dimanche 4 septembre 2022

 

Bonsoir! C’est la nuit j’ai sommeil mais je vous écris pareil. Aujourd’hui c’est la fête du travail un jour de plus pour un week-end ennuyeux. Je vous ai pas signalé je suis maintenant à ma retraite les gens sont plus gentils. Samedi en attendant l’autobus j’ai discuté avec un monsieur du quartier on a parlé livre comment c’est difficile de s’en débarrasser le monsieur m’expliquait pourquoi les hommes savaient pas lire ni écrire trop occupé qu’ils étaient à être pourvoyeur de leurs familles avec deux où trois jobs. Je me risque parfois a discuter avec des inconnus souvent ça donne des conversations intéressantes. Cette semaine j’attends mon livre j’ai hâte de vous le présenter… Y’a presque trente ans je me suis arrêté dans ce logis, je ne m’en porte que mieux. Les jours passent je vieillis l’angoisse est toujours ma compagne. Je confond, le festival Burning man avec l’Ironman, Burning man c’est assez ésotérique un nouveau monde qui nais dans le désert avec des policiers à la Mad max. Cette nuit je suis loin de l’introspection pour certains c’est pas permis d’écrire ce sentiment intérieur je me répète. Je reviens à mes bibliothèques comment je suis heureux de les regarder de pas avoir à vendre mes livres. Je pense à ma visite à la galerie des Halles Saint-Pierre comment c’est intéressant et comment je conseille cette visite si vous êtes de passage à Paris, à Montmartre. Quand je vous écris comme ça je suis pas dans la douleur, je veux pas toujours être dans la plainte et la complainte. Je suis heureux j’ai tout ce qu’il faut parfois la paranoïa disparait. Je pense à la culture à comment c’est important pour mettre des mots sur ce que l’on vie, dire ce bourdon dans l’estomac sa montée désarmante dans la pensée qui souvent mène au désespoir. Cette conscience qui par son absence de mots nous dirige vers la mort ces jours ci je remarquais que j’ai peur de mon ombre. J’arrive quand même a vivre. Je regarde la télévision et suis en proie au délire ça me tue. Si vous saviez le fouillis dans cette tête… J’arrive toujours pas à la poésie c’est surtout un malaise pas une hyper-conscience, on imagine souvent une identité vaporeuse, un sentiment liquoreux. Quelques mots encore pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque- là. À la prochaine je l’espère, au revoir ciao !

05/09/2022


1 commentaire:

  1. Très beau ce texte. On nous annonce une belle semaine. Nous prendrons la route vers Québec...

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