Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de lire quelque chose de
superbe. J’ai des croutes a manger avant d’atteindre une telle beauté c’est un
texte de ma petite cousine Claudie aller sur sa page facebook vous allez le
trouver c’est très touchant. J’écris et quand je tombe sur un texte pareil je
suis gêné. C’est si bien dis… Chronique d'une jeune thérapie:
C'est comme une rencontre d'enfants... Veux-tu être
mon ami? Veux-tu qu'on s'aime pour vrai même si c'est pas pour toujours? Les
enfants, ça dit « oui » et ça a une mémoire de poisson rouge. Les adultes, ça
dit « non » et ça se souvient.
Mais, des fois, y'a deux coeurs d'enfants qui
s'ouvrent et c'est la magie qui embarque. Des fois, on se reconnait rien
qu'entre coeurs d'enfants. Ton enfant intérieur, je veux jouer à la tag avec
lui, je veux soigner ses bobos, je veux que, quand il pleure, il se mouche dans
mon chandail. Ton enfant, je veux qu'il saute dans mes bras, qu'il sourie quand
il me voit dans la foule, qu'il puisse respirer mieux quand je le prends par la
main. Je veux aussi qu'il continue de grandir, devant mes yeux.
Pis je veux que tu veuilles la même chose pour mon
enfant à moi. Je veux que tu veuilles rien que l'aimer, même si elle est
exigeante, même si elle pense tout savoir et qu'elle a toujours raison, même si
elle pleure, même si elle demande tout le temps ton attention, même si elle te tape
sur les nerfs des fois. Je veux que tu veuilles être patient... mais
émerveillé, aussi, par mes sourires, mes bisous, mes câlins, mes émotions qui
prennent toute la place, mes succès, mes dessins qui dépassent les lignes, mon
progrès, mes idées.
Je veux que tu veuilles te souvenir de tout, que tu
prennes des photos. Je veux que mon coeur de petite fille soit le plus beau
parce qu'il sera finalement fait d'un bout du tien.
Peut-être que la petite fille a jamais été une
petite fille parce qu'elle ne voulait pas être un poids de plus, une
préoccupation, une inquiétude, une déception de plus pour sa maman. Alors, elle
a toujours essayé de tout faire comme il faut, parfaitement; être gentille,
polie, bonne à l'école, respecter les règles, faire attention, ne pas se mettre
dans le trouble, fréquenter les bonnes personnes, assumer ses responsabilités.
Fallait la rendre fière.
La fierté, c'est pas de l'amour.
Impressionner, c'est pas de l'amour.
Faut pas être triste. Être triste, ça fait mal aux
autres. Et être parfaite, c'est ne faire de mal à personne...
Voilà le texte dont je
parle une belle sensibilité, moi j’ai longtemps été en thérapie avec un
psychiatre, toujours trop souffrant pour mettre en mots. J’étais lourd de
peine, lourd de ne pas savoir si j’allais me rétablir. Souvenir de la salle d’attente
et de la chaleur torride qu’il y faisait du silence pesant. Je me souviens de
consultation qui durais pas beaucoup plus que dix minutes par contre un jour j’ai
consulté un psychologue qui s’est avéré efficace je le remercie encore. J’ai
envie de vous dire qu’aller rencontrer le psychiatre et pleurer je sais pas si
ça m’a aidé. Je savais bien qu’il y avait pas de guérison possible on reste
toujours schizophrène malgré tout, malgré soi et j’ai vécu désespéré. J’aurais
aimé qu’on me prenne par la main et qu’on me console mais personne semblait
avoir les mots pour adoucir la dureté du monde. Je suis toujours resté avec l’impression
que j’étais pas très important pour le psychiatre qu’il me soignait à la va
vite parce que c’étais sans espoir. Je restais pris avec mon angoisse et mes
éternelles introspection dans la lourdeur, Souvent on consulte et on reste
désespéré du monde autour. On raconte nos consultation à qui veux tu pour
ensuite se faire réduire en bouillis alcoolique et existentielle ça faisait
mal. Je ne voulais pas commencer a magasiner un psychiatre pour moi ils étaient
tous les mêmes. Les jours ont avancé j’ai vieillis et je me suis résigné. Je ne
rencontre plus de psy, je ne bois plus et je dis merci. Je reviens sur la
dureté de la vie à la difficulté d’y trouver de la joie. Et ce faux départ dans
la vie cette mauvaise thérapie, la seule réponse, les seuls soins qu’on croyais
valide pour moi c’étais le travail pourtant encore une fois tout ce que j’y
trouvais c’étais le désespoir. Maintenant les soins sont plus de strictes
nécessité j’y arrive et j’aime bien discuter à ma dernière rencontre avec un
psy il m’a parlé de mes cheveux gris comment ils faisaient foi de tout. Voilà c’est
la chute l’épilogue la finale pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!
Le texte Chronique d’une
jeune thérapie est de Claudie Saulnier
22/08/2023