Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je me suis fait vacciner la
dose de rappel on est jamais trop prudent. J’ai envie de vous écrire une jolie
poésie mais entre l’envie et le faire y’a un monde. Je perd lentement mon désir
d’écrire j’attends que le clavier d’un ordinateur devienne aussi poétique qu’un
cahier et une plume fontaine. Je me suis versé un verre de jus d’orange. Je
pense aux petits déjeuners de l’hôtel.
Je suis incapable de cadrer et de développer j’espère votre lecture
indulgente. J’ai mangé un gâteau Mae West et suis toujours dans mon écriture
saccadé, j’y arrive pas. J’ai l’imagination schizophrénique l’anxiété
psychotique ultime qui fait que je me retourne sur moi et deviens silencieux,
les grands écrivains profitaient de ces moments là pour peaufiner leurs œuvres et
développer leurs théories artistiques. Moi c’est l’écriture vivante et crû
comme la sardine qu’on sort de la mer, j’arrive pas à vous pondre une bonne métaphore…
Il est là le défi de l’écriture nocturne, un recycleur passe et vide les bacs
de leurs bouteilles et cannettes. Hier j’étais content d’avoir autant marché ça
m’a mené à une délicieuse euphorie, écrire pour les nabots… Le retraité devrais
s’en tenir a monter des modèles miniature à faire des puzzles. J’en connais qui
ont tout abandonné, dans la rue ils ont ramassé la signalisation des travaux
tout reviens à la normale. Pourquoi continuer puisqu’écrire ce n’est que ça, chercher
a nommer la beauté émotive vivre un sentiment d’accomplissement moi ça m’aide à
rester sobre le pivot de mes créations. Puisqu’il en est question je peaufine
pas trop j’essais de garder ça brut et crû, le défaut de ma carapace c’est que
j’en suis trop conscient mais je veux surtout pas tomber dans l’éther alcoolique.
Mon écriture est pas assez défuntisé, c’est fatigant ces réflexions. Chez nous
c’est une nuit tranquille pas de musique à haute intensité… J’ai hâte de voir
comment on va juger mon récit relié. Je suis avec vous tous las marginaux aux
maladies chroniques, les à part, moi aussi on me place sur la voie de garage. Vendredi
la nuit les fêtards sont au bar mais on ne peut parler y’a de meilleur endroit
pour discuter, on a beau être assis là on a pas nécessairement la même vie.
Voilà c’est finis comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir
!!! À la prochaine j’espère !!! Ciao!!! Bye!!!
01/10/2022