Bonsoir ! Bonjour ! Minuit dans vingt marci bein… C’est la
nuit, dans la soirée d’hier l’équipe locale a gagné son match, c’est bien, mes
douleurs au dos sont presque disparues. Comme toujours c’est la lutte pour vous
décrire mon monde intérieur. Y’a pas de neige, quand je suis fatigué dans ma
tête c’est carrément du délire. Rien comme de dormir pour réparer ça. Je
reviens au banal quotidien comme le simple fait de prendre une douche de me
parfumer. Je relis mon Lucien Francoeur c’est génial, je dis pas ça souvent
mais faut lire… Hier je suis allé prendre un café à la pâtisserie Polonaise, j’étais
avec un ami c’est un tout petit endroit et c’est agréable c’est une bonne
adresse pour les habitants du quartier. J’ai faim je mange des chips, je pense
aux itinérants à tout ceux qui la nuit ont pas de place au chaud. Francoeur
semble pas réaliser que l’image du poète toxicomane décadent c’est très convenus
il l’oppose aux poètes straight pourtant on aimerais lire sa poésie écrit à
jeun… Moi j’ai ce défi là écrire sobre, c’est plus difficile mais pas moins
valable. Je pense à la Californie chérie du poète j’y ai fait un cours séjour,
San Francisco la patrie des poètes beat. J’essais de m’inscrire dans l’urbanité,
les villes, les quartiers quels qu’ils soient… Écrire puisqu’il le faut dans l’urgence
patchée, la douleur délirante déliée, j’aurai pas assez de talent mais je le
fait malgré tout. Demain je met un autre projet en marche sans savoir si je
vais y arriver. Ça risque d’être différent, pendant ce temps là les enseignants
font la grève, les petits gars flânent dans les autobus. Un café avec un petit
chocolat c’est une jolie petite touche, hier je me questionnais pour savoir si
je suis raciste je crois pas mais je me demande comment les gens me
perçoivent. Hier deux bonhommes d’un
certain âge au guichet automatique
disaient utiliser la carte de leurs mère, pauvre madame avoir des fils pareils.
Je pense à la matriarche hospitalisée, je m’ennuis de ses appels téléphoniques,
j’ose pas l’appeler à l’hôpital… Cette année y’auras pas de voyage trop d’événement
internationaux tragique. Je vais me consacrer à l’écriture et au théâtre. Voilà
!!! Je termine, c’est la chute, l’épilogue, la conclusion !!! Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!!
À la prochaine !!!
30/11/2023