jeudi 31 août 2017

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 7 partie

La terreur elle est là la terreur dans cette machine et ces visages qui m’ont blessés, ils disent que je suis fou que je me prends pour un écrivain, je me prends pas pour un écrivain j’en suis un… Comment dire les terroristes domestiques réaparaissent ceux qui font peur avec tout leurs alcool… La terreur c’est aussi ceux qui fredonnent quand ils me croisent où à la caisse du supermarché, je sais pas si c’est la paranoïa… Flamenco, Madrid si y’a un endroit pour entendre cette musique c’est là… J’essaye de comprendre l’espagnol des chaînes télévisées sud-américaines, je regarde où je vais aller et ce que je vais faire en voyage… Je pars dans quelques jours en ce moment je sais pas trop où aller à Montréal, je pense aux brigades internationales. J’ai un roman Barcelonais à lire, j’attends avant de commencer d’être dans l’avion… Toujours cette idée que tout le monde est passée avant moi… Une chose est certaine j’apprendrai pas l’espagnol en deux semaines… Je regarde une émission culinaire sud-américaine, Hola Qué tal? On mange des tapas pas des empanadas… Délicitos… Je sais pas si les nôtres vont combattre l’état islamique peuvent être comparés aux brigades internationales. Je me sens déjà en voyage. L’ami essaye de me rendre l’Amérique, j’aime pas ça. Je pense aux écrivains américains dans les brigades internationales. Maintenant je sais que dans le vol Montréal-Barcelone ce seras un écran partagé… Parlant télévision, chez moi maintenant j’écoute parfois les chaînes latino… Je reviens avec l’odeur du départ… Je suis en standby dans deux semaines je pars. Bon, ce matin je pense à Barcelone, j’ai reçu des documents de voyage qui viennent du beau-frère de ma sœur, c’est vendredi, je pense pas trop aux brigades internationales. Aujourd’hui la solidarité elle se vie en accueillant les réfugiés. Je pense que ce seras pas facile de parler espagnol… J’ai peur qu’on critique le voyage que je vais faire, ce que je vais visiter… Arrivé à l’aéroport de Barcelone cherché un transport Air Transat avec mon nom, le nom de l’hôtel HCC Taber. Je regarde le foot à la télé ai téléphoné à l’agent de voyage. J’ai tous les documents nécessaires pour partir. Dix jours encore. Je regarde si les billets d’avion et les réservations d’hôtel sont disponible sur la tablette électronique. Je crois que oui. Aussitôt que j’aurai déposé mes bagages à l’hôtel de Barcelone je vais me rendre à la Sagrada Familia. Dimanche encore dix jours avant le départ, je mets la télé sur une station espagnole, j’ai beau écouté je comprends rien… Une publicité sur un comprimé pour les maladies de la prostate… C’est vrai, au fond j’ai voyagé pas mal, ai souvenir de cette dame qui n’étais jamais sortie d’Hochelaga-Maisonneuve… Je pense à l’hôtel, j’oublie pas que je suis un touriste, je sais pas si je vais prendre l’autobus où marcher… Discuter de l’anarchiste en pensant aux brigades internationales, l’ami disait des anarchistes anglais contemporains qu’ils voulaient détruire le système, comme souvent il étais pas au courant que l’Espagne est un berceau de l’anarchisme démocratique, je devrais pas écrire ça… Sentiment de départ comme si je partais demain.
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la journée des bienheureux, la journée de répit de l’économie personnelle. On va payer le shylock acheter un peu de bouffe et prendre une petite bière. Je sais on devrais pas la vie de prestataire se doit d’être austère… Je lisais récemment qu’il y avait de moins en moins de bénéficiaire de la sécurité du revenu. Et là on se met à rêver du jour où on quitterais ce quartier de merde parce que nous on est pas comme eux c’est juste temporaire cette vie là, on va s’en trouver une job, une bonne, ouais! On va déménager à Laval chez les riches parce que nous aussi on va devenir riche, on va prendre des cours suivre une formation et après on va acheter une maison. J’envoèye promener ceux qui disent qu’on rêve en couleur, nous aussi on y a droit au bonheur. La race de pauvre on va la quitter, je vous l’avais dit que ça durerais pas toute la vie le b.s. on va s’acheter un char neuf pour aller voir la mère, en attendant passe moé donc une autre petite bière, tu le sais je boé juste pour à soère c’est la dernière, j’arrête… On va aller voir la sœur pour y montrer notre beau linge neuf, les gars, nos petits gars ça feras pas des petits bums on va les envoyer à l’école privée, y’en reste tu de la bière ça dois j’en ai acheté une caisse c’est assez pour fêter notre changement de statut. On va le montrer à la gang de parvenu que nous autre aussi on à droit au soleil. Ça se peut pas, ils nous l’avaient dit que le b.s. c’est pas pour tout le temps c’est juste temporaire on est pas comme les voisins encrasser dans la misère. Bein oui! Bein oui! On va y aller dans les grands restaurants mangé un vrai smoked meat, juste pour montrer à la gang d’arrogant de devant qu’on n’a plus pour longtemps une autre bière, bein non je suis pas saoul je suis juste un peu pompette, je vous le dis c’est le dernier jour qu’ils nous voient ici. La job je vas l’avoir, une maudite belle job à part ça on va s’acheter une roulotte où un bateau pour partir en vacance, bein oui! Bein oui! On va n’avoir des vacances on va monter au lac voir les matantes… Passe moé une autre bière je te le dis c’est la dernière, dans notre maison on va avoir plus de classe on va boire du vin comme on voé à la télévision. C’est drôle la bière me fait plus rien c’est surement un signe qui faut que j’arrête avant de retourner à l’école. Passe moé en une autre avant d’aller me coucher, bein oui! Bein oui! Demain le soleil va se lever pour nous autre aussi, on va aller au bureau du gouvernement leur dire qu’on en veux plus de leurs chèque que je me suis trouvé une vrai job.
Bernard

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 6 partie

Je les entends d’ici critiquer ma manière de voyager, seul, dans un voyage pas organisé, elle dis il lui arriveras quelque-chose et on lui auras dit « je le savais ». Hier à la télé reportage sur les nazis les cadavres qu’ils ont brûlés… Je pense aux terroristes qui font sauter la belle et les enfants. Je pense que chaque époque a son carnage… J’écris trop sur mon blog, le cahier est donc pas fort aujourd’hui c’est la fête de la France, à un certain temps  celui de la révolution la France et l’Espagne étaient ennemis… J’en veux plus de guerre, de terreur pas plus en France qu’ici, quatorze juillet qui me fait mal « Make America great again! » Ronald Reagan 1980. La télé est sur une station sud-américaine évidemment c’est en Espagnol j’essais de comprendre, dehors il fait très beau ça me fait penser à mon voyage à Washington l’an passé… J’ai un crayon qui écrit très mal, à la télé  c’est le ministre de la défense colombien. Je vais lire sur Goya et l’Espagne… Il y avait des fous à Saragosse, la télé est à la chaîne latino, un ancien président est observateur pour le référendum vénézuelien. Je crois pas aller à la corrida c’est trop sanglant, je serais pas capable de regarder… La description de Prosper Mérimée est écoeurante… Ici on en est à discuter où installer les cimetières musulman. Odeur de voyages… C’est un bel après-midi, je sais pas comment vous écrire un mois à peu près avant le départ, encore la chaîne latino ai changé je crois qu’elle s’appelle Nuestra tele.
 
On dis que l’espagnol est la deuxième langue la plus parlée aux U.S.A… Ce week-end y’a une grande fête latino à Houston… Je regarde le montant de mes cartes de crédit au cas où il faudrait que je revienne d’urgence et que j’achète un billet d’avion… J’essaye de comprendre l’espagnol j’y arrive pas… Puede usted hablar mas lentamente, por favor? Je mélange tout l’espagnol et l’arabe… Voilà tout à coup c’est la paranoïa, je crois qu’ils ont mis des hommes après moi pour mon voyage en Espagne… Je me souviens qu’à l’aéroport c’est interdit de parler de terroristes, du moins ce l’étais dans un voyage que j’ai fait… Regardé un documentaire sur une passeuse de la résistance… Je pense à tous ces gens qui fuient et à qui on demande de l’argent pour entrer dans le pays… Comme toujours j’écris des idioties… Ce matin il fait beau, la terreur n’est pas là, les policiers sont toujours là pourtant ils ne m’arrêtent pas, y’a pas de raison… Je crois qu’ils me harcèlent, je sais pas trop pourquoi, une mission sur les terroristes des années soixante-dix. Carlos, Patricia Hearst, Lord Mountbatten, l’ayatollah Khomeiny, Yasser Arafat, ils représentent tous la terreur, je sais pas… Aujourd’hui les terroristes sont anonymes et c’est la guerre au moyen orient, on frappe encore en Palestine, on se tue… Viens de faire la lessive j’ai pas perdus une chaussette mais mon maillot de bain!!! Fait une erreur dix jours c’est pas long j’ai booké deux activités en même temps.. Je regarde ma paperasse et j’ai peur de me perdre. Dix jours c’est pas long et j’ai des conflits d’horaire dans mes visites. Semble qu’il faut se garder de la place pour les imprévus et les découvertes. Je pars pas un an! Dix jours c’est pas beaucoup et y’a tant à voir… Chaîne latino des recettes, j’essais de comprendre j’y arrive pas… Souvenir du commis à l’hôtel de Milan en Italie il me prenait pour un docteur… Je me questionne si je vais prendre le taxi? Marcher? Bon! Il vas y avoir un contrôle aléatoire des tablettes électroniques dans les bagages à main ils devront être chargées on va nous demander de les allumer… Flâner à l’aéroport avant le départ… En espérant qu’il y a pas de terroristes… Je pense aux émeutes au Vénézuela, au référendum en Catalogne à l’Espagne mère de l’anarchie. Discuté avec l’ami sclérosé, parlé des Punks une autre sorte d’anarchistes… Parlé aussi des voleurs de cette ceinture où je vais mettre mon argent… Le grand masturbateur de Dali qui fait surgir des souvenirs… Voilà que je me questionne pour savoir comment sont accueillis les homosexuels en Espagne… Tout à coup ça sent la friture…
 
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Jeudi après-midi pour terminer le mois. J’ai cessé de m’en faire c’est un genre de rechute que j’ai fait. Devant chez moi le camion de la Molson est là, je pense à Albert maintenant décédé qui rêvait d’acheter ce camion remplis de bière… Ce matin j’ai fait le marché, j’ai acheté à manger mais dans le moment j’espère que j’ai rien écris pour me faire détester de ma lectrice d’Aylmer… Me suis ouvert une Sanpellegrino, côté senti c’est mieux mais je tiens trop à me faire aimer par mes écrits… J’ai reçu un courriel du téléphone de la maman de Cantley, je sais pas si elle avait quelque chose à me dire mais l’adresse semblait pas provenir de chez elle. Écrire! Voilà tout, l’automne qui arrive déjà… J’écoute mon senti c’est le silence… Je crois que vous êtes plusieurs à me lire quand je suis plus calme je manque d’inspiration, je me trouve taré mais c’est de l’autodénigrement que je devrais pas utiliser. Quand je suis avec les gens j’ai de la difficulté à parler. Vous aimeriez peut-être que je raconte une jolie petite histoire mais c’est pas de ça qu’il s’agit ici. J’écris pour essayer de donner un sens à ma vie, je sais pas si c’est une bonne idée mais quand je termine d’écrire ces quelques mots je me sent mieux… Je pense à notre époque noire, à comment les gens ont quand même le droit d’être heureux… C’est toujours la première personne du singulier, narcisse vous parle… Vous devez m’haïr pourtant c’est suggestif sans savoir ce que j’écris là… C’est comme si j’avais plus personne à qui écrire, toujours question du senti. J’essaye de me trouver un thème de m’accrocher à lui, j’ai mis le voyage de côté j’en ai assez écris… J’en suis à soixante et un ans et j’écris comme un enfant. J’aimerais beaucoup la poésie j’y arrive pas parfois je me dis c’est de la bêtise tout ça, je suis sortis ce matin et y’avait pas de voix, un répit, les gens ont été gentils. Quand je file pas le monde me semble lourd… Je suis revenu épuisé mais le voyage s’est bien passé… Je veux pas tout vous dire, disons que c’est ma nouvelle politique réfléchir à ce que je vais écrire.  J’écris aussi pour vous faire plaisir quelques mots ne peuvent faire beaucoup de mal… Faut surtout pas que j’arrête c’est toujours la même chose ça m’apaise. Je sais vraiment pas quoi faire d’autre, bientôt ce seras le ménage en attendant j’essais le courage, ces mots viennent d’un sage et c’est pas moi… Entendez-vous ce que je dis faute de ne pouvoir m’exprimer vocalement. Je remercie toute les personnes à qui j’ai parlé dernièrement elles m’ont vraiment aidées… Pour l’instant, je me répète, ça va mieux. Je tente de terminer sur une bonne note, je peux pas toujours être désespéré et ça encourage pas la lecture mon senti obscur. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

mercredi 30 août 2017

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 5 partie

Un vrai cave qui disait de comprendre l’espagnol, une autre langue qu’elle connerie la guerre. J’ai reçu les billets d’avion et les réservations d’hôtel, je me sens déjà au départ c’est une impression assez spéciale. Je vais dire comme les amis et compter les dodos. J’essaye de me démêler dans les transports de l’aéroport à l’hôtel… À la télé ce sont les journalistes de El Païs… J’ai choisi mes sièges dans l’avion… J’ai fait le ménage de la bibliothèque, l’ai solidifié avec des clous, je suis sur un sentiment de départ… En réparant j’ai trouvé un livre sur Picasso, je pense au musée de Barcelone. Je sais vraiment pas pourquoi c’est comme si je partais demain, la guerre d’Espagne c’est les précurseurs de la deuxième guerre mondiale, les nazis… Franco le salaud est resté au pouvoir longtemps. Ce matin je me sens déjà en voyage, c’est vraiment l’été la chaleur… L’avion pour Barcelone est direct de Montréal pas de détour par Toronto où Londres… Ce matin je me suis senti comme dans un départ outre-mer…
 
Je pense aux brigades internationales à la république à ce que ça fait là-dedans avec les terroristes… J’ai un peu peur de pas arriver à l’heure pour l’entrée au parc Guëll… À l’époque on s’engageait dans les brigades internationales aujourd’hui on s’enrôle dans les combattants de l’état islamique… Les djihadistes de Daesh ont perdus Mossoul… Y’a rien à tirer de la terreur… C’est la reconquête de Mossoul mais c’est pas la fin de la terreur. Je pense à l’avion bientôt ça devrais être o.k. possible que dans l’avion y’ais pas moyen d’écrire… Je m’inquiète aussi pour l’entrée au musée Picasso étrange y’a des parfums de départ, des odeurs je sens ça…  Parlé du voyage on m’a dis d’être prudent le soir, que les prostituées identifient rapidement les touristes. J’ai un peu peur pendant le voyage entre Barcelone et Madrid. Je suis revenus sur mes vieilles histoires, pour moi c’est toujours la même menace, la même terreur, j’y arrive pas la mère à téléphoner, je l’ai rappelé ça répond pas…
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas pourquoi j’ai l’impression que vous boycotter mon blog. C’est et ça va être toujours à propos de mon senti. Ce soir j’ai dormis un peu il est pas passé minuit… Parfois je pleure et c’est désagréable pour les amis. J’utilise presque toute mes photos d’Espagne, l’émotion que j’ai c’est inconscient d’avoir eu peur d’y rester, oui je suis heureux d’être de retour sans une égratignure… Ce matin je suis invité au petit déjeuner par l’ami historien de l’art me semble que j’en ai beaucoup à lui raconter. J’ai de beaux souvenirs entre autre les petites ruelles du Barcelone Gotic c’est magnifique. Ça vous dis quand même pas comment je me sent. Je suis apaisé heureux d’être chez moi dans mon fouillis. Ouais! Je jubile cette nuit deux fois le même mot pour exprimer mon bonheur. J’ai un rappel des parfums européens ça sent vraiment bon… Je vais attendre un bon bout de temps pour repartir. Au moment où j’écris ça il est encore tôt pour les quelques ivrognes qui sont encore sec, ils peuvent aller s’humecter le gosier dans un bar, faites-vous en pas j’irai pas. Je reste à jeun. Me souviens de ces nuits au bar je sais pas vraiment ce que je faisais là sans dire un mot en écoutant un rock’n’roll tonitruant. Je me prépare un autre café. J’aime toujours avoir un écran qui se rempli de caractères. La nuit mon senti il est quand même pas très présent. Dans mon voyage je suis allé au musée du Prado je crois vous l’avoir dit, c’est à Madrid j’ai pas tout vu la riche collection faut y aller plusieurs fois quand même le souvenir d’un Goya. Je sais pas pourquoi à soixante et un ans ça m’intéresse tant que ça la vie d’artiste. Je trouve ça impressionnant dans le temps ce que ces hommes-là ont réussis à créer, ils ont payé le prix et les œuvres restent immortelles. Je tente l'écriture ça demande beaucoup d’attention mais pas beaucoup de matériel. Je pense au commis d’Air transat et son « merchié » pour dire merci. J’aime encore écrire après tout ce temps, je crois que vous ne me lisez qu’en voyage pourtant… Je me rétablis on me dit de rester courageux c’est ce que je fais à un moment ça va se calmer… C’est vraiment la nuit j’ai pas été somnambule … J’ai ma lectrice secrétaire exécutive à la retraite  du syndicat des enseignants du CÉGEP de l’Outaouais inconsciemment j’écris souvent pour elle disons que c’est ma lectrice privilégié, elle a pas beaucoup fait signe ces derniers jours. Je devrais pas écrire ça je crois que ça enlève le littéraire de mon écriture. J’ai presque terminé ça m’a calmé. Je suis vivant ce que j’ai vécu c’est « l’aventure ». J’avais quand même pas beaucoup de monde avec qui partager. Bon! C’est tout pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous plait!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 4 partie

Voilà! J’attends le mois d’août, le départ pour Barcelone. La mort ça rien à voir avec la poésie, on l’a pas demandé montre moi celui qui ne trouve pas de poésie dans le Coran je te montrerai un terroriste.  Je me vois déjà au départ de Barcelone pour Madrid je courre après l’avion… Viens de regarder un documentaire sur le carnage nazi. Je pense à tous ces migrants dans la méditerranée, je sais pas pourquoi dans leurs pays on en veut à leurs vie… La publicité évacue la mort, je pense aux voleurs de la Rambla à Barcelone, hier j’ai fait la liste de ce que je veux visiter j’ai pas beaucoup de temps, ce matin j’écoute du rock grundge, ça me rend triste, c’est toujours la guerre, la terreur… Mais j’ai à manger… La guerre s’arrêteras pas même si je brûle de l’encens… Ça vaux quoi d’écrire quand on est pas génial et qu’on regarde la guerre et les avions à la télévision. Je me suis vendu l’idée que je travaille quand je regarde quand j’écoute quel idiot! J’amène un peu d’Espagne sinon d’Amérique du sud me suis abonné à des chaînes de télé en Espagnol. Je peine avec mon mauvais Espagnol. Je peux pas écrire et apprendre l’espagnol en même temps , « escribir » à la guerre comme à la guerre… Je suis perdus dans mes photos de Paris, je le serai surement en Espagne… Je sais pas pourquoi la douleur, je me sens comme Christophe Colomb qui retourne chez lui… Ça fait beaucoup de choses à apprendre l’espagnol et l’histoire de l’art. Je suis loin des brigades internationales devant la télé et des chaînes espagnoles… Y’a erreur sur le continent, la télé c’est latino en Amérique du sud et je crois que ce sont les noces du footballeur Lionel Messi les terroristes font… J’apprendrai jamais l’espagnol en si peu de temps… Un vrai fou qui crois que les brigades internationales vont apparaitre chez lui à la télévision…Ouais! C’est pas fort surtout qu’on aime pas quand je prends cette tonalité là… La terreur, j’ai hâte de partir au mois d’août, j’attends  le billet d’avion, et les papiers pour l’hôtel, ce soir lentement je découvre que je suis pas un écrivain. Tout juste bon a gueuler contre la terreur dans un voyage que je vais faire…
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai de la difficulté à me rétablir de mon voyage des fois je pense que j’aurais dû rester là. Aujourd’hui j’essaye de trouver pourquoi ça va pas avec mon senti. J’ai de la peine et de la difficulté à laisser monter les larmes. Je peux pas vous en donner beaucoup plus, je veux pas me faire de mal ni faire de mal à personne… J’essais de me rappeler des beaux moments de mon voyage. De ces marches à travers Barcelone et ensuite Madrid ces visites de musée. Je vais placer une photo de Vénus de type Médici un marbre de 75-100 A.D. c’est très beau. J’essaye de me calmer, j’imagine les difficultés des migrants haïtiens qui couchent dans des camps c’est difficile surtout que pour certains c’est plusieurs jours… Ce sont toutes des tentatives parfois j’y arrive d’autre pas. Je demande un peu de calme pour cesser de me battre avec des fantômes, dans le parc en face ils tondent le gazon, bientôt ce seras déjà septembre. Je souhaite que mes lecteurs d’Aylmer dans l’Outaouais fassent un beau voyage si il est là-moitié aussi intéressant que le mien ça va être gagné. Ça m’inquiète pas beaucoup ce sont des voyageurs d’expérience. Lentement juste le fait de vous écrire ça me calme, ça éloigne mon senti de persécution… Quand je vous écris c’est une espèce de prière, ça allège mon senti. Ça sert à rien de demander ce que j’ai fait, rien! C’est mon délire de persécution, ma schizophrénie… Je vieillis avec tout ça parfois je crois qu’à mon décès les agents vont ramasser tout ce que j’ai chez moi, pourquoi? Je sais pas. Je donne probablement trop d’importance à ma petite personne. Y’avait ces deux dames près de moi dans l’avion, une demandait sur un ton de dérision si elle s’aimait, elles semblaient ne pas croire à ça se donner de l’amour. Le temps que je passe et je prends à vous écrire ça m’apaise… Y’a la poussière dans les ateliers de sculpture de marbre ça devait encrasser les poumons. Je suis moins triste, mon lecteur de Deux-Montagnes à raison c’est épuisant les voyages outre-mer. Vous pourrez lire mon « récit » de voyage sur ce blog. J’ai de la difficulté à dormir la nuit aujourd’hui j’essaye de pas faire de sieste. C’est quand même absurde tout ça, j’ai hâte de reprendre les activités de parler à mes pairs… Je continue quand même dans la pleine citoyenneté, je remplis mes devoirs bien que je sois schizophrène c’est très fatigant… J’irai pas attendre à l’urgence les médecins sont pas tellement empathique et ça me tente pas de me faire bourrer de médicaments… Je suis seul pourtant je vous ai tout ceux qui lisent ce blog avec ouverture d’esprit. J’essaye de me raisonner de me dire que je suis pas si différent que ça, parfois j’y arrive, parfois pas. C’était ça pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
 

mardi 29 août 2017

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 3 partie

Un canadien s’est fait tuer à Londres, quelle connerie la guerre… Parfois la guerre c’est des douleurs intimes, on pleure pour les morts fait par le terrorisme… Quand même j’aime les avions, les départs à l’aéroport, l’attente avant d’embarquer… À la guerre d’Espagne pour la première fois les avions c’étais la mort… Où vont-ils encore frapper? La peur, qu’est-ce qu’on fait quand on a peur on se cache, moi, même paranoïaque j’ai décidé de faire le contraire de vivre au grand jour, la peur je sais ce que c’est je l’ai vécu… La peur, la pègre qui tue en vendant sa dope, la même dope qui finance les attaques terroristes. Les anti-psychotique ça empêche la terreur? Dans ma guerre y’a trop de généraux, les commandements nous gardent dans les tranchées pendant que l’ennemi survole et bombarde… La guerre voilà où on en est… Aujourd’hui y’a plus de brigades internationales, toutes les villes sont des fronts potentiels des option d’explosions… Seul, désoeuvré, on attend… Cette folie de vouloir écrire sur ces guerres terroristes et faire un parallèle avec la guerre d’Espagne… Je connais pas la guerre, la terreur oui, la mort pas du tout, angoisse… Je crois que Barcelone et Madrid seront bien.. C’est pas bon écrire sur la terreur, y’a pas de brigades internationales, les nations sont toutes alliées, les fous de Dieu veulent tuer. C’est pas bon ce que j’écris je suis pas un de ces barbus assassin du Coran… J’en vois un dans l’édifice, toujours seul, parfois il sort fumer dehors, il semble attendre le moment, les ordres… Pour eux y’a que la charia vous vous voulez pas que j’écrive des choses pareilles, que je mette l’accent sur ces tueurs musulmans… Tu vas dire c’est raciste pourtant au nom de la leur ils tuent les nôtres… Je suis pas partis je pense déjà à mes bagages à la navette de l’aéroport à l’hôtel… J’écrirai pas le grand roman Catalan, la question que je me pose y’avait il des canadiens-français dans les brigades internationales? Des gars qui plutôt que bûcher s’était engagé à combattre pour la liberté… Hé oui! Je crois qu’à Barcelone y’a encore de la place pour le rêve, une sorte d’idéal anarchiste. Je sais pas si c’est décadent de s’intéresser à Picasso à notre époque de terreur, mais je crois que vaux mieux ça que la mort… Je suis sortis m’asseoir dans le parc parfois on entend des avions mais on les sent pas comme des menaces étrangement y’a un parfum dehors, j’ai lu  et regardé un documentaire sur les œuvres de jeunesse de Picasso, un génie! Même ici on connait le FC Barcelone… L’Espagne… J’ai hâte d’y être, j’ai regardé ma carte pour situer le musée Picasso par rapport à l’hôtel. Étrangement je… La guerre s’est aussi dans la tête, la terreur aussi d’ailleurs… On se lève après une mauvaise nuit comme d’habitude dans la terreur tout est détruit… Ça sent la mort, on soigne les blessés, les estropiés, y’a pas assez d’ambulance… En temps de guerre de terreur ce qui manque c’est l’argent… Je veux bien écrire raconter cette guerre que je mène contre le Franco de la schizophrénie, j’ai pas rencontré de combattant des brigades internationales contre la folie, la terreur… Pourquoi l’Espagne? J’ai un peu peur de m’y perdre je ne parle pas espagnol… Que font les gens le vendredi soir, je crois qu’ils sont assis à une table et boivent de la sangria… Les terroristes islamistes ne boivent pas d’alcool, ici y’a un parfum de boisson forte… Les fous d’Allah lui font dire ce qu’ils veulent… Je me demande ce qu’ils ont dans la tête… Moi je demande à Dieu de m’aider dans ce voyage. Dimanche j’ai marché sur la rue Ontario est, pris des photos de céramique, une mendiante m’a engueulé parce que j’ai pas d’argent… J’ai marché encore ce matin, les sirènes arrêtent pas… Souvenir d’un ingénieur Tunisien qui s’était recyclé en tenancier de bar, il savait pas ce que c’était de boire, sa religion le lui permettais pas mais pour le baratin il étais là… La terreur je sais pas trop, je pense à l’Espagne, j’arrive pas à écrire, je veux pas me planter dans un attentat… Voilà une femme qui a réservé au restaurant de tapas… J’ai un peu peur… Je sais pas comment la prendre… et cette autre qui m’a écrit qu’elle avait un petit quelque chose pour moi, je dois faire attention à ce qu’on va me demander, je dois pas transporter rien pour des inconnus… Je m’inquiète pour l’allocation logement, j’espère que le formulaire que j’ai mis dans la poste s’est rendu… Yo soy quebequense… Voilà je suis ce qu’on appelle une grosse tarte une pâte molle… Comment écrire la schizophrénie, c’est parfois une difficulté à vivre une émotion… Barcelone! J’y vais-je sais que c’est la ville, je rêve pas d’autre chose, une ville et ses quartiers, ses édifices historiques. J’ai trois livres à lire sur elle la ville des brigades internationales. Ce soir j’ai croisé un grand écrivain je crois qu’il me trouve chiant… La chaleur les gars jouent au rugby, beaucoup de lecture c’est pas très grave si je termine pas un roman. J’aurai essayé d’apprendre seul mais c’est trop, j’ai pas eu la chance de faire le cours classique et il est très tard à soixante ans pour en apprendre plus… Rendez-vous demain avec une gentille libanaise photographe… J’apprends un peu sur l’architecture des églises… J’en écris pas beaucoup, quelques mots en attendant qu’on me contacte pour la rémunération, j’essais d’écrire une introduction à ce texte. Je pense encore à l’avion, au départ encore beaucoup de temps avant de partir… S’agit pas d’écrire un autre roman sur Barcelone, de bien meilleurs écrivains des brigades internationales l’ont fait mais d’un passage de la vie d’un québécois en manque de culture… On dis merci à l’amie pour les tapas c’était très bon, j’hésite à réserver mes billets pour la Sagrada Familia et pour le parc Güell. Ai commandé et reçu mon billet d’entrée pour la Sagrada et pour le parc Güell !!!  Et oui parc Güell j’ai mes réservations, pas pris de tour guidé, j’ai jamais été si organisé pour un voyage. J’ai un peu peur de Barcelone peur d’être dans la foule de la Rambla. J’ai aussi mon laisser passer pour le Prado à Madrid, une peur d’être en retard sur l’horaire des laisser passer. Quoi dire de sacré? Du Christ loin d’ici? Viens de terminer la partie lecture du journal électronique, une écrivaine qui se dis vrai écrivaine passe un mois sur deux à Barcelone. Je peux pas m’empêcher de pensés à tous ces écrivains qui n’ont pas connus leurs parents disparus dans les camps morts prématuréments, ça peux pas faire autre chose que des « fous »… Je commence à avoir peur de partir, mon frère me disait qu’il avait toujours peur mais qu’il partait pareil, c’est un grand voyageur… Si je me souviens bien les espagnols ont légalisé la marijuana… J’essais de voir comment de l’hôtel je vais me rendre à la Sagrada Familia et au parc Güell. Je regarde la carte et l’horaire si j’arrive pas à temps pour l’un j’y serai pour l’autre… Le passage de ma lecture est au cimetière de Barcelone, ça aussi ça me fait peur. Roman de la guerre des anarchistes à Barcelone, maintenant la terre est effrayé par les terroristes. Parais que Barcelone est magique, j’aimerais ça écrire quelque chose d’émouvant… Je suis pas encore partis que je veux déjà raconter le voyage. J’aurai à choisir la Barcelone des musées et de l’architecture où celle des Ramblas des terrasses et des cafés… Je suis pas ça, dont pas ça un vrai artiste… Je pense à Picasso, je sais pas comment m’y prendre pour travailler avec autant de passion que lui, je suis pas catalan et aujourd’hui c’est la fête « nationale » du Québec… Me suis fait « piqué » mes idées de photos de Barcelone, va falloir que je trouve une façon originale de présenter mon voyage… J’ écrirai bien sur la guerre mais celle que j’ai connue étais pas civile c’étais et ça reste la guerre à la maladie sans armes mains nues, la paranoïa qui se débat et livre combat… Fête nationale… Dans la guerre c’est toujours d’immense moment de solitude, on prie Dieu pendant le combat, la maladie vous soudoie. Pourtant une bataille de tant d’années qui se termine par les visites des musées à quoi bon? Ouais! Au Québec y’en a pas de guerre mais la terreur est quand même là, l’histoire des indépendantistes catalan et la nôtre n’est pas la même comment? Je serai pas le premier a écrire sur Barcelone, en tout cas quelque chose d’Espagnol… Ce qui me terrorise le plus c’est l’alcool… La guerre saoule à mort. On s’en va pas au carnage, c’est la terreur mais il faut quand même travailler, les mettre au bout de la plume ces terroristes. On braille parce qu’on est seul sans pensés à ces enfants qui crèvent sans l’avoir demandé, les forces de la coalition…
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis dans une période prolifique. Ma lectrice secrétaire à la retraite du cégep de l’Outaouais à pas à s’inquiéter les souvenirs sont bien présent. Je pense entre autre à une petite place que j’ai découvert juste avant mon départ de Madrid et le musée de l’art moderne catalan à Barcelone, tellement beau je sais pas comment le qualifier, des vitraux, du bois de la céramique et du génie. De très belles pièces du grand ouvrage. Mais maintenant je reviens sur mon senti, j’ai dormis en fin d’après-midi et dans la soirée ça coupe ma nuit. J’espère que vous aimez le texte de voyage schizophrénique. Comme souvenir j’ai aussi ce sentiment vivace d’Europe c’est difficile à expliquer, cette nuit j’entends les moteurs d’avions à hélices qui passent au-dessus du goulag occidental… J’aime toujours autant les avions. Nuit de mardi à mercredi… Je crois qu’il y a un vieil avion en perdition au-dessus de nous… Maintenant j’ai sommeil rien ne m’interdit de l’écrire… Quelques instants j’ai cru avoir perdu ce texte, heureusement non, j’ai pas eu à recommencer. La schizophrénie ça beaucoup à voir avec les émotions déréglées parfois elles sont pas à leurs place. Je pense au silence et aux ordres, la prière des moines dans la nuit… J’ai envie de vous dire que lorsqu’on a pas de boulot on travaille tout le temps, c’est comme ça que je me sent, j’essais de bâtir quelque chose avec la machine. Je mange des biscuits soda pas mes émotions. Je suis pas rigolo, j’entends pas à rire. J’aimerais avoir le sérieux d’un Foucault c’est un peu niaiseux… Je vais en profiter pour saluer ma lectrice de Deux-Montagnes pour le gentil mot qu’elle m’a écrit… J’essaye de vous dire comment je me sens, parfois c’est l’enfer mais il faut que je m’abandonne que je lâche prise… J’ai pas beaucoup de mots pour décrire mon senti maintenant j’ai moins peur de la nuit. Je sais pas vraiment où ça me mène cette écriture mais oui ça allège ma souffrance paranoïaque… Parfois j’entends quelques chauffards dehors, des conducteurs criminels… Je me souviens de mes journées d’entretien ménager que je terminais à minuit, j’aimais pas ça… Ça vous en dis pas beaucoup sur mon senti de cette nuit y’a pas de nostalgie. Je cherche et je trouve pas comment vous exprimer c’est un peu ça qui me fait dire que je vais mieux… « Tout mes cauchemars passent à six heure à la télévision » Michel Rivard. Quand j’ai plus d’inspiration y’a toujours une chanson. Lentement j’essais de terminer ça, d’aller vivre mes émotions ailleurs que sur un clavier où devant un écran… Je sais pas pourquoi tout à coup je pense à la Madone, je crois que c’est ça qui me sauve… J’écoute pourtant quand quelqu’un me parle je l’entends souvent terminer par des insultes où des mots qui ont pas de sens. Ça me tue. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 2 partie

On nous a donné de vieux fusils pour se battre… Je comprends que la guerre d’Espagne à été une guerre dans la guerre, les Brigades Internationales versus les communistes qui tous les deux combattent les franquistes. Orwell se battait du côté du Poum, les communistes de Staline ont tenu un congrès culturel où tous les grands écrivains étaient présents. Hemingway était avec les Brigades Internationales, les nationalistes n’étaient pas du même bord  que ceux qu’on retrouve ici, comment vous dire j’essais d’écrire sur la révolution ici dans un pays qui n’a eu d’autre révolution que tranquille… Je vais peut-être acheter la traduction d’un roman espagnol… D’accord je suis pas en territoire hostile ni même à l’époque de la guerre d’Espagne, on y a quand même tué des enfants et en occident présentement les terroristes font un carnage. Je crois pas qu’elle se termine jamais cette guerre de la terreur, on aurait besoin d’un autre Guernica pour dénoncer tout ça, fatwa, terrorisme, on tue pour son Dieu pourtant… Le terrorisme islamique est différent des guerres d’Espagne, je pense aux anarchistes et aux communistes qui se battaient entre eux contre les franquistes c’est compliqué tout ça, je suis à quelques mois de mon départ pour Barcelone… C’est pas sérieux ce que j’écris, l’Europe est une terre de souffrance… Je pense aux révolutionnaires marxistes, à leurs idéal… Les syndiqués qui disent que le seul moyen de protester qui leur reste c’est la grève, d’autre travailleurs qui n’aiment pas les syndicats et traitent leurs collègues de lâches… Je pense aux avions qui amenaient la mort sur Madrid, les bombes allemandes, et aujourd’hui les avions remplies de touristes qui vont faire tourner l’économie Madrilène… Les vieux vétérans avaient raison tu peux pas parler de la guerre si t’a pas été au front… Les enfants bombardés à Madrid à Barcelone… Ai regardé une vidéo sur Barcelone, c’est l’Europe, l’Histoire… Je regarde la carte géographique de Barcelone y’a tant de choses à voir, Gaudi, Miro, Picasso… L’architecture, la Rambla… La terreur toujours la terreur imposée avec des moyens minimalistes, avec les très domestiques voitures et camionnettes, les fous s’imposent… Comment écrire? On croyais qu’après la deuxième guerre mondiale c’était terminé…
 

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 1 partie

Je veux écrire un roman en sachant que c’est pas payant. Je viens de lire un article sur les motivations de l’écrivain faut pas que ce sois l’argent. Cet après-midi j’ai voulu acheter un roman, le bourreau de Gaudi, dans quelques mois je serai à Barcelone. Je veux vous raconter sans trop penser à éditer. J’irai sur la Rambla, pour commencer je vais écrire une page complète sans interligne et y’a Christophe Colomb comment dire que c’est lui qui nous a fait nous a découvert, j’écris pas un roman historique… Comme toujours je croirai partir quand je serai assis dans l’avion en vol pour la ville de l’architecte « fou » mort seul écrasé par un tramway, je pense à la mienne de mort. Gaudi c’était un as de la géométrie et du calcul, moi c’est tout juste si je sais multiplier et question volume je ne connais que la lecture. Catalan!!! J’écris pour me calmer avant de partir, ai retourné un appel pour faire savoir que je suis chez moi. Je connais pas assez l’histoire pour mettre en scène Gaudi, Dali, Miro, Picasso les plus grands feront pas les bouffons pour moi… Ce soir documentaire sur la guerre d’Espagne… Barcelone c’était le bastion anarchiste, Malraux, Saint-Exupéry c’est des grosses pointures… Anarchie et carnage… Les républicains et les libertaires, leur milices désorganisées tuent les religieux franquiste… Les brigades internationales chantent justement l’Internationale. La Russie de Staline s’implique. J’ai peur d’écrire ça je pense à notre gauche québécoise contemporaine. Mauriac et Orson Welles étaient là… C’est idiot d’écrire ça… Franco est mort dans les années soixante-dix… Gaudi a fait comment pour continuer à construire sa Sagrada Familia… Je vous parle de la guerre d’Espagne mais je sais même pas ce que c’est un tapas… On disait que le sort du monde dépendait des Brigades Internationales… Je pense à ceux qui jugent les anarchistes et les cocos… Voilà la première embûche je sais pas ce que veux dire pasadan c’est no pasaran, « ils ne passeront pas » la seconde république Espagnole… Je pense à ces faux républicains américains...
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lentement je me replace bien que j’ai quelques pensées mortifères en sachant très bien que c’est pas la solution. J’essaye comme toujours de vous traduire mon senti, bientôt je vais vous revenir avec un long texte de voyage en plusieurs parties. Je suis de retour dans mes après-midi désoeuvrés. J’ai pas envie de faire la sieste… J’ai toujours des souvenirs du temps où j’allais au boulot, j’aimais pas ça aujourd’hui je suis « retraité » et j’ai pas envie de sortir… Je vais vous illustrer ça avec l’arc de triomphe de Barcelone… Je pense déjà à repartir je ne sais où même si le décalage « magane » son homme c’est normal. De vous écrire comme ça, ça me calme, dans ma tête j’ai comme une ambiance d’Espagne. Je pense aux agents de bord dans l’avion qui passent dans l’allée et m’accrochent l’épaule, c’est pas grave…  même en première classe je dormirais pas, trop de bruit. Je crois que les avions sont faits pour les petites personnes à l’allée y’avait deux vieilles dames à mes côté et les sièges semblaient avoir amplement d’espace pour elles. Je m’intéresse aux chefs d’œuvre artistique et j’essaye d’aimer mon prochain je pense pas que ce soit antinomique, j’aime quand même bien. Si jamais quelqu’un part en voyage et veux de la compagnie qu’il me fasse signe je suis très vivable. C’est ça mon senti cet après-midi, il fait beau temps. Je repartirai l’an prochain en espérant que la voix ce soit éteinte… Je sais pas pourquoi je regarde les camions et je pense à un ancien copain chauffeur… Tout ça c’est comme si je l’avais vécu deux fois, une sorte d’hallucination, de delusion qu’on dis en anglais. J’essaye de garder les deux pieds sur terre. Je pense à mon chauffeur de Madrid très sympathique même si il ne parlait pas un mot de français ni d’anglais on a réussi à avoir une conversation, si jamais vous voulez avoir un chauffeur de cette compagnie faites-moi signe je vous donnerai le numéro de téléphone de mon agent de voyage. Comme toujours quand j’écris viens un moment où j’ai envie de pleurer… Les enfants sont à l’école et j’ai des souvenirs d’odeur de papier cartonné. J’aimais beaucoup les livres scolaires… Le voisin croyait que les moteurs bruyant des camions c’était pour lui faire peur lui passé un message… Vous voyez bien ça se tiens pas ce que j’écris je passe de Jean à Jacques. J’essaye d’alléger mon senti, voyager à deux ça valide, je pourrais très bien avoir passé dix jours chez moi en vous racontant des histoires mais je crois que c’est un exercice trop difficile. J’y étais à Barcelone pendant l’attentat, j’aurais pu facilement être sur la Rambla. Mais non! Merci mon Dieu! J’écris c’est un refuge, je ferais pas un autre voyage tout de suite. Je pense au film X-Men des Marvels comics, y’a des images magnifiques. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 28 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je remercie tout le monde pour les gentils messages. Je vais mieux cette nuit je sais que je ne suis pas seul… Vais essayer de vous illustrer ça avec de l’art moderne catalan. J’espère que ça va plaire à plusieurs moi j’ai trouvé ça magnifique… Je reviens à mon senti cette nuit j’étais somnambule j’ai presque jeté l’ordinateur par terre. Pour le moment la nuit est courte je remercie aussi mon lecteur de Deux-Montagnes pour l’appel téléphonique, la matriarche aussi… Oui! J’ai fait beau voyage, j’en reviens pas comme on dit. Je me suis couché tôt ce soir et j’ai dormis trois ou quatre heures… Je souffre beaucoup, j’ai pas besoin que quelqu’un entre chez moi pour déplacer les choses je le fait moi-même somnambule. Maintenant je suis réveillé, j’aime vous écrire… L’écriture ça me tiens en vie, ça m’empêche de délirer dans la vie de tous les jours… Je pense aux bars ouvert dans la nuit de lundi, je sais pas qui va là pendant la semaine quelques alcooliques? Me souviens des deux bonhommes au bar de la brasserie je crois qu’ils étaient là pour la sécurité. J’écoute ce que ça me dis cette nuit, on arrive à minuit… La chasse et les armes à feu arrivent j’ai toujours eu peur de ça comme j’ai peur de la mort. Je racontais qu’à la magnifique noce de Cantley je regardais pas comment les gens buvaient, ça m’intéresse pas si ils ont du plaisir, c’est quand il y a plus de plaisir que je crois pouvoir faire quelque chose pour eux. Minuit tapant, encore trois heure pour essayer d’arrêter le bruit de fond dans la tête. Je souhaite pas que ça vous arrive c’est très douloureux comment écrire qu’on rentre au boulot endormis dans le métro, ce sont tous de vieux souvenirs… J’essaye encore de vous décrire mon senti, c’est bien quand je suis seul chez moi, j’ai jamais eu de copine que je pouvais réveiller la nuit pour parler parfois maintenant je prie. Quand je m’arrête y’a un silence émotif si ça se peut rien n’apparait de mon monde intérieur… Je bois de l’eau, je m’hydrate c’est bon, je mange un bonbon. J’écoute cette saloperie qui me parle heureusement c’est pas toujours comme ça. Je veux pas trop en faire c’est une question de rythme… Je sors plus la nuit je suis trop vieux, la vie nocturne est pas très intéressante avec son lot de buveurs et de toxicomanes ça vous dis pas comment je me sent en espagnol je dirais « muy bien ». Quand je voyage comme ça et que je visite des musées je suis toujours étonné de voir comment l’être humain est capable du meilleur comme du pire. Je crois que ça prend un peu de confiance pour faire mes voyages… Je reste paranoïaque mais c’est moins intense. Je crois que ce seras ça pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Buenas noche!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai une attaque de folie, un grave sentiment de persécution, c’est mon senti du moment même en Espagne j’avais l’idée que les gens parlaient de moi en me dénigrant pourtant je suis encore plus inconnus là-bas. Quand au sentiment d’envahissement je savais très bien que les femmes de chambre entraient… Cette folie est assez fatigante c’est de la maladie… Quelqu’un a dis à une personne les plus intelligente que je connais qu’elle l’étais pas parfois y’a des gens qui manquent de jugement. Je sais pas comment vous présenter le senti de ma folie, les gens selon moi savent que j’augmente mes revenus ce qui me permet de partir en voyage mais je crois que c’est mon droit… Je suis pas totalement revenus j’ai la tête en Espagne pourtant je bâtis pas de châteaux, je suis pas architecte. Y’a aussi ces voitures de police que je croise ça aussi ça fait partis de la persécution pourtant je me sens pas victime. Vous voyez quand je suis dans cet état je suis parfois plus prolifique mais c’est aussi un sentiment qui m’amène à vouloir mourir à en finir, ça fait mal on me permet pas de vivre différentes expériences, faudrait que je retourne puncher à la shop et encore… Pour le moment ça va un peu mieux je vous la dis ma paranoïa, mon passeport affirme que j’ai rien fait de grave, cet après-midi j’essais de chasser les démons j’ai de la difficulté, je pense à la toxicomanie ça aussi c’est un de mes thèmes de prédilection on va me lâcher quand je serai mort, pourtant je pense à vous tous je vous dois de vivre. Je suis seul chez moi, je leurs ai fait quoi à ces gens là, rien! Maudite folie, souffrance je me rétablis oui mais ma tête paranoïde à traverser la mer pour voir les beautés artistiques espagnoles… Ça aussi ces photos que j’utilise si c’est pas permis qu’on me le dise. Je regarde la date d’expiration de mon passeport j’en ai encore pour huit ans… L’ami lui aussi à l’impression qu’on entre chez lui pour déplacer des choses. Je pense que l’envahisseur entre chez nous et déplace des objets pour qu’on l’ais pas trop facile. C’est assez sordide aujourd’hui mais je vais passer à travers ce quotidien j’y reviens… Je pense à ces gens qui déménagent et mettent fin à leurs jours. Aujourd’hui c’était effectivement la rentrée… J’ai jamais mis le feu, je suis perturbé c’est ça mon senti aujourd’hui répondez moi ça va peut-être me calmer… Le chauffeur d’autobus m’a dis bonjour, bonne journée!!! Je sais pas ce que je suis, je me fait de drôle d’idée à vouloir combattre les stigmates. Je crois être différent et je veux pas faire de mal. Je vais vous illustrer ça avec la fabuleuse maison de Gaudi que j’ai heureusement visité. J’ai de la peine, je vais pleurer. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 27 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de dimanche à lundi, lentement j’arrive chez moi. J’essaye de vous montrer les belles images de mon voyage, si j’y pense comme il faut en faisant abstraction de la maladie j’ai adoré ça. J’ai pas vraiment eu de contact avec les Espagnols mais c’était ça. Voilà une partie de mon senti pour cette nuit, j’ai démarré le climatiseur il fait trop chaud, je vais me faire un café. Je suis très heureux de l’avoir fait ce voyage. Le café est très chaud je sais que vous voulez lire autre chose… Je sais pas avec quoi je vais illustrer ça peut-être l’espèce de lampadaire sculpture très effilé pas loin du Musée Picasso. J’ai bien aimé ce quartier… Cette nuit c’est comme si j’étais mort je n’existe plus, c’est la folie, la maladie. Mon senti déréglé, je sais pas trop où je vais. J’essaye de vous donner quelque chose à lire qui fait du sens, c’est difficile y’a toujours la distorsion de la schizophrénie pourtant je la soigne cette maladie, j’ai pas de psychose mais je reste très fou… Ce matin je vais aller à la caisse changer les euros qui me restent pour des dollars. Vais essayer de placer mon texte schizophrénique à Barcelone et Madrid dans les humeurs culturelles c’est une continuité. Mes nuits d’insomnie sont pas toutes perdues, je vous écris. Je suis quand même heureux d’être de retour chez moi. Je pense aux migrants à ceux qui n’ont pas de chez soi, comment la décision de partir de son pays même en guerre doit être difficile. Ces voyages ça me fait des souvenirs, de quoi raconter pendant les longues nuits d’hiver. Ce que je trouve aussi merveilleux c’est que je fais ça sans prendre une goutte d’alcool, ni consommer de drogue j’ai célébré mes vingt-quatre ans d’abstinence là-bas. Je vous dirais que l’idée de boire est maintenant passée mais je dois rester prudent si je veux pas recommencer à zéro où mourir. J’ai terminé mon café je réalise que je suis un gros gaga… Comment vous dire ce sentiment d’être encore en Europe dans des lieu remplis d’histoire… Mon senti c’est presque toujours la même chose quand je vous écris, ça me donne une accalmie, une tranquillité que je trouve pas ailleurs que dans l’écriture… Je crois que je vais recommencer à marcher dans Montréal. Mon lecteur de Deux-Montagnes me demandait quelle serait ma prochaine destination, je sais pas je vais laisser venir, L’Italie, Rome peut-être mais je vais prendre le temps d’arriver. J’en ai beaucoup à rattraper de cette jeunesse manquée. C’est toujours la nuit, je pense que mes habitudes sont revenues, que j’arrive à écrire la nuit et qu’il n’est plus question de décalage horaire. Voilà mon senti est léger, je suis reposé. Je réalise qu’il y a quand même beaucoup de monde qui me lis, je dois vous ménager. C’est presque terminée pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voici encore c’est la nuit de samedi à dimanche. Je mange un croissant, pense à ce gars qui parlait d’un brun pour un billet de cent dollars. J’ai pris une douche me suis parfumé, j’ai pourtant pas de copine… Viens de faire tomber un haut-parleur de l’ordi par terre. Je pense aux autobus de Madrid à la solidarité que je me dois d’avoir avec les gens de Barcelone. J’ai bu un verre de jus d’orange c’est mon petit déjeuner. Je vais essayer de m’en tenir à mon senti, les voix et les bruits se sont calmés presque disparus, sur la rue y’a toujours des voitures qui passent à une vitesse éclair… Je me triture l’âme pour y trouver de la matière.  Je pense à mes snowbirds de l’Outaouais qui s’en vont bientôt eux aussi en Espagne, je crois qu’ils vont adorer ça on a beau dire c’est l’Europe. Je sais pas si mon ami historien de l’art me lis toujours, je veux juste lui dire que j’ai suivi ses conseils et suis allé au musée Picasso et j’ai vu Guernica au musée Reina Sofia à Madrid mais ce qui m’a beaucoup plut c’est le musée d’art moderne catalan, un petit musée mais une riche collection. Hier avec un ami on se demandait à partir de quand on pouvait parler d’art moderne et on était dans la confusion à propos de l’art contemporain… Je suis loin de mon senti avec tout ça, l’art ça passe pas toujours par la tête mais beaucoup parfois par le cœur . C’est la nuit je reviens à mes habitudes insomniaques qui me font « travailler » sur les mots. Dans mon jeune temps vous m’auriez dit que j’allais voyager comme ça je vous aurais pas cru. Je suis toujours paranoïaque mais maintenant ça me paralyse moins. Dans la tête j’ai ces soldats lourdement armé à l’aéroport de Madrid. Ça déboule dans ma tête je n’écris plus tout ce qui s’y passe, je veux trop faire mon intéressant, tout à coup j’ai un parfum de bacon dans le nez. Mon senti qu’est-ce qu’il dit mon senti que j’ai encore sommeil. Mais j’ai la toune « That’s allright mama » dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=NmopYuF4BzY  un retour sur Elvis Presley qui à une époque me semblait très quétaine. Dehors j’entends une fille qui rie, je sais pas pourquoi j’ai cette urgence d’écrire. Cette nuit tout est calme dans le goulag occidental, à la frontière on construit des abris pour le réfugiés haïtiens tout pour nous faire pensez à des camps de concentration. Je sais c’est pas ça y’a de l’hygiène pourtant… Je réussis pas à réfléchir à ce que je vous écris. Voilà! J’ai décidé pour terminer d’arrêter de me censuré c’est comme ça que mon senti s’exprime. Je suis toujours angoissé mais je veux pas que ça me paralyse. Je vous raconte ça presque à la toute fin. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 26 août 2017

Au présent

C’est étrange j’arrive de voyage je devrais être inspiré, mais c’est pas le cas. Aujourd’hui à Barcelone ils manifestent pour la paix, j’y étais hier… La langue catalane c’est difficile… Hier dans le goulag occidental tout près de chez moi deux hommes sont mort d’overdose… J’ai dormis un peu, surprenez-vous pas il est toujours question de mon senti. Hier à la fin de mon voyage j’étais presque psychotique. Si je compare aux calle ibérique les rues de mon quartier sont pas belles. Les façades sont très fade on dirais que ça été développer n’importe comment, le goulag occidental c’est un peu les camps. J’écoute mon discours intérieur ça dis pas grand-chose  le climatiseur a démarré tout seul. Lentement la journée se termine je me réadapte à mon chez moi. Je suis quand même pas si mal, exactement ça on parle d’architecture madrilène c’est loin de mon senti, je pense à ces façades de fer forgés de toute beauté. J’écris un peu n’importe comment ce soir, je pense à l’ami chauffeur à Madrid il niaisait pas pour me ramener à l’aéroport où ils sont quand même bien organisé, j’entends le commis à l’embarquement dire merchié pour merci vaut mieux en rire. Je suis revenus à mes habitudes assis devant l’écran, la fille a pas déchiré mon carton d’embarquement je sais pas pourquoi. Ils avaient même pas besoin de mon voucher. J’ai l’ego tellement gros je crois que tout le monde me connais, connus presque autant que le pape c’est ma folie, ma schizophrénie qui produit ça et les voix. Je comprends pourquoi les malades s’intègrent dans des travaux anonyme des jobs sans prestige. Moi c’est pas tellement le prestige que je cherche mais juste de montrer que les schizophrènes sont pas tous des monstres c’est vrai je suis hypersensible, j’ai la sensibilité déréglée… J’écoute comme toujours mon soliloque selon certains l’écriture faut garder ça anonyme. Deux fois le même mot serait-ce que je manque de vocabulaire? J’hésite à vous l’écrire mais je suis bien chez moi malgré tout c’est à ça que ça sert les vacances. Hier au carrousel des bagages un monsieur aidait tout le monde, il a finalement trouvé sa valise et moi j’ai eu la mienne pas longtemps après. Mon sac qui se sépare en deux c’est pas une mauvaise idée, j’attache un à l’autre et ça m’en fait plus qu’un. J’arrive pas à vous écrire mon émotion ce soir… J’ai de la difficulté à reprendre le collier comme on dis, j’ai jamais fait de voyage de noce maintenant je voyage célibataire c’est pas si mal.  Je vous ai laissé un moment j’ai rapidement lavé la vaisselle. Je sais pas combien y’a d’émotions et comment ont peux les nommer y’en a surement toute une gamme entre la joie et la peine, un psychanalyste saurais me dire ça. Voilà que je termine, je crois que ce soir c’est pas si mal. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 25 août 2017

Au présent

Hola! Suis de retour je vous écris de mon chez moi. J’ai fait un maudit beau voyage. Les capitales de l’Espagne c’est à voir. Je veux vous écrire sur mon senti là-bas, la beauté des femmes… Vous parlé aussi de mon chauffeur à Madrid qui étais très sympathique malgré qu’il ne comprenait pas grand-chose à l’anglais ni au français moi je parle pas espagnol mais on a réussis à avoir une conversation. J’ai aussi pris l’autobus là aussi des chauffeurs très aimable qui ont rapidement compris ou j’allais Puerta de Toledo et tout ça gratuitement, j’ai voulu payer mais on m’a dit que c’était gratuit en me souhaitant un gentil « buenas diasse ». Ça m’a vraiment changé les idées, ce sont des villes avec de l’histoire… J’ai beaucoup marché je suis encore capable je le croyais pas… Plaisir de marcher sur les « calle » et de traverser les différentes places. Tiens! Je reviens chez moi j’entends les motos qui hurlent, c’est vendredi soir vraiment la fin des vacances, l’avion était plein… Je repartirais quand même pas tout de suite, la prochaine fois je vais essayer de partir avec quelqu’un. On m’avait raconté que la Rambla étais le paradis des pick-pockets c’est des vieilles histoires mais avec l’attentat terroriste les gens avaient autre chose à faire. Question senti on dirait que le temps s’est arrêté, je suis revenus dans le goulag occidental avec des gars qui passent devant l’immeuble et qui me traitent de salope, c’est la rue, bientôt ce seras l’automne les itinérants devront se cacher la nuit ça va être froid comme vous voyez je reviens à mes thèmes de prédilection… Ce soir je suis tellement retombé dedans que j’entends des voix plus intensément que d’habitude et aussi une sorte de bruit, une musique innommable… C’est tough mais j’aime ça quand même voyager, les aéroports et tout ce qui va avec vous savez. C’est vraiment la nuit, je vous en raconte pas trop je garde ça pour un texte à finir. Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes toujours souriant, quand je le rencontre ça me donne du courage… J’espère que je vous déçois pas trop ce soir, on peut pas rester en voyage éternellement et encore on choisis pas où on vie. Je suis complètement fou… Dans les hôtels où j’étais c’était très tranquille, pas un bruit la nuit… Ici faut que je me raisonne les gens passent dans la rue en parlant ils ne savent pas si je dors ou si je suis là, on voit pas au premier si je suis là. Je suis peut-être trop anxieux, trop angoissé pour voyager, mais j’aime pas tellement me bercer. J’aurai vécu dans l’ivresse mentale, parfois je trouve que ça raisonne comme une psychose. Voilà où j’en suis cette nuit. Je vous termine ça sur ce ton réaliste psychotique. Voilà, je suis pas Deleuze, ni Foucault, ni Lacan y’a longtemps que je vous les ai pas mentionné. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 15 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Départ demain, les bagages sont fait. Je vais essayer de vous écrire de là-bas en espérant ne pas avoir de problème technique. Je suis assez calme, toujours à partir de mon senti, étrangement je pensais renouveler mon stock d’inspiration mais ça vient pas… Je veux pas vous faire le bulletin de nouvelles, demain ça devrais vous parvenir de Barcelone. J’y vais lentement aujourd’hui j’ai dormis, la pluie va cesser… C’est quand même encore les vacances pour beaucoup de monde. J’ai regardé l’horaire d’autobus qui va à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau elle risque d’être en retard à cause des travaux à l’échangeur Turcot, je vais partir tôt. Je pense au coffre-fort à l’hôtel je sais pas trop comment ça marche. J’ai acheté des menthes, je sais pas si j’ai le droit de passé ça aux douanes… Non, c’est interdit... Donc j’amène pas de bonbons… Mes lunettes sont toute croche, je vois quand même clair. J’ai peur pour moi c’est une aventure… Quand même je suis pas le premier québécois qui vas en Espagne. J’ai une lectrice de Deux-Montagnes qui est présentement à Prague, j’espère qu’elle fait bon voyage. Je vais essayer de pas trop m’inquiéter, je vais y arriver. Les hôtels où je loge sont assez central. Je prends mon temps pour vous écrire ce soir. Ça risque d’être plus ardus avec la tablette électronique… Je pense au parc des canards, à ces gars qui faisaient des va et viens en moto et en voiture, moi j’étais tellement perdus y’a longtemps déjà. C’est un voyage je peux pas tout prévoir. En écoutant les nouvelles j’ai vu une compagnie aérienne qui avait des problèmes avec des passagers ivre, c’était pas beau, j’espère qu’il y auras pas de ça dans mon vol demain… Je sais pas pourquoi je suis mélancolique, y’a quelques jours j’étais heureux pourtant je devrais l’être encore je vais en vacances demain. Je devrais pas faire de scénario et vivre au présent comme beaucoup de choses devant lesquelles je suis impuissant. C’est pas fort ce soir, j’ai hâte de voir l’Espagne… J’y serai et je vous écrirai… J’ai le temps, y’a aussi que je peux pas être touchant dans tout ce que j’écris… Lentement la nuit arrive, demain à cette heure-ci j’espère être à l’aéroport. Je suis anxieux un peu nerveux, tout va bien aller… J’espère que les réservations d’hôtel sont toujours bonnes. Je m’en fait pour rien, j’ai payé et ils ont pas de raison d’annuler… C’est juste un peu de folie… Ce soir je cherche comment vous illustrer ça, je crois que ça va être une murale de graffitis. Cette nuit je vais essayer de dormir pour être en forme demain, j’y suis presque c’est pas le temps de me décourager. Ça fait si longtemps que je l’attends ce voyage, j’arriverai pas avant de partir. Je crois que je vous en ai assez raconter pour ce soir. Je termine donc là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 14 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Quelques jours encore et je suis dans l’avion… J’aimerais bien encore vous écrire un texte émouvant mais les événements étaient exceptionnels. Lentement je prépare mes bagages. J’ai un peu peur mais ça va passer, je vais comme toujours me rabattre sur mon senti. J’ai plein de choses qui me passent dans la tête mais elles ne me semblent pas à propos. J’aimerais vous dire que la schizophrénie ce n’est pas un manque de confiance envers sa voix intérieure, le doute est là, le rationnel c’est bien beau mais parfois il faut se rabattre sur l’émotion. La folie c’est parfois ça le senti qui s’accorde pas avec le sentiment. L’écriture même si ça reste confidentiel c’est pas plus mal, j’y trouve toujours quelques chose d’apaisant. Je sais bien que je rêve que j’ai pas le destin des grands écrivains alors que je reste petit et que j’écrive dans mes moyens. Je prends mon temps, la journée s’achève sur un beau coucher de soleil. Je vais vous illustrer ça avec une chute d’eau, je crois qu’elle est dans Lanaudière mais je me rappelle plus son nom. Je sais l’écriture pour plusieurs c’est comme si j’étais resté élève dans une classe du secondaire. Y’a un peu de ça mais je me fait vieux pour me recycler dans ma scolarité. Mon lot c’est plus la santé mentale et le voyage c’est pour en sortir un moment. Je veux pas écrire sortir et tomber malade mais plutôt sortir et revenir plus fort dans mes actions contre la stigmatisation. Ce soir comme souvent chez moi y’a un doux parfum, c’est agréable… Je pense aux longs voyages en Asie de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, c’est un passager avisé les avions il connait ça. Écrire, j’essais d’en faire un métier sinon un artisanat. On parlait des bluesmen comment c’était difficile pour eux de gagner leurs vies ils doivent faire chauffeur de taxi. Moi je sais bien que je gagnerai jamais ma vie à écrire, mais quand il est question de passion on parle pas de ça. Tiens! Des musiques qui me viennent en tête vous les connaissez c’est toujours les mêmes… Je compte mes mots comme si c’était de l’or, je les utilise avec parcimonie, un ici l’autre là, et je réussis à faire une phrase pas toujours très belle et poétique mais c’est l’écriture, je crois que vous me comprenez. C’est étrange je crois parfois commencer par la fin et quand j’y arrive je sais pas comment m’y prendre c’est une autre sorte de chute… Mais non je ne tombe pas c’est le texte qui se termine comme un rapide, mais j’ai pas de kayac, les mots sont emportés dans l’écume des idées. Bon! Puisque j’y suis presque j’ai hâte d’être à l’aéroport, je passe de l’eau à l’air question transport…Quelques mots encore avant la nuit. J’espère que ce que je viens de vous écrire vous a plu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 13 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Suis de retour de l’extraordinaire noce de ma nièce, beaucoup de monde et beaucoup de plaisir. La cérémonie étais très émouvante et la bouffe était excellente des hors d’œuvre au dessert. J’ai discuté avec plusieurs personnes exceptionnelle et toute la famille étais là. Je me suis sentis bizarre quand je suis arrivé, mon lecteur de la Rolls-Royce m’a laissé à la porte de chez moi je l’en remercie. Maintenant je me prépare pour l’Espagne et Barcelone… C’est toujours intéressant de parler avec le beauf vif d’esprit, retraité du cégep de L’Outaouais. C’était une vrai noce avec le carillon de couvert sur la vaisselle pour que les mariés s’embrassent et à la toute fin les gentils mon’onk qui ont chanté. Ce soir je suis seul chez moi je pense à tout ça, je trouve ça bien que des jeunes s’engagent et forment une famille. Moi vous le savez j’ai pas eu cette opportunité et j’y ai même jamais pensé mais je suis content pour eux malgré tout ils continuent leurs lignées, je dirais qu’on s’est amusée comme on l’a appris autour d’un magnifique feu de camp. Parlant de discussion j’en ai eu de bonnes avec un vieil ami frère du beauf et avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. C’étais plein de vie cette célébration c’est ce qui me fait dire que y’avais plus que de la sympathie mais beaucoup d’amour de tout le monde. Ce soir je vais réfléchir à mon départ et essayer de me reposer. Je reviens dans mon monde pour une couple de jours, cette visite dans l’Outaouais m’a beaucoup plu mais toute bonne chose à une fin, je rentre chez nous et ma folie s’apaise lentement. La matriarche est encore solide elle participe avec allant à toute ces fêtes, je lui dis bravo. J’espère me rendre à son âge… J’ai commencé mes bagages, je vais essayer de ne rien oublier, des bobettes aux bermudas, de la chemise aux t-shirts.  Je vais essayer encore ce soir de vous faire part de mon senti, je suis heureux c’est étonnant je pensais pas écrire ça un jour, mais voilà semble que le bonheur des autres c’est contagieux, je suis toujours étonné de voir toutes l’énergie de ma lectrice secrétaire à la retraite du cégep de l’Outaouais. Sans parler du très rigolo lecteur de Deux-Montagnes. J’y vais lentement bientôt je serai assis dans l’avion, en espérant que les va-t-en guerre se taisent. Mais c’est autre chose, pour un paranoïaque comme moi la peur c’est mortel… Ce soir je vais rester calme y’a beaucoup de choses sur laquelle je suis impuissant, tout le monde m’a dit que je ferais bon voyage et je crois que oui. Lentement le soleil se couche c’est toujours l’été, le vert c’est toujours beau bien que dans le goulag occidental y’a beaucoup d’asphalte et de béton. J’essais de terminer et je fait des félicitations à tout les organisateurs de la noce. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 11 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je pense au cathédrale à la spiritualité sur internet. Je crois que me dévoilé comme schizophrène avec comorbidité ça me stigmatise doublement, comme j’ai pas d’employeur en vue c’est un faux problème, si je me dévoile c’est pour aider. Je sais très bien que les gens jugent selon ton travail mais mon exemple c’est ma capacité à me rétablir dans des comités de gestion d’exercer ma pleine citoyenneté. J’en ai une à raconter à un moment dans ma vie j’aidais un livreur, sur le bord de la route y’avait un homme aux cheveux peroxydé qui avait l’air bien seul. Le conducteur me l’a signalé en me disant que j’allais finir comme lui si je lâchais la job et c’est presque ça qui est arrivé… Dans mon enfance on se tenais loin des hommes qui lisaient on disait que c’était des maniaques, au sens violent du mot. Se promener en lisant c’est être différent et cette différence là on en veux pas, on préfère le type qui reviens du travail avachis devant son appareil télé la lecture c’est le stéréotype du fou.  Je pense toujours à ces encouragements à lire au nombre d’illettrés, d’analphabète qu’il y a dans la province et contrairement à ce que dis le poète oui je la connais la couleur du bill de vingt. Comme vous voyez je lâche pas mon filon d’écriture… Non! Je me dénigrerez pas, la vérité c’est que je sais pas ce que les gens pensent de moi et que ça me regarde pas… Ce matin je m’en vais dans l’Outaouais à la noce. J’espère qu’il pleuvra pas… Je me souviens dans les films et les bandes dessinées de mon enfance on se compliquais pas la vie, les bons c’étais les Américains, voilà tout! Je lisais ces petits livres brochés, je crois qu’ils coutaient trente-cinq cennes on y voyais les américains dessinés sous leurs meilleurs jours. Y’avait aussi ces publicités dans les D.C. Comics où on pouvait commander un vrai sous-marin, un vrai char d’assaut, le petit garçon que j’étais étais incapable de voir que c’était impossible, ça servais juste à irriter la matriarche. Écrire… Y’a des scripts un peu partout, à la télé, au cinéma, à la radio, on met des paroles dans la bouche des animateurs et là je me questionne sur la véracité de ce que j’écris. Je pense à ce bonhomme hier qui gueulait dans son téléphone portable qu’il allait fréquenter une jeune femme et qui disait à son interlocuteur qu’il lui manquait de respect. C’est l’interlocuteur qui manquait de respect pas la femme. Tout ça c’est la vie au métro Papineau, les camelots, les mendiants, les itinérants et tous ceux qui à l’époque achetait leurs dope sous le pont. J’ai presque terminé, la nuit c’est le royaume des intoxiqués. Ils peuvent faire leurs petits trafic sans trop être remarqué. Je suis encore dans mon thème de prédilection, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Viens de regarder deux émissions sur la deuxième guerre mondiale, ça m’a fait mal… Je pense à Trump et à la Corée du nord, ça me déprime, pour avoir moins mal j’ai mis la musique du grand Gordon Lightfoot… Le départ approche j’ai un peu peur de ne jamais revenir, paranoïa! Quand même j’ai hâte d’être assis dans l’avion. J’ai commencé mes bagages mais avant de partir je vais à la noce, ça risque d’être sympathique… J’espère que malgré la météo on va avoir du beau temps… J’écoute de la vieille musique plus de quarante ans. Y’a une sorte de nostalgie qui s’empare de moi, c’est pas bon d’être dans cet état faut que je vive le moment présent et le moment présent c’est chez moi à vous écrire cet immuable senti… Ce week-end pour certain c’est aussi la fin officielle des vacances quoi que je sais pas vraiment quand a lieu la rentrée scolaire, encore deux semaines à s’amuser pour les enfants c’est le vingt-huit août… Tout ce qui est politique je crois être impuissant devant ça, je sais on vote mais qui me dis que ce sont les « bons » qui vont rentrer, enfin je suis pas politologue bien que je parle souvent de pleine citoyenneté et de l’exercer cette citoyenneté, dans les gestes banals du quotidien. J’ai pas de job mais je m’implique dans différents comités à mon niveau. Je sais je devrais me taire, j’essaye de vous écrire ce vieux dicton qui dis que dans une démocratie tu peux crier personne t’entend et dans une dictature tu peux pas parler tout le monde écoute. C’est d’autre affaires de paranoïaque. J’ai peur de ça la politique, je sais que les Catalans ont un statut d’autonomie et sont définit comme une nation, je vais voir là-bas comment ils s’arrangent. Enfin je suis là que quelques jours… Le vieux bonhomme pense encore au pays à faire, mais les assistés ont pas voix au chapitre, prend ce qu’on te donne et ferme là, voilà pourquoi je suis stigmatisé, la folie, la maladie c’est difficile de prendre sa place sans compter qu’il y en a de plus durs que moi qui me laissent pas une chance. La peur de se retrouver à la rue c’est fort, et cette idée d’avoir un roulement dans les appartements supervisés, je la trouve mauvaise… Quand parfois j’ai ce désir-là d’être à la rue mais on m’a dit que c’est trop dur que je résisterais pas. Parfois c’est la fatigue qui me fait écrire des mots pareils. Une chose est sure je veux pas faire de mal. Tout à coup un beau parfum  une belle odeur, ça fait du bien ça me rassure je suis pas à l’hosto… J’espère que je me dénigre pas trop, y’a personne de parfait moi le premier. J’essaye de vous terminer ça sur un mot qui a du sens, accepter, puisqu’il le faut bien. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 10 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je comprends que plusieurs d’entre vous ont pas de temps pour la lecture préoccupés que vous êtes par la noce. Moi je me prépare lentement à mon départ pour l’Espagne, juste quelques jours encore. Il est presque une heure du matin et mon post d’hier à aucun lecteur. J’ai souvent l’impression que quelqu’un embarque sur mon compte Facebook… Je vous place une photo de bateau en pensant à mon grand chum, les bateaux c’est sa passion. Souvenirs d’un hiver glacial où le patriarche m’avait trouvé une job au port de Montréal. Je me gelais les mains sur la tuyauterie d’un tanker amarré au quai encore là j’ai pas toffé longtemps, je vous écris pas non plus quand je descendais dans la cale pour la nettoyer avec une brosse et une pelle, je me souviens plus de ce qu’il y avait dans ce réservoir, c’était assez épeurant de descendre au fond par cette ouverture. Bon! Je reviens sur mon senti, c’est étrange comme si je réalisais pas mon départ mercredi,  j’ai commencé mes bagages… J’ai aussi hâte à la noce samedi, comme si c’était moi qui se mariais, toute la gang va être là. Chose étrange j’ai pas sommeil. Je sais pas si je vais amener de la crème solaire… Départ pour l’Outaouais samedi, pour Barcelone Mercredi. Je suis étonné de voir comment je réussis à vivre tranquillement, quand le patriarche m’a indiqué la sortie j’ai eu peur, la première fois que je visitais un appart j’y ai trouvé une douille de vingt-deux ça m’a foutu la trouille, j’ai reçu ça comme un message de menace… Cette année là si je me souviens bien c’était un été torride, sans climatiseur, l’air entrait pas dans l’appartement et je respirais les gaz d’échappement des camions dans la circulation automobile. C’est toujours la même tentative, je répète la même histoire… Hier un voisin est passé, il trouvait ça beau chez moi, beau c’est un peu exagéré mais coloré oui. Souvenirs aussi de ces éternel aller-retour à l’urgence de l’hôpital, des différentes hospitalisations. Je suis heureux j’en ai plus besoin, je me rétablis en m’en tenant à de vrai valeurs sans m’intoxiquer. J’essais de me rappeler du discours que je tenais quand je consommais, c’était tout simplement un discours de fou, assez fou en tout cas pour vivre dans un mouroir, une maison de chambres où on crevait. Plus le départ approche plus ça m’excite, tellement excité que j’ai pas sommeil. C’est le silence dans ma caboche des bribes de phrases surgissent… Mon passeport c’est la preuve que je suis pas criminel, on me laisse sortir du pays comme je veux. Ça me rassure, j’ai aussi changé et arrêté des habitudes malsaines qui me donnaient des complexes. Un vieux de la vieille pour les lectrices, Robert DeMontigny dans Pense un peu à moi https://www.youtube.com/watch?v=aAw9PPCznT4 . Je pense que cette nuit je termine en beauté, je vous embrasse toutes et je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’attends des nouvelles de mon lecteur de la Rolls-Royce, il devrait passer me chercher samedi. Je vais y aller encore une fois aujourd’hui avec mon senti, j’ai fait la sieste et j’ai rêvé aux copains de la radio. Pour plusieurs c’est encore les vacances, je sais pas si ça vas être mon dernier voyage. J’écoute ce que ça me dis, je suis calme, pas de voix, je veut pas que ça s’apparente à de la torture. La photo ça vas être l’entrée de l’hôtel Continental à Trieste. J’ai de bons souvenirs mais c’est pour ça que je vais en voyage pour m’en faire d’autre, c’est pas des reportages que je fais ça part toujours de mon senti. L’ami me reprochais d’utiliser les mêmes photos, c’est difficile comme d’écrire autre chose pour vous faire plaisir. Je sais pas si le jeudi c’est toujours jour de paye pour l’ouvrier, je crois que c’est la journée des chèques de chômage, j’en ai vu sur les comptoirs à la caisse. Le chômage, y’a longtemps déjà j’attendais le facteur à toutes les deux semaines, je surveillais la boîte de courrier, je connaissais assez bien le facteur quand j’habitais chez le patriarche, j’ai fait un bout de temps avec les prestations mais à un moment ils ont resserré les règles et j’ai dû recourir à l’aide sociale avec  un certificat d’inaptitude pour réussir à manger et à payer le loyer. Y’a que lorsque la soirée arrivait que je me sentais bien, il devenait trop tard dans la journée pour me chercher un emploi, de toute façon les emplois que je trouvais me permettais pas de vivre. En France ils veulent changer la loi et vous rendre admissible même si vous démissionner, les emplois que j’avais me tuais, me démolissais, je gagnais vraiment ma vie douloureusement. J’abandonnais… C’est des endroits où je veux plus aller, emploi-Québec et le bureau d’assurance chômage, si vous voulez du mépris vous avez qu’à vous rendre là. Je suis trop vieux pour me rendre là… J’ai peur qu’on me coupe mon revenu de dernier recours. Je crois qu’un retour à l’usine me rendrait encore plus malade, huit heures par jour cinq jours par semaine et de retour dans la case folie et maladie… Je voulais devenir écrivain je le fait j’écris mais pour les autorités ça vaut rien… Je suis trop vieux pour être journalier et vous raconter ça m’ennuis. J’aime pas me faire étriver, je suis trop perdus trop fucker. Je suis un écrivain inconnu à la retraite… Bon! J’essaye de terminer sur une note juste, la schizophrénie je l’ai pas demandé je fais ce que je peux avec et je m’en fais pas une défaite. Cet après-midi comme toujours j’essaye de vous donner mon goddam best… Quand je fais ça mon estime monte un peu, je me sent moins assisté. Voilà ce que l’écriture fait pour moi, j’aime bien vous entendre dire que mon écriture vous aide. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard