Bonsoir!
Bonjour! J’ai dormis un peu, je pense au cathédrale à la spiritualité sur
internet. Je crois que me dévoilé comme schizophrène avec comorbidité ça me
stigmatise doublement, comme j’ai pas d’employeur en vue c’est un faux
problème, si je me dévoile c’est pour aider. Je sais très bien que les gens
jugent selon ton travail mais mon exemple c’est ma capacité à me rétablir dans
des comités de gestion d’exercer ma pleine citoyenneté. J’en ai une à raconter
à un moment dans ma vie j’aidais un livreur, sur le bord de la route y’avait un
homme aux cheveux peroxydé qui avait l’air bien seul. Le conducteur me l’a
signalé en me disant que j’allais finir comme lui si je lâchais la job et c’est
presque ça qui est arrivé… Dans mon enfance on se tenais loin des hommes qui
lisaient on disait que c’était des maniaques, au sens violent du mot. Se
promener en lisant c’est être différent et cette différence là on en veux pas,
on préfère le type qui reviens du travail avachis devant son appareil télé la
lecture c’est le stéréotype du fou. Je
pense toujours à ces encouragements à lire au nombre d’illettrés, d’analphabète
qu’il y a dans la province et contrairement à ce que dis le poète oui je la
connais la couleur du bill de vingt. Comme vous voyez je lâche pas mon filon d’écriture…
Non! Je me dénigrerez pas, la vérité c’est que je sais pas ce que les gens
pensent de moi et que ça me regarde pas… Ce matin je m’en vais dans l’Outaouais
à la noce. J’espère qu’il pleuvra pas… Je me souviens dans les films et les
bandes dessinées de mon enfance on se compliquais pas la vie, les bons c’étais
les Américains, voilà tout! Je lisais ces petits livres brochés, je crois qu’ils
coutaient trente-cinq cennes on y voyais les américains dessinés sous leurs
meilleurs jours. Y’avait aussi ces publicités dans les D.C. Comics où on
pouvait commander un vrai sous-marin, un vrai char d’assaut, le petit garçon
que j’étais étais incapable de voir que c’était impossible, ça servais juste à
irriter la matriarche. Écrire… Y’a des scripts un peu partout, à la télé, au
cinéma, à la radio, on met des paroles dans la bouche des animateurs et là je
me questionne sur la véracité de ce que j’écris. Je pense à ce bonhomme hier
qui gueulait dans son téléphone portable qu’il allait fréquenter une jeune
femme et qui disait à son interlocuteur qu’il lui manquait de respect. C’est l’interlocuteur
qui manquait de respect pas la femme. Tout ça c’est la vie au métro Papineau,
les camelots, les mendiants, les itinérants et tous ceux qui à l’époque
achetait leurs dope sous le pont. J’ai presque terminé, la nuit c’est le
royaume des intoxiqués. Ils peuvent faire leurs petits trafic sans trop être
remarqué. Je suis encore dans mon thème de prédilection, je termine en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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