplacer, ils restaient devant le miroir, l’été dans ce club c’étais torride malgré la climatisation. J’ai tant perdus de temps là dedans, les jeudi jour de paye je dépensais tout. C’étais y’a longtemps déjà j’y ai fait que des mauvaises rencontre une bière attendait pas l’autre on m’appelait la moppe sur la piste de danse tellement je suais. Ça exultais au son d’Offenbach  et de Billy Idol parfois même les Doors et Steppenwolf rajoutons en les Rita Mitsouko.  Longtemps mais longtemps les musiques suivaient pas le temps c’étais toujours le rock des belles années pas de musique punk, à cette heure on demandait « who’s gonna drive you home tonight » c’était dans le bas de la ville j’avais tout dépensé plus d’argent pour rentrer. Beaucoup plus tard on m’a dis que la bouteille de bière valait plus que ce qu’il y avait dedans, on accommodait les buveurs avec de la draught des verres de bière en fut moins chères… Au fond dans cette boîte il se passait jamais rien, j’attendais toujours en espérant qu’un visage connus allait arriver. Tout ça je vous l’ai surement déjà écris ailleurs je m’en excuse. On essayait de se placer sous la climatisation quand il faisait trop chaud cet endroit c’est maintenant un terrain vague  voilà de quoi était fait mes nuits j’aurais pu en mourir mais heureusement j’ai trouvé l’envers du décor, des réunions civilisées. Voilà c’est encore une vieille mémoire que je vous donne à lire cette nuit. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère.

16/09/2022


mercredi 14 septembre 2022

 

Bonsoir! Cette nuit c’est le retour de l’automne, il fait frais. Hier j’ai regardé le film Mange, Prie, Aime c’est une belle incursion dans ce que j’appellerais le new-age des beaux principes oubliés vite en buvant de l’alcool. Toujours étonné de voir des êtres malheureux qui sortent de leurs malheurs mais continuent de boire de l’alcool dans des tripots sans parler des hommes « d’affaires » qui boivent de grands verres de whisky au travail mais c’est le cinéma. L’alcool ça été longtemps ma substance de prédilection, j’ai perdu une proche qui buvait trop y’a quelques années, moi je veux pas y retourner c’est un peu la raison de mes écritures ça me garde vivant. Je reste « sobre » la prière me sauve la vie. Y’a longtemps de ça à cette heure ci j’étais dehors dans la nuit a chercher a boire. Dans les bars on ne peut pas boire que de l’eau on vous mets à la porte… Laissons tout ça là et parlons des chroniqueuses culturelles faut jamais perdre de vue que plusieurs spectacles ne sont là que pour vendre de l’alcool faire consommer des choses à la mode histoire de chiller dans le temps on disait qu’il fallait être branché. Je les entends faire une compétition tu a vu ce show là? Et cet autre le rock’n’roll à jeun c’est plate. Souvent le spectacle ça fait vivre des montagnes russe d’émotions c’est facile de commander un verre pour les aplanirs. Les êtres hypersensibles comme moi doivent rester dans la réalité les bons spectacles on paye notre billet d’entrée et on a pas besoin de boire de l’alcool. Quand même je vous avouerai que j’ai longtemps pris plaisir a vivre là dedans. Un bar surtout où y’avait des spectacles le dimanche en matinée, j’allais gueuler à en perdre la voix. Ces jours ci dans le quartier latin on se tire dessus c’est un peu ça le monde de la nuit des règlements de compte pour de la dope. Le crime organisé !!!Les commerces nocturne j’ai beaucoup de difficulté a voir ça honnête. Enfin ça existe depuis que l’homme est homme, la prohibition ça a pas marché. Autant arrêter sans vouloir tout changer, je pense à la puanteur des corps en sueur, les âmes perdues qui se prostituent. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir!!! À bientôt!!!

15/09/2022


mardi 13 septembre 2022

 



Bonsoir! Je vous accompagne encore cette nuit. Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur différent aspect de la santé mentale inscrivez vous aux formations du Centre d’apprentissage santé et rétablissement peu importe où vous êtes c’est en virtuel. Cette nuit je vais encore sonder mon âme, vous dire ce profond malaise toujours présent. Je veux pas répéter mais force est de constater que la schizophrénie survie malgré le rétablissement, bien sur c’est moins intense et si on peut dire ça demande de rester sur ses gardes. Y’a la stigmatisation aussi même pour le petit vieux que je suis on ne me traite pas avec respect, j’ai pas l’habitude de me plaindre mais la maladie mentale on la dénigre souvent… Cette nuit y’a un parfum agréable qui me rappelle l’Europe, je sais pas quand je repartirai mais je repartirai. Pour l’instant j’attend la publication de mon livre si vous voulez vous en procurer un vous avez qu’à me contacter à l’adresse suivante b.saulnier@sympatico.ca je devrais les avoir la semaine prochaine. Cette nuit je suis moins dans l’introspection et je veux quand même pas me poser en victime. Je fait avec ce que j’ai, de mon mieux. Mercredi quand j’allais à la petite école on aurais bien aimé que cette journée là sois congé ça me rappelle que la soupe de la matriarche me manque. Mais oui en France y’avait pas de classe au milieu de la semaine mais on y allais le samedi. Je crois que c’est plus comme ça maintenant y’a des week-ends. Je pense à mon petit cousin qui écris il a beaucoup de talent mais je sais plus où je peux le lire … Je pense à la tour Montparnasse un immense gratte-ciel au cœur de Paris de son sommet y’a une vue superbe. Toujours mais toujours cette tension j’essais de la traduire en mots, lentement l’automne arrive on va encore se les geler. Je continue mes écritures même si je doute de mon talent, je ferais peut être mieux d’aller laver de la vaisselle d’être plongeur. Après toutes ces psychoses mon cerveau est surement fatigué faut qu’il se repose mais je lui donne pas beaucoup de chance. Je me tiens au vert, pas de boisson, pas de consommation, pas d’hospitalisation c’est bien comme ça, y’a pas d’urgence finalement je réussis à vivre. Je termine comme ça en vous remerciant  d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère !!!

14/09/2022


lundi 12 septembre 2022

 

Bonsoir! Je me suis réveillé en plein cauchemar y’avait un parfum de poudre à récurer. Semble que les rêves ça parle beaucoup, j’ai pas pu me rappeler. Mardi déjà j’ai une réunion des personnes ressources en itinérance ce matin et cet après midi une formation des formateurs Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement Recovery College.. Je vais tenter de vous écrire mon monde intérieur, je pense à ce copain qui voulait jamais parler de ce qu’il ressentait je crois que c’est parce qu’il était dopé. Y’a des années de ça je sais pas ce qu’il est devenus. J’arrive pas à créer un autre monde, je pense aux réfugiés Latinos qui fourguait de la drogue, je sais plus où ils sont ni ce qu’ils font … Encore un délicieux parfum, les histoires de dope c’est loin, j’ai que le souvenir de cette horrible maison de chambres où je laissait mon lit à ce mauvais copain. Comment vous dire mes sentiments le fait bien réel que je me rétablis. J’aime pas écrire que je m’en suis sortis … Je fait pas de cinéma y’a moins de vie là devant moi, un jour à la fois je réussis à être abstinent tout en sachant que le toxicomane entretien toujours d’autres addictions. Quand il est question d’écriture c’est toujours une plongée dans le néant, le passé assassin. Je sais pas ce qu’est devenus le monde nocturne après ces différentes vagues de pandémie ? Une piste de danse… Parfum de sueur les corps qui bougent, elles sont toutes seules elles aiment danser. Je sais pas pourquoi il est impossible de les approcher. La nuit fait de moi un mal lavé. La musique je crois que c’est aussi une histoire de bipolarité en quatre quatre. Je suis toujours la nuit dehors dans les discothèque et les bars  ils est impossible de rencontrer des gens biens. Dans le quartier latin après le travail y’a des employés de l’université et du cégep qui prenaient un verre dans les bistros tout près. J’étais seul sans rien à raconter je faisait mon malheur. Je sais pas pourquoi je souffre d’alcoolisme et de toxicomanie par contre je sais que pour moi il est mieux de ne pas consommer un jour à la fois. J’y arrive j’y arrive. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye ! Ciao!

12/09/2022

 


dimanche 11 septembre 2022

 

Bonsoir! Je suis seul je n’ai a m’en prendre qu’à moi. J’attend l’espérance j’essaie trop la poésie. Trop de première personne vous voyez. Vous me lisez ce n’est qu’à vous que… Ça prend une mise en scène de ma douleur, elle vie elle vie toute présente avec son mal. Il s’agit de s’épancher sans être trop malheureux, elle parle, elle dis et vous devez y croire parce que c’est un rapport à la mort quand la nuit seras finis ce seras disparus. Pensons donc au rêve à son importance la seule chose qui nous fait croire qu’on déplace des montagnes, ça répète souvent fixant le déjà dis dans la nuit c’est étrange on veux toujours répéter la vie dans un grand cri, ne pleurez pas, ne pleurez pas tout seras là dans la joie et dire parfois est un moindre mal quitte a faire un psaume seul dans la nuit. Être là toutte là dirais l’artiste soignant la langue la diction pour mieux écrire… Vous me suivez ? Mais non y’a pas de prêtre pas de charlatan, l’espoir c’est toujours le rétablissement on iras voir au fond de soi tranquillement sans peur au rythme de son souffle. Vous ne dormez plus insomniaque pour vous le sommeil est une petite mort qui vous angoisse. Écoute ma parole même si tu n’y crois pas, l’échange est entre toi et moi dans ce que tu crois un soliloque mais est défait par ta présence. Toujours dans la difficulté anxieuse posant sa foi dans l’anxiolitique discours, on y reviens on y reviens toujours au discours libérateur si difficile a articuler. Écoute ! Écoute ! Le souffle de la vie dehors, il faut sortir jouer malgré son âge même si nos os douloureux… C’est pour vous cette parole d’un pauvre gars soyez indulgent c’est le bas l’amour parfois… Encore une fois ça s’en va dans le mutisme, la fin des mots parfois on souhaite tous être sourd ne plus entendre ce qui cogne au plafond. Éloignons nous pour laisser la place aux vrais écrivains. Signalez moi mon manque de valeurs c’est juste une tentative. Voilà on y va pour les derniers mots ce soir vous dormirez probablement mieux que moi. C’est juste ça des mots en espérant c’est important, vous y êtes. Il me faut vous dire merci d’avoir lu jusque là. À la prochaine ! Au revoir ! À bientôt ! Ciao! Bye!

12/09/2022


samedi 10 septembre 2022

 

Bonsoir! Je suis en panne d’inspiration, je regarde le football à la télévision. J’ai toujours la même rengaine de Springsteen en tête. « Fifty seven channel and there is nothing on » c’est déprimant, il est une heure du matin c’est Dimanche.  La police passe sur la rue , ils arrêtent quelqu’un je sais pas pourquoi je pense à l’enfer. Je fait de l’introspection. Je devrais pouvoir vous offrir mon livre bientôt, je veux pas trop en parler. Je me rappelle quand j’étais jeune à la brasserie le samedi. Je tenais pas en place je cherchais toujours un autre endroit pour boire d’autre gens, je crois que c’est le début de la schizophrénie. Plus tard, plus vieux je jouais au bum du bas de la ville, j’étais pas violent c’est moi qui se faisait taper dessus, J’endormais ma peur avec de l’alcool, je me rappelle rue Sherbrooke l’association espagnole vide, les artistes n’y étaient plus. Je pourrais nommer plusieurs bistros plusieurs bars  certains plus fréquentés que d’autre c’étais pour beaucoup l’époque des brosses sur le plateau. On en sort pas j’y ai passé une bonne partie de ma vie, rencontrais personne pas de jeunes filles toujours seul tout ce que je disais c’étais de commander mes consommations. Les femmes intéressantes me disait être au Saint-Laurent Frappé, je comprenais pas qu’elle buvait de l’eau j’allais au bar, vide, du même nom. Pour moi c’est finis cette vie là j’en suis heureux. Je cherche au plus profond de moi ce que je pourrais dire d’aidant … Comme souvent j’ai une chanson de Stephen Faulkner en tête « Une chambre à l’hôtel des cœurs brisés » c’est difficile de vous raconter ce que je ressent, la nuit tout ces gens qui croyaient au bon temps diraient les cajuns. J’essais de comprendre le rapport entre le monde nocturne et la chanson, le crime aussi. Enfin je suis sortis de cet univers j’en suis content, la solitude est moins difficile, cette nuit je vous ai écris à ma manière alcoolique. J’irai plus me faire déboiter l’épaule par de méchants portiers, je reste tranquille c’est mieux comme ça. Voilà c’est ce que j’avais à vous raconter quelques mots encore pour signaler l’alcool et le sport, je crois pas que les sportifs de haut-niveau boivent de l’alcool, ils performent sobrement. C’est ici que ça se termine pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

2022/09/11



 

Bonjour ! Nuit agitée, content de me réveiller. Je pense à la page couverture de mon livre comment s’est réussis. Vous impatientez pas trop ce seras disponible dans à peu près deux semaines. Parfois j’ai de la difficulté à me mettre en mode poésie. Aujourd’hui je me propose de regarder une série policière norvégienne, Hier les Alouettes ont gagné je suis content. Souvent les joueurs de football ont joué dans des équipes universitaire je crois qu’ils sont plus instruit que la moyenne des ours. Je suis toujours heureux d’être chez moi ça parait banal mais faut avoir vécu dans une maison de chambres. C’est samedi je m’ennuie d’aller manger des huitres avec les amis au marché Jean-Talon c’était un bon moment. Lentement le jour va se lever j’ai pas oublié mes amis insomniaques. Je fais ça court aujourd’hui. Merci d’avoir lu. À la prochaine. Au revoir!

10/09/2022

jeudi 8 septembre 2022

 

Bonjour! Qui viens avec moi pour un petit voyage en poésie? Là où les animaux sont polyglottes et la mer d’eau de source désaltérante. On feras le voyage en montgolfière pour respirer l’air pur en altitude quand même… mais la poésie est intérieure et cherche à nommer l’abyme du désespoir, le malaise la douleur, la poétesse disait chercher la joie pour ne pas imposer aux autre le malheur, la détresse, la vie est trop courte pour le chagrin, pour pleurer on dois se réjouir d’être toujours vivant et de pouvoir dire. La mort puisque c’est de ça qu’il s’agit on la recule, la repousse dans ses terres gluantes, ses sables mouvants et on ose écrire aujourd’hui le bonheur pour ceux qui n’y croient plus. Tout ça c’est pas de l’humour les temps sont trop grave pour le cynisme, la raison nous dis d’y croire encore pour mille ans que le bon temps reviendras que les enfants seront en paix. L’espoir on en parle si peu pourtant le matin la lumière reviens toujours, le soleil nous épate et c’est la joie d’être réveillé. On y arriveras on y arriveras ce seras pas le grand soir mais le bon et le beau matin. Tout auras changé la foi revenus, on croiras à ce qu’on veux comme on veux des soupirs de prière, les amis seront revenus plus solide encore on partageras le pain au dessus d’une table d’espérance et l’ivresse joyeuse. Tout les jours ce seras un nouveau printemps, une terre vivante et des animaux heureux, on croiras à nouveau. Le ciel tapissé d’étoile nous indiqueras le chemin de l’humilité, on s’avoueras ignorant prêt à apprendre. Gaïa nous aideras dans la quête existentielle, on vivras en inventant chaque jour la grâce tout les Dieux seront pour nous, la nuit reculeras pourquoi? Puisqu’il le faut l’ami la vie est forte et souple, la gloire n’est pas pour nous on suivras le chemin du pèlerin, ça suivras son cour et on arriveras au moment présent fait de félicité on seras bénis, on auras plus peur la nuit. Je vais dire comme le poète « les rockers seront sanctifiés » le rock seras l’essence, la musique l’espérance et on danseras sur de jolies cadences. Voilà pour ce soir en attendant, quelques mots encore pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, à la prochaine je l’espère au revoir, à bientôt, ciao! Bye ! Arrivederci !

09/09/2022


mercredi 7 septembre 2022


 

Bonsoir! Ce matin je devrais recevoir la copie d’approbation de mon livre, j’ai hâte. Je me cherche un propos. Hier j’ai été heureux d’aller manger un burger avec mon copain ça fait longtemps qu’on s’étais pas vus. Comme toujours on a parlé de nos folies de jeunesse alcoolique, bien heureux aujourd’hui d’être sobre. J’ai aussi eu une bonne discussion politique avec l’ami sclérosé, ça tournait autour du français et de l’indépendance ça a semé un doute dans mes certitudes. C’était une journée riche, mon seul moyen de défendre le français c’est de l’écrire le mieux possible. Je pense à la place de la contre escarpe c’est avec ça que je vais illustrer, j’ai aussi Yves Duteuil en tête. Pour moi la culture et la lecture sont important ça m’a permis de survivre jusqu’ici. Je sais qu’on dénigre souvent ceux qui sont attaché à la culture pour pas dire ceux qui sont cultivés ça sonne un peu maraîcher mais c’est pas du tout de ça qu’il s’agit, voilà une difficulté donner une définition de la culture par nature elle est discrète. J’ai souvenir de la gang qui aimait bien la musique pop mais qui ne cherchait pas par des lectures a en savoir plus sur les bands, les interprètes. Ils étaient plus intéressés par la mécanique des motos, encore je crois pas qu’ils savaient ce que le mot underground voulait dire pour eux je crois que ça évoquais surtout la drogue. Je sais pas ce qu’elle est devenue cette fameuse culture underground, je crois que maintenant tout est mainstream, la radio joue un grand rôle là-dedans, y’a toujours le dicton, la culture c’est comme la confiture moins tu en a plus tu l’étend. Voilà mes propos cette nuit, les toxicomanes ont tendance a confondre les œuvre et l’artiste ils croient que la dope rend créatif quand c’est plutôt le contraire être straight qui est inspirant. Bon! Je crois être rendus à l’étape de la fouille de mon monde intérieur, si vous saviez comme j’aime ça vous écrire la nuit. J’essaie toujours de dire ce qui m’occupe, en ce moment c’est tranquille j’ai une certaine sérénité. J’ai beaucoup de difficulté quand les commentateurs parlent de culture sportive, pour moi le sport c’est l’antithèse de la culture. Voilà je termine là-dessus et je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, j’espère que ça vous a plu, à la prochaine j’espère. Arrivederci! Ciao! Bye !

08/09/2022

 

mardi 6 septembre 2022


 

Bonsoir! Quand ça va pas je me rappelle mes bons moments en voyage. Il a la vie longue ce voyage, les gens accueillant avec qui j’ai parlé mais revenons à nos « moutons ». Je tourne autour du pot je sais bien que même les criminels endurcis y’a quelqu’un qui les aimes. Parfois je crois être si désagréable… Demain je vais recevoir un exemplaire du livre que j’ai écris, ça devrais être O.K. comme toujours j’essaye de vous faire la description de mon monde intérieur après quelques changements. C’est pas parce que les mots sont différents que ça change, le bonheur ça ne s’écris pas. La vie est quand même douce l’espoir peut être parfois un poignard. Je parle trop de mon malaise inversé, la joie qui fait mal, l’euphorie matinale. J’ai un œil malade j’espère que ça va guérir, je vais bientôt avoir un rendez vous avec un spécialiste j’ai peur de perdre mon œil . Des soucis semble qu’il y a pas de vie sans ça. J’ai trop nommé, je suis à bout des mots. Je vais illustrer ce texte avec la plaque de la place du Québec à Paris où j’ai eu le bonheur de passé. Parfois j’ai la tête lourde de mes angoisses j’arrive pas à les chasser. Je suis incapable de les endormir, surtout pas avec de l’alcool qui me fait faire toute sorte de conneries. Je tourne en rond c’est la nuit ces longs mots sont bien inutiles, la douleur je sais pas si elle est angoissante où si l’angoisse est douloureuse. Combien de fois je vais répéter ce long monologue essayer de dire la vie qui bat. J’ai pas tout dis je m’exprime comme le solitaire que je suis l’esprit endormis. Les mots savant je les laisse au poète décédé qui devait avoir la tête dans les dictionnaires où l’encyclopédie ses mots cognaient durs, moi je n’y arrive pas. Toujours l’heureux souvenir des bistros le matin à Paris, un café sur la terrasse. Quelques mots encore pour dire comment j’aime les rues de Paris même si je ne m’y promène qu’avec une carte. Vous dormiez peut-être et vous avez regarder vos courriels vous êtes tombés sur ceci. Je vais essayer de vous faire passer un bout de nuit. Voilà j’y suis même si j’ose pas dire. Je termine c’est final pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, à la prochaine j’espère.

07/09/2022

lundi 5 septembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! C’est toujours moi, je me triture l’âme pour vous donner à lire. Il est pas question que je prenne la pose … Déjà mardi comme toujours j’écris dans la nuit de mes insomnies. Je pense aux amours ratés de mon adolescence plus tard j’aurai eu plusieurs copines mais maintenant je suis seul. La solitude c’est ce que je désire dans mes vieux jours. Je sens mon estomac poinçonné, une lourdeur occupée. L’amour conjugal c’étais pas pour moi je pense à l’amie qui a décidé pendant la pandémie de devenir préposée aux bénéficiaires, une bien belle âme. Moi avec mon savoir expérientiel j’en profite pour former des gens sur le rétablissement et la stigmatisation. J’espère ne plus avoir de rechutes psychotiques, je crois n’avoir plus rien à apprendre de ce côté-là. J’aurai passé un long moment à exprimer ma santé mentale parfois angoissé c’est comme si j’étais victime d’envahisseur. J’ai démarré le climatiseur, je pense à mon retour de Paris comment c’était agréable de monter dans l’avion comment on s’est bien occupé de moi. Mais oui je m’en vais vers la fin bientôt avec la vieillesse je n’aurai plus rien à écrire que mes expériences de travail malheureuses dans les parcs industriel de Saint-Léonard et de Montréal-Nord. Comment je suis devenu une tête brûlée…  D’un point de vue extérieur ma vie peut ressembler à un grand ratage c’est une question de valeurs aujourd’hui je suis sobre et je respecte mes pairs c’est déjà ça pour ce qui est des valeurs économiques j’y pense pas trop, l’argent je place pas ça en premier. Y’a longtemps que j’ai consulté un médecin. Hier à la radio ils parlaient du choix d’une école secondaire pour les adolescents, je pensais encore à cette expérience de rejet marquante que j’ai vécu. Je sais pas si aujourd’hui on prendrais les mêmes moyens pour le même faux pas je sais pas si c’est ça qu’on appelle un acte manqué. Aujourd’hui je vais consulter l’ophtalmologue j’espère que ça guéris. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère.

06/09/2022


dimanche 4 septembre 2022

 

Bonsoir! C’est la nuit j’ai sommeil mais je vous écris pareil. Aujourd’hui c’est la fête du travail un jour de plus pour un week-end ennuyeux. Je vous ai pas signalé je suis maintenant à ma retraite les gens sont plus gentils. Samedi en attendant l’autobus j’ai discuté avec un monsieur du quartier on a parlé livre comment c’est difficile de s’en débarrasser le monsieur m’expliquait pourquoi les hommes savaient pas lire ni écrire trop occupé qu’ils étaient à être pourvoyeur de leurs familles avec deux où trois jobs. Je me risque parfois a discuter avec des inconnus souvent ça donne des conversations intéressantes. Cette semaine j’attends mon livre j’ai hâte de vous le présenter… Y’a presque trente ans je me suis arrêté dans ce logis, je ne m’en porte que mieux. Les jours passent je vieillis l’angoisse est toujours ma compagne. Je confond, le festival Burning man avec l’Ironman, Burning man c’est assez ésotérique un nouveau monde qui nais dans le désert avec des policiers à la Mad max. Cette nuit je suis loin de l’introspection pour certains c’est pas permis d’écrire ce sentiment intérieur je me répète. Je reviens à mes bibliothèques comment je suis heureux de les regarder de pas avoir à vendre mes livres. Je pense à ma visite à la galerie des Halles Saint-Pierre comment c’est intéressant et comment je conseille cette visite si vous êtes de passage à Paris, à Montmartre. Quand je vous écris comme ça je suis pas dans la douleur, je veux pas toujours être dans la plainte et la complainte. Je suis heureux j’ai tout ce qu’il faut parfois la paranoïa disparait. Je pense à la culture à comment c’est important pour mettre des mots sur ce que l’on vie, dire ce bourdon dans l’estomac sa montée désarmante dans la pensée qui souvent mène au désespoir. Cette conscience qui par son absence de mots nous dirige vers la mort ces jours ci je remarquais que j’ai peur de mon ombre. J’arrive quand même a vivre. Je regarde la télévision et suis en proie au délire ça me tue. Si vous saviez le fouillis dans cette tête… J’arrive toujours pas à la poésie c’est surtout un malaise pas une hyper-conscience, on imagine souvent une identité vaporeuse, un sentiment liquoreux. Quelques mots encore pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque- là. À la prochaine je l’espère, au revoir ciao !

05/09/2022


 

Bonne nuit, je pense à vous. J’ai dormis un peu ai fermé le climatiseur. C’est difficile de transformer le quotidien en poésie quand j’y pense les noms de plusieurs poètes me viennent en tête, Langevin, Garneau, Vanier, Godin … et j’en passe. J’aimerais comme eux écrire une poésie contemporaine qui parle. C’est dimanche matin il y eut un temps où c’étais sacré. On poétisais à coups de sacre en fumant une cigarette en sortant de l’église, les mots étaient sacré, on priais je ne sais qui, je ne sais quoi maintenant c’est partis pourtant on prie encore. Je sais pas comment décrire la spiritualité c’est plus facile d’y croire quand on est dans l’abondance. Les communautés religieuses aident toujours les pauvres les itinérants comment faire revivre la foi de ceux qui n’ont plus rien ne croient qu’à la consommation de substances. Moi j’ai souvent un désir de décroché d’en finir de prendre le bord de la rue. Arrêter ce discours qui me trotte toujours dans la tête qui ferais que je retournerais à la consommation. J’essais de diriger mes pensées et pourquoi pas de prier d’avoir un contact conscient avec Dieu. Je pense à tous ces jeunes dehors qui cherchent des substances se font des « amis » dans cette galère retrouvent des copains de consommation. Parfois ce sont des gens connus dans les dernières années scolaires avec qui on partageais un verre. Encore aujourd’hui je reste sobre c’est plus facile comme ça le frigidaire est plein, c’est pas très poétique tout ça pas très évaporé. Je reste dans le concret c’est plus simple et moins dommageable que de commander un scotch double avec une bière au bar ce serait ma perte … Non je ne me perdrai pas dans les vapeurs de l’alcool ne redeviendrai plus junkie aujourd’hui. N’empêche l’abus de substances c’est une expérience marquante faut pas succomber et reconnaitre son problème, je sais vous n’en avez pas mais moi je suis le seul a pouvoir me l’avouer, l’accepter. Aujourd’hui je vous ai raconté ce qui souvent me trotte dans la tête. Je vous remercie d’avoir lu jusque là, a la prochaine je l’espère.

04/09/2022


samedi 3 septembre 2022


 

Bonsoir ! Je pense à tout ceux qui comme moi ont pas sommeil. J’ai très hâte de vous présenter mon livre cette nuit je suis dans une espèce de torpeur que je ne saurais nommer autrement. J’ai regardé une série Islandaise je rêve d’aller à Reykjavik. J’aime ses jolies maisons colorées sur le littoral. Je me torture pour vous nommer, vous  décrire mon monde intérieur. Hier j’ai pleuré en écoutant souvenir d’un vieillard une chanson que les grands pères chantaient aux petits enfants. Que de souvenirs… Maintenant le vieux bonhomme c’est moi, je crois que sans trop me risquer je peux dire que je suis un vieux garçon. La vérité c’est que je suis pas tellement ému les émotions surgissent pas quand je veux. C’est toujours le goulag montréalais  je voudrais vous écrire mon désir, mon mal, mon malaise qui fait que souvent je pense à mourir. Y’a tout et toutes ces camarades de classe qui ne se souviennent plus de moi, c’est triste on a jamais une deuxième chance de faire une première bonne impression. « Le monde est fou on s’en va où ? » J’aurai vécu la fin du vingtième siècle et le début du vingt et unième rien ne va rentrer dans l’ordre c’est une époque bousculée. Pour l’illustration j’arrive pas a trouver c’est de qui mais c’est superbe peut être qu’un lecteur va l’identifier.

03/09/2022

jeudi 1 septembre 2022


 

Bonjour! Je sais pas si ça prend que du désir pour écrire mais plusieurs disent que ça prend un minimum d’huile de bras. Ce matin j’ai comme toujours une panne d’inspiration. Je trouve que le goulag deviens violent tirs d’arme à feu, poignardage on est en sécurité nulle part. Je pense aux amis de Roberval c’est surement pas aussi violent. La chasse bientôt dans les bois ce seras les coups de feu tout ça vous dis pas mes sentiments intérieurs. L’angoisse toujours,  la peur pourtant j’ai qu’à me souvenir du mouroir où j’étais y’a trente ans comment c’est plus facile maintenant. Voilà comme souvent je vous écris de la nuit, le voisin regarde un film d’action à la télévision chez moi j’entends la musique, la bande sonore c’est peut être un film d’épouvante. Ce soir y’a du football à la télé j’aime ça… Je me souviens de l’époque où j’animais la rue en plaçant la radio à la fenêtre, les gens en avaient rien à foutre mais je le faisait quand même disc-jockey du trottoir. Cette semaine je me questionnais sur un éventuel retour en banlieue, une mauvaise nostalgie où je pourrais pas profiter d’un logement subventionné maintenant je suis bien montréalais. Je termine ce soir en vous parlant d’une photo d’une peinture impressionniste toute de couleurs. Je vous remercie d’avoir lu jusque là à la prochaine j’espère.

02/09/2022