Bonsoir! Bonjour! Ça deviens difficile de vous écrire, de
pas radoter de trouver du nouveau. Ce matin je vais à l’institut évaluer les
pages d’une application web. Y’a longtemps que j’ai mis les pieds là. C’est
vendredi la semaine se termine, j’écoute, j’écoute ce que mon âme dis essais de
trouver la poésie… Semble que mes envois postaux se sont rendus, je pense déjà
au prochain projet. Je lis le catalogue Hey le dessin! De l’exposition au Halle
Saint Pierre à Paris c’est là dedans que j’ai appris que les énormes lettres
stylisées des graffitis sont à desseins illisibles. C’est pas le silence ça grouille
dans ma tête, j’espère que vous aimez mes écritures. J’ai constaté que je
fréquentais les commerces du quartier. J’aime bien l’épicerie polonaise et son
bistro où on vous sert avec attention. Cette nuit je me sent bien le discours
paranoïaque se calme j’en fais quand même une production. Je sais c’est pas
très convenable ce que j’écris c’est pas à la manière des études littéraire
universitaire c’est comme ci je devais demander la permission, la culpabilité …
Je sais vous êtes pas nombreux à lire mes jérémiades quand même pour moi écrire
c’est important. Hier on parlais de la folie comment c’est difficile à définir
y’a aussi du caractère là dedans. Il est toujours question de l’œuvre de l’autre
là mienne on en parle pas, c’est très orgueilleux dire que je crée, je sais je
suis toujours décalé techniquement c’est de l’artisanat. Mon esprit est
congestionné j’y arrive pas. Quand j’ai à sortir je deviens toujours anxieux,
je voudrais être zen c’est toujours et encore le délire, je trouve le calme
entre deux mots, Nommé voilà il faut
nommer s’enlever la peau comme si c’étais une circoncision, il est un
peu tard, j’en sors pas … Je trace, je
trace mais je me perd quand même, j’aime bien croire qu’en ce moment quelqu’un
à quelque part me lis. Des pages et des pages les intellectuels aiment pas les écrivains
prolifiques qui n’arrivent à rien, incapable de décrire un personnage un lieu
une conversation. C’est pas bon, je le publie quand même, je me dénigre j’ai
pas besoin, je suis brûlé je sais vous aimez les histoires pas la première personne
du singulier. C’est terminé pour ce soir je prétend à rien avec ça. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là. À la prochaine.
30/09/2022
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