Hola! Suis
de retour je vous écris de mon chez moi. J’ai fait un maudit beau voyage. Les
capitales de l’Espagne c’est à voir. Je veux vous écrire sur mon senti là-bas,
la beauté des femmes… Vous parlé aussi de mon chauffeur à Madrid qui étais très
sympathique malgré qu’il ne comprenait pas grand-chose à l’anglais ni au
français moi je parle pas espagnol mais on a réussis à avoir une conversation.
J’ai aussi pris l’autobus là aussi des chauffeurs très aimable qui ont
rapidement compris ou j’allais Puerta de Toledo et tout ça gratuitement, j’ai
voulu payer mais on m’a dit que c’était gratuit en me souhaitant un gentil « buenas
diasse ». Ça m’a vraiment changé les idées, ce sont des villes avec de l’histoire…
J’ai beaucoup marché je suis encore capable je le croyais pas… Plaisir de
marcher sur les « calle » et de traverser les différentes places.
Tiens! Je reviens chez moi j’entends les motos qui hurlent, c’est vendredi soir
vraiment la fin des vacances, l’avion était plein… Je repartirais quand même
pas tout de suite, la prochaine fois je vais essayer de partir avec quelqu’un.
On m’avait raconté que la Rambla étais le paradis des pick-pockets c’est des
vieilles histoires mais avec l’attentat terroriste les gens avaient autre chose
à faire. Question senti on dirait que le temps s’est arrêté, je suis revenus
dans le goulag occidental avec des gars qui passent devant l’immeuble et qui me
traitent de salope, c’est la rue, bientôt ce seras l’automne les itinérants
devront se cacher la nuit ça va être froid comme vous voyez je reviens à mes
thèmes de prédilection… Ce soir je suis tellement retombé dedans que j’entends
des voix plus intensément que d’habitude et aussi une sorte de bruit, une
musique innommable… C’est tough mais j’aime ça quand même voyager, les
aéroports et tout ce qui va avec vous savez. C’est vraiment la nuit, je vous en
raconte pas trop je garde ça pour un texte à finir. Je pense à mon lecteur de
Deux-Montagnes toujours souriant, quand je le rencontre ça me donne du courage…
J’espère que je vous déçois pas trop ce soir, on peut pas rester en voyage
éternellement et encore on choisis pas où on vie. Je suis complètement fou…
Dans les hôtels où j’étais c’était très tranquille, pas un bruit la nuit… Ici
faut que je me raisonne les gens passent dans la rue en parlant ils ne savent pas
si je dors ou si je suis là, on voit pas au premier si je suis là. Je suis
peut-être trop anxieux, trop angoissé pour voyager, mais j’aime pas tellement
me bercer. J’aurai vécu dans l’ivresse mentale, parfois je trouve que ça raisonne
comme une psychose. Voilà où j’en suis cette nuit. Je vous termine ça sur ce
ton réaliste psychotique. Voilà, je suis pas Deleuze, ni Foucault, ni Lacan y’a
longtemps que je vous les ai pas mentionné. Je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire