Bonsoir ! Bonjour ! Allons y pour la « poésie ».
les mots à s’en arracher le cœur jusqu’au plus large de l’estuaire de l’aorte
le sang qui coule en marge du malaise sans nom en essayant d’avancer. Du n’importe
quoi en essayant de partir pour arriver, triste sans savoir pourquoi j’arriverai
à recommencer et les mots malheureux encore une fois, écrire en pensant au
géant qui paralyse dans le cercle vivant, s’écrire incapable soudain dans le
faux en pensant à un ami. Se pendre virtuellement étouffé par les tentatives
esthétiques, voyons bein voyons donc où tout ça mène survivre comme une vieille
peau avant d’aller à l’abattoir… Je pourrais continuer longtemps comme ça c’est
plus de l’écriture automatique que de la poésie. J’ai rêvé un peu cette nuit,
les écrire c’est difficile. Allons y plus tendrement plus lentement en vous
respectant dans cette tentative d’écriture. C’est la nuit et y’en a qui trainent
et crient dehors la peur me colle au ventre. Que de bêtises cette nuit, hier j’ai
regardé l’émission l’échappée belle, une région des vallées en reconstruction
après le passage d’une tempête c’était beau à pleurer. Je suis niais je me dis
souvent avec émotion que la France c’est aussi chez moi pourtant j’y connais
personne mai j’irais bien y passé quelques mois. La matriarche a reçu mon livre
elle semblait heureuse de l’avoir. J’en prépare un autre… J’ai mal au cœur, j’ai
mal au corps on me dis que c’est de l’arthrose peut-être. Cette nuit je suis
dans une impasse je pense m’être égaré à Lisbonne… Sur Facebook y’a une photo
de Simca du même modèle qu’avait le patriarche encore des souvenirs. Y’a pas de
musique dans mes mots c’est malheureux. J’ai toujours mes voyages en tête je
sais pas où je ferai le prochain. Quelques mots encore dehors ils ont cessé de
crier. J’arrive pas à écrire avec de la fioriture à mettre ça tout beau tout
bon avec une bonne estime de moi. Je pense à l’auto-stigmatisation j’étudie ça,
j’en parle mais j’arrive pas à m’en débarrassé c’est un travail de tout les
instants. De la tendresse voilà de quoi le monde a besoin, écrire lentement
tendrement faute d’amour. C’est toujours étonnant d’entendre les gens qui
passent et parlent seul. Voilà! C’est la chute, la conclusion, l’épilogue !!!
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère
!!!
30/09/2023