mardi 20 septembre 2022

 

Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris de la soirée. Ce matin je vais préparer une formation avec une collègue c’est toujours difficile de démarrer en écrivant son monde intérieur. Encore quelques heures et je devrais avoir les livres. J’essais de trouver des souvenirs que j’ai pas utilisés plus souvent qu’autrement ça tourne autour des bars et des brasseries de Villeray-La Petite Patrie y’a rien de plus tristes que de boire en jouant au billard parfois y’avait des endroits avec des machines à boules des pinball machine ma carrière de bum a commencée jeune à la tabagie où je me frottais sur les filles de passages. Les gars de mon âge, sérieux, travaillaient pourtant plus tard j’ai trouvé du travail, là encore on ne me gardait pas. Je réalisait pas que j’allais vivre le calvaire du marché du travail a passés d’un job à l’autre. L’émotion on la vie en espérant la traduire pour la lecture. J’aimerais bien être émouvant, je pense au commis d’épicerie qui semble pas m’apprécié j’essayais d’éviter sa caisse mais on l’a placé aux caisses libre-service pas moyen de l’éviter. Hier en attendant l’autobus une femme est passée elle gueulait qu’elle avait un poignard qu’elle allait tuer quelqu’un ensuite elle a demandé des cigarettes personne ne lui en a donné, elle a continué son chemin. Trois gars qui riaient d’elle sont entré à la brasserie ils riaient inconscient que ça pourrais leurs arriver, ça m’a choqué. C’est un peu à quoi ressemble la rue Ontario. Je pensais à l’itinérance aux maisons de chambres comment certains ne peuvent plus y vivre victime de paranoïa parce qu’on pause trop de questions pour le loyer qu’on deviens facile à localiser et que c’est quand même difficile vivre dans une chambre faut être prêt. Dans la rue on est bien seul sans protection, les chambres c’est beaucoup la promiscuité malsaine s’agit pas d’étudiants mais bien d’itinérants avec toutes sortes de problèmes, c’est tellement difficile vivre là dedans que plusieurs y mettent fin à leurs jours. Je dis pas que c’est la seule raison ça en est une parmi tant d’autre, on a plus le choix ce sont des espèces de mouroir où on perd toute espérance d’avoir un meilleur logis. La vie est dure, dure en maudit l’hiver arrive faudra se trouver un abri. Voilà où j’en suis je termine comme ça, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère.

21/09/2022


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