mardi 7 novembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense à la littérature, j’ai beaucoup lu mais j’ai pas retenus grand-chose avec elle j’ai meublé ma solitude. Ce soir je suis seul mais étrangement j’ai pas mal ça pèse moins. Je pense à l’oeuvre du docteur Ferron au nombre de fois où j’ai lu son « Ciel de Québec » sans parler de « L’amélanchier » et de ses « Roses sauvages » pour revenir au « Confiture de coing » à son « Désarroi » avec le docteur Bigras. Je me souviens plus des autres titre, y’avait aussi le « Salut de l’Irlande » je crois, ce sont toute des lectures édifiantes, si je me souviens bien il a côtoyé Trudeau père au collège Brébeuf avant d’en être renvoyé je ne sais pourquoi, je dirais que la sédition a commencé jeune… Il a pris soin des dames à Saint-Jean-de-Dieu juste avant qu’on mette les sœurs dehors de ce sanctuaire d’écrivain, Nelligan, Gauvreau, le docteur, son expérience a été très créatrice. IL étais d’une génération où seul les médecins pouvaient aspirer à la littérature. Je sais pas pourquoi je pense au poète Denis Vanier à l’imprimerie de Michel Chartrand sur la rive-sud à Longueuil où habitais et pratiquais le docteur. Ouais! Je suis pas médecin et j’écris, je trouve que c’est noble, une belle façon de se rétablir. J’essaye de revenir à moi à ce que je ressent . Je suis pas malheureux mais j’ai toujours un fond mélancolique. J’ai remarqué que plusieurs personnes au lourd passé s’adonnaient à l’écriture quand elles se rétablissait. Je suis de ceux là. J’attend mon projet demain j’espère que tout vas être o.k. La santé mentale c’est un vivier un incubateur une pisciculture d’écrivains, comme si c’étais psychiatre versus malade, à toujours les voir écrire pendant les consultations inconsciemment on en viens a désirer la plume, le stylo, le crayon… C’est tordus ce que j’écris là, souvenir quand j’étais chômeur d’arriver à la nuit j’y cherchais pas de travail je me détendais. Maintenant la nuit j’écris, j’aimerais avoir plus de lecteurs comme tout le monde sur les médias sociaux mais ça va comme ça. Y’a un gars qui niaise devant chez moi, un itinérant? Peut-être. Quelques mots encore ça me fout la trouille quand je les entends parler. Voilà c’est la chute la conclusion l’épilogue. Merci d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

08/11/2023


1 commentaire:

  1. On y revient toujours à M. Ferron, ses écrits sont encore inspirantes. De mon côté j'ai abandonné Jose Saramago ...trop ardu cette écriture.

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