Bonsoir! J’en suis au passage de la nuit de vendredi à
samedi . Tant de différences culturelles entre deux pays si rapprochés me
souviens d’un gars qui voulait m’y laisser lors d’un voyage au Vermont. J’étais
assis sur le petit bout de siège qu’on appelle Kotex chez les motards
propriétaire d’une Harley Davidson. C’était très inconfortable un long voyage.
Je dirais que la différence est plus urbaine que rurale. Je reviens à mon monde
nocturne, je me suis installé au Centre-Sud pour oublier cette banlieue nord
inhospitalière. Maintenant je suis vraiment Montréalais et ça me permet de
voyager. J’écoute cette longue et douloureuse parole intérieure en pensant à
ceux qui ne croient pas à la force de l’écriture. Je pourrais qualifier ça de
violence municipale, la lourdeur de l’âme pendant la nuit c’est son avancée
maudite dans le torse ça ne s’annonce pas dans la tête c’est pas une psychose,
laissez moi vous dire que je préférais l’ambulance au siège de la Harley… Après
un bon moment j’ai quitté cette ville et j’ai vécu seul dans des studios
parfois infestés de vermines. Je pense à la coiffeuse devenue serveuse avec
laquelle j’ai vécu le martyr, un psychiatre nous avait même visité pour nous
dire que tout étais normal mais moi j’avais mal, j’ai finis après d’horrible
souffrance affective, par la quitter et j’ai trainé comme ça de logis en
logement de studio en appartement je couchais sur les planchers. Le pire c’est
ce grand vide dans l’estomac qu’on ne peux remplir. Je pense à ce moment
magnifique de bien être à Paris dans la chambre d’hôtel je ne sais comment
faire pour le reproduire c’est surement possible une deuxième fois. Ouais!
Samedi pour un retraité ça veux pas dire grand-chose, je pense à la pénurie de
main d’œuvre. Y’a un moment de ça on trouvais pas de travail du moins rien de
valorisant. La tension est partie pour un court moment c’étais magnifique j’étais
vivant… Vendredi soir c’est le last-call les gens rentrent chez eux, je me
rappelle j’étais ivre et je voulais pas partir, lentement ils allumaient l’éclairage
et on voyais les dégâts de la soirée, les verres cassés renversés, les mégots de
cigarettes ça prenait un moment pour réaliser l’odeur, la puanteur. Je vous
laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. Au revoir ! À bientôt
! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye!
17/09/2022
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