mardi 31 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est encore moi, un de ceux qui se demande si le gouvernement a déposé un montant d’argent dans son compte aujourd’hui. Dans le goulag occidental les guichets sont fermés de vingt-trois heures à six heures. J’ai peur que la danseuse m’évince de chez moi, je crois que ces temps-ci elle vie un peu comme une itinérante. J’écris ça pour quelle me déteste et qu’elle ne me rappelle pas… Ça ressemble à mon senti du moment, j’ai un peu dormis, j’entends un avion, l’argent a été déposé, un passant parle de quelqu’un qui avait les yeux plein d’eau, au bord des larmes je crois… La dernière fois que j’ai retenu mes larmes c’est sur la scène du TNM, j’étais tellement ému qu’on ait réussis à jouer ça entendre la foule qui applaudissait c’était émouvant… J’écris ça comme le gros bonasse que je suis. Hier j’ai fait le marché le caissier a eu un bon mot, je suis partis du super marché heureux. Pour moi le bonheur c’est tous ces petits moments dans une journée. Ai sortis la boîte de Mae West en ai mangé un, du sucré devant un écran y’a de quoi me garder éveillé. J’aimerais quand même que la danseuse me téléphone. Je pense à Jessica à Madame Sorgini qui ont si bien joué mes textes, avec intensité je dirais. Me prépare un café en pensant au calcaire qu’il y avait sur l’ancienne bouilloire c’est comme les êtres humains on bouille on bouille et on finit enveloppé paralysé dans le calcaire. Ce soir un chercheur en santé mentale a demandé à faire partie de mon réseau sur Linkdln, je sais pas ce que ça augure… Je crois qu’à l’institut on juge que le web c’est pas important maintenant pourtant… Ce que je raconte ça se passe dans ma tête, les histoires avec la danseuse c’est dans ma tête, je suis bien assis chez moi et personne ne me menace d’éviction… On parlais, on se disais comment on aime bien les gens qui ont toutes leurs têtes qui sont là présent pas intoxiqué… Il est une heure sept c’est vraiment la nuit, je sais pas si je vais trouver une photo du bistro polonais sympathique. La danseuse a nettoyé la table avant de partir, je pense jamais à faire ça. Bon je vous ai pas mal raconté ce qui se passait à l’extérieur de moi les choses et les gens sur lesquels je n’ai aucun pouvoir. J’en ai que sur moi du pouvoir et si peu, je me laisse balloter pas les évènements.  J’ai peur de faire des confidences d’entrée de jeu pourtant ce que vous lisez là ce sont des quasi confidences. Je sais pas si les cartes débits sont acceptées dans les débits de boisson le premier comme ça ça fait de belles entrées dans le mois, personne ne les sauveras sauf leur soi. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Et je vous souhaite une bonne nuit . À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui on a une pensée pour nos amis français inondés, je l’aime bien La France je pensais même retourner à Paris mais je pense qu’il y a trop d’agitation sociale de grèves. Je regarde quand même le journal de TV5 et ça me donne des flashbacks. J’ai eu la chance cet après-midi de prendre un café avec une chorégraphe amie, c’était bien quoi d’autre pour vous remonter le moral que la compagnie d’une jolie femme. Même la Seine à Paris est en crue, ici c’est sec et grand soleil… Juin qui arrive, les enfants vont terminer l’école. Je me rappelle que le soir je jouais sur l’asphalte coin Saint-Vital et Monselet à Montréal-Nord c’était devant la pharmacie qui n’y est plus . Récemment je suis allé faire un tour dans ce coin là c’est terrible comment les distances diminuent à l’âge adulte… Étrangement comme souvent je pense à ma rue préféré de Paris la rue Mouffetard, j’y retournerai… Je cherche ce que ça me dis au fond de mon âme, je sais vous devez me trouver barjo d’écrire ça à tous les jours mais on m’a dit que c’était bon pour ma santé mentale d’écrire… Ce soir dehors y’avait beaucoup de policiers, contrôle routier moi j’ai pas besoin de permis pour porter mes chaussures si vous voulez les essayer vous avez qu’a demandé vous marcherez pas un kilomètre. J’écris ça pour pas être jugé pourtant l’écriture ne demande que ça un jugement de valeurs. Je racontais a l’amie comment c’était dans cette petite chambre rue Lucien L’allier, l’enfer je vous dis l’enfer, la comparaison est comme si je vivais maintenant dans un château. Je veux pas déménager même pour l’amie chorégraphe… Je suis toujours étonné quand je rencontre de nouvelles personnes comment elles ont beaucoup de voyages beaucoup de vécu, moi j’ai passé une grande partie de ma vie dans les bas-fonds de Montréal, les copains quittaient et moi je paranoiais en fait j’avais vraiment peur, je fuyais je me cachais, maintenant on me fera pas bouger d’ici sauf peut-être pour des vacances à Paname, j’oublie que l’amie c’est moi qui l’ai invité, y’a pas de complot du moins je crois pas. Je pense à Yves Duteuil à sa chanson « la langue de chez nous ». Je sens parfois qu’on veut me pousser à la porte de chez nous. « Knock, knock on heavens door »-Bob Dylan. J’ai je crois plein de choses à vous écrire, je fait le tri les synapses et les neurones se promènent, déjà elles sont moins agitées quand j’abuse pas du café. C’est assez étonnant comment je me donne de délais pour vous écrire ça après j’irai dans le cahier… Encore quelques mots on est pas à Matignon plutôt dans le goulag occidental un endroit très francophones fréquenté par quelques rockers de l’ouest du pays. Même si vous n’aimez pas ça je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

 

 

 

lundi 30 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive d’une soirée au resto en l’honneur de mon amie psychologue. C’était bien, plein de gentilles personnes. Y’a juste une chose j’ai oublié de payer mon addition pourtant la lasagne était succulente et c’étais pas trop cher. Le restaurant s’appelle les cabotins c’est dans l’est dans HoMa sur Sainte-Catherine juste un peu à l’ouest de Viau. Ce soir je pense à tout ce monde qui travaille dans le système, système que le gouvernement a par ailleurs changés et dont je crois que la santé mentale est devenue le parent pauvre…  Je crois que l’amie psychologue quand elle était à la direction mettait la personne en premier avec le concept de pleine citoyenneté… Je lui redis merci et je m’en vais vers mon senti, je suis, je crois honnête c’est important pour moi, il y va de ma santé mentale, c’est la soirée, avant de partir j’ai discuté un peu avec mon amie des communications, elle m’a fait de beaux compliments ça va bien avec mon idée de cesser de m’auto-dénigrer. Je crois que l’institut étais partis dans une bonne direction, j’ai été privilégié d’assister à des moments historiques pour la pleine citoyenneté. Évidemment qu’il y a quelque chose après le rétablissement, un cabaret poétique par exemple qui n’aurais pas vue le jour n’eut été du support de l’amie. Comment je me sens ce soir? Je suis heureux d’être chez moi, heureux tout simplement et pourquoi pas? Je me suis pris à essayer d’expliquer une de mes hallucinations fréquentes, en anglais ont dit delusion, je crois le mot meilleur, c’est vrai que c’est un peu comme tout le monde mais c’est plus intense ce sentiment d’être envahis par quelqu’un qui déplace les objets. Le mieux c’est d’en rire… Je pense à la directrice du TNM une autre personne que j’apprécie. C’est vrai derrière la technologie y’a toujours l’être humain, c’est pour ça que j’écris sur le blog pour qu’il ait plus d’humanité, qu’il y ait plus d’humanité sur le web… J’espère que la lecture va toujours rester vivante. Je pense à mon beauf qui est grand-père une quatrième fois et à son fils qui est heureux comme un roi d’être père, je leurs dis bravo! Le climatiseur fonctionne très bien… Il a fait chaud comme en été pourtant c’est encore le printemps… Maintenant on m’invite dans des soirées qui ont du sens, ça aussi c’est une chose qui me fait réfléchir. Effectivement je réfléchis et j’attends que ça monte. J’ai parlé un peu jazz avec le directeur des communications. Ascenseur pour l’échafaud et Kind of blue de Miles Davis un grand créateur, le jazz a évolué mais ces deux disques restent très actuel, ils vieillissent bien. Je trouve pas qui avait le pouce en l’air et comme toujours je cherche le nom de cette fleur, la lavande ça sent tellement bon. Je vais terminer comme à mon habitude en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt, encore six mots, arrivederci, ciao!!!

Bernard

dimanche 29 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive pas a me décider à vous écrire, c’est dimanche j’ai lu mon guide sur Washington, ai regardé sur la toile le trajet entre l’aéroport et l’hôtel. Tout est calme, demain j’ai une journée d’information sur la toxicomanie… Y’a des gars qui jouent au foot dans le parc, je cherche un chemin vers une nouvelle thématique mais il s’agit toujours de moi et de mon senti… J’ai eu des dimanches beaucoup plus tristes que celui-ci, l’ébriété était toujours là, ça coutais cher me demandez pas pourquoi, l’alcool on la donne pas. J’ai été heureux d’apprendre que les barmaids étaient pas là pour discuter mais vendre de la « boèsson ». J’y arrive pas, c’est omniprésent cette présence alcoolique.  Avec une puissance supérieure je devrais pas me sentir si seul, je suis heureux d’être chez moi de pas sentir ce besoin de substances. Y’avait ce désir de mort dans ma consommation j’étais et je reste suicidaire mais c’est moins présent je me place pas en danger, je crois que je me rétablis. Je crois que j’ai pas mal fait le tour de tout ça, je vous l’écris vaux mieux que vous le sachiez. Quelle mauvaise conjugaison! Je vous ai pas beaucoup écris sur cette expérience de Cabaret Poétique, c’était du travail mais ça été magique, on m’aurait dis que des textes que j’ai écris serais joué au TNM je l’aurais pas cru. J’arrête là mon propos je vous l’ai déjà écrit. Je sais pas comment me placer pour écrire du vraiment neuf. La muse est silencieuse, muette c’est plus qu’être zen, c’est ça je crois qui me manque une femme inspirante… Je cruise pas sur le blog c’est pas le bon endroit c’est trop virtuel quand même la télé nous envoie consulter sur internet et eux sont incapable de diffuser. Avec les réseaux sociaux on peut réagir tout de suite et créer quelques choses. Je vous envoie mon inspiration quotidienne c’est difficile, je pense au bébé qui est déjà sur la toile, je suis venu au monde et c’est tout juste si la télé existais, les enfants grandiront avec l’informatique. Je règle le climatiseur pense à tous ces chanceux qui ont une piscine, j’entends un skateboard qui passe. Je réfléchis, je réfléchis veux pas écrire trop d’idiotie pas de musique, pas de bruit, j’arrive pas à ce qui suit, difficile pas permis et je rie je rie toi tu souris pourtant j’ai toujours dis j’ai pas le sens de l’humour, c’est pas drôle ce que j’écris. Il manque je ne sais quoi pour le beat, j’aurai essayé, « This is not street » je veux atteindre le peak sans que ça prenne une week. C’est pas fort c’est weak… Rentre où sort dis moi que t’est pas mort, mon hip-hop est dehors, c’est raté comme poésie je l’aurai quand même écris à vous de lire d’avoir de l’esprit. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 28 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Suis finalement debout, me croyais lundi mais c’est que dimanche. Hier j’ai réparé le bouton à la taille d’un pantalon, ça tiens… On économise jamais assez sur les petites choses, il est une heure du matin. Je pense à Christine Angot à l’autofiction, c’est un peu ce que j’essais de faire avec ce blog ça me gêne de le dire mais je crois que c’est de la littérature authentique, véritable, j’ai pas de place pour les dentelles du mensonge. Parfois j’attends que se précipite quelques mots, mais non je ne changerai pas l’humanité c’est juste une écriture du soigné, une  sorte de « guérison » de libération… Mon blog c’est ma tribune, je sais que je pratique pas un genre littéraire accepté. Quand je l’écris je vois pas le temps passés. Je reviens avec la poète Josée Yvon qui disait qu’il fallait tout dire. Je me répète souvent… Non! C’est pas une écriture de femme si y’a quelques choses c’est probablement la plus virile des écritures celle qui permet de devenir un vrai homme, je vais l’écrire même si ça vous intéresse pas j’ai des démangeaisons rectales, c’est fatigant… Je crois toujours que quand j’en suis à mon monde intime les choses vont changer… Je peux pas écrire le brou-ha-ha de la nuit y’en à pas. Je me tiens loin des intoxiqués de tout acabit. C’est calme dans l’édifice, hier matin j’ai croisé deux motards avec des casques allemands sur de vieux choppers Harley Davidson ça pétaradait, des motos où la production était pas fiable. La mécanique toujours à refaire. Cette nuit j’entends une voiture ronronner, je pense à la Challenger de mon lecteur de Deux-Montagnes un beau bolide. J’écoute ce qui se passe en moi, pas de discours juste des mots épars que j’écris, qui me disent de continuer a écrire. C’est une tragi-comédie ce que j’écris. J’ai oublié de remercier la directrice du TNM pour avoir mis en scène mon texte. Si jamais elle me lis où que vous la connaissez faite lui part de mes remerciements. Non j’élague pas la réalité le permet pas, mon corps crie la nuit, je cherche pas la porte de sortie. Tout-à-coup je m’arrête me relis pense à la poésie qui n’est pas ici. Je pli, je pli devant les mots maudits, mes actions de tout acabit. Tout ce que je fait c’est pour écrire parfois chasser le mal¸ la douleur, l’ennuis… Y’a rien de construit dans ma tête c’est comme un maëlstrom de mots, la folie qui essais de s’organiser. Lentement j’avance en pensant au regretté Gaston Miron et à son Homme rapaillé, c’étais lui, moi je suis l’homme pété, éclaté, séparé. Comme toujours… Finale sans dessus dessous, une dernière petite pensée pour le goulag occidental, la nuit les gars passent en parlant tout seul… Je me sent toujours bien quand je vous en ai écris un, c’est pas magique s’agit de le faire. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’en commence un autre pour mon public en délire où bien c’est moi qui délire?  Avec le climatiseur c’est plus confortable. J’ai beaucoup aimé l’émission Thalassa sur les vacances et la suivante À pleine dents avec Gérard Depardieu ça donne juste envie de manger la charcuterie provenant de cette race de cochon basque. Ai baissé d’un degré la température, ça fait à peine deux heure que j’ai dormis et là je suis debout à vous écrire ceci… Je vais peut-être me rendre dans une exposition de sculptures au jardin botanique. Je veux aussi prendre des photos ce matin. J’ai aussi appris qu’on nomme taon le même insecte qu’ici me souviens des terreurs de ma mère et mes sœurs  quand y’en avait un dans les parages. Je vous quitte pour quelques instants je vais essayer de dormir et puis non… Ai dormis ,je sais pas trop quoi vous raconter, c’est ça le défi. J’ai pas de gens a interviewer, ça reviens toujours au même l’exploration de mon  intérieur. Après ça je crois que je vais marcher, bloqué je suis bloqué j’arrive pas a trouver quoi vous écrire c’est rare curieusement je pense à la toxicomanie ce désir que j’ai de pas retourner dans ces mondes là.  Je me construis j’ai arrêté de me débâtir parfois c’est douloureux mais j’y arrive un jour à la fois… Je pense à cet îlot où on servait la draught à la brasserie, la bière pression. Avant mon rituel du samedi c’était à la taverne de l’hôtel Central ça n’existe plus… Je suis un concombre ça les a bien fait rire que je dise ça, j’ai dit que je préférais les pickels dans le vinaigre. Je crois que je vais me rendre sur le plateau pour quelques photos. Je veux nécessairement vous parler de mon sentis, le matin c’est bien de ce côté-là, je me prépare un autre café. J’ai pas pris mon petit déjeuner, je cherche un être extraordinaire de qui vous parler, j’en trouve pas pourtant y’a plein de gens qui font des choses magnifiques. C’est pas bon ce que je vous écris aujourd’hui. J’ai lu un court article sur l’auto-fiction semble que ça a pas de bon sens d’écrire comme ça, on aime pas beaucoup lire le monde intérieur des gens, toujours, toujours la même chose mon manque d’imagination, la croyance que toute les histoires ont été écrites, sauf la mienne ma vision égocentrique. « Oui mais tout ça ça se passe quelque part dans l’espace, sur une boule qui roule dans l’infinis »-Daniel Lavoie. C’est ensoleillé le ciel est bleu, j’essais de terminer cette niaiserie et j’y vais… Le matin après le sommeil on est reposé y’a donc moins de place pour s’agiter, la journée est pas commencée on la prépare. J’essais de vous terminer ça en beauté encore quelques mots sur cette âme qui règne au froid. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là, j’arrive pas a vous terminer ça comme du monde, à la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 27 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ouais fait pas mal chaud, y’a une veille d’orages violents. Ai installé le climatiseur vite fait, ça rafraichis le studio de quelques degré. Je suis allé faire quelques courses je suis épuisé… La voisine marche sur la passerelle comme dans une wing de prison. Dehors y’a des éclairs et du tonnerre… Je crois que je vous en ai écris deux hier, me souviens plus… Ai acheté du rôti de porc frais à l’ail tout pour me boucher les artères, la télé diffuse les actualités… Ils ont ouvert le chalet en fin de semaine passée, ce week-end ils vont essayer d’en profiter mais il y a toujours quelques choses a faire quand c’est pas la visite qui se présente sans avertir. Je vais me faire un café. J’aime beaucoup les publicités de Woods à la télé, ça donne envie de marcher dans le bois, dehors y’a le vent. Dans l’autobus les gens s’engueulaient, un vieux bonhomme la langue sale qui parle de ses couilles et des designers de bus, y’a aussi Linkln qui m’offre des jobs sur mesure je sais pas où ils prennent leurs renseignements, comptables! C’étais mon père c’est pas moi, j’ai toujours dis que je sais pas compter. La matriarche viens de me téléphoner, on se parle on se rassure de s’entendre c’est bien. Ce midi me suis rendus à l’institut ai rencontré du beau et du bon monde, on m’a parlé du cabaret poétique, la jeune fille a trouvé ça émouvant. Lentement j’avance au travers des mots qui se garrochent dans ma tête. Je pense aux « vrais »  écrivains eux qui sont publiés dans de vrais livres dans des maisons d’éditions avec des directeurs de collections et qui parfois écrivent à quatre mains et à je ne sais combien de langues. J’écoute distraitement la télé, y’a rien de bien intéressant… À propos c’est toujours de savoir comment je me sent, je sais pas si la police de Toronto a eu affaire avec des psychotiques de la marihuana ils sont descendus dans des pot shops et on saisis bien du stock moi je trouve que c’est tant mieux. « Mais nous on fabrique des bombes de plus en plus de bombes on peux en tuer des millions à la ronde »-Michel Pagliaro. Je me souviens au bar on buvait un mixed qui s’appelait B52 ça vous faisait exploser ça portais bien son nom. C’est toujours et encore comment je me sent, depuis que j’ai démarré la rédaction de ça il fait frais chez moi je suis bien. Parfois je raconte des choses à la matriarche, j’ai un peu peur qu’elle me dénigre avec ça mais c’est pas le cas. « Si k’on a des tempêtes »-RDI, régime estival il a fait 32 avec un humidex de 38. Bon! Je suis presque dans un délire météorologique. Je vous termine ça avec pas grand-chose. Je me sent pas si mal. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! Bon week-end!!! Je reviens demain!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 26 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris ceci dans la nuit. J’ai aucune idée où je vais. Hier j’ai regardé un documentaire le Rhône, le fleuve en France c’est magnifique. Ce qui est regrettable ce sont les manifestations partout en France, les grèves aussi ça coupe l’envie d’y retourner. Cette année ce seras du côté des U.S.A. Je pense à mes voyages précédents quand je suis passé à Venise en train, le service des trains Italiens est superbe. Je pense à l’ami directeur du programme des personnes âgées au C.I.U.S.S. de l’est de Montréal, il était là mais dans ses anciennes fonctions. C’était un voyage de travail, la section psychiatrie de l’hôpital de Trieste étais vide, le Docteur Rottelli successeur de Basaglia qui nous accueille et nous dis que nous allons réussir a fermer les hôpitaux psychiatrique, c’est déjà de la vieille histoire. Je pense à toutes ces psychoses qui mènent à des gestes malheureux, violence, suicides on a le devoir d’aidé ces gens là et je déteste cette expression, ces gens là, je pense à la magnifique chanson de Jacques Brel… Ce soir je vais essayer de me centrer, d’écrire sur mon senti, il est deux heure quinze du matin je suis bien réveillé, le voisin a installé son climatiseur je trouve qu’il est un peu tôt. Il vas y avoir d’autre journées fraîches. J’écoute ce que mon âme dis, je laisse couler ce flot de mots, de pensées, la cuisse me pique, je fais un exercice de méditation devant l’écran, c’est de la folie, ça se peux pas… Je vous mentionnerais bien tout un chacun mais je suis pas certain que vous aimeriez ça. C’est le grand cri pas le dernier, pense à la stakause ce que j’écris y’a que moi qui en suis responsable, lentement je m’avance vers vous je sais pas pourquoi j’écris ça vous êtes loin. Votre opinion m’importe beaucoup, autant que ça c’est pas sain. J’arrive de la salle de bain ça sent bon. Je veux pas revenir à ma mauvaise habitude de m’auto-dénigrer… Je pense à cette écrivaine anglophone que j’ai croisé deux où trois fois elle se faisait un devoir de me faire sentir comme un pourris, elle avait un gros ego comme on dis. Y’a des choses que j’arrive pas a mettre en mots parce que c’est pas le moment je crois. C’est la nuit je regarde le nombre de mots utilisés jusqu’à maintenant. J’y arrive, j’y arrive mais à quoi, quand je termine y’a un doux parfum de savon, tout à coup la circulation automobile s’est arrêtée, c’est calme. Parfois quand j’écris c’est comme si il s’était jamais rien passé dans ma vie c’est probablement parce que je suis bien branché sur le moment présent, le ici maintenant. Je pense à mes finales à comment c’est jamais l’apothéose. Reste que quelques lignes encore et je finis tout petit en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! J’étire encore je vous promets pas de surprises. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi ensoleillé y’a beaucoup de gens qui s’arrêtent à l’abreuvoir. Quand j’utilise ce mot là je pense au regretté Rocky Rhéaume Brisebois qui l’utilisait pour désigner les tavernes et les brasseries, c’était un journaliste sportif la bière il connaissait ça. On parle souvent du nombre de tavernes qu’il y avait dans le temps dans Hochelaga-Maisonneuve semble qu’il y en avait une à tous les coins de rues. Je dirais qu’on en retrouve autant maintenant sur Le Plateau c’est des bistros les tavernes ça existe plus. Je vous réécrirai pas Broue même si je l’ai jamais vus, à l’époque je buvais sur la rue Saint-Laurent. Je m’ennuis pas de ça, me faire assommer par les doormens pas plus que les lendemains de veille. Une voiture passe c’est Bob Marley qui joue du reggae, Buffalo soldier, lentement je bois mon café. Je prie devant une icône ramenée de Besançon y’a quelques années, c’est là qu’a débuté la psychiatrie citoyenne qu’ici on a rebaptisé la pleine citoyenneté. Je sais pas ce que monsieur Barrette pense de ça l’expérientiel, on semble de moins en moins en demande. Je comprends aussi que les travailleurs de la santé mentale veulent pas se faire dire comment faire leurs jobs mais la pleine citoyenneté c’est aussi d’aider ses pairs dans le rétablissement. Ça aussi c’est une thématique que j’aime bien le rétablissement, je me souviens des psychoses j’en fais de moins en moins c’est tant mieux, le genre de vie que je vivais à l’époque je croyais qu’il n’y avait que cette façon de vivre. Avant de me rétablir j’ai faillis mourir… Je crois que vous savez tout ça, je me souviens du vieux psy à l’hôpital qui m’a dit que ce que je voyais c’était fabriqué, c’était de l’illusion, le décor de l’aile psy était artificiel. La vérité c’est que je me souviens plus vraiment de ce qu’il m’a dit ce que je sais c’est que c’était la dernière fois que j’ai été hospitalisé. C’est étonnant de voir toute cette circulation automobile… Je sais pas trop quoi vous raconter que je n’ai déjà écris, je pense à ces trois innus intoxiqué allongé dans l’entrée d’un commerce, on les a maltraités nos amérindiens je sais pas comment les aider… La ville est pas pour eux je crois, ils pourraient m’apprendre à vivre dans le vrai goulag. Je me promène pas mal dans ce texte aujourd’hui. J’ai fait mon chez moi de ce studio, dans ma folie j’avais de la difficulté avec les dimensions, il a fallu que je vive dans une minuscule chambre pour réaliser que c’est mieux ici. J’entends un avion qui passe, j’ai hâte de partir, je crois que ce seras un beau voyage… Reste que quelques mots à vous écrire. Lentement le ciel se couvre vas y avoir de l’averse. C’est à peu-près ça pour aujourd’hui, j’espère que tout le monde va bien. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère même machine même blog!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 25 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis allé prendre une marche avec les amis, pas longtemps trois quart d’heure pour nous rendre et revenir du parc Médéric Martin un des joyaux du quartier. Ce matin je pensais aux Gypsy Kings https://www.youtube.com/watch?v=mifnMC_Kn1Q  j’ai écouté, ça m’a ramené des années en arrière, cet été là avait été torride, les grandes fenêtres du bar étaient ouvertes, dans l’alcool on se croyait plus gitans que les gitans, je me ramassais parfois à l’asile chez mes frères les fous. J’en sortais pour aller m’imbiber de bière. Cette musique c’étais la mode, je portais des chemises amples avec des cravates mexicaines des jeans et des bottes de cow-boys… Pourtant j’étais seul dans Montréal, désagréable aussi, je pense à ça en écoutant cette musique et j’ai envie de pleurer… On le retrouve plus ce rythme… Je crois que c’étais l’époque des coupes Longueuil , pour ceux qui savent pas ce que c’est, c’est les cheveux court en avant pour le travail et long en arrière pour le week-end. Cet après-midi on est bien il fait chaud et c’est pas trop humide, je vois une couple d’alcoolique assis à la table d’une terrasse attendant qu’il se passe quelque chose mais il se passe rien,ils nourrissent leurs désespoir d’été à coup de pichet de bière. Depuis que j’ai arrêté de boire je me sens libre, je vais où je veux quand je veux. Je me sens plus attaché à un débit de boisson à un bar. Vous allez dire si il en parle c’est qu’il a envie d’y retourner, mais non faut que je me souvienne où j’étais, ce que je faisais et comment je me démolissais. Le waiter quand on partais pour une virée alcoolisée disait qu’on partait pour la rhumba https://www.youtube.com/watch?v=OGpvc5QSSXs  Je dansais jamais bien comme ça mais y’avait quand même une sorte de passion, quand il fait beau on se sent comme des latinos dans les pays chauds… Dehors on entend les gens discuter, je pense au chauffeur de taxi haïtien qui avec cette chaleur se retrouvent un peu chez eux. Les nuages passent on annonce de l’orage, comme souvent je pense à l’huile et au métal, au bleu de travail, c’est finis pour moi ce temps là. Je reviens au goulag occidental comme toujours y’a beaucoup de circulation automobile, les camions de Gaz Métro ronronnent d’une façon que je ne sais pas qualifier. Il est trop tôt pour installer le climatiseur, je pense à vous tous qui me lisez je crois pas que vous êtes beaucoup je fait pas concurrence au Reader’s Digest. Quelques mots encore pendant que le soleil perce, parfois je vous écris et vous devez le lire je manque d’inspiration, tout à coup une odeur d’Antiphlogistine y’a quelqu’un qui a mal aux articulations. Je reviens aux nouveaux parents et au bébé j’espère qu’ils vont tous bien. Je crois que je vais terminer là-dessus comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! J’ai plus de mots pour aujourd’hui. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 24 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas a dormir c’est la chaleur. Je pense à Raphaëlle qui a toute la vie devant soi pour paraphraser l’écrivain. Je vais essayer de lui écrire quelques chose de beau au bébé. Je la vois, deux jours déjà et elle mord dans la vie malgré qu’elle n’ais pas encore de dents, elle a déjà enregistré le rythme du cœur de maman et de papa, ça rassure elle n’est pas seule. Je crois que c’est le plus grand bonheur qu’un couple peux se faire, un bébé! Pourtant je vois la naissance de Louis-Philippe comme si c’était hier, le temps a filé, un bijou une petite fille une enfant a aimée. Moi je deviens désemparé et gauche devant les enfants, Raphaëlle ça me rappelle l’arrière grand-père le regretté… On lui cherche déjà un avenir à l’enfant, on devrais plutôt lui ouvrir le monde et elle d’en profiter pleinement toujours une enfant. D’ici je vois que la maison de la maman et du papa est prête a accueillir le poupon, ça va vivre dans cette maison là!!! Je suis pas très bon des enfants comme disaient les plus vieux, je crois que j’ai bercé L.P. et c’est tout si y’a de quoi il s’en porte pas plus mal. « Prendre un enfant par la main et l’amenez vers demain »-Yves Duteuil. On l’attendais plus cette Raphaëlle et la voilà qui se présente apprécié comme le beau temps. Je crois pas que je vais la voir beaucoup quand elle auras vingt ans mon’onk le scribouilleux en auras quatre vingt si il se rend jusque là. J’ai plus vraiment de temps à perdre faut que j’apprécie les « petits bonheurs » comme d’être le grand oncle de plusieurs enfants. J’apprécie de voir les parents vivre, moi à leurs âge je dormais au gaz, disons que j’étais très malade. J’espère que ça a pas été trop difficile pour la maman c’est bien la seule chose que les hommes connaitrons jamais, enfanter. J’essais de trouver une comptine à lui chanter, L.P. va peut-être en composer une sinon il demanderas au grand-père qui a toujours su comment doucement calmer les enfants. « Au clair de la lune… » Je sais plus trop quoi vous raconter à propos des enfants, côté senti je sent le bonheur jusqu’ici. Une belle enfant des grands parents ont peux continuer encore vingt ans. Je croyais pas vous en écrire deux aujourd’hui mais l’occasion était trop belle, une enfant c’est une page blanche remplie d’innocence, c’est aussi un grand moment, l’avenir qui arrive le futur feras ses pas. Je pensais aux amis qu’on peut perdre mais la famille reste toujours là. Raphaëlle auras beaucoup de cousins et cousines, elle aussi va se fabriquer des souvenirs pendant qu’aujourd’hui elle fabrique les nôtres Bon! Ça tire vers la fin c’est un peu tôt pour être le prof de français du bébé. Je vous laisse ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Encore un à bientôt et un au revoir!!! Ciao!!! A+

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps magnifique et c’est toujours agréable de discuter avec l’ami dans le parc. Je viens de rentrer, ai lu une partie du guide National Geographic sur Washington. J’ai hâte d’y aller. Ici tout deviens de plus en plus vert. Je pense aussi à l’ami marcheur qui se croit suivis, on l’a soignée il marche maintenant au ralentis et ne parle plus à ses fantômes. Il a maintenant une longue barbe et avance sans regarder derrière me semble qu’avant il était plus vivant tout est question de souffrance vous allez me dire tout se joue entre la vie et le zombie. On entend déjà les gens se plaindre qu’il fait chaud, bein voèyons! Parait que dans le quartier maintenant y’a une croix verte où on vend du pot aux malades… Je suis heureux de ne plus consommer de cette drogue, tout pour me mener à la psychose. Soudain y’a un doux parfum de savon… Je pense à mon neveu et à ma nièce qui a eu son bébé aujourd’hui. Je suis très heureux pour eux. J’ai pas connus ça la joie d’être parent. Je les embrasses très fort… Je pense que je vais sortir mes culottes courtes, viens de laver la vaisselle, je crois que ce bébé là nous emmène du beau et du bon temps, « laisser le bon temps rouler » dirais Zachary Richard. Je reviens à mon senti et souhaite que mes petits neveux et petites nièces ne connaissent pas la souffrance comme je l’ai connus. Je leurs souhaite juste juste du bonheur et de pas être aussi idiot que moi. Ce soir je prépare du riz, je vais le manger avec de la sauce soya et du jambon. Je croque des Life Savers, je suis toujours aussi maniaque des bonbons. En attendant le riz mijote, je suis loin de mon sentis mais je peux vous dire que je suis heureux qu’il fasse beau comme ça, je me répète… Les années passent les bébés naissent et moi je ne me vois pas vieillir. Je suis devenus juste ce que je pouvais pas ce que je voulais et c’est tant mieux comme ça. Je pense à la piscine qu’on avait dans la cour dans mon enfance à Dolbeau au Lac Saint-Jean. Je suis pas un exemple pour le bonheur mais j’essaye, j’essaye fort et parfois j’y arrive, c’est bien. Je mange trop vite je m’étouffe c’est de l’ordre du domestique on fais pas de la littérature avec ça, la sueur me tombe dans les yeux. Je sais pas pourquoi je pense à la Cocagne et à ce français qui faisait partie du club de camping… Semble que le pays de Cocagne c’est une sorte de paradis imaginaire, j’y suis pas et je suis loin de voir la France comme un paradis. J’ai écris trop vite cet après-midi ça se tiens pas, je vais tout de même encore dire bravo à la famille de L’Outaouais. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

lundi 23 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pourquoi j’ai de la peine ce soir, pourtant il fait beau temps et je suis allé prendre un café dans le parc pour ensuite me rendre au voilier d’un ami. Je lui ai parlé du restaurant de la marina en Guadeloupe comment c’était extraordinaire. Ce lundi les gens préparent leurs bateaux pour le mettre à l’eau le week-end prochain. Je racontais a l’ami que j’étais pas bon barreur pas plus que conducteur où motocycliste. Moi mon sport c’est la marche, la randonnée pédestre, j’avais bien du plaisir avec la dernière douce. J’ai peut-être les larmes parce que je suis heureux malgré tout. C’est grand, grand soleil, j’arrive pas à le croire, même à Cuba il a pas fait beau comme ça. J’entends de la musique latine, ça réchauffe le cœur… Je disait à l’ami comment j’étais vieux, lui disait vieux peut-être mais beau, tant pis pour celle qui n’ouvrent pas les yeux. J’ai revisionné  http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201604/29/46-1-les-poetes-maudits.php/10b0145470df4f3cbe73dbace3ebe89a  le vidéo où je participe, le caméraman a mis bien en évidence la cicatrice que j’ai sous l’œil droit, j’oserais dire que c’est une cicatrice fondatrice, le début de la peur et de l’angoisse, le départ de la notion d’abandon dans le sang sur le bord de la route… Maintenant j’entends rock around the clock, ça comme ma blessure c’est vieux, je devais passer par là autrement je crois que j’aurais été encore plus détestable mais avec l’ami on se disait qu’a vingt ans on pouvait pas être sage, maintenant y’a des choses qu’on veux plus faire.  Je crois par exemple que j’ai assez rédigé mes mémoires me voilà donc qui cherche l’émotion, le senti et comment c’est difficile de le dire, de l’écrire. Ce soir j’ai commencé a vous écrire avec la peine et je peux pas m’empêcher de pensés à des valeurs que j’ai, l’amitié en est une, l’authenticité, et l’honnêteté aussi. J’ai longtemps dis qu’il fallait se changer soi avant de vouloir changer le monde, mon défaut c’est que j’appliquais pas cette belle philosophie maintenant je sais un peu plus de quoi il s’agit. Je vous dirais que je sais comment se sent une marmotte blessée le long de l’autoroute.  Ce soir j’ai pas peur je sais que j’ai passé une honnête journée, j’entends des gens qui parlent en arabe, je pense aux bombes en Syrie, encore un carnage, pour quand la fin?  Ça ressemble à l’été ce soir, je suis pas jardinier, tout ce que je « sais » faire c’est écrire, mais je suis pas tombé dans la bonne talle au départ, pourtant comme je l’ai déjà écris, les gars étudiaient aux arts graphiques y’avait assez de talent là pour faire un livre. Enfin vous me lisez ici c’est pas plus mal et je crois qu’il y en a d’entre vous qui croient pas à l’expression disont que je suis « impressionniste » mais juste pour ce soir, le temps de lire ça. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

dimanche 22 mai 2016

Au présent


Bonjour!Bonsoir! Ce soir je reviens avec une œuvre de Claude Millette https://parcmedericmartin.com/2015/05/13/exposition-du-sculpteur-claude-millette-dans-le-parc-mederic-martin/ qui nous fait le bonheur de prêter plusieurs sculptures exposées dans le parc Mederic Martin, c’est un parc important du quartier moi je l’appelle le goulag occidental mais c’est aussi la Petite Pologne, je pense que c’est à cheval entre le centre-sud et Hochelaga Maisonneuve. L’ensemble de l’œuvre s’intitule Crescendo celle que je vous présente est en acier brossé et malgré le matériel utilisé on y sent une légèreté. Je parlais avec un ami des difficultés de la soudure comment il fallait se protéger les yeux et les poumons, en anglais on dis « le fume » que ça dégage c’est très nocif, effectivement on sent un crescendo dans les œuvres une montée comme chez les danseurs danseuses malgré que les sculptures soient immobiles elles dansent ont sent même qu’elles veulent s’envoler c’est pas peu dire… J’ai un peu cette nostalgie de l’atelier du bruit que fait le métal qui s’entrechoque de la torche à acétylène qui découpe… J’ai lu à un endroit que monsieur Milette avait pas fait de maquettes qu’il s’étais laissé aller à la création sur le champ. Bravo! J’aime beaucoup quand on ajoute des œuvres au patrimoine urbain. Les autres sculptures dans le parc sont en acier corten, un type d’acier qu’utilisent plusieurs sculpteurs, les œuvres sont prêtées pour un an, je pense déjà qu’on pourrais inviter un autre sculpteur l’année prochaine et peut être en faire une tradition. Moi quand je regarde des sculptures ça m’émeut, ça me parle, c’est moderne en même temps qu’antédiluvien, les dimensions c’est intéressant on fait le tour et on choisis l’angle qui nous parle le plus, elles montent les sculptures de monsieur Millette elles s’éloignent du sol pourtant… Je contemple ces sculptures et je pense à ce qu’on appelle aujourd’hui les mixed-média, les œuvres exposés dans le parc font partie d’une tradition de travail de la matière, le mixed-média est plus évanescent. Y’auras toujours des gens pour travailler l’acier, la sculpter comme on dis si bien. Bon! Venez voir de vos yeux, y’a jamais trop de monde, ça provoque la réflexion la mienne c’est sur mon rapport avec le travail manuel. Viens de finir de souper, une escalope de dinde sautée dans l’huile d’olive avec herbes de provence et pommes de terre et carottes c’étais pas mauvais. Oui! C’est difficile de dire une émotion de la traduire, souvent les émotions les moins nobles sont les plus faciles a exprimer… Ça se tiens pas trop mon texte aujourd’hui, de la sculpture à la cuisine aux émotions. Tout à coup je pense aux grottes de Lascaux, je crois pas que les fresques étaient faites pour se nourrir, c’est un leg pour l’humanité juste dire qu’il n’y a pas que des brutes… Je sais plus trop quoi vous raconter passez au parc Méderic Martin ça vaux la peine. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine chicane j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 21 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui j’ai fait une longue marche avec l’ami Éric, ça me tentait pas de rester à la maison. J’ai profité du beau temps mais j’ai les jambes en compote. Les voisins passent toujours sur la passerelle, c’est fatigant… La fenêtre est ouverte y’a de l’air qui circule, c’est l’anniversaire de la matriarche, je lui en souhaite un joyeux… J’ai un peu mal à la tête, c’est le soleil je crois, je me sens envahis par les voisins. Je m’en fais pas trop ceux qui mènent ce genre de vie restent pas longtemps. Je bois beaucoup d’eau y’en a qui appellent ça la poteaumanie… Je suis tout mêlé dans les mots de passe informatique mais tout fonctionne… Je me sent lourd, pesant, je voudrais vous dire comment vraiment je me sens , j’y arrive pas, je prends mon temps… Cet après-midi on s’est arrêté à la boucherie Polonaise, l’ami s’est acheté du saucisson et une pièce de viande entre le lard et le bacon, ça va surement être très bon, je pense à un autre ami qui habite près de là, on aurait pu arrêter mais l’ami Éric est en fauteuil roulant c’est trop de trouble… Étrangement j’ai l’impression d’avoir une vieille pharmacie de bois vitrée devant moi, la voisine gueule sur ceux qui se promènent en char, c’est l’été qui commence… Comme toujours j’entends grincer les balançoires du parc, beaucoup de monde sur la piste cyclable cet après-midi… Je suis désolé pour les maringouins chez ma lectrice retraitée du Cégep de l’Outaouais, je sais pas si elle est anxieuse y’a un bébé qui s’en viens dans la vie de son fils et de sa blonde. Moi aussi j’attends, je suis impatient c’est pas parce que j’ai pas de descendance que les autres doivent pas en avoir.  Lentement je me sens plus reposée, c’est peut-être ça que je peux appeler mon sentis, des souvenirs aussi sont dans mon sentis cette époque y’a longtemps où je faisait beaucoup de vélo, je crois que la première piste cyclable passait dans Villeray, rue Boyer où Christophe-Colomb… Je pense à ces gars habillés et coiffés comme des vedettes rock chevauchant des vélos à un pignon, faut être fort des mollets et y’a l’attitude aussi des espèces de trompe là… J’ose pas le dire ça porte malchance surtout sur les rues où y’a des voitures stationnées qui ouvrent leurs portes sans trop regarder, je crois qu’ils vont donner des contraventions. Les soirs comme ce soir c’est très vivant dans le goulag occidental, les gens discutent en marchant sur le trottoir. Je crois que je vous ai déjà écrit là-dessus. Je regarde les toiles que j’ai chez moi, je sais pas ce que ça vaut, simplement des décorations exotiques… Lentement le soleil  se couche, c’est bon de rester dans sa lumière, je crois que je vais vous quitter dans pas longtemps, vous quitter! Juste terminé ce texte. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai un nouvel appareil photo, l’ai acheté jeudi ça été livré vendredi, très rapide… Je me sens tout chose, tout drôle. Je veux vous dire comment je me sent c’est très difficile, je dois faire la part des choses entre les émotions et les sentiments, émotivement c’est bien sentimentalement j’ai pas d’amie à qui je peux dire que je l’aime, étrangement dans le monde des sentiments je tombe rapidement dans le grandiloquent. Le jour se lève lentement, on attend un bébé dans l’Outaouais, tout le monde a hâte qu’il arrive… Dehors les corneilles croassent, « J’ai jamais voulu jeter mon dévolu sur toi, jamais voulu de toi, ce soir j’ai que le blues pour passer le temps »-Stephen Faulkner. Un gars fouille dans les bacs cherche les bouteilles à cinq où dix cents. Mon acouphène est virulent ça sille dans mes oreilles. Je sent le goulag occidental qui se réveille, pense aux shops Angus c’est magnifique ce qu’ils ont fait avec cet édifice, c’est à la limite entre HoMa et Rosemont bel exemple d’architecture réussis. Je crois que je vais aller marcher dans ce coin là ce matin… Il fait jour, les arbres sont tout feuillus, j’essais d’écouter la musique en moi… Ça fredonne et je bave… C’est beaucoup plus facile de lire que d’écrire, écrire faut prendre le temps, tant, tant et si bien que le vent que l’argent il me ment pourtant je le sent au néant en ciment pourquoi pourtant vous m’en direz tant… C’est juste un jeu un amusement de peu rien pour mettre le feu où dire adieu mais assez pour rester au pieu avant de zieuter les cieux bleu… Ces quelques mots sont pas loin de l’inconscient je joue sans trop réfléchir ça a le sens que vous donnez moi je reste là avec mon long nez de désespéré, mon coup d’épée inachevé et cette lignée a interprétée… Une phrase sur les photos que je veux prendre me reviens en tête, je pense aux murales un peu partout sur le plateau, c’est beau… J’ai mis mes jeans, cette nuit le store est resté ouvert… Deux gars discutent en passant sur la rue… Aujourd’hui c’est l’anniversaire de la matriarche… Avec mon appareil photo j’ai l’impression d’être un voleur d’image… Je sais plus si je vais sortir, je crois que je vais attendre le téléphone de l’ami pour prendre un café dans le parc, je me souviens quand je couchais dehors de l’humidité, de la rosée, c’étais pénible étrangement je pense à la France à comment ça va mal dans ce pays là… Je vais me mêler de mes affaires ce qu’ils font ça me regarde pas. J’arrive à la conclusion de ce texte. Je sais pas comment vous terminer ça sans être redondant, les mouettes cherchent de la bouffe je crois que moi aussi je vais manger, je sais plus comment on appelle ça des tartines où des toasts. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 20 mai 2016

Au présent

 
 

Bonsoir! Bonjour! Magnifique journée, les commis du supermarché ont été très gentils. Viens de regarder l’émission littéraire sur TV5, c’était intéressant, j’arriverai jamais là, mon histoire je vous la raconte un peu chaque jours , l’été voilà et on est pas attaché, je sais pas pourquoi j’écris ça… Je suis rendus vieux je m’en aperçois quand je me penche pour attacher mes chaussures je perds le souffle et ça fait mal, comment voulez-vous que je joue? Je préfère la marche et encore j’ai là aussi de la difficulté. Hier je me rappelais plus le nom de cette plante de Provence la lavande, ça sent si bon… J’irai pas boire sur les terrasses de bistro, j’ai mieux a faire, j’écris je sais pas comment… Les éboueurs ramassent les rebuts, je me ferai ramassé je ne sais par qui, comme un restant… Orgueil et voitures décapotables, musique hip-hop le son au fond et on remarque… Je me souviens de mon arrivé dans un appartement de Villeray avec un copain on dérangeait la voisine en écoutant Stevie Ray Vaughn au fond… Bon! J’y vais encore pour le senti, c’est le plus difficile, dans le moment je veux pas dépenser d’argent, je suis pas riche… J’ai un beau gros steak dans le frigo ce seras le souper avec pommes de terre carottes et légumes… C’est assez étonnant comment je me sent vous m’auriez dit qu’un jour ce serais ça je vous aurais pas cru. J’essais de pas trop bousculer mes pensées juste de garder un état de plénitude et de bien-être cette expression galvaudée. Quand on veut faire l’intéressant c’est là que le vide se présente… Je crois que les merles chantent, j’entends le chant de ces oiseaux par-dessus la circulation. C’est difficile de pas se répéter, j’ai souvenirs quand j’allais jouer au baseball après l’école je me sentais si mal. J’ai toujours préféré avoir le nez dans les livres, ça a du sens mais voyez ce que ça a donné. Une écriture de bavard… Comme toujours à cette heure-ci les gens rentrent à la maison quelques un vont se faire un B.B.Q. c’est bien! Après le dur labeur un  peu de plaisir, y’a aussi la chaleur dans l’usine, la sueur et la chemise qui collait dans le dos. Je sais pas ce que vous pensez de l’écriture, peut-être que vous trouvez que c’est un moyen facile de passé le temps mais y’a plus que ça, faut que j’écoute ce que ça dis, une ou deux voix en choisir une et l’écrire… Y’a des gens qui préparent leurs terrasses sur les toits du goulag occidental. Quand j’approche de la fin du texte comme ça,  je me précipite en avant en écoutant le bruit des motos à grosses cylindrées. Demain j’irai marcher mais j’empiète sur le moment présent. Je sais plus trop quoi vous raconter, trente mots avant de terminer, j’arrête donc en vous remerciant… C’est un peu trop tôt pour les remerciements. Le pire c’est que je… Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 19 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Y’a des choses plus importantes que mon blog, comme l’arrivée d’un enfant. Je souhaite que tout se passe bien. La télé diffuse le jet set sur le tapis rouge de Cannes. Ici c’est le jet freak sur la moquette bleue du goulag occidental. Ce soir j’ai mangé une excellente omelette jambon-fromage… La vérité c’est que je suis anxieux, pour l’arrivé de ce bébé j’espère que tout va bien. Je me répète mais c’est ça l’anxiété, ça m’obsède… Un avion est tombée en méditerranée, l’hypothèse de l’attentat terroriste est retenue… Ça me fout la trouille, mais je crois que les autorités vont resserrer les mesures anti-terroristes. Les journées passent quand même très vite c’est lourd, c’est lourd, j’ai un poids sur les épaules. Ce soir je pense aux travailleurs forestiers de la scierie de Saguenay, le bois je connais pas ça du moins dans la forêt, j’ai travaillé dans la fabrication de ski et après dans les portes de bois. C’est de vieilles histoires tout ça… Je devrais recevoir la confirmation que revenu Canada a reçu mon rapport d’impôt. J’ai téléphoné tout semble o.k. Je suis loin de mon senti, faut lire entre les lignes… Mettre des mots sur mon état intérieur c’est jamais facile. J’ai souvenir des psychoses, je dis pas mes psychoses elles ne m’appartenaient pas, je n’étais plus moi au plus profond de la maladie mentale. Je veux que les gens m’aiment mais pas à tout prix avec l’âge on en laisse. C’est pas très mature d’écrire ça… J’ai mal parce qu’un avion est tombé… Le soleil brille c’est jour de paye pour certains, ce soir les jeunes vont fouèrer. Téléphone de la lectrice retraitée de l’Outaouais, le bébé s’en viens… Toujours beaucoup de plaisir a voir les lettres, les mots, les phrases, les pages apparaitres dans l’écran. Je respire et gonfle ma bedaine ça me fait du bien, le soleil plonge chez moi, les journées s’étirent encore, ça ressemble enfin à l’été. Je suis calme ce soir pendant qu’à la télé ça s’agite. Y’a un parfum d’ail qui entre dans le studio. Je veux pas volontairement me placer dans un état de malaise pour avoir quelque chose a écrire. Hier j’ai remarqué que plusieurs personnes écrivaient l’histoire de leurs rétablissement. Moi je veux pas faire ça, je crois que j’ai pas finis de me battre, je suis pas zen, j’aime pas cette littérature que je sais pas comment qualifier. J’aimerais quand même produire un livre d’auto-fiction. Je sais pas si ce que j’écris peux ressembler à ça, c’est en contradiction avec ma recherche d’authenticité. J’ai laissé tomber l’idée d’élaguer mes textes, me semble que c’est mieux quand ils sont fournis qu’on y sent plus l’angoisse. Je sais bien que si je vous lis pas vous me renverrai pas la balle. Lentement je termine, je suis content de vous écrire c’est peut être enfantin mais j’espère qu’un jour j’écrirai un livre. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 18 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai brisé mon appareil photo, c’est le troisième que je passe. Aujourd’hui me suis rendus au quatrième forum citoyen sur la santé mentale et le monde du travail. On a enregistré une émission de radio, le thème était la divulgation, quand on travaille doit on révéler qu’on souffre d’une maladie mentale. Y’avait des experts universitaire moi je pense qu’il faut le dire les confrères de travail sont plus perspicaces qu’on pense ils vont le découvrir dans peu de temps… J’ai aussi assisté à un atelier avec un patron conciliant, ça m’a fait pensés à mon père quand il parlait de son travail il disait agir en bon père de famille. Je pensait que ces modèles là était révolus mais je suis pas un grand gestionnaire c’est ce que j’ai dis… Que le forum citoyen prenne le thème du travail ça m’a fait pensés à un virage politiquement à droite, bein oui! Je pourrais aller flipper des boulettes chez McDonald mais ça me donnerais quoi? Des questions j’en ai eu, la production, les machines, mais mon nom c’est pas Karl Marx, je pense aussi au rythme de production dans certaines jobs, je parle de ces emplois là parce que je n’ai connus que ça, la vérité c’est que je suis même pas bon pour balayer et faire de l’entretien ménager. Dans l’atelier c’était assez pénible de voir les intervenants louanger le « bon patron » o.k.! O.K! Je lui donne une chance les faits c’est que lorsqu’on demande de l’aide pour avoir du travail, on se retrouve presque tout le temps dans une P.M.E. et c’est difficile. Ça c’est terminé avec une chercheuse qui nous a parlé du stress de comment c’étais nécessaire, des exercices a faire pour le faire baisser, la respiration et l’écriture que j’ai retenus parce que ce sont deux que je pratique. C’est à peu près ça ma journée d’aujourd’hui. Je reviens à la pluie et au beau temps… Ha oui! Je vous ai pas parlé ce cet autre fredonneux éducateur spécialisés, un abrutis selon moi à qui je ne demanderais pas d’aide pour tout l’or du monde. J’ai finis par comprendre ce qu’étais le présentéisme une éducatrice me l’a expliqué. Je dois vous avouer que ça aussi je l’ai fait longtemps. Je sais je suis différent et je me demande pourquoi certains ne m’acceptent pas, je leurs ai jamais fait de mal, je les connais même pas… Semble qu’on en auras jamais finis avec le gagner son pain à la sueur de son front sans parler de l’exploitation de l’homme par l’homme, ce sont toutes de vieilles idées que je suis incapable d’articuler… Je me sent tout chose, tout drôle je sais pas ce que je suis allé faire dans ce forum là, c’étais surtout des femmes et j’ai pas eu envie d’aller délirer sur la scène. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là, pardonnez moi j’ai besoin de votre indulgence!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Puisque je suis debout pourquoi pas essayer de vous en pondre un autre. J’ai pris mon petit déjeuner et ensuite une douche. Vous remarquez que je commence par le domestique, me suis rasé, reste juste a méditer en vous écrivant. C’est le seul moyen que j’ai pour arriver au silence intérieur ce gouffre est parfois épeurant. Ce matin pas de souvenirs juste mon sentis. Me suis parfumé j’aime ça… Ai réglé l’appareil photo je vais en prendre pour Folie Douce, l’émission de radio, dans le cadre du 4ei Forum Citoyen. C’est assez étrange prendre des photos pour une émission de radio mais je crois que ça va être diffusé sur YouTube. Je compte mes mots, je veux que ce sois riche. Je sais pas si je vais amener ma tablette électronique parfois faut savoir la laissé derrière pour parler aux vrais personnes. Il est tôt le matin, le goulag occidental dors, quand je me lève à ces heures là j’ai toujours l’impression de partir en voyage. Je suis content de mon guide sur Washington c’est lumineux, une semaine ce seras pas de trop. « América, América ton dragon fou nous envahis »-Richard Desjardins. Je bois plus de bière ça repose ma vessie, pas d’aller-retour à l’urinoir de la taverne. L’odeur de vieilles boules à mites dans la pissotière. On parleras pas de Duchamp et de son ready-made. J’écris, c’est difficile d’être absurde, je suis pas meurtrier parce que l’absurdité c’est ça, la mort et donné la mort pour ensuite passé des années en prison pour son amour de l’art. Sans parler de la victime qui n’avait rien à voir avec l’art sa seule qualité étant d’être là au présent. L’absurde c’est aussi ces idioties que je vous écris ici, faut pas attendre d’être emprisonné pour se trouver un talent. C’est toujours la nuit et c’est le silence, je sais vous comme la matriarche me trouver niaiseux. Que je fasse n’importe quoi ça vous plairas jamais pourtant je lui parle à la matriarche c’est rarement des mots gratifiants. J’aurai tenu ma place dans cette vie sans trop être jaloux. Je suis qu’un innocent qu’elle me fait dire mais je lui en veux pas elle a donné ce qu’elle avait, ce qu’elle savait. On a pas de permis pour être parent. Je connais des enfants qui vont être choyé avec une mère puéricultrice. Lentement à vous écrire comme ça devant l’écran je me réveille… Puéricultrice c’est pour les français je crois qu’ici ce sont plus des techniciens, techniciennes en garderie. « Je pense à toi mon amour ma bien-aimée, ne m’abandonne pas mon amour ma chérie »-Amadou et Mariam. Je vous aime tous et toutes. J’essais comme toujours de terminer ça si possible sur une bonne note. Je suis pas trop angoissé ce matin, j’ai réussis à écrire jusqu’ici sans en faire mention, c’est bon signe. Je vous souhaite du bon temps matin où soir. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 17 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sors de mon cahier et vous écris ceci, on dirais toujours que c’est pas permis. Je prend un café en écoutant ce que dis mon âme, mon esprit… Je suis au bout de mes écritures. J’ai hâte de me rendre à Washington, il y a de grands musées, en fait un grand Musée le Smithsonian et plusieurs bâtiments. Fut un temps et je sais pas trop pourquoi je crachais sur les musées pourtant j’y ai longtemps trouvé refuge dans mes délires assaisonnés. Je crois que je vais me perdre dans Wahington… Me retrouver aussi une fois que j’aurai bien situé l’hôtel tout iras pour le mieux. Je vous le dis encore, j’aime écrire même si ça demande un effort, comme toujours je fais de mon mieux. Demain y’a un forum citoyen sur le travail, je crois qu’ils vont traiter de la façon de réintégrer le marché du travail quand tu as une maladie mentale. Je suis un peu vieux pour ces choses là tout près de soixante ans mais je vais mettre mon épaule à la roue. LinkedIn arrête pas de m’envoyer des offres d’emploi pour lesquelles je suis pas qualifié, un journalier ça a pas de diplôme j’ai eu de la difficulté a faire de l’entretien ménager, imaginé cadre! Le boulot que je préfère c’est ce que je fait maintenant, écrire… « Dis ce que tu pense, fait ce que tu dis, soi toi-même dans ce monde d’aujourd’hui »- Une vieille publicité de la bière Dow. Souvenir encore, malheureux celui là, où je me rendais pas à l’ouvrage parce que j’avais trop bu la veille, j’en étais psychotique et préférais rester enfermé chez moi. Je sais pas si c’est à propos de vous révéler ça, la bière me tuais. J’aimerais que tout ça soit de la grande littérature, mais mon monde intime est difficile d’accès. J’écoute ce que ça me dis étrangement c’est un des seuls moments où j’arrive parfois au silence… Je suis pas guéris, mais je réfléchis. J’ai toujours été ignorant surtout en ce qui a trait à la consommation, je voulais arrêter mais je savais pas comment m’y prendre, maintenant je le fait un jour à la fois tout passe par là sinon j’écrirais pas. Je pense à cette relation que j’ai eu avec cette femme, quatre ans, c’étais presque du sado-masochisme on s’aimais pas on se torturais jusqu’au moment où elle a remplis mes sacs vert et que je l’ai quitté avec mon affect déglingué. Ça me fait mal juste d’y pensé, tout ce temps a me torturer. Je vous écrirai pas sur la sexualité ça aussi c’est raté. J’aime mieux m’abstenir vous allez rire. Voilà pour aujourd’hui j’essais d’arriver à une conclusion pas trop boiteuse, quelques mots mais pas d’idée, un parfum de cigarette qui viens des escaliers. Je pense à vous tous qui lisez, j’espère vous faire plaisir et en avoir moi aussi. J’arrête donc là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 16 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Lundi soir frette… J’ai joué aux cartes encore une fois je sais pas quoi vous raconter. C’est un défi pour moi… Je pense au voisin, je le comprends pas pour moi c’est comme si il faisait l’innocent, c’est de l’ouvrage, il doit se trouver bien intelligent. J’arrête ça là, les gens sont comme ils sont, ils ont pas à me demander la permission, le temps file et j’essais de construire quelque chose avec des mots, c’est surement moi l’idiot… Des fois! Des fois! Des fois! Je me prend pour le Ron Fournier du web mais je suis  dans mon monde intérieur. Les journées se terminent et je suis fatigué, j’ai plus vingt ans, je pense quand même que les soins qu’on me donne sont efficace remarquez que ça fait quelques mois que j’ai vu le médecin. Je réfléchis parfois la nuit je m’ennuis et quand je m’ennuis j’écris. Je pense aux vrais écrivains qui me lisent ils doivent se payer ma tronche, me trouver nul comme c’est pas permis. Les feuilles, qu’est-ce qu’elles font les feuilles elles éclosent, c’est pas des fleurs et c’est un verbe que je ne sais pas conjuguer. Quand on écris on dois pas avouer ses faiblesses, sa façon de rédiger de laides phrases, en voilà une! Vous vous demandez pourquoi j’écris comme ça, je le sais pas plus que vous mais je me doute que c’est un exutoire à mes angoisses. L’idée c’est d’être authentique mais je sais pas si ça tiens la route dans mes textes, être vrai et composer, toute une idée! Ce soir le ciel semble vouloir se dégager… Je pense métaphore c’est pas ma force, je sais c’est beau mais moi le beau je suis incapable de le rédiger. La lumière du jour s’étire quand il fait ce temps là je pense toujours à Sault-aux-Moutons au bord du fleuve et à comment j’étais triste, cette destination j’ai jamais su pourquoi je l’avais prise. Juste de vous l’écrire comme ça j’ai mal, des mauvais souvenirs des débuts de schizophrénie. Un peu plus tard je commencerai un traitement que je ne suivrai pas, l’infirmière de la clinique était désolée que le psy m’écoute pas plus, tout ce qui l’intéressais c’est de savoir si je prenais ma médications et les anti-psychotiques de l’époque donnaient de très mauvais effets secondaires. Je pense que je suis revenus sur terre un peu amoché c’est vrai mais conscient je crois. Dans mon univers y’a pas d’autre écrivains que ceux que je lis et c’est tant mieux ainsi, écrire ça me permet de résister, je sais je suis devenu fou et j’ose encore essayez de m’exprimer. Comment vous dire que je ne suis plus intoxiqué à aucune vapeur mais ça comme toujours je l’ai déjà écrit. Je disais a l’ami comment c’était difficile de se renouveler. Avant de trop vous fatiguer je vais terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! Je suis toujours heureux de croire que je suis lu. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’hésite a écrire encore cette nuit, insomnie… J’ai fait un survol de LaPresse+ y’avait pas grand-chose d’intéressant. Je vous parlerai pas de la polémique humoristique, l’humour je trouve qu’il y en a trop et j’ai pas ce sens là. Quand c’est rendu qu’il faut que tu paye pour rire ça va pas bein, quand tu crache en l’air étonne toé pas si ça te retombe dessus, l’humour c’est comme d’autre chose trop ça écoeure. J’ai souvenir des duos Olivier Guimond, Denis Drouin y’avait aussi Marcel Gamache qu’on trouvais quétaine à côté des Frères Brosse, de Paul et Paul et de Ding et Dong sans parler de la ligue nationale d’improvisation. Je sais plus trop pourquoi je vous énumère tout ceux là autrement que pour dire que le midi les mères de famille aimait bien entendre Suzanne Lapointe rire des jokes de Gilles Latulippe. Je crois que c’est une question de mode le burlesque à disparus on en est au stand-up comic et tout ce qui grouille et grenouille dans la « colonie » artistique finis toujours par se trouver un show à TiVi. Je le répète j’ai pas le sens de l’humour, la petite madame de la rue Panet est déménagée dans Rosemont elle a un goût plus recherché et en a vue d’autre. Ce que je veux dire c’est que trop c’est trop le gâteau est pas si gros et j’entend pas a rire. On vie dans une époque de variétés toute sortes de spectacles sont présentés, nos goûts sont comme la pizza, all-dressed, on rie pour rien. Pour un Raymond Devos combien d’autre insignifiant… Moi je suis dans le vulgaire culturel, un pépère ti-pop… J’arrive plus a assister à des shows pas plus au festival de l’humour qu’à celui du jazz, le show-bizzness j’ai assez payé, j’étais partis pour me dénigrer mais non je le ferai pas, j’ai le droit de vivre, j’ai le droit à mes idées. C’est encore la nuit dans le goulag occidental, heureusement on est pas en Érythrée a vouloir migrer vers l’occident… Le bonhomme disait on mange deux fois par jour qu’est-ce qu’ils ont tous a vouloir s’en aller? C’est pas drôle, j’essais pas de vous faire rire, j’écris pour dire pour souvent essayer d’exprimer mon sentis, cette nuit c’est toujours l’angoisse, le souffle court et la peur de m’endormir pour toujours. Je pense à Lenny Bruce le pionnier du stand-up comic hard core, rien ne lui échappait il en est mort quand à l’humour absurde semble que c’est passé de mode, les cégeps sont devenus des institutions. Aussitôt que je termine de rédiger je vais prendre une douche, je crois que c’est la partie la moins intéressante de ce que j’écris, l’hygiène, ouais! Encore quelques mots, j’écris comme un robot, je suis un gars triste… Riez! Riez tant que vous pouvez moi j’y peux rien j’en pleure. Je termine sur ces larmes en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

dimanche 15 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Le froid est là, j’arrive pas a décider de vous écrire. Les arbres sont vert mais le temps est triste. Je me prépare un café… Je pense aux percussionnistes aux joueurs de tam-tam dans les manifestations, ça m’énerve ça viens d’où cette coutume? C’est encore des granos, l’ami dirait des « peace and love », parfois les vieux soldats en veulent à ceux là, je sais pas trop pourquoi? Parce qu’ils sont des bagarreurs et les plus jeunes ont d’autre valeurs. Ce soir c’est pas très bien écris, je pense à Cannes aux spectateurs aux publics on croirais y voir bobonne et sont bonhomme mais non ce sont de tout jeunes gens encore là c’est une question de valeurs les paillettes et le clinquant… Je reviens dans les parages intérieurs comme toujours j’arrive pas a nommer mes sentiments c’est encore l’angoisse et l’anxiété comme si ils n’y avait que ces deux là pour nommer une douleur proche de la peur. Je pense à mon couple de neveux qui attendent un bébé c’est pour très bientôt elles vont la nommer Raphaëlle, le patriarche se prénommait comme ça… La nouvelle bouilloire fait bien la job, quelques propos domestiques dans ma fébrilité. Je suis pas serein, je m’ennuis à plein, je cherche le rythme le mien, je suis pas un saint pourtant y’a toujours demain et le divin… Je me suis fait longtemps dire que j’étais un sans génie, aujourd’hui c’est difficile d’en avoir, j’ai pas de génie ce que je touche deviens pas de l’or. Je veux pas d’une fausse humilité, je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes j’espère qu’elle et mon lecteur vont bien. Ici j’ai un  livre dont l’auteur a le même nom que ma lectrice… La température me déprime c’est comme si j’avais passé la majeure partie de ma vie sous un ciel nuageux. Attend moi! Attend moi! Je suis rarement en retard quoi que là j’ai de la difficulté a savoir ce que je vais vous raconter. La  première idée c’est la forêt avec la douce du temps j’aimais bien marcher dans la nature avec elle c’était ressourçant, y’avait de magnifiques points de vue, on voyait plus loin que l’horizon. Je sais bien ça a pas de bon sens mais on voyais loin. Parfois on marchait le long d’un cours d’eau pour revenir dans un sentier dans le bois, de vous raconter ça je suis ému j’aimais ça. On se baignais aussi c’était bien, l’eau étais rafraichissante, on partais pour une journée parfois y’avait des averses mais c’était pas grave. Ce fut de bons moments ne serait-ce que pour ça ça valait la peine. Mais c’était pas de la peine c’était de la joie dans la nature. Je me souviens en vacances on avait fait du canot c’étais fantastique de descendre la rivière sous le soleil. Je pense qu’aujourd’hui j’ai assez de nostalgie. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! J’espère que vous avez apprécié!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 14 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dimanche à part d’être férié ce sont plus les dimanches d’antan, on peut même aller à la messe le samedi, le clergé est accommodant. J’aime cette journée qu’on peut prendre pour méditer et réfléchir. Je sais qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui brunchez. Je crois pas vous l’avoir dis mais ma bouilloire est morte rongé par le calcaire. J’en ai acheté une autre chez Canadian Tire y’a que là qu’on trouve ça pas cher. Samedi la nuit je vois les Ginos qui cruisent tout ce qui est un peu féminin, à l’époque c’étais comme ça, je me demandais toujours comment ils faisaient pour se comprendre dans ce tollé de musique… Ce qui m’a tué aussi c’est de me faufiler au travers de la foule pour aller au bar commander une bière parfois j’attendais le serveur pendant que mon espace vital était envahie, je me souviens de cette latino que j’avais emmené au bar jazz le vingt quatre vingt rue Clark, un petit clin d’œil à ma lectrice de Terrebonne, au moins on s’entendais parler. Je m’étais rendu jusque chez elle mais j’avais pas couché là. Sur un autre plan j’ai jamais compris pourquoi avec de la bière on devenais révolutionnaire faudrait peut être demandé à Paul Piché. Parfois à la sortie des bars il se forme des bandes qui se mettent à la recherche d’un endroit pour finir la nuit, quelques un sniffent du popper pour se tenir réveillé. Ça m’a pris longtemps avant de comprendre que les jolies jeunes filles travaillaient, qu’elles étaient là juste pour faire boire le « client ». Je vous écris pas ça avec nostalgie, je suis content d’en être sortis, l’alcool et la drogue c’étais la guerre parfois j’apercevais des chauves-souris… Je vous écris toujours ça dans mes insomnies… À la fin de mon alcoolisme actif je donnais pas très cher de ma peau. La psy et la T.S. du C.L.S.C. se payait ma gueule, elles discutaient pendant que je pleurais dans le bureau. Je suis aussi heureux d’être sortis de ce monde là. Je devais quand même être dégueulasse on m’aidais pas, je crois qu’ils attendaient que je meure où que j’atteigne mon bas-fond. C’est triste tout ça, y’a déjà pas mal de temps. Parfois dans ma paranoïa j’ai peur des anciens soldats je crois qu’ils sont là pour nous contrôler. Ce que je vous écris là c’est mon senti pour ce soir, j’ai toujours mon beauf en tête et cette nuit j’ai peur, j’angoisse… J’essais maintenant de prendre soin de moi, mon beauf j’y pense pour le bon pas pour le mal. Lentement je termine ce texte lourdingue, j’ai encore mal ce soir c’est la peur pourtant je suis seul et tranquille chez moi. Je suis pas parfait mais j’essais de pas faire de mal. Je termine vraiment encore une fois ce soir. J’espère que ça vous a plu. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir et je vous laisse sur un Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! On a quand même eu un beau samedi. J’essayais de nommer comment je me sens. J’étais un  peu triste comme ça sans trop savoir pourquoi. Y’a eu un kiss-in aujourd’hui à Montréal, je suis pas homophobe, j’aime pas plus les hétéros qui se frenchent en public, se roulent une pelle disent les français, que les gays qui font la même chose, la discrétion me semble que ça a sa place… Encore de la controverse, voilà j’aime pas ça. Je me souviens de la première photo que j’ai vu de deux hommes qui s’embrassent c’était dans un livre sur les bandes de motards, y’a longtemps dans les années cinquante je crois. « I am a cowboy on a steelhorse I ride cause I am wanted dead or alive »-Bon Jovi. Je sais pas pourquoi j’ai de la peine, je pense à mes valeurs comment c’est important parfois on me manque de respect… La fenêtre est encore ouverte, le vent entre en brassant les stores, ça rafraichis la pièce… Je vieillis le temps passe et je suis resté vivant, me souviens toujours d’avant, comment c’était à chier. De la moto je passe aux scooters qui roulent les pneus dégonflés c’est assez pour se tuer en entrant dans un nid-de-poule… Parfois je crois que je suis lu autant qu’un best-seller, je me vends cette idée là, ça seras jamais comme je pense bien que j’essais de ne pas me faire de scénario d’écrivain populaire. Je pense à ça, un écrivain ça a pour but de faire des scénarios ça vous montre comment je suis dans le champ… Aujourd’hui à Cannes y’avait le scandale des talons hauts que ne portait pas une star. Elle a fait la manchette avec ce geste féministe, ma lectrice secrétaire à la retraite lui aurait certainement prêtée des gougounes. Je pense aux motards qui appellent leurs blondes des « old lady » je sais pas pourquoi, je fréquente plus ce monde là. Il pleut, il vente, ils vont ranger la moto pour une couple de jours. J’aime bien les publicités du gouvernement du Québec sur la prudence en moto. Moi de toute façon j’ai jamais été un bon conducteur même pas de tracteur. Je vous ai rien dis avec ça sur mon état intérieur, quand je vous écris ça passe, je crois toujours qu’il y a quelqu’un au bout de mon écris, que vous allez recevoir ma tristesse ma nostalgie… Cet après midi dans le goulag occidental j’ai vu un couple faire un deal de dope, comme ça en plein jour sans prendre la peine de se cacher… Lentement je me rétablis. Encore quelques mots, j’entends les pneus des voitures sur la chaussée mouillée, ce que j’écris c’est marqué de solitude, je lisais je ne sais où qu’écrire c’est un geste profondément solitaire. Je suis quand même heureux que la directrice du Théâtre du Nouveau Monde ais pris la peine de mettre en forme mon texte. Merci! Au cas où elle lirais ceci. Je termine, merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’ai des souvenirs de mes soirées latine à Montréal, j’y dansait la salsa avec des filles qui disait jamais non, ça se passait à La Playa une salle de danse disparue à Montréal, on nous passait au détecteur de métal pour savoir si nous étions armés, c’était l’endroit pour boire du rhum cubain, on s’imprégnait un peu de la violence virile et macho des cubains pendant ce temps là ici une voiture passe avec de la musique latino à fond la caisse. On est dans la nuit de vendredi à samedi, les muchachos sont heureux d’avoir terminé la semaine, ils vont faire gronder la voiture toute la nuit… Je pense toujours au film West side story, à mon séjour à Cuba, mon passage à La Havane. À un moment dans tout ce délire latino, un agent de voyage québéquois voulait me vendre un voyage en Colombie. J’y serais allé ça aurait été vraiment suicidaire avec ma mauvaise habitude de coké. J’avais bien aimé la fête nationale de la Colombie dans le parc Jeanne-Mance avec des groupes qui arrivaient directement du pays et de la bouffe typique. Je reviens aux cubains qui mangent du poulet, du porc et du poisson, les charcuteries sont très bonnes quand nous sommes passé à La Havane on a mangé dans un restaurant assez chic où y’avait de la viande haché piquante et du poulet c’étais pas mauvais juste un peu monotone. Après avoir visité la vieille ville on a bu un cola dans un bar à Pina colada, juste pour vous dire quand j’ai quitté l’hôtel j’ai laissé la bouteille de rhum dans la chambre… Les nuits torrides de Montréal sont terminés pour moi, je salut Jorge si jamais il me lis, il avait tout d’un cubain, étais quand même heureux de son sort en Amérique, en bon macho il tenait a toujours être bien peigné, il se mouillait les cheveux avant d’y passer le peigne… Moi je me prenais pour le garde du corps de mon partenaire, laissé moi vous dire que si quelque chose était arrivé j’aurais rien pu y faire, des petits loubards comme moi les cubains en mangeais dix pour déjeuner… Une voiture passe le conducteur cherche une station de musique, il s’arrête un peu sur de la salsa. Hier on est allé dans une boutique restaurant sud-américaine c’étais sympathique les gars discutaient bateaux… À l’époque à la brasserie on partageait le pichet de bière, y’avait que Jorge qui se prenait pour un Jim Morrison latino … Je rêve encore de La Havane, je crois que ma lectrice de l’Outaouais aurait aimé la danse et la musique mais peut être un peu moins les gardes placés au bord de la porte des toilettes. J’y arrive c’est des souvenirs d’une « culture » qui m’avait rattrapé dans le goulag occidental. Y’avait ce roman de Norman Mailer, les vrais durs ne dansent pas disont que c’est vrai. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!!

Bernard