lundi 21 août 2023


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de lire quelque chose de superbe. J’ai des croutes a manger avant d’atteindre une telle beauté c’est un texte de ma petite cousine Claudie aller sur sa page facebook vous allez le trouver c’est très touchant. J’écris et quand je tombe sur un texte pareil je suis gêné. C’est si bien dis… Chronique d'une jeune thérapie:

C'est comme une rencontre d'enfants... Veux-tu être mon ami? Veux-tu qu'on s'aime pour vrai même si c'est pas pour toujours? Les enfants, ça dit « oui » et ça a une mémoire de poisson rouge. Les adultes, ça dit « non » et ça se souvient.

Mais, des fois, y'a deux coeurs d'enfants qui s'ouvrent et c'est la magie qui embarque. Des fois, on se reconnait rien qu'entre coeurs d'enfants. Ton enfant intérieur, je veux jouer à la tag avec lui, je veux soigner ses bobos, je veux que, quand il pleure, il se mouche dans mon chandail. Ton enfant, je veux qu'il saute dans mes bras, qu'il sourie quand il me voit dans la foule, qu'il puisse respirer mieux quand je le prends par la main. Je veux aussi qu'il continue de grandir, devant mes yeux.

Pis je veux que tu veuilles la même chose pour mon enfant à moi. Je veux que tu veuilles rien que l'aimer, même si elle est exigeante, même si elle pense tout savoir et qu'elle a toujours raison, même si elle pleure, même si elle demande tout le temps ton attention, même si elle te tape sur les nerfs des fois. Je veux que tu veuilles être patient... mais émerveillé, aussi, par mes sourires, mes bisous, mes câlins, mes émotions qui prennent toute la place, mes succès, mes dessins qui dépassent les lignes, mon progrès, mes idées.

Je veux que tu veuilles te souvenir de tout, que tu prennes des photos. Je veux que mon coeur de petite fille soit le plus beau parce qu'il sera finalement fait d'un bout du tien.

Peut-être que la petite fille a jamais été une petite fille parce qu'elle ne voulait pas être un poids de plus, une préoccupation, une inquiétude, une déception de plus pour sa maman. Alors, elle a toujours essayé de tout faire comme il faut, parfaitement; être gentille, polie, bonne à l'école, respecter les règles, faire attention, ne pas se mettre dans le trouble, fréquenter les bonnes personnes, assumer ses responsabilités. Fallait la rendre fière.

La fierté, c'est pas de l'amour.

Impressionner, c'est pas de l'amour.

Faut pas être triste. Être triste, ça fait mal aux autres. Et être parfaite, c'est ne faire de mal à personne...

 Voilà le texte dont je parle une belle sensibilité, moi j’ai longtemps été en thérapie avec un psychiatre, toujours trop souffrant pour mettre en mots. J’étais lourd de peine, lourd de ne pas savoir si j’allais me rétablir. Souvenir de la salle d’attente et de la chaleur torride qu’il y faisait du silence pesant. Je me souviens de consultation qui durais pas beaucoup plus que dix minutes par contre un jour j’ai consulté un psychologue qui s’est avéré efficace je le remercie encore. J’ai envie de vous dire qu’aller rencontrer le psychiatre et pleurer je sais pas si ça m’a aidé. Je savais bien qu’il y avait pas de guérison possible on reste toujours schizophrène malgré tout, malgré soi et j’ai vécu désespéré. J’aurais aimé qu’on me prenne par la main et qu’on me console mais personne semblait avoir les mots pour adoucir la dureté du monde. Je suis toujours resté avec l’impression que j’étais pas très important pour le psychiatre qu’il me soignait à la va vite parce que c’étais sans espoir. Je restais pris avec mon angoisse et mes éternelles introspection dans la lourdeur, Souvent on consulte et on reste désespéré du monde autour. On raconte nos consultation à qui veux tu pour ensuite se faire réduire en bouillis alcoolique et existentielle ça faisait mal. Je ne voulais pas commencer a magasiner un psychiatre pour moi ils étaient tous les mêmes. Les jours ont avancé j’ai vieillis et je me suis résigné. Je ne rencontre plus de psy, je ne bois plus et je dis merci. Je reviens sur la dureté de la vie à la difficulté d’y trouver de la joie. Et ce faux départ dans la vie cette mauvaise thérapie, la seule réponse, les seuls soins qu’on croyais valide pour moi c’étais le travail pourtant encore une fois tout ce que j’y trouvais c’étais le désespoir. Maintenant les soins sont plus de strictes nécessité j’y arrive et j’aime bien discuter à ma dernière rencontre avec un psy il m’a parlé de mes cheveux gris comment ils faisaient foi de tout. Voilà c’est la chute l’épilogue la finale pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Le texte  Chronique d’une jeune thérapie est de Claudie Saulnier

22/08/2023

1 commentaire:

  1. C'est vrai qu'il est beau et touchant ce texte de Claudie. Merci de le partager. Tes écrits sont souvent touchants aussi. On reste toujours un enfant dans nos cœurs.

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